Comment rénover un escalier en bois ?

Vous voulez donner un coup de neuf à votre escalier en bois, mais sans le refaire entièrement ? Vous pouvez choisir l’option rénovation, si votre escalier n’est pas trop abîmé. Faites confiance aux menuisiers qui exposent aux salons Viving pour vous accompagner dans votre projet !

Les étapes de la rénovation d’un escalier en bois

1.   Décaper l’escalier en bois

Pour retrouver l’aspect initial du bois et découvrir le véritable état de votre escalier, la première étape, c’est le nettoyage profond !

D’abord, vous dépoussiérez, et ensuite vous décapez. Le produit décapant à utiliser dépend du revêtement de votre escalier en bois. S’il est peint ou vernis, vous aurez besoin d’un décapant spécial bois. S’il est ciré, un produit décireur sera nécessaire, sans oublier de poncer pour faire disparaître les résidus. Aujourd’hui, les escaliers cirés sont plutôt rares.

Enfin, il est temps de lessiver vos escaliers avec un produit nettoyant, de l’eau chaude et une brosse. Laissez sécher avant de poursuivre la rénovation.

2.   Combler les fissures

Une fois l’escalier nettoyé, vous pouvez voir plus facilement s’il est abîmé par des fissures ou des trous. S’il y en a beaucoup, il faudra peut-être faire refaire votre escalier en bois.

S’il sont peu nombreux, vous pouvez les combler avec une pâte à bois et une spatule, assez large pour reboucher les ouvertures. Disposez l’enduit sur les trous et les fissures, puis lissez avec la spatule pour bien les colmater et avoir une surface plane. Laissez durcir la pâte à bois.

3.   Poncer l’escalier

Rénover un escalier en bois sans poncer ? Impossible ! Le ponçage est une étape indispensable dans la rénovation d’un escalier.

A présent que vous vous êtes occupé des trous, vous devez poncer vos escaliers pour que la peinture adhère plus facilement. Le ponçage se fait toujours dans le sens des veines du bois. Nous vous recommandons d’utiliser une ponceuse électrique, qui vous évitera de vous épuiser à la tâche !

Deux ponceuses vous seront utiles : la ponceuse à bande et la ponceuse triangulaire (ou ponceuse d’angle) afin d’atteindre les recoins des marches d’escalier. Avant de peindre, pensez à passer l’aspirateur pour dépoussiérer.

4.   Appliquer une sous-couche

La préparation est terminée, vous pouvez passer aux choses sérieuses. Avant de repeindre l’escalier, il est indispensable d’appliquer une sous-couche pour éviter que la peinture ne soit absorbée par le bois et pour favoriser sa tenue.

Munissez-vous d’un pinceau plat et commencez par le haut des escaliers avant de descendre. La peinture se fait dans le sens de la fibre du bois. Si vous avez besoin d’utiliser vos escaliers, petite astuce : peignez une marche sur deux, attendez que ça sèche, puis peignez les marches restantes.

5.   Peindre l’escalier en bois

Lorsque votre sous-couche est sèche, il est temps de passer à la peinture pour la rénovation de votre escalier en bois. On vous recommande de commencer par la rampe d’escalier, avant de passer aux marches en suivant la même astuce que pour la sous-couche. Surtout, n’oubliez pas les contremarches !

Après le séchage, poncez de nouveau, de façon très légère, pour préparer la deuxième couche de peinture. Répétez l’opération. Généralement, deux couches suffisent, à moins que vous ne changiez complètement la couleur de votre escalier. Dans ce cas, une troisième couche risque d’être nécessaire.

6.   Traiter le bois

Votre escalier est décapé, poncé, repeint : mais ce n’est pas encore tout à fait terminé. Il faut à présent protéger le bois, pour éviter de le rénover dans peu de temps.

Oubliez la cire : ça ne se fait plus aujourd’hui, c’est bien trop dangereux et vous n’avez vraiment pas envie de glisser dans un escalier. Ce que l’on vous conseille, c’est d’utiliser un vitrificateur spécial escalier.

Le vitrificateur vous offre une finition mate, brillante ou satinée, et peut être incolore ou teinté. L’occasion de laisser parler votre âme de décorateur ! Performant, il vous évitera les rayures et les écaillements.

Quel bois choisir ?

Si vos marches sont en trop mauvais état, il faudra envisager de restaurer votre escalier en bois. Par exemple, vous pourrez doubler vos marches pour les rendre plus solides. Dans ce cas, quelle essence de bois choisir ?

L’escalier étant généralement très emprunté, il vous faut un bois assez dur. En classe B (mi-dur), vous avez le mélèze, le noyer, le merisier, le bouleau ou encore le pin maritime. En classe C (dur), vous pouvez opter pour du chêne, du frêne, de l’orme, du châtaignier, de l’hêtre, de l’érable, du charme ou encore de l’eucalyptus.

Cela dépend bien sûr de votre budget. L’autre solution plus accessible est le bois composite, fabriqué à partir de déchets recyclés. Pour un escalier intérieur comme extérieur, ce sera efficace, durable et abordable.

>> Quel matériau choisir pour mes escaliers ?

Rénovation d’escalier en bois : faites appel à un professionnel

Nous vous avons expliqué les étapes pour rénover un escalier en bois, mais nous vous conseillons tout de même de passer par un menuisier professionnel. Pourquoi ?

Tout simplement parce qu’il a des connaissances, une expertise et un savoir-faire que vous ne possédez pas. Un professionnel sera en mesure d’auditer la structure de votre escalier et de vous conseiller la meilleure solution en fonction de son état : une simple rénovation ou un remplacement si votre escalier est trop affaibli. Un accident est vite arrivé !

Vous bénéficierez également de ses garanties biennales et décennales, qui vous assurent une réparation ou un remplacement en cas de malfaçon.

N’hésitez pas à faire un tour au salon Viving près de chez vous pour rencontrer des artisans performants, qui rénoveront votre escalier exactement comme vous le souhaitez.

Quel prix pour rénover un escalier en bois abimé ?

Il est compliqué de vous donner un tarif pour la rénovation de votre escalier. Cela dépend du professionnel choisi, des matériaux, des finitions, de l’état de votre escalier, etc.

Si votre escalier est en bon état et que la rénovation est simplement esthétique, vous devriez recevoir des devis entre 500€ et 1 500€. En revanche, s’il devient nécessaire de le remplacer, vous devrez payer entre 1 000 et 15 000€, selon votre escalier.

Quel éclairage pour la salle de bain ?

Généralement sans fenêtre, la salle de bain a pourtant besoin d’un excellent éclairage. C’est même la pièce où il est le plus important ! Puisque le choix est vaste, il est difficile de choisir la meilleure source de lumière dans la salle d’eau. On vous aide à prendre une décision ! Alors, quelle lumière pour votre salle de bain ?

Quels luminaires pour la salle de bain ?

L’éclairage de salle de bain au plafond

Dans une salle de bain, l’éclairage principal est le plus important. Dans la mesure où la majorité des salles d’eau n’ont pas d’ouverture sur l’extérieur, l’éclairage du plafond doit offrir une lumière intense mais naturelle.

Nous vous recommandons de choisir un plafonnier de salle de bain, ou des spots de plafond fixes ou orientables. Le plafonnier est parfait pour une petite salle de bain, qui ne nécessite qu’une seule source de lumière.

Les spots encastrés seront intéressants pour les salles de bain moyennes ou grandes, puisque vous pouvez facilement les multiplier sans que cela ne soit trop encombrant.

L’éclairage au mur

Vous n’êtes pas obligé d’avoir un luminaire au plafond. Vous pouvez parfaitement utiliser les murs pour apporter suffisamment de lumière dans la pièce !

Les appliques murales sont une belle alternative au plafonnier. Elles offrent un éclairage direct et vous pouvez en disposer plusieurs sur vos murs de salle de bain. En revanche, les appliques prennent un peu de place et vous empêchent de fixer des étagères.

Souvent utilisées dans la salle de bain, les réglettes LED s’intègrent parfaitement sur le mur au-dessus de votre lavabo ou de votre vasque. L’éclairage est parfait pour votre toilette du matin !

L’éclairage du miroir de la salle de bain

Le miroir fait partie des éléments principaux de la salle d’eau ! Il est donc nécessaire de bien voir votre reflet grâce à des luminaires, si possible avec un éclairage flatteur, mais sans vous éblouir.

Placez des appliques ou des spots orientables au-dessus du miroir ou sur les côtés, de façon à ne pas recevoir la lumière directement dans les yeux. Un ruban LED ou une barre lumineuse disposée sur le haut du miroir peut également être adapté.

Autre solution un peu plus coûteuse : un miroir avec éclairage intégré ! Il s’agit généralement d’une lumière LED. Certains miroirs éclairants sont même tactiles, pour éviter d’avoir un interrupteur disgracieux.

Quel éclairage pour une petite salle de bain ?

Si votre salle de bain ne fait que quelques m², vous ne pourrez pas multiplier les sources lumineuses sans gâcher de la place utile.

Nous vous recommandons de choisir une seule lumière principale, de préférence au plafond pour ne pas prendre d’espace sur les murs. Vous pouvez ajouter un second luminaire près du miroir, ou un miroir lumineux qui est encore plus pratique.

En revanche, si vous avez une grande salle de bain, n’hésitez pas à avoir plusieurs sources de lumière, pour varier entre éclairage pratique et éclairage d’ambiance en fonction des moments.

>> Maison : bien choisir son éclairage intérieur

Choisir la bonne température de couleur

Vous avez décidé du type d’éclairage que vous souhaitez pour votre salle d’eau, mais c’est maintenant que les choses se compliquent : savez-vous choisir la bonne température de couleur ?

La couleur de la lumière est essentielle pour votre confort. Il existe 3 couleurs de lumière :

  • blanc chaud : situé entre 2 300 et 3 500 degrés Kelvin (K), le blanc chaud offre une lumière jaunâtre, surtout utilisée dans les pièces de vie pour donner une ambiance plus chaleureuse.
  • blanc neutre : entre 4 000 et 5 000 K, le blanc neutre est proche de la lumière du jour, parfait pour les pièces sans fenêtre comme la salle de bain.
  • blanc froid : au delà de 5 000 K, on parle de lumière blanche froide. Il tire plutôt sur le bleu et on l’utilise dans les lieux de passage, les garages, les caves ou l’extérieur.

Vous l’aurez compris, pour un rendu des couleurs optimal dans une petite salle de bain, choisissez une lumière blanche neutre, qui sera très naturelle.

Si vous avez la chance d’avoir une grande salle de bain, vous pouvez vous permettre de multiplier les couleurs de lumière. Par exemple, un blanc neutre près du miroir pour bien vous voir, et un blanc chaud près de la baignoire pour une meilleure détente.

Économiser l’énergie dans la salle d’eau

L’économie d’énergie, c’est important pour la planète et pour le porte-monnaie. Votre salle d’eau ne fait pas exception !

Choisissez en priorité des ampoules LED. Elles consomment très peu, entre 9 et 12 W seulement (contre 60 W pour une ampoule classique), et ont une durée de vie de 50 000 heures (contre 1 000 h pour une ampoule classique). Elles fonctionnent en très basse tension et donc, elles ne chauffent pas.

Les ampoules connectées sont également intéressantes, mais plus chères. Elles se pilotent à distance avec une télécommande ou une application. Pratique si vous oubliez d’éteindre la lumière de votre salle de bain en partant ! Elles permettent de varier les couleurs et de changer d’ambiance lumineuse, ce qui vous évite de multiplier les sources de lumière.

>> Eclairage extérieur : 9 idées pour illuminer vos soirées d’été

Éclairage de salle de bain : les normes à connaître

On ne pouvait pas faire un article sur l’éclairage de salle de bain sans faire un point sur les normes électriques en vigueur ! C’est essentiel pour votre sécurité.

Tout d’abord, il faut savoir que l’installation électrique dans la salle de bain est régie par la norme NF-C-15-100. Elle prévoit les équipements électriques autorisés selon les zones de la salle de bain. La pièce est découpée en 4 volumes de sécurité :

Volume 0 : intérieur de la baignoire/douche

Aucun appareil électrique n’est autorisé dans cette partie de la salle d’eau. Si vous avez une douche à l’italienne, projetez un volume au sol de 1,2 m par rapport à la douche classique, sur une hauteur de 10 cm.

Volume 1 : 2,25 m au-dessus de la baignoire/receveur de douche

Dans cette zone, les luminaires de classe 3 IP24 alimentés en très basse tension et 12 V maximum sont autorisés.

Volume 2 : 60 cm de la baignoire/receveur de douche

Dans cette surface, les luminaires et sèche-serviettes de classe 2 IP24 alimentés en 230 V maximum sont autorisés, ainsi que les luminaires de volume 1.

Volume 3 : au-delà de 60 cm

Il n’y a plus de limitations pour cette zone, tous les appareils électriques sont autorisés.

A noter : les classes 0, 1, 2 et 3 indiquent le degré d’isolation. La classe 0 est interdite en Europe. La classe 1 signale que l’appareil électrique contient des parties métalliques, reliées à un fil de terre. La classe 2 comprend les appareils à isolation renforcée et la classe 3 marque les appareils qui fonctionnent à très basse tension.

 L’indice IP expose le niveau d’étanchéité à la poussière et à l’eau, c’est-à-dire que plus il est élevé, plus l’éclairage est étanche.

N’hésitez pas à venir au prochain salon Viving près de chez vous pour faire le plein d’inspiration et comparer les solutions de nos différents exposants.