Quel type d’assainissement individuel choisir ?

Si vous êtes propriétaire d’une maison isolée, la question de l’assainissement individuel est primordiale. Dans cet article, nous aborderons les principaux types d’assainissement, les critères de choix, les prix de l’assainissement individuel et les aides disponibles en France.

Comprendre vos besoins en assainissement individuel

L’assainissement individuel, ou assainissement non collectif (ANC), désigne le traitement des eaux usées provenant d’une maison. Contrairement aux systèmes collectifs, il concerne les maisons isolées, qui ne sont pas raccordées au réseau public de tout-à-l’égout. Entre 15 et 20% de la population française est concernée par l’assainissement individuel.

Pourquoi est-ce important ? L’assainissement individuel offre plus de flexibilité, réduisant ainsi la nécessité de raccordement à un système collectif. Cela peut être avantageux, surtout si votre maison est située dans une zone éloignée. De plus, il contribue à préserver l’environnement en traitant les eaux usées de manière plus efficace.

Les différents types d’assainissement individuel

Plusieurs options s’offrent à vous pour l’ANC, chacune avec ses avantages spécifiques. Les principales sont la fosse toutes eaux, la microstation d’épuration, et le filtre compact.

La fosse toutes eaux

La fosse toutes eaux (anciennement fosse septique) est un choix classique, efficace pour les maisons de petite à moyenne taille. Elle retient les matières solides et permet un traitement partiel des eaux usées. Son prix d’installation est souvent abordable, mais il faut prévoir des coûts d’entretien régulier.

La phyto épuration

La phyto épuration (aussi appelée lagunage) est le système d’assainissement individuel écologique par excellence, qui dépollue les eaux usées grâce à l’installation d’un massif filtrant planté, constitué d’un ou de plusieurs étages de plantes.

La microstation d’épuration

La microstation d’épuration est un système de traitement des eaux usées qui effectue l’intégralité du cycle d’épuration. On trouve des micro stations d’épuration à culture fixée, et d’autres à culture libre. Le système doit cependant être activé en permanence pour ne pas que les bactéries meurent.

Le filtre compact

Le filtre compact a un fonctionnement proche de celui des fosses toutes eaux, avec quelques caractéristiques des microstations. La fosse est soit intégrée au filtre, soit séparée. Son principal avantage est sa petite taille, inférieure à 15 m². Il n’a pas besoin d’électricité ni de fonctionner en continu.

Les critères de sélection de l’assainissement individuel

Quel assainissement non collectif choisir ? Le choix de votre système d’ANC dépend en grande partie de vos besoins spécifiques. Parmi les principaux facteurs de choix, on retrouve :

  • Taille de la maison : en fonction du nombre de pièces principales, vous aurez besoin d’un système d’assainissement plus ou moins puissant. L’occupation de votre maison entre également en compte, car les microstations d’épuration sont incompatibles avec les maisons secondaires. La taille du terrain joue aussi, car une fosse toutes eaux nécessite au moins 100m² de surface extérieure.
  • Nature du sol : une analyse de votre sol doit être effectuée pour savoir quel assainissement non collectif sera le plus adapté. Par exemple, un sol argileux n’est pas compatible avec une fosse toutes eaux.
  • Zone sensible : pour installer un ANC, votre terrain ne doit pas se trouver en zone sensible (proche d’un lieu de baignade ou d’une source d’eau potable).
  • Budget : Évidemment, installer un système d’assainissement individuel représente un certain investissement. Les coûts d’installation, de maintenance et d’entretien sont différents en fonction de votre choix. Des aides sont toutefois disponibles pour vous aider.

Une installation encadrée

Il faut savoir que l’assainissement individuel est encadré par les pouvoirs publics, afin d’éviter tout risque sanitaire ou environnemental. Avant de débuter votre projet d’ANC, plusieurs étapes sont nécessaires.

  • Contacter le SPANC (service public d’assainissement non collectif) dont dépend votre logement pour être conseillé ;
  • Demander une étude de sol à un professionnel pour choisir le système approprié ;
  • Faire valider votre projet auprès du SPANC avant toute installation.

Assainissement individuel : les prix

Un élément clé dans le choix de votre système d’assainissement individuel est le prix. Les coûts varient considérablement en fonction du type de système et de votre situation particulière.

La fosse toutes eaux est le dispositif le plus accessible : il faut compter entre 3 500 et 10 000€, en fonction du niveau de gamme. L’entretien est intéressant, puisque la vidange se fait seulement tous les 4 ans, selon le taux de remplissage de votre fosse.

Pour la phytoépuration, vous devrez débourser entre  7 500 et 11 000€ pour son installation. En revanche, l’entretien est très intéressant puisque le retrait des boues ne se fait que tous les 5 à 10 ans.

La microstation d’épuration est un système qui peut être assez onéreux, entre 4 500€ et 12 000€ en général. La vidange se fait tous les 2 ans, l’entretien est donc plus régulier.

Installer un filtre compact vous demandera un investissement de 8 000 à 11 000€. Son avantage est que le remplacement du substrat filtrant ne se fait que tous les 10 à 15 ans. La vidange doit être effectuée lorsque son taux de remplissage atteint 50%.

D’autres coûts sont à prendre en compte lorsqu’il s’agit de faire un choix entre les différents types d’assainissement individuel : l’étude du sol, le raccordement, les puits perdus, le remblayage, les contrôles, la redevance au SPANC, etc.

Les aides pour de l’assainissement individuel

Des aides sont disponibles en fonction du type d’assainissement choisi, pour encourager l’adoption de systèmes respectueux de l’environnement. Vous pouvez réduire le coût d’installation grâce à des subventions de l’Anah ou des collectivités locales, bénéficier de l’éco-PTZ, de prêts de la CAF, d’un taux de TVA réduit ou d’aides des caisses de retraite.

Conception et installation

Une fois que vous avez choisi le type d’assainissement non collectif qui vous convient, il est temps de passer à la phase de conception et d’installation. Nous vous recommandons de faire appel à un professionnel qualifié pour garantir une installation correcte et conforme à la réglementation.

Entretien de l’assainissement

Après l’installation, l’entretien est essentiel pour assurer le bon fonctionnement de votre système d’ANC. Les fosses toutes eaux, les microstations et les filtres compacts doivent être vidangés régulièrement, et les pré-filtres nettoyés. N’hésitez pas à mettre en place un contrat d’entretien avec un professionnel de l’assainissement pour vous assurer d’être aux normes.

FAQ

Quel assainissement non collectif choisir ?

Nous l’avons vu, le choix du système d’assainissement individuel dépend de nombreux facteurs tels que la taille de la maison, la nature du sol, la sensibilité de la zone et le budget que l’on souhaite y consacrer. Pour une maison de petite taille, une fosse toutes eaux est souvent suffisante. La phytoépuration, quant à elle, s’avère intéressante si vous cherchez une solution écologique.

Qu’est-ce qu’un système d’assainissement autonome ?

Un système d’assainissement autonome est conçu pour traiter les eaux usées d’une maison non reliée au réseau collectif de tout-à-l’égout. Il s’agit d’installations individuelles, comme les fosses toutes eaux ou les micro stations, qui assurent le traitement de manière indépendante. Ces systèmes permettent une gestion locale des eaux usées, parfait pour les habitations isolées.

Qui est concerné par l’assainissement non collectif ?

L’assainissement non collectif regroupe l’ensemble des solutions permettant de collecter, transporter, traiter et évacuer les eaux usées domestiques des habitations non reliées au réseau public. Cela est loin d’être marginal, puisque 15 à 20 % de la population française est concernée car non raccordée au tout-à-l’égout.

Comment bien choisir un monte-escalier ?

Autrefois désuet, le monte-escalier s’est aujourd’hui largement démocratisé auprès des personnes âgées ou souffrant de difficultés pour se déplacer. Mais comment choisir un monte-escalier ? Retrouvez nos conseils pour pouvoir vous décider en toute sérénité.

Le monte-escalier : à quoi sert-il ? 

Le monte-escalier est un appareil qui permet d’aider les personnes âgées ou ayant des difficultés à se déplacer à monter les escaliers. 

L’installation d’un monte-escalier pour personne âgée ou présentant des difficultés ne nécessite pas de travaux. Il peut être installé en quelques heures, uniquement par un professionnel expérimenté.  

Monte-escalier : que choisir ? 

Le choix de votre monte-escalier dépend non seulement de votre intérieur, mais aussi de votre budget et de vos besoins. 

Certains modèles peuvent s’adapter à tous types d’escaliers, mais il est important de bien fournir les mesures de votre escalier à votre prestataire. L’installation d’un monte-escalier nécessite en général une largeur minimum de 65 cm. 

Vérifiez également que votre siège monte-escaliers répond à la norme européenne de type C, NF EN 81-40 de décembre 2008. 

Le monte-escalier électrique  

Le monte-escalier électrique figure parmi les modèles les plus communs. Un rail est fixé tout au long de votre escalier (quel que soit le matériau de votre escalier). Il permet la circulation d’un siège élévateur grâce à un moteur électrique afin de monter et descendre les escaliers sans difficultés. 

Pour garantir la sécurité de l’usager, le siège élévateur comporte une ceinture de sécurité et des accoudoirs sur lesquels figurent peuvent figurer les commandes. Il est aussi doté d’un détecteur d’obstacle, d’un système d’arrêt d’urgence et de la possibilité de le verrouiller afin d’éviter les mises en fonction accidentelles. Pour plus de confort, le siège est généralement pivotant et rabattable. 

Pratique, le monte-escalier électrique est privilégié par les personnes qui bénéficient encore d’une certaine autonomie car il faut être capable de se tenir debout et de s’asseoir pour l’utiliser.  

Bon à savoir : la plupart des monte-escaliers électriques sont dotés d’un système avec du courant continu. Celui-ci se recharge automatiquement, ce qui permet une utilisation en cas de coupure électrique.

Le monte-escalier à plateforme  

Le monte-escalier à plateforme est le modèle recommandé lorsqu’il est utilisé par une personne en fauteuil roulant ou avec un déambulateur. Il peut en général supporter entre 200 et 300 kilos.  

Tout comme le monte-escalier électrique, il est équipé d’un rail mais une plateforme rabattable remplace le siège. Lorsqu’elle se déplie au niveau du sol, elle peut accueillir une personne en fauteuil roulant ou avec un déambulateur.  

La chaise élévatrice  

La chaise élévatrice se fixe au plafond plutôt qu’au mur ou le long des escaliers. Elle peut être installée quelle que soit la configuration de votre escalier. 

Particulièrement pratique, elle peut être entièrement escamotable et ne gêne pas le passage dans l’escalier. Deux types de modèles existent : pour fauteuil roulant ou pour personnes avec une mobilité réduite.

Ce type de monte-escalier présente de nombreux avantages, dont son prix plus raisonnable, mais il offre moins de confort que les autres modèles. 

Le mini-ascenseur 

Si la personne éprouve de grosses difficultés à se déplacer, un mini-ascenseur à domicile peut être installé. Il supporte à peu près le même poids qu’un monte-escalier à plateforme (environ 250 kilos). 

Facile d’utilisation, l’installation d’un mini-ascenseur est généralement coûteuse et nécessite des frais d’entretien.

Le diable monte-escalier 

Le diable monte-escalier peut être utilisé en complément d’un monte-escalier classique pour faciliter les déplacements d’une personne âgée. 

Ce dispositif permet à la personne qui a des difficultés à se déplacer de franchir facilement les escaliers en extérieur. Cependant, il doit être maîtrisé par une personne valide qui comprend bien son fonctionnement.

Différents modèles existent, du diable monte-escalier pour fauteuil roulant à celui avec siège détachable ou non. Le confort dépend bien sûr du modèle et de la gamme de prix, certains modèles sont équipés d’un frein par exemple. 

Monte escalier : le prix

Le prix d’un monte-escalier peut varier entre quelques milliers d’euros et jusqu’à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Ce prix dépend non seulement des modèles, mais aussi de la configuration de votre intérieur. Les prix moyens sont compris entre 2 500 et 12 000 euros.

Un monte-escalier pour un escalier droit a un tarif plus abordable (entre 2 500 et 5 000 euros) car il nécessite une installation moins complexe. Les monte-escaliers tournant ou en colimaçon ont un prix moyen plus élevé (jusqu’à 12 000 euros). Enfin, le prix d’un monte-escalier à plateforme est situé entre 6 000 et 12 000 euros.

Pour faire votre choix, prenez également en compte la garantie des équipements fournis (minimum 5 ans) ainsi que les services d’assistance proposés. 

Parking haut ou parking bas ?

Le parking désigne l’endroit où le monte-escalier sera garé lorsqu’il n’est pas en fonctionnement : en haut de l’escalier ou en bas.

Le parking haut est recommandé pour les personnes qui ont une vraie difficulté à se déplacer ou des troubles de l’équilibre. Il permet de laisser l’espace libre dans l’escalier et de s’asseoir à niveau.

Le parking bas permet une libre circulation dans le couloir et libère l’escalier qui peut être emprunté sans monte-escalier. Il est adapté aux personnes avec déambulateur, fauteuil roulant ou béquilles.

Téléassistance : comment faire le bon choix ?

Les accidents de la vie quotidienne et les chutes des personnes âgées sont des enjeux majeurs de santé publique. Grâce à la téléassistance, il devient plus facile pour une personne fragilisée ou vivant seule de rester à son domicile en toute sécurité. En outre, cela rassure les proches et les aidants qui se sentent épaulés au quotidien en cas de problème. Vous envisagez une telle installation ? Découvrez nos conseils pour trouver la solution qui répond véritablement à vos besoins.

Quel est l’intérêt de la téléassistance ?

La téléassistance est un service qui met à disposition des équipements connectés à des centres d’appels fonctionnant 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour répondre au moindre problème. Les alertes sont traitées par des téléopérateurs formés pour rassurer la personne en difficulté et prévenir les secours lorsque la situation l’exige. En fonction des cas, le téléopérateur va entrer en contact avec un proche préalablement désigné ou déclencher l’intervention immédiate des secours.

Grâce à ces centres de télésurveillance, il est possible d’assurer la sécurité des personnes en perte d’autonomie lors d’un maintien à domicile, qu’il s’agisse de personnes âgées, handicapées ou convalescentes.

Téléassistance : que choisir ?

Il existe désormais des systèmes de téléassistance innovants et sophistiqués. Choisir le bon nécessite dans un premier temps de bien évaluer les besoins : s’agit-il d’un senior en perte d’autonomie ou d’une personne avec un handicap ? Quelle est la configuration du logement à équiper ? Quel est le budget alloué ?

La grande différence entre ces solutions de téléassistance réside dans le mode de déclenchement des alertes. Parmi les diverses fonctionnalités de télésurveillance senior, on retrouve :

  • La téléassistance avec un dispositif à actionner (pendentif, montre ou bracelet avec bouton sos) en cas de chute ou de sensation de malaise
  • La téléassistance avec capteurs de mouvements qui se déclenche automatiquement grâce à des détecteurs en cas d’accident ou de déplacement inhabituel
  • La téléassistance vidéo, ou vidéosurveillance, qui permet de garder un œil sur l’occupant du logement depuis une application
  • La téléassistance extérieure qui est, quant à elle, équipée d’une balise de géolocalisation afin de retrouver rapidement la personne en cas d’alerte

Pour parfaire ce service, il existe des options dans les abonnements de téléassistance comme les détecteurs de fumée ou de fuite d’eau, ainsi que les alertes en cas d’intrusion ou d’inactivité.

Parmi les diverses possibilités de personnalisation, on retrouve également le contact de courtoisie qui s’assure quotidiennement du bien-être moral de la personne âgée vivant seule. Par ailleurs, certaines formules permettent de bénéficier d’un service de téléassistance médicalisée.

>> En savoir plus sur la sécurité : 6 conseils pour sécuriser votre maison

Quel est le coût global d’une téléassistance ?

Généralement sous forme d’abonnement, les tarifs varient selon le prestataire et le niveau de service souhaité. Outre le forfait mensuel, il est essentiel de prendre en compte les possibles coûts supplémentaires comme des frais de résiliation suite à un placement en maison de retraite ou à un décès.

Pensez également à vous renseigner auprès de votre prestataire de télésurveillance pour personnes âgées sur les modalités d’installation et de maintenance du matériel ainsi que sur le coût d’une intervention en cas de panne ou de défaillance.

Pour faciliter l’accès à ces dispositifs et à condition que la société de téléassistance soit agréée « Services à la personne », il existe plusieurs aides financières :

  • Le crédit d’impôt pour la téléassistance
  • L’allocation personnalisée d’autonomie (APA)
  • La prestation de compensation du handicap (PCH)
  • Un coup de pouce complémentaire de certaines collectivités

Quelle est la meilleure téléassistance ?

Installer un système de télésurveillance à domicile permet aux seniors ou aux personnes fragiles de conserver leur indépendance tout en limitant considérablement les risques liés à l’isolement.

C’est pourquoi s’équiper d’un dispositif d’assistance pour personne âgée n’est pas quelque chose qui s’improvise. Pour vous garantir sécurité et sérénité, il est essentiel de faire appel à des entreprises certifiées « NF Service – Téléassistance au domicile » qui promettent une prestation sans faille. Ainsi, vous vous assurez :

  • Le respect de la vie privée
  • L’installation et l’entretien d’un matériel de qualité
  • Une disponibilité et une réactivité optimale de la part du centre de téléassistance
  • Un équipement adapté aux besoins et à la configuration des lieux

Si vous êtes intéressé par la téléassistance à domicile, rendez-vous dans un de nos salons Viving à Brest, Rennes, Saint-Malo, Lorient, Vannes ou Lille pour échanger avec des professionnels de la téléassistance pour personnes âgées.

Interdiction du fioul en juillet 2022 : comment s’y préparer ?

En juillet 2022, chauffage au fioul = interdiction ! Une nouvelle mesure qui va amener bien des ménages à repenser leur mode de chauffage. Si vous avez une chaudière fioul, c’est le moment de vous y préparer et de vous poser les bonnes questions. On vous explique tout !

Pourquoi interdire le fioul ?

Le fioul n’est pas une énergie renouvelable : c’est une énergie fossile dérivée du pétrole. C’est donc un combustible polluant, qui produit des gaz à effet de serre. Son prix étant indexé sur celui du pétrole, il est de surcroît très cher.

Pour ces raisons, l’État français a choisi l’interdiction des chaudières fioul. L’objectif est d’éliminer complètement les chaudières fioul en 2030.

Cependant, 3,4 millions de logements sont actuellement chauffés au fioul en France. Les revendications ont donc été nombreuses et l’interdiction totale a pris du retard.

La fin des chaudières fioul en 2022

Initialement, l’interdiction du chauffage au fioul était prévue pour juillet 2021. La mesure a finalement pris du retard et a été reportée en janvier 2022, puis en juillet 2022. Cette dernière date semble être la bonne !

Qui est concerné par cette mesure ? Tous les propriétaires ! Que vous ayez un établissement tertiaire (bureaux, commerces, CHR…), un immeuble ou une maison individuelle, vous êtes concerné par cette interdiction.

II existe néanmoins quelques dérogations :

  • si les travaux de changement de chaudière sont techniquement impossibles ;
  • si les travaux contreviennent à des dispositions réglementaires ou législatives ;
  • s’il n’y a pas de réseau de chaleur ou de gaz naturel existant ;
  • si aucun équipement compatible ne peut être installé.

Bien sûr, ces situations devront être justifiées par une étude de faisabilité des approvisionnements en énergie.

Et si votre chaudière fonctionne encore ?

C’est une question qui revient souvent. Faut-il quand même remplacer sa chaudière si elle fonctionne parfaitement bien ? Hé bien non : inutile de la changer le 1er juillet 2022 si elle fonctionne ou si elle est réparable.

En revanche, si votre chaudière à fioul ne fonctionne plus, vous ne pourrez pas en acheter de nouvelle. Il faudra changer de mode de chauffage : gaz, pompe à chaleur, chaudière à granulés…

En cas de panne de la chaudière fioul

Toutefois, nous attirons votre attention sur le fait que si votre chaudière fioul est en panne, les conséquences sur votre confort de vie pourraient être désastreuses.

Par exemple, si votre chaudière tombe en panne en plein hiver, vous n’aurez plus de chauffage ni d’eau chaude sanitaire jusqu’au changement total de votre mode de chauffage, puisqu’elle ne pourra pas être remplacée.

De ce fait, vous devrez choisir une nouvelle solution énergétique rapidement. Ce ne sera pas forcément la plus économique ou la plus pertinente. De même pour le choix du prestataire : vous sélectionnerez celui qui peut installer votre nouveau mode de chauffage le plus vite possible. Vous n’aurez donc pas de marge de négociation sur son devis.

C’est pourquoi nous vous conseillons de faire remplacer votre chaudière fioul avant qu’elle ne rende l’âme, pour éviter ce genre de déconvenues.

Quelle alternative de chauffage choisir ?

Le gaz naturel

Le gaz de ville nécessite que votre logement soit raccordé au réseau urbain, ce qui n’est pas toujours le cas dans les zones rurales. Cependant, le gaz est-il une si bonne alternative que ça ? C’est aussi une énergie fossile, qui émet du CO².

Les chaudières à gaz ne sont pas encore interdites pour les particuliers, mais il est déjà interdit de chauffer au gaz les bâtiments neufs. De plus, la flambée des prix du gaz peut vous amener à réfléchir aux avantages de cette alternative.

La pompe à chaleur

La pompe à chaleur est une alternative de chauffage très prisée, car elle utilise les énergies renouvelables naturellement présentes dans l’air, dans l’eau ou dans la terre, selon le modèle que vous choisissez. La pompe à chaleur récupère la chaleur et la transforme en énergie pour chauffer votre maison et produire de l’eau chaude sanitaire. Certaines pompes à chaleur réversibles font de parfaits climatiseurs pour l’été.

Cependant, l’installation pompe à chaleur représente un certain budget. Si les pompes à chaleur air – air sont les plus accessibles, à partir de 6 000€, les pompes à chaleur eau – eau peuvent atteindre les 40 000€.

 

>> En savoir plus : Tout savoir sur la pompe à chaleur

Les granulés de bois

Les granulés de bois sont l’énergie de chauffage la plus économique, et de loin. De plus, elle est très performante. Installer une chaudière à granulés est une excellente alternative pour remplacer votre chaudière à fioul. Le bois nécessite cependant un stockage et un approvisionnement régulier.

Vous ne serez pas dépaysé, car la chaudière à granulés de bois fonctionne exactement comme une chaudière au fioul classique. Elle coûte néanmoins assez cher, entre 10 000 et 15 000€.

Le bio fioul

Le bio fioul est certainement la solution la plus proche de votre chauffage actuel. Il vous faudra tout de même remplacer votre chaudière, qui fonctionnera exclusivement avec du biofioul.

Il se compose de 30% d’ester de colza français et de 70% de fioul domestique. Le bio fioul est le chauffage qui intègre la plus grande part d’énergie renouvelable, devant le gaz et l’électricité.

Quelles aides pour un changement de chauffage ?

L’État français a bien conscience qu’un changement de chaudière fioul est très coûteux pour les ménages. C’est pourquoi il existe plusieurs aides pour vous aider à passer du fioul à un autre type d’énergie de chauffage.

Ma Prime Rénov’ permet de financer de nombreux travaux de rénovation énergétique, dont le changement de chaudière. Un professionnel RGE est nécessaire pour réaliser ces travaux.

>> En savoir plus : Ma Prime Rénov 2021, qu’est-ce qui change ?

La prime Habiter mieux Sérénité de l’ANAH est également intéressante pour un changement de mode de chauffage. Votre logement doit avoir au minimum 15 ans pour être éligible. Le montant de la prime varie selon vos ressources. Attention, le gain énergétique doit être d’au moins 35% !

Le changement de chaudière permet également de prétendre à la prime CEE, dans le cadre du dispositif des certificats d’économie d’énergie. Elle concerne les ménages qui souhaitent remplacer leur chaudière fioul par une pompe à chaleur hybride.

On pense également à la TVA à 5,5%, utilisable pour les travaux d’amélioration énergétique. Cette aide est accessible à tous sans conditions de revenus.

Tout savoir sur la pompe à chaleur

Vous souhaitez remplacer votre chaudière ? La pompe à chaleur vous intéresse ? On vous explique tout ce qu’il y a à savoir sur la PAC : modèle, avantages, inconvénients, prix, entretien, etc. Rendez-vous aux salons Viving pour rencontrer nos professionnels !

A quoi sert une pompe à chaleur ?

La pompe à chaleur, ou PAC, est un appareil de chauffage qui utilise l’énergie renouvelable naturellement présente dans l’air, l’eau ou la terre. La PAC récupère la chaleur et la transforme en énergie thermique pour chauffer un logement et produire de l’eau chaude. La pompe à chaleur réversible produit également du froid en été pour rafraîchir le logement.

Quelle pompe à chaleur choisir ?

Pompe à chaleur air eau

La pompe à chaleur air eau puise les calories dans l’air extérieur et utilise l’eau pour transporter la chaleur dans le logement. Elle alimente le chauffage central et l’arrivée d’eau chaude.

Le fonctionnement de la PAC air eau est compromis lorsqu’il fait très froid, à partir de -5°C. L’utilisation d’un chauffage d’appoint devient nécessaire.

Pompe à chaleur air air

La pompe à chaleur air air extrait les calories dans l’air grâce à un dispositif placé à l’extérieur du logement. Elle redistribue l’énergie thermique à l’intérieur grâce à une ou plusieurs unités intérieures. La PAC air air n’est pas reliée au circuit d’eau comme la PAC air eau.

Pompe à chaleur eau eau

La pompe à chaleur eau eau puise l’énergie directement dans les nappes phréatiques. Elle la transforme grâce au procédé d’aquathermie. L’énergie est envoyée vers le circuit d’eau du chauffage central du logement.

Pompe à chaleur géothermique

La pompe à chaleur géothermique extrait l’énergie du sol grâce à des capteurs, qu’elle injecte dans le circuit de chauffage central.

Pompe à chaleur réversible

Certaines pompes à chaleur air eau ou air air sont réversibles. Cela leur permet de rafraîchir le logement pendant l’été. Le système est cependant moins efficace qu’une climatisation, mais plus écologique.

Avantages d’une pompe à chaleur

Économies d’énergie

Installer une pompe à chaleur dans votre logement vous permettra de faire de belles économies d’énergie tout en faisant baisser votre facture d’électricité. Les composants de la PAC sont peu énergivores et la matière première utilisée est naturelle et renouvelable.

Lors de votre choix de PAC air eau, vérifiez son coefficient de performance (COP). Pour la PAC air air, on parle de coefficient de performance saisonnier (SCOP). Une bonne performance est située entre 4 et 5.

Confort d’utilisation

La PAC est très agréable à utiliser. En fonctionnement, elle ne dégage pas d’odeur, contrairement aux chaudières au fioul ou au bois. Sa performance permet de faire augmenter rapidement la température et de la maintenir durablement.

Les pompes à chaleur réversibles vous apportent encore plus de confort grâce au rafraîchissement de l’air intérieur en été.

Installation facile

L’installation d’une pompe à chaleur est relativement aisée, en particulier lors d’une construction de logement. En rénovation, la PAC air eau se raccorde directement au circuit d’eau existant, sauf si votre chauffage est uniquement électrique. Il est néanmoins indispensable de faire appel à un professionnel pour installer votre pompe à chaleur.

Faible impact environnemental

Les matières premières utilisées par la pompe à chaleur peuvent être l’air, l’eau et la terre. Soit des ressources renouvelables et naturelles ! La PAC a donc un très faible impact environnemental. La seule pollution engendrée est l’énergie utilisée pour produire l’électricité qu’elle consomme.

Pilotage à distance

Connectez votre pompe à chaleur à votre maison grâce à la domotique ! Avec un thermostat programmable connecté, vous pouvez collecter les données de consommation du logement et programmer l’activation et la désactivation de la PAC. De cette façon, vous optimisez les dépenses énergétiques de votre habitat et diminuez votre facture d’électricité.

Inconvénients d’une pompe à chaleur

Le bruit

Malgré le confort apporté par la PAC, elle risque d’incommoder vos voisins à cause du bruit produit en fonctionnement. Certaines copropriétés ont d’ailleurs interdit l’installation de pompes à chaleur pour cette raison.

La performance variable

Certains modèles de pompes à chaleur sont moins performants que d’autres, surtout en cas de forte baisse des températures extérieures. A partir de -5°C, certaines PAC perdent en efficacité et nécessitent l’installation d’un chauffage d’appoint.

L’emplacement

Pour garantir l’efficacité de la pompe à chaleur, vous devez choisir le meilleur emplacement possible, à l’abri du vent et au soleil. Un professionnel spécialiste des pompes à chaleur saura vous aiguiller pour installer votre PAC au bon endroit.

Le prix

Malgré les aides existantes, la PAC reste un investissement important qui varie selon le type de pompe à chaleur choisi. La pompe à chaleur air air est le modèle le plus accessible.

Pompe à chaleur : prix

Le coût d’achat et d’installation d’une pompe à chaleur est variable selon la PAC choisie, la surface à chauffer et le prestataire retenu. Voici les prix moyens pratiqués, installation comprise :

 

PAC + installation Prix moyen
Pompe à chaleur air air entre 6 000 et 15 000€
Pompe à chaleur air eau entre 7 000 et 15 000€
Pompe à chaleur géothermique entre 7 000 et 20 000€
Pompe à chaleur eau eau entre 20 000 et 40 000€

 

En général, une pompe à chaleur dure 20 ans, c’est donc un investissement longue durée. Pour vous aider à la financer, il existe plusieurs aides de l’État pour la pompe à chaleur.

Prime Coup de pouce Chauffage

Cette prime financée par l’État permet de payer les dépenses pour le remplacement d’un chauffage. Pour en bénéficier, les travaux ou l’installation du nouvel équipement doivent être réalisés par un professionnel RGE. Elle est cumulable avec d’autres aides.

MaPrimeRénov’

MaPrimeRénov’ a remplacé le crédit d’impôt sur la transition énergétique et l’aide Habiter mieux agilité de l’ANAH. Elle est disponible pour tous les ménages français depuis octobre 2020. Le montant de la prime dépend du chantier prévu, de votre situation géographique et des revenus du foyer.

Eco-PTZ

Vous pouvez bénéficier de l’éco-prêt à taux zéro pour faire vos travaux de rénovation énergétique. Grâce à ce crédit bancaire, empruntez jusqu’à 30 000€ sur 15 ans avec un taux d’intérêt à 0%.

TVA à 5,5%

Pour bénéficier de la TVA à 5,5%, les travaux doivent être réalisés par des professionnels RGE. L’achat et la pose du matériel vous octroient également cette TVA à taux réduit.

Entretien d’une pompe à chaleur

L’entretien de la pompe à chaleur est obligatoire. Le but est d’éviter les dysfonctionnements entraînant une hausse de la consommation et les fuites de liquides frigorigènes toxiques. Légalement, une visite de contrôle tous les 2 ans est indispensable. Le coût de l’entretien d’une PAC varie généralement entre 100 et 300€, selon le contrat de maintenance et le prestataire choisi.

 

Protéger sa maison des cambriolages : alarmes et systèmes anti-effraction

Protéger sa maison des cambriolages : alarmes et systèmes anti-effraction

557 000 cambriolages et tentatives de cambriolage ont eu lieu en 2018, et le nombre d’habitations cambriolées en 2019 n’a pas faibli. Par l’installation de systèmes anti-effraction et d’alarmes, on peut protéger sa maison des cambriolages grâce à leur effet dissuasif.

Les systèmes anti-effraction pour portes

Les systèmes anti-effraction sont particulièrement dissuasifs, car la plupart des cambrioleurs recherchent des maisons dans lesquelles il est facile d’entrer. Si votre porte est compliquée à ouvrir, il y a des chances que le cambrioleur passe à une autre maison.

Vous pouvez par exemple investir dans une serrure anti-effraction, à installer sur votre porte d’entrée. Ces serrures sont protégées contre le crochetage, l’arrachement ou le percement. Choisissez de préférence les serrures labellisées A2P, qui garantissent la résistance à l’effraction.

Il existe également des cornières anti-effraction, à poster sur les côtés et le haut de la porte. Ces cornières empêchent les cambrioleurs d’utiliser un pied de biche pour faire levier et arracher les charnières de la porte.

Un simple verrou supplémentaire sur votre porte d’entrée est également un obstacle additionnel qui peut décourager les voleurs débutants.

Les systèmes anti-effraction pour fenêtres et baies vitrées

Les fenêtres et les baies vitrées sont également des entrées intéressantes pour les cambrioleurs.

Pour les volets, choisissez des barres de sécurité 4 points pour volets, composées de deux points par volet : la barre ne peut être soulevée de l’extérieur. Il existe également des barres à 6 ou 8 points, pour sécuriser plusieurs volets. Les portes de garage peuvent également être sécurisées avec ce type de système.

Les baies vitrées coulissantes sont très faciles à fracturer, c’est donc un des premiers éléments à protéger chez vous. Un verrou de baie vitrée coulissante est efficace et simple à installer : il suffit de poser le verrou entre le cadre du vantail extérieur et le montant du vantail intérieur, à fermer par un tour de clé.

Les alarmes

Après avoir renforcé vos portes et vos fenêtres, cibles privilégiées des cambrioleurs, vous pouvez installer un système d’alarme pour contrôler à distance ce qui se passe chez vous. Nous vous conseillons une alarme avec vidéosurveillance, pour surveiller à tout moment votre habitation par vous-même ou grâce à une société de télésurveillance.

Le système d’alarme se compose donc d’une ou de plusieurs caméras, de détecteurs de mouvement, d’ouverture ou de bris de vitre et des sirènes d’intérieur ou d’extérieur. Le déclenchement des sirènes peut faire fuir rapidement les voleurs : pensez-y en choisissant votre système d’alarme.

Radiateur ou plancher chauffant ?

Si le radiateur est déjà installé dans bon nombre de logements, le plancher chauffant fait parler de lui avec sa qualité de chauffe surprenante. Vous souhaitez rénover votre logement ou faire construire une maison ? Découvrez les avantages du plancher chauffant et du radiateur.

Pourquoi choisir un radiateur ?

Système classique de chauffage, le radiateur offre des avantages spécifiques selon le type de radiateur choisi. Il en existe aujourd’hui de nombreuses sortes !

On pense tout d’abord aux radiateurs électriques, présents dans de nombreux logements. Ils sont parfaitement adaptés aux petits budgets, offrent une qualité de chauffage convenable et leur entretien est basique.

Si vous vivez dans un logement ancien, vous avez peut-être des radiateurs en fonte : ils offrent un grand confort thermique même s’ils ne s’adaptent pas vraiment aux intérieurs actuels.

Les radiateurs muraux, semblables à des panneaux chauffants, ont l’avantage d’être à la fois esthétiques et de procurer un confort thermique inégalable, même par rapport aux planchers chauffants ! Ceux-ci sont en effet moins réactifs et évolutifs que les radiateurs muraux.

Les panneaux rayonnants sont souvent installés dans les logements neufs : ils sont performants tout en étant accessibles. Les panneaux rayonnants sont désormais préférés aux radiateurs électriques, car ils procurent une grande qualité de chauffe.

On trouve également des radiateurs à chaleur douce, parfaits pour apporter une température stable et homogène à l’ensemble de votre pièce. Esthétiques, ils chauffent rapidement le logement, de façon durable et sans assécher l’air.

Bien sûr, n’oublions pas qu’il est possible d’avoir un radiateur connecté, pour les piloter à distance et contrôler régulièrement leur température et leur consommation d’énergie.

Cependant, on ne peut pas omettre les quelques inconvénients des radiateurs. Les radiateurs fonctionnent généralement en chauffant l’air par convection, c’est-à-dire qu’il monte vers le plafond et retombe vers le sol une fois refroidi. De ce fait, l’air proche du radiateur sera toujours plus chaud que l’air de l’autre côté de la pièce. Pour pallier à cela, on a tendance à augmenter la température du radiateur, ce qui entraîne une surchauffe et une baisse de confort.

Pourquoi choisir un plancher chauffant ?

Si vous êtes en train de faire construire votre maison, n’hésitez pas à faire installer un plancher chauffant : dans le cadre d’une rénovation, c’est beaucoup plus compliqué et coûteux.

Le plancher chauffant diffuse de la chaleur par rayonnement, et offre ainsi un excellent confort thermique, avec une température constante et bien répartie. De plus, c’est un système esthétique car invisible : fini les espaces occupés par les radiateurs ! En termes d’hygiène, le plancher chauffant ne dégage aucune poussière puisqu’il est situé sous votre sol.

Adapté à tous les types d’énergie (panneaux solaires, chaudière, pompe à chaleur…), il permet également d’économiser de l’énergie car il consomme moins qu’un chauffage traditionnel, pour la même température et sensation de chaleur.

Toutefois, les planchers chauffants ne sont pas adaptés à tous les budgets. On compte entre 70 à 100€ par m² pour ce type d’installation, soit en moyenne 50€/m² de différence entre radiateur et plancher chauffant ! Bien sûr, il faut considérer les économies d’énergie possibles avec ce système, mais cela reste un investissement.

Si vous décidez d’effectuer une rénovation pour installer un plancher chauffant, cela demande des travaux conséquents : surélever le sol pour intégrer le plancher chauffant, adapter l’ouverture des portes, etc. De plus, certains revêtements de sol ne se prêtent pas à ce type de chauffage : c’est le cas des moquettes ou des planchers de bois épais.

Combiner plancher chauffant et radiateur

Les deux solutions vous attirent par leurs avantages respectifs ? Il est possible de combiner plancher chauffant et radiateur selon l’usage de vos pièces !

Si vous avez une maison à étage, on vous conseille d’installer un plancher chauffant au rez-de-chaussée, pour les pièces de vie (cuisine, séjour, salle à manger…), et des radiateurs à l’étage, pour les chambres et salle de bain.

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Chauffage connecté : définition et avantages

Vous trouvez que vous payez votre chauffage trop cher ? que la température dans les pièces est mal répartie ? Optez pour un chauffage connecté pour maîtriser la température de votre maison à domicile ou à distance avec votre smartphone. Grâce au chauffage connecté, vous améliorez votre confort et optimisez votre consommation d’énergie pour faire des économies facilement.

Qu’est-ce que le chauffage connecté ?

A une époque où la maison devient de plus en plus intelligente grâce à la domotique, le chauffage connecté est un indispensable : il permet de programmer à distance le chauffage de votre maison, en réglant sa température et sa durée de fonctionnement, depuis un smartphone ou une tablette. Des détecteurs peuvent être intégrés pour allumer et éteindre le chauffage automatiquement selon la présence de personnes dans la pièce, ou éteindre le chauffage si les fenêtres sont ouvertes.

Lorsqu’on parle de chauffage connecté, on considère 3 technologies : le radiateur connecté, le thermostat connecté et la vanne thermostatique connectée.

Comment fonctionne le chauffage connecté ?

Tout d’abord, un système de programmation doit être installé sur votre chauffage, par un domoticien. Vous pouvez ensuite contrôler vos appareils de chauffage à distance avec une application sur votre smartphone.

Grâce au chauffage connecté, vous réglez, mesurez et enregistrez la température de vos pièces. Selon votre système, il est possible de contrôler un système de chauffage central ou chacun de vos radiateurs. Vous pouvez augmenter ou diminuer la température de votre chauffage, définir des horaires d’allumage et d’extinction, vérifier votre consommation d’énergie, etc.

Les avantages du chauffage connecté

Installer un chauffage connecté chez soi offre de nombreux avantages, notamment en termes de confort et d’économie d’énergie.

Economies d’énergie

Le chauffage connecté, grâce à ses fonctionnalités, permet de réaliser des économies d’énergie de 10 à 30% en moyenne sur votre facture de chauffage. En programmant les températures de chaque radiateur, vous pouvez les moduler selon l’utilisation des pièces et éviter la surchauffe. Si vous vous absentez et que vous avez laissé vos radiateurs allumés, vous pouvez les éteindre à distance. Les détecteurs présents sur les radiateurs ajustent automatiquement la température selon la présence de personnes dans la pièce ou l’ouverture des fenêtres, ce qui évite de chauffer inutilement. Enfin, en surveillant votre consommation régulièrement, vous pouvez ajuster votre chauffage au quotidien et éviter les mauvaises surprises à l’arrivée de la facture.

Confort d’usage

Programmer votre chauffage vous offre un meilleur confort de vie. Contrôlables à distance, vous pouvez rallumer vos radiateurs avant de rentrer du travail avec votre smartphone, afin de profiter de la chaleur de votre domicile dès votre arrivée. De plus, la programmation du chauffage est très facile et intuitive, grâce à une application dédiée.

Gestion facile

Le chauffage connecté est très simple à utiliser. La gestion se fait directement sur votre smartphone, pour allumer et éteindre votre chauffage à domicile ou à distance et surveiller votre consommation d’énergie.

Les aides pour installer un chauffage connecté

Installer un chauffage connecté peut vous permettre de bénéficier du CITE (crédit d’impôt pour la transition énergétique), si vous faites appel à un professionnel certifié RGE.

 

>> En savoir plus sur les aides à la rénovation énergétique

Tout savoir sur les panneaux solaires

Vous envisagez d’installer des panneaux solaires sur votre toit pour faire des économies d’énergie ? L’énergie solaire peut être convertie en chaleur ou en électricité. Dans cet article, vous découvrirez tout ce qu’il faut connaître sur les panneaux solaires, leur fonctionnement, les types de panneaux solaires et leur installation.

Panneau solaire : qu’est-ce que c’est ?

Un panneau solaire recueille de l’énergie solaire afin de la transformer en énergie thermique (chaleur) ou en énergie électrique (électricité). L’énergie thermique apporte du chauffage ou de l’eau chaude à une habitation.

Il existe donc 2 types de panneaux solaires : le panneau solaire thermique, pour la chaleur, et le panneau photovoltaïque, pour l’électricité.

L’énergie solaire est une énergie renouvelable, sans émission carbone, à privilégier pour répondre aux enjeux environnementaux actuels.

Fonctionnement du panneau solaire thermique

Pour transformer la lumière en chaleur, les panneaux solaires thermiques recueillent l’énergie solaire par une plaque de verre transparente. L’absorbeur noir présent sous ce verre collecte 80 à 90% des rayons du soleil. Du fait de la chaleur, l’absorbeur émet des infrarouges. Ces infrarouges sont bloqués entre la plaque de verre et la plaque de métal : l’air entre les 2 plaques chauffe et améliore le rendement. Cette énergie thermique est ensuite transmise au liquide caloporteur et acheminée vers le ballon d’eau chaude.

Fonctionnement du panneau photovoltaïque

Le panneau photovoltaïque produit de l’électricité en 3 étapes. D’abord, les photons du soleil frappent les cellules photovoltaïques. Ils transmettent leur énergie aux électrons présents dans le silicium (le matériau semi-conducteur qui compose les cellules), qui se mettent en mouvement et produisent un courant électrique continu.

Les onduleurs vont ensuite transformer ce courant électrique continu en courant alternatif, afin que l’électricité soit disponible à l’utilisation ou à la revente.

Quels panneaux solaires choisir ?

Qu’est-ce qu’un panneau solaire thermique ?

Les panneaux solaires thermiques convertissent l’énergie solaire en chaleur pour produire du chauffage et de l’eau chaude. Le solaire thermique ne produit pas d’électricité, contrairement aux panneaux photovoltaïques. C’est une énergie renouvelable sans aucune émission carbone.

Le panneau solaire thermique capte les rayons solaires et chauffe ainsi un fluide caloporteur, présent sous la surface du panneau. Le fluide rejoint un ballon de stockage pour produire de l’eau chaude. Si vous possédez un système solaire combiné, le ballon de stockage peut produire de l’eau chaude et du chauffage.

Dans la gamme des panneaux solaires thermiques, il existe plusieurs sortes de capteurs thermiques : les capteurs plans vitrés, les capteurs plans, les capteurs monobloc, les capteurs tubulaires sous vide et les capteurs autovidangeables.

Qu’est-ce qu’un capteur solaire à plan vitré ?

Très répandu, le capteur solaire à plan vitré est un type de capteur solaire thermique, utilisé pour produire de l’eau chaude et du chauffage. C’est grâce à l’effet de serre qu’il recueille l’énergie du soleil. Il est habituellement composé d’un châssis, d’un isolant, d’une vitre et d’un absorbeur noir en tubes de cuivre avec des ailettes pour faire circuler le fluide caloporteur.

Qu’est-ce qu’un panneau photovoltaïque ?

Les panneaux photovoltaïques convertissent l’énergie solaire en électricité. C’est un assemblage de cellules photovoltaïques, généralement en silicium. Les panneaux photovoltaïques peuvent être monocristallins, polycristallins ou amorphes. La production d’électricité est possible grâce à des matériaux semi-conducteurs, lorsqu’ils sont éclairés par le soleil. L’énergie solaire est transformée en un courant continu, puis un onduleur le convertit en courant alternatif.

Il est possible de revendre l’énergie produite au réseau ENEDIS, de la consommer directement ou de la stocker dans des batteries électriques.

Qu’est-ce qu’un panneau photovoltaïque monocristallin ?

Le panneau photovoltaïque monocristallin est un panneau dont les cellules proviennent d’un seul cristal de silicium. Sa couleur est parfaitement noire et apporte un rendement plus élevé. Un panneau monocristallin peut produire 1 à 3% de plus qu’un panneau polycristallin. Cependant, leur fabrication est complexe et donc plus chère.

Qu’est-ce qu’un panneau photovoltaïque polycristallin ?

Le panneau photovoltaïque polycristallin est un panneau dont les cellules proviennent de plusieurs cristaux de silicium. Sa couleur est plutôt bleutée et non homogène. Ils coûtent moins cher à l’achat que les panneaux monocristallins, car leur fabrication est plus simple et leur rendement moins élevé.

Qu’est-ce qu’un panneau photovoltaïque amorphe ?

Le panneau photovoltaïque amorphe est composé de silicium amorphe à couche mince : les panneaux sont souples et plus fins que les panneaux cristallins. Ils peuvent produire de l’électricité même en cas de faible luminosité, mais ont un rendement moins important que les autres types de panneaux.

Pourquoi installer des panneaux solaires ?

Le principal avantage des panneaux solaires est l’économie d’énergie. En effet, l’énergie solaire est renouvelable et non polluante, et consomme très peu comparé aux énergies fossiles.

Les panneaux solaires sont très efficaces, que ce soit pour la production d’eau chaude, pour le chauffage ou pour l’électricité. Cela permet de réduire la consommation de l’habitation et de faire des économies sur le long terme.

De plus, les panneaux photovoltaïques peuvent vous faire gagner de l’argent si vous revendez votre énergie au réseau ENEDIS, ce qui rentabilise rapidement votre investissement.

Comment installer des panneaux solaires ?

Avant d’installer des panneaux solaires sur votre toit, vous devez d’abord demander des autorisations.

Lors de la construction d’une nouvelle maison, vous devez mentionner l’installation de panneaux solaires dans la demande de permis de construire. Normalement, vous n’aurez pas de mal à obtenir l’autorisation de la mairie. Si l’idée d’installer des panneaux solaires vous vient après la demande de permis, vous pouvez faire modifier votre permis de construire pour l’ajouter.

Les panneaux solaires peuvent être installés sur le toit de la maison ou sur sa façade. Idéalement, l’inclinaison doit être de 30 à 60° face au sud. Selon la région, l’orientation peut varier entre le sud-ouest et le sud-est.

Choisissez avec précaution votre installateur : il doit être formé au chauffage solaire et aux énergies renouvelables. La pose des panneaux solaires, l’installation du système et le mode de régulation doivent être correctement mis en place, au risque de ne pas réaliser autant d’économies que vous le souhaitez. N’hésitez pas à consulter le guide du Salon Viving le plus proche de chez vous afin de repérer les professionnels compétents.

Comment entretenir un panneau solaire ?

Pour conserver un bon niveau de rendement, il est indispensable d’entretenir ses panneaux solaires tous les 2 à 3 ans. Vous pouvez les nettoyer vous-même ou faire appel à un professionnel. En effet, les modules sont glissants et peuvent occasionner des chutes. Si vous choisissez de vous en occuper seul, faites attention à ne pas prendre appui sur les plaques, à ne pas utiliser de raclette en plastique, de produits corrosifs et à ne pas utiliser d’eau froide si le soleil tape trop fort (pour éviter les chocs thermiques).

Concernant l’entretien de l’onduleur, un entretien annuel par un professionnel est nécessaire pour assurer le bon fonctionnement de vos panneaux solaires.

Comment choisir sa cheminée ?

Le rêve d’un feu qui crépite dans la cheminée du salon séduit de plus en plus les Français. Le marché de la cheminée n’a cessé d’évoluer ces dernières années, au point de permettre à chacun de trouver le modèle adapté à son logement. Alors, quelle cheminée choisir pour votre maison ?

Quel type de cheminée choisir ?

Les cheminées à foyer fermé

Conçues pour optimiser le rendement du chauffage au bois, les cheminées à foyer fermé offrent une source de chaleur rayonnante performante et pratique. Grâce à leur vitre ou à leur porte, elles ont un rendement de 85% de chaleur, soit 5 fois plus que les cheminées traditionnelles.

Les cheminées à foyer fermé sont montées sur place, en fonte ou en brique réfractaire. La fonte vous assure une robustesse à toute épreuve, tandis que les briques réfractaires ont une bonne restitution de la chaleur mais surtout, un prix plus accessible que la fonte.

L’air frais de la pièce est aspiré par des bouches situées en bas de la cheminée puis il est réchauffé par les flammes de la cheminée puis rejeté dans la pièce par d’autres bouches sur la partie haute.

On utilise des bûches de bois ou des bûches de bois densifiées pour alimenter ce type de cheminées. Elles offrent une autonomie de 10h.

Les cheminées à gaz

Propres et confortables, les cheminées alimentées par du gaz offrent les avantages d’une cheminée à bois sans pour autant en avoir les inconvénients. Le rendement atteint 90%. Fonctionnant sans conduit ni fumée, elles produisent cependant les mêmes flammes que des foyers classiques.

Véritables appareils de chauffage, ces cheminées hors du commun sont même dotées d’un système de thermostat et peuvent chauffer de grandes surfaces. Alimentées par du gaz naturel ou du propane, ces cheminées ne nécessitent aucun ramonage et peu d’entretien.

Une simple télécommande vous permet d’allumer et d’éteindre instantanément votre cheminée à gaz ! Certaines disposent même d’une application smartphone pour les contrôler.

Les inserts de cheminée

En acier ou en fonte, les inserts ressemblent à des poêles à bois et se classent dans la catégorie des cheminées à foyer fermé. Ils améliorent nettement les performances calorifiques des cheminées ouvertes auxquelles ils s’adaptent sans aucun problème.

Comment choisir son insert de cheminée ? Vous avez le choix entre deux sources d’énergie : bûches ou granulés de bois. Les 2 solutions sont excellentes : les inserts à bûches offrent un rendement de 80%, et jusqu’à 90% pour un insert à granulés. Vous multipliez votre rendement par 5 comparé à une cheminée traditionnelle.

De plus, il s’agit d’une solution abordable, efficace et avec une excellente inertie.

Les cheminées à foyer ouvert

C’est la cheminée traditionnelle ! Celle que vous connaissez tous et dont vous avez profité chez vos parents, voire vos grands-parents. Son plus bel atout, c’est le charme du crépitement des flammes et l’odeur agréable du feu de bois.

Pourtant, ce n’est pas le type de cheminée le plus approprié pour vous chauffer. En effet, les cheminées à foyer ouvert traditionnelles souffrent d’une énorme déperdition de chaleur (90%) et d’une gêne occasionnée par la suie. Elles demandent un stock de bois important qu’il n’est pas évident d’approvisionner.

N’hésitez pas à transformer votre cheminée ouverte en insert, bien plus efficace tout en étant agréable à regarder.

Les cheminées au bioéthanol

Ces cheminées n’ont d’écologique que le nom. Elles fonctionnent comme les cheminées à gaz mais sont alimentées par du bioéthanol. Ce combustible, produit à partir de betteraves, consomme énormément d’énergie lors de sa production.

De plus, le bioéthanol coûte relativement cher par rapport aux autres combustibles et amène une odeur désagréable. La cheminée au bioéthanol nécessite une aération fréquente de la pièce, du fait de ses rejets de vapeur d’eau et de CO2.

S’il vous fallait un autre argument pour ne pas vous chauffer au bioéthanol : ces cheminées ne sont pas classées dans les appareils de chauffage, mais comme décoration. Leur pouvoir calorifique est extrêmement faible.

Cheminée ou poele à bois : que choisir ?

Tout dépend de votre besoin de chauffage. Avec une cheminée à gaz, à foyer fermé ou un insert, vous pourrez aisément chauffer de grandes surfaces. Leur excellent rendement occasionne très peu de déperditions de chaleur.

En revanche, le poêle à bois sera parfait si vous souhaitez un chauffage d’appoint, pour des petites surfaces. C’est un appareil de chauffage avec une puissance peu élevée. Vous pouvez parfaitement installer une cheminée et un poêle à bois dans votre maison.

Quel budget pour une cheminée ?

Le prix d’une cheminée va varier en fonction du type de cheminée que vous sélectionnez, mais aussi de ses dimensions, de son design, du tarif de l’installateur, etc. Sans compter les combustibles à utiliser !

Par exemple, il faut compter entre 550 et 2000€ pour une cheminée à foyer ouvert, entre 500 et 5500€ pour une cheminée à foyer fermé et entre 500 et 5000€ pour un insert de cheminée. Ces tarifs ne comprennent pas la pose par un professionnel.

Le bois est le combustible le moins cher sur le marché. A ce jour, il s’agit de la solution la plus économique.

Comment choisir son installateur de cheminée ?

Nous vous recommandons de faire appel à un professionnel pour installer votre cheminée, afin d’être certain de sa bonne installation et d’éviter tout risque.

Si certaines cheminées nécessitent simplement de percer un trou dans un mur, d’autres demandent de créer un conduit d’arrivée d’air, de traiter les conduits d’évacuation, de raccorder la cheminée au tube d’évacuation, etc. Ces travaux doivent être réalisés par un artisan qualifié. N’hésitez pas à vous renseigner lors du prochain salon Viving près de chez vous.