Rénovation : les aides financières en 2024

Si l’une de vos résolutions pour 2024 concerne la rénovation de votre maison, sachez que le dispositif d’aides à la rénovation énergétique pour les particuliers a évolué depuis le mois de janvier. Pour vous aider à concrétiser vos projets, faisons le point ensemble sur les aides financières auxquelles vous pouvez prétendre afin de participer au financement de vos travaux cette année.

Les règles pour déposer une demande d’aide

Pour financer vos travaux, il est possible de profiter d’aides de l’État, des collectivités territoriales, des fournisseurs d’énergie ou encore d’autres organismes comme les caisses de retraite.

Il existe donc plusieurs solutions pour vous aider à financer vos projets de rénovation énergétique. Les travaux pris en charge peuvent varier d’une aide à l’autre, mais l’intervention obligatoire de professionnels RGE et les exigences techniques sont les mêmes pour tous les dispositifs.

Conformément à la loi Climat et résilience, le recours à Mon Accompagnateur Rénov’ est obligatoire pour l’obtention de certaines aides à compter du 1er janvier 2024. Ce spécialiste agréé intervient sur le plan administratif, technique, social et financier.

N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec un conseiller France Rénov pour faire le point.

Ma Prime Rénov

En 2024, MaPrimeRénov’ change pour mieux répondre aux besoins des familles, en prenant en compte leur situation financière, leurs projets de travaux et les caractéristiques de leur logement. L’objectif est d’accompagner efficacement la transition écologique. Désormais, on retrouve :

  • MaPrimeRénov’ : priorise l’installation d’un système de chauffage ou d’eau chaude sanitaire décarboné, fonctionnant avec une énergie moins polluante et plus économe.
  • MaPrimeRénov’ Parcours accompagné : encourage les rénovations ambitieuses permettant un gain d’au moins 2 classes énergétiques.
  • MaPrimeRénov’ Copropriété : favorise la rénovation des parties communes en copropriété, offrant un gain énergétique d’au moins 35%.

Le dispositif Loc’Avantages

C’est un dispositif fiscal qui offre aux propriétaires bailleurs la possibilité de bénéficier d’une réduction d’impôt, à condition de louer leur bien à tarif plafonné à des locataires aux ressources modestes. Ainsi, plus le loyer pratiqué est abordable par rapport au marché, plus la réduction d’impôt est avantageuse.

Loc’Avantages ouvre droit à des subventions pour les travaux de rénovation du logement. Ce programme est ouvert à tous les propriétaires bailleurs, quel que soit leur taux d’imposition, permettant ainsi d’accroître l’offre de logements locatifs. Les propriétaires bailleurs concluent une convention avec l’Anah (Agence nationale de l’habitat) qui définit les conditions de location pour une période de 6 ans.

Le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE)

Les primes CEE encouragent les entreprises qui vendent de l’énergie (électricité, gaz ou GPL, fioul domestique, carburants pour véhicules) à promouvoir des actions efficaces d’économies d’énergie auprès des consommateurs.

Elles peuvent donc proposer des aides pour rénover votre logement et, si elles ne respectent pas leurs obligations, l’État leur impose de fortes pénalités financières.

La TVA à taux réduit

En règle générale, les travaux de rénovation, d’amélioration, de transformation, d’aménagement et d’entretien sont soumis à un taux de TVA de 10%. Mais, bonne nouvelle pour les projets visant à rendre votre logement plus éco-énergétique en 2024 : ce taux est réduit à 5,5%.

Cette TVA s’applique automatiquement sur le devis, sans aucune démarche à effectuer. Vous profitez donc d’un avantage fiscal pour votre projet de rénovation énergétique, sans tracas administratifs.

Les aides des collectivités locales

Dans certaines régions, départements, intercommunalités ou communes, il est possible de recevoir des aides complémentaires aux aides nationales pour les travaux d’amélioration de la performance énergétique.

Pensez à faire le point sur les aides disponibles localement avec un conseiller France Rénov’.

Le chèque énergie

Le chèque énergie est alloué chaque année, en fonction des revenus du foyer et de sa composition tels que déclarés à l’administration fiscale. Aucune démarche n’est nécessaire pour bénéficier de cette aide : si vous remplissez les critères d’éligibilité, vous la recevez automatiquement.

Le chèque énergie peut être utilisé pour payer les factures énergétiques ou encore soutenir

partiellement des travaux de rénovation énergétique éligibles à MaPrimeRénov’ et réalisés par des professionnels RGE.

L’exonération de taxe foncière

Les propriétaires de logements anciens, dont la construction s’est achevée avant le 1ᵉʳ  janvier 1989, peuvent bénéficier d’une exonération de taxe foncière durant 3 ans. Pour cela, le coût des travaux de rénovation énergétique doit être supérieur à 10 000 € dans l’année qui précède l’exonération, ou à 15 000 € au cours des 3 ans qui précèdent l’application de l’exonération.

Attention toutefois, cette aide est valable uniquement dans les communes qui ont voté en faveur de cette exonération.

L’aide de votre caisse de retraite

En tant que retraité du régime général, votre caisse de retraite peut vous accorder une aide pour effectuer certains travaux de transition énergétique dans votre logement comme l’isolation thermique des pièces de vie ou le changement de chaudière.

Le dispositif Denormandie

Depuis le 1er janvier 2019 et jusqu’au 31 décembre 2024, les futurs propriétaires bailleurs peuvent bénéficier d’une défiscalisation lorsqu’ils rénovent un logement dans certaines villes. Pour savoir si votre commune en fait partie, vous pouvez consulter le site du ministère de la Cohésion des territoires.

Vous pouvez profiter d’une réduction d’impôt en fonction de la durée de la location :

  • 6 ans : 12%
  • 9 ans : 18%
  • 12 ans : 21%

Le déficit foncier

Si vous êtes propriétaire bailleur et que vous entreprenez des travaux de rénovation, sachez que vous pouvez déduire les coûts des travaux de vos revenus globaux. Pour les travaux visant à améliorer l’efficacité énergétique, le montant est doublé jusqu’au 31 décembre 2025.

En revanche, pour bénéficier de cette déduction, vous devez impérativement suivre le régime d’imposition au réel.

L’éco-prêt à taux zéro

Aussi appelé éco-PTZ, il s’agit d’un prêt à taux d’intérêt nul et accessible sans condition de ressources. Il permet de financer le reste à charge des travaux d’amélioration de la performance énergétique éligibles à MaPrimeRénov’.

La durée de remboursement de cette aide, destinée aux logements occupés à titre de résidence principale, peut aller jusqu’à 20 ans. Le montant emprunté diffère selon l’ampleur des travaux à mener :

  • Jusqu’à 15 000 € pour une action seule ;
  • Jusqu’à 25 000 € pour 2 travaux ;
  • Jusqu’à 30 000 € pour 3 travaux ou plus ;
  • Jusqu’à 50 000 € pour la performance énergétique globale.

Pour obtenir ce prêt, il vous suffit de vous rendre dans un établissement de crédit avec les devis et le formulaire emprunteur que vous aurez rempli avec une entreprise ou un artisan RGE.

Le prêt avance rénovation

Il s’agit d’un prêt hypothécaire proposé aux ménages depuis le 1er janvier 2022 par certaines banques. L’objectif est de faciliter le financement de travaux de rénovation énergétique en s’appuyant, en partie, sur un fonds public.

Le fonds de garantie pour la rénovation énergétique (FGRE) peut garantir ces prêts “avance rénovation” en couvrant 75 % de la différence entre la valeur finale du bien après travaux et le montant à rembourser, en cas de solde négatif.

Le remboursement du prêt se fait lors de la vente du logement ou de la succession. Les intérêts, quant à eux, peuvent faire l’objet d’un remboursement périodique ou être versés au moment de la transmission ou de la vente du bien rénové.

Quel type d’assainissement individuel choisir ?

Si vous êtes propriétaire d’une maison isolée, la question de l’assainissement individuel est primordiale. Dans cet article, nous aborderons les principaux types d’assainissement, les critères de choix, les prix de l’assainissement individuel et les aides disponibles en France.

Comprendre vos besoins en assainissement individuel

L’assainissement individuel, ou assainissement non collectif (ANC), désigne le traitement des eaux usées provenant d’une maison. Contrairement aux systèmes collectifs, il concerne les maisons isolées, qui ne sont pas raccordées au réseau public de tout-à-l’égout. Entre 15 et 20% de la population française est concernée par l’assainissement individuel.

Pourquoi est-ce important ? L’assainissement individuel offre plus de flexibilité, réduisant ainsi la nécessité de raccordement à un système collectif. Cela peut être avantageux, surtout si votre maison est située dans une zone éloignée. De plus, il contribue à préserver l’environnement en traitant les eaux usées de manière plus efficace.

Les types d’assainissement individuel

Plusieurs options s’offrent à vous pour l’ANC, chacune avec ses avantages spécifiques. Les principales sont la fosse toutes eaux, la microstation d’épuration, et le filtre compact.

La fosse toutes eaux

La fosse toutes eaux (anciennement fosse septique) est un choix classique, efficace pour les maisons de petite à moyenne taille. Elle retient les matières solides et permet un traitement partiel des eaux usées. Son prix d’installation est souvent abordable, mais il faut prévoir des coûts d’entretien régulier.

La phyto épuration

La phyto épuration (aussi appelée lagunage) est le système d’assainissement individuel écologique par excellence, qui dépollue les eaux usées grâce à l’installation d’un massif filtrant planté, constitué d’un ou de plusieurs étages de plantes.

La microstation d’épuration

La microstation d’épuration est un système de traitement des eaux usées qui effectue l’intégralité du cycle d’épuration. On trouve des micro stations d’épuration à culture fixée, et d’autres à culture libre. Le système doit cependant être activé en permanence pour ne pas que les bactéries meurent.

Le filtre compact

Le filtre compact a un fonctionnement proche de celui des fosses toutes eaux, avec quelques caractéristiques des microstations. La fosse est soit intégrée au filtre, soit séparée. Son principal avantage est sa petite taille, inférieure à 15 m². Il n’a pas besoin d’électricité ni de fonctionner en continu.

Les critères de sélection de l’assainissement individuel

Le choix de votre système d’ANC dépend en grande partie de vos besoins spécifiques. Parmi les principaux facteurs de choix, on retrouve :

  • Taille de la maison : en fonction du nombre de pièces principales, vous aurez besoin d’un système d’assainissement plus ou moins puissant. L’occupation de votre maison entre également en compte, car les microstations d’épuration sont incompatibles avec les maisons secondaires. La taille du terrain joue aussi, car une fosse toutes eaux nécessite au moins 100m² de surface extérieure.
  • Nature du sol : une analyse de votre sol doit être effectuée pour savoir quel assainissement non collectif sera le plus adapté. Par exemple, un sol argileux n’est pas compatible avec une fosse toutes eaux.
  • Zone sensible : pour installer un ANC, votre terrain ne doit pas se trouver en zone sensible (proche d’un lieu de baignade ou d’une source d’eau potable).
  • Budget : Évidemment, installer un système d’assainissement individuel représente un certain investissement. Les coûts d’installation, de maintenance et d’entretien sont différents en fonction de votre choix. Des aides sont toutefois disponibles pour vous aider.

Une installation encadrée

Il faut savoir que l’assainissement individuel est encadré par les pouvoirs publics, afin d’éviter tout risque sanitaire ou environnemental. Avant de débuter votre projet d’ANC, plusieurs étapes sont nécessaires.

  • Contacter le SPANC (service public d’assainissement non collectif) dont dépend votre logement pour être conseillé ;
  • Demander une étude de sol à un professionnel pour choisir le système approprié ;
  • Faire valider votre projet auprès du SPANC avant toute installation.

Assainissement individuel : les prix

Un élément clé dans le choix de votre système d’assainissement individuel est le prix. Les coûts varient considérablement en fonction du type de système et de votre situation particulière.

La fosse toutes eaux est le dispositif le plus accessible : il faut compter entre 3 500 et 10 000€, en fonction du niveau de gamme. L’entretien est intéressant, puisque la vidange se fait seulement tous les 4 ans, selon le taux de remplissage de votre fosse.

Pour la phytoépuration, vous devrez débourser entre  7 500 et 11 000€ pour son installation. En revanche, l’entretien est très intéressant puisque le retrait des boues ne se fait que tous les 5 à 10 ans.

La microstation d’épuration est un système qui peut être assez onéreux, entre 4 500€ et 12 000€ en général. La vidange se fait tous les 2 ans, l’entretien est donc plus régulier.

Installer un filtre compact vous demandera un investissement de 8 000 à 11 000€. Son avantage est que le remplacement du substrat filtrant ne se fait que tous les 10 à 15 ans. La vidange doit être effectuée lorsque son taux de remplissage atteint 50%.

D’autres coûts sont à prendre en compte : l’étude du sol, le raccordement, les puits perdus, le remblayage, les contrôles, la redevance au SPANC, etc.

Les aides pour de l’assainissement individuel

Des aides sont disponibles en fonction du type d’assainissement choisi, pour encourager l’adoption de systèmes respectueux de l’environnement. Vous pouvez réduire le coût d’installation grâce à des subventions de l’Anah ou des collectivités locales, bénéficier de l’éco-PTZ, de prêts de la CAF, d’un taux de TVA réduit ou d’aides des caisses de retraite.

Conception et installation

Une fois que vous avez choisi le type d’assainissement non collectif qui vous convient, il est temps de passer à la phase de conception et d’installation. Nous vous recommandons de faire appel à un professionnel qualifié pour garantir une installation correcte et conforme à la réglementation.

Entretien de l’assainissement

Après l’installation, l’entretien est essentiel pour assurer le bon fonctionnement de votre système d’ANC. Les fosses toutes eaux, les microstations et les filtres compacts doivent être vidangés régulièrement, et les pré-filtres nettoyés. N’hésitez pas à mettre en place un contrat d’entretien avec un professionnel de l’assainissement pour vous assurer d’être aux normes.

Surélever une maison : tout ce qu’il faut savoir

Vous manquez de place chez vous, mais vous ne pouvez pas construire d’extension en longueur ? Choisissez l’extension verticale en surélevant votre maison ! En créant un voire plusieurs étages, vous bénéficierez de plus de pièces sans avoir besoin de déménager.

En quoi consiste la surélévation ?

La surélévation de maison est une construction qui permet de gagner de l’espace sans empiéter sur votre terrain. Cela consiste à ajouter un étage ou une partie d’étage (surélévation partielle) à une maison, en modifiant la structure et le toit de la bâtisse. La toiture peut aussi être déposée puis reposée telle quelle.

Il n’est pas obligatoire de surélever votre maison sur toute sa longueur. Selon votre budget et vos envies, vous pouvez décider de rehausser une partie seulement de votre maison.

Pourquoi surélever une maison ?

Plusieurs raisons peuvent vous donner envie de faire construire une extension verticale :

 

  • vous agrandissez votre surface habitable ;
  • si vous avez une maison de ville, vous n’avez sûrement pas la place pour une extension horizontale ;
  • vous gagnez en confort de vie grâce à une ou plusieurs pièces supplémentaires ;
  • votre maison prend de la valeur pour une potentielle revente ;
  • si votre couverture ou votre charpente présentent des faiblesses, la surélévation sera l’occasion de les rénover ;
  • vous aurez une meilleure efficacité énergétique, avec une isolation refaite à neuf ;
  • vous pourrez installer des panneaux solaires en captant mieux le rayonnement solaire.

Surélévation de maison : la réglementation à connaître

Surélever sa maison induit des travaux importants. Les règles d’urbanisme régissent la construction et l’extension de maison en France. Vous pouvez les consulter dans le plan local d’urbanisme (PLU) à la mairie de votre commune.

Elles vous indiqueront la hauteur maximale d’un bâtiment dans votre ville, une information à connaître avant de vous lancer dans une extension verticale. Les règles de mitoyenneté et de distance y sont également stipulées, tout comme les règles esthétiques et architecturales imposées par la commune ou par les architectes des bâtiments de France si vous vivez dans un secteur protégé.

2ème point à vérifier : l’acte notarié de l’achat de votre parcelle. Il peut indiquer des limites qui ne vous permettront pas de réaliser une surélévation. C’est généralement le cas dans les lotissements.

Demander une étude de faisabilité

Une fois que vous avez consulté votre PLU et que vous vous êtes assuré que la surélévation n’était pas interdite, il est temps de demander une étude de faisabilité à un bureau d’études.

En effet, vous devez vérifier la capacité de votre maison à supporter le poids et les contraintes d’un étage supplémentaire. Un bureau d’études structure est tout à fait habilité pour ce type d’étude.

Le technicien bureau d’études examinera la nature et la résistance de votre sol, la profondeur et la largeur des fondations, la solidité des murs porteurs et des planchers, la hauteur sous plafond et la pente de la toiture.

Si tout est parfait, votre projet continue, sinon il vous proposera des solutions adaptées : renforcer les fondations, modifier la charpente, consolider les murs porteurs, etc.

La demande d’autorisation de travaux

C’est l’heure des démarches administratives ! Alors, permis de construire ou déclaration de travaux ?

C’est très simple : si la surface ajoutée ne dépasse pas les 20 m² (ou les 40 m² pour les communes avec PLU ou POS), et que la surface habitable après travaux ne dépasse pas les 150 m², alors une déclaration préalable de travaux suffit.

Ce n’est pas le cas ? Il vous faudra donc demander un permis de construire.

A noter : si votre maison est située dans une zone sensible ou classée, un permis de construire est obligatoire dans tous les cas.

Le recours à un architecte est exigé si la surface habitable totale dépasse les 150 m² après l’ajout de l’étage.

N’oubliez pas de demander une autorisation d’occuper le domaine public routier pour les échafaudages ou la grue s’ils risquent d’empiéter sur la voie publique.

Une fois votre demande déposée, il faudra attendre un mois pour obtenir une réponse à votre demande préalable de travaux, ou deux à trois mois pour un permis de construire. Si votre projet est jugé non conforme, vous ne pourrez pas faire votre surélévation.

La surélévation de maison en copropriété

Surélévation de maison et voisinage font rarement bon ménage. En effet, cela peut occasionner des désagréments à vos voisins : perte de luminosité, vis à vis plus important, privation de vue, ombrage…

Même si l’autorisation de vos voisins n’est absolument pas requise pour ce type de travaux (sauf si vos maisons sont mitoyennes), il vaut mieux leur demander leur accord écrit afin d’éviter de créer un conflit. Sinon, ils pourraient porter réclamation durant la procédure de déclaration de travaux ou de permis de construire et faire échouer votre projet.

Les servitudes de voisinage sont également à prendre en compte : la distance entre les maisons doit être respectée par la surélévation, cela ne doit pas gêner leur accès à la voie publique, etc.

Quel matériau choisir ?

Plusieurs matériaux sont utilisables pour une surélévation : bois, béton cellulaire ou acier.

La surélévation de maison en bois est un choix de plus en plus privilégié par les propriétaires ! C’est un matériau écologique, recyclable, qui fournit une excellente isolation sans trop d’épaisseur. Sa légèreté simplifie la tâche des artisans, tout en sollicitant peu la structure existante.

Autre matériau isolant, le béton cellulaire prend la forme de blocs. Bien qu’il soit plus coûteux que le bois, c’est un bon investissement de par sa longévité.

Enfin, l’acier est parfait pour poser la structure sur la charpente existante : il n’est donc pas nécessaire de la déposer. Très léger également, sa pose est simple, ce qui facilite les travaux.

Prix d’une surélévation de maison

Étant donné la complexité des travaux, le coût d’une surélévation de maison est très important. Plus qu’une extension latérale.

Rentrons tout de suite dans le vif du sujet : il faut compter entre 1800 et 2500€ TTC par m² ajouté, sur une maison saine. Mais sachez que le prix peut considérablement varier en fonction de votre projet : taille de l’agrandissement, qualité du bâti, matériau choisi, pente, type de pièces, isolation, aménagement de terrasse, fenêtres, revêtements intérieurs et extérieurs, etc.

Notre conseil, c’est de demander plusieurs devis à des artisans différents pour comparer leurs propositions. Vous pourrez en rencontrer lors des salons Viving !

Des dépenses administratives sont également à prévoir. Par exemple, vous devrez payer un droit d’occupation du domaine public en cas d’installation de grue ou d’échafaudage sur la voie publique. N’oubliez pas que cette extension verticale doit être déclarée aux impôts, qui revaloriseront alors votre taxe foncière. Vous devez également prévenir votre assureur, qui modifiera votre assurance habitation en conséquence.

Vos questions sur les maisons surélevées

Comment savoir si on peut surélever sa maison ?

Toutes les maisons ne peuvent pas être surélevées. Il faut d’abord vérifier que votre maison peut supporter un étage supplémentaire, via une étude de faisabilité. Autre point qui peut vous empêcher de surélever votre maison : le plan local d’urbanisme et le plan d’occupation des sols. Si la surélévation n’est pas conforme au PLU ou au COS, vous ne pourrez pas vous lancer dans de tels travaux.

Peut-on surélever une maison sans permis de construire ?

C’est possible si votre agrandissement est inférieur à 20 ou 40 m², en fonction de votre PLU. Dans ce cas, une simple déclaration préalable de travaux suffit. Au-delà, le permis de construire est obligatoire, même si la surélévation n’a pas d’incidence sur l’emprise au sol de votre maison.

Peut-on surélever une maison sans fondations ?

Non. Si les fondations de votre maison sont insuffisantes ou inexistantes, il faut à tout prix les renforcer ou les créer avant de surélever votre maison. Une étude de faisabilité technique vous aiguillera.

Comment rénover un escalier en bois ?

Vous voulez donner un coup de neuf à votre escalier en bois, mais sans le refaire entièrement ? Vous pouvez choisir l’option rénovation, si votre escalier n’est pas trop abîmé. Faites confiance aux menuisiers qui exposent aux salons Viving pour vous accompagner dans votre projet !

Les étapes de la rénovation d’un escalier en bois

1.   Décaper l’escalier en bois

Pour retrouver l’aspect initial du bois et découvrir le véritable état de votre escalier, la première étape, c’est le nettoyage profond !

D’abord, vous dépoussiérez, et ensuite vous décapez. Le produit décapant à utiliser dépend du revêtement de votre escalier en bois. S’il est peint ou vernis, vous aurez besoin d’un décapant spécial bois. S’il est ciré, un produit décireur sera nécessaire, sans oublier de poncer pour faire disparaître les résidus. Aujourd’hui, les escaliers cirés sont plutôt rares.

Enfin, il est temps de lessiver vos escaliers avec un produit nettoyant, de l’eau chaude et une brosse. Laissez sécher avant de poursuivre la rénovation.

2.   Combler les fissures

Une fois l’escalier nettoyé, vous pouvez voir plus facilement s’il est abîmé par des fissures ou des trous. S’il y en a beaucoup, il faudra peut-être faire refaire votre escalier en bois.

S’il sont peu nombreux, vous pouvez les combler avec une pâte à bois et une spatule, assez large pour reboucher les ouvertures. Disposez l’enduit sur les trous et les fissures, puis lissez avec la spatule pour bien les colmater et avoir une surface plane. Laissez durcir la pâte à bois.

3.   Poncer l’escalier

Rénover un escalier en bois sans poncer ? Impossible ! Le ponçage est une étape indispensable dans la rénovation d’un escalier.

A présent que vous vous êtes occupé des trous, vous devez poncer vos escaliers pour que la peinture adhère plus facilement. Le ponçage se fait toujours dans le sens des veines du bois. Nous vous recommandons d’utiliser une ponceuse électrique, qui vous évitera de vous épuiser à la tâche !

Deux ponceuses vous seront utiles : la ponceuse à bande et la ponceuse triangulaire (ou ponceuse d’angle) afin d’atteindre les recoins des marches d’escalier. Avant de peindre, pensez à passer l’aspirateur pour dépoussiérer.

4.   Appliquer une sous-couche

La préparation est terminée, vous pouvez passer aux choses sérieuses. Avant de repeindre l’escalier, il est indispensable d’appliquer une sous-couche pour éviter que la peinture ne soit absorbée par le bois et pour favoriser sa tenue.

Munissez-vous d’un pinceau plat et commencez par le haut des escaliers avant de descendre. La peinture se fait dans le sens de la fibre du bois. Si vous avez besoin d’utiliser vos escaliers, petite astuce : peignez une marche sur deux, attendez que ça sèche, puis peignez les marches restantes.

5.   Peindre l’escalier en bois

Lorsque votre sous-couche est sèche, il est temps de passer à la peinture pour la rénovation de votre escalier en bois. On vous recommande de commencer par la rampe d’escalier, avant de passer aux marches en suivant la même astuce que pour la sous-couche. Surtout, n’oubliez pas les contremarches !

Après le séchage, poncez de nouveau, de façon très légère, pour préparer la deuxième couche de peinture. Répétez l’opération. Généralement, deux couches suffisent, à moins que vous ne changiez complètement la couleur de votre escalier. Dans ce cas, une troisième couche risque d’être nécessaire.

6.   Traiter le bois

Votre escalier est décapé, poncé, repeint : mais ce n’est pas encore tout à fait terminé. Il faut à présent protéger le bois, pour éviter de le rénover dans peu de temps.

Oubliez la cire : ça ne se fait plus aujourd’hui, c’est bien trop dangereux et vous n’avez vraiment pas envie de glisser dans un escalier. Ce que l’on vous conseille, c’est d’utiliser un vitrificateur spécial escalier.

Le vitrificateur vous offre une finition mate, brillante ou satinée, et peut être incolore ou teinté. L’occasion de laisser parler votre âme de décorateur ! Performant, il vous évitera les rayures et les écaillements.

Quel bois choisir ?

Si vos marches sont en trop mauvais état, il faudra envisager de restaurer votre escalier en bois. Par exemple, vous pourrez doubler vos marches pour les rendre plus solides. Dans ce cas, quelle essence de bois choisir ?

L’escalier étant généralement très emprunté, il vous faut un bois assez dur. En classe B (mi-dur), vous avez le mélèze, le noyer, le merisier, le bouleau ou encore le pin maritime. En classe C (dur), vous pouvez opter pour du chêne, du frêne, de l’orme, du châtaignier, de l’hêtre, de l’érable, du charme ou encore de l’eucalyptus.

Cela dépend bien sûr de votre budget. L’autre solution plus accessible est le bois composite, fabriqué à partir de déchets recyclés. Pour un escalier intérieur comme extérieur, ce sera efficace, durable et abordable.

>> Quel matériau choisir pour mes escaliers ?

Rénovation d’escalier en bois : faites appel à un professionnel

Nous vous avons expliqué les étapes pour rénover un escalier en bois, mais nous vous conseillons tout de même de passer par un menuisier professionnel. Pourquoi ?

Tout simplement parce qu’il a des connaissances, une expertise et un savoir-faire que vous ne possédez pas. Un professionnel sera en mesure d’auditer la structure de votre escalier et de vous conseiller la meilleure solution en fonction de son état : une simple rénovation ou un remplacement si votre escalier est trop affaibli. Un accident est vite arrivé !

Vous bénéficierez également de ses garanties biennales et décennales, qui vous assurent une réparation ou un remplacement en cas de malfaçon.

N’hésitez pas à faire un tour au salon Viving près de chez vous pour rencontrer des artisans performants, qui rénoveront votre escalier exactement comme vous le souhaitez.

Quel prix pour rénover un escalier en bois abimé ?

Il est compliqué de vous donner un tarif pour la rénovation de votre escalier. Cela dépend du professionnel choisi, des matériaux, des finitions, de l’état de votre escalier, etc.

Si votre escalier est en bon état et que la rénovation est simplement esthétique, vous devriez recevoir des devis entre 500€ et 1 500€. En revanche, s’il devient nécessaire de le remplacer, vous devrez payer entre 1 000 et 15 000€, selon votre escalier.

Comment améliorer l’isolation thermique d’une fenêtre ?

La déperdition de chaleur en hiver comme le recours à la climatisation en été pèsent lourd sur le portefeuille. Pour baisser sa consommation énergétique, une priorité : isoler les fenêtres, portes-fenêtres et autres baies vitrées. Elles peuvent représenter jusqu’à 15% de déperdition thermique du logement ! Voici quelques pistes pour isoler vos fenêtres et améliorer durablement le confort de votre habitation.

Cerner les défauts d’isolation d’une fenêtre

Une fenêtre mal isolée se repère vite en hiver. Une chaleur mal répartie, de l’humidité, une sensation d’inconfort dans le logement, doivent vous alerter. Un gros écart de température entre le mur et la surface vitrée ou un effet “paroi froide” sont des signes qui ne trompent pas.

D’autres symptômes révèlent une isolation défectueuse  : la présence de condensation, des moisissures autour du châssis, un mastic dégradé, une déformation des vantaux ou la présence d’un fil d’air.

Une fenêtre simple vitrage est par nature mal isolée. Elle n’est pas conçue pour limiter les échanges thermiques.

Comment isoler une fenêtre du froid sans la remplacer ?

Les fenêtres de votre logement sont en simple vitrage ? Elles sont anciennes ou vétustes ? Vous ne disposez pas du budget pour remplacer les huisseries ? Des solutions moins radicales existent.

Toutefois, elles ne peuvent rivaliser avec les compétences énergétiques d’une fenêtre ou d’une baie dernière génération, en double ou triple vitrage. Voici quelques pistes d’amélioration thermique à explorer :

Poser des rideaux thermiques

Épais et souvent occultant, le rideau isolant joue un rôle d’écran. Il protège du froid extérieur et maintient la chaleur du foyer. Il compense sa lourdeur par un éventail de couleurs et de matières : polyéthylène téréphtalate (PET), PVC, coton, laine. Une astuce cocooning qui apporte plus de confort qu’une réelle économie d’énergie.

Faire installer des volets roulants

Tous les volets ne se valent pas ! Seul un volet roulant vous permettra de réaliser des économies d’énergie. Son atout ? Une fermeture hermétique qui emprisonne l’air et forme une couche isolante, été comme hiver. La pose d’un volet roulant devant un double vitrage peut ainsi réduire de 9 à 16% votre consommation de chauffage, soit 3 à 7% de plus qu’un volet standard (source Actibaie).

Le choix du matériau influence également la performance thermique. Si le bois reste l’isolant le plus efficace, il nécessite un entretien régulier, souvent fastidieux. Oubliez les lames en aluminium ou en acier. Le métal est conducteur. Il ne protège ni du froid ni de la chaleur.

Le PVC offre, quant à lui, un excellent compromis pour un rapport qualité/prix imbattable. Pensez aux températures estivales ! Privilégiez les couleurs claires qui reflètent les rayons du soleil et n’absorbent pas la chaleur.

Enfin, la performance des volets roulants est étroitement liée à la qualité de l’installation. Faites confiance aux professionnels pour vous proposer un matériel adapté aux exigences actuelles en matière d’isolation. Le Label NF a déterminé un coefficient minimal de 0,15 Delta R pour juger la résistance thermique d’un volet roulant. Une indication sur laquelle vous baser pour optimiser l’isolation de vos fenêtres.

Poser un film isolant thermique sur les vitres

La pose d’un film de survitrage permet d’optimiser l’isolation des fenêtres anciennes en simple vitrage. C’est une solution économique à faire soi-même. Le film anti froid se colle à l’aide de ruban adhésif à l’intérieur des menuiseries. Sous l’effet d’une chaleur pulsée (par un sèche-cheveu, par exemple), le film se rétracte, emprisonnant une lame d’air qui réduit les ponts thermiques. Le film isolant de fenêtre contre le froid : une astuce ingénieuse.

Rénover les joints de fenêtre

Exposés aux intempéries, les joints extérieurs d’une fenêtre ou d’une porte-fenêtre sont les premiers éléments d’usure à surveiller. Plus généralement, les joints de calfeutrage assurent la bonne étanchéité à l’air, au bruit et à l’eau. Les rénover permet de limiter les variations de température à l’intérieur de votre maison ou de votre appartement.

Comment mettre un joint de fenêtre ? Le remplacement est à la portée d’un bricoleur habile et soigneux. Mais soyez prudent ! Faire appel à un professionnel peut éviter les déconvenues.

Un joint d’isolation efficace est un joint qui se comprime lorsque la fenêtre est fermée. Il existe de nombreux modèles pour simple ou double vitrage, rainures, ouvrants et dormants. Les matériaux offrent une durabilité, une performance et des prix variables.

Les joints en mousse sont les plus économiques mais sont à changer au bout de 2 ou 3 ans. Les joints autocollants en caoutchouc synthétique ou PVC bénéficient d’une durée de vie supérieure à 5 ans et sont relativement faciles à poser.

Les joints métalliques réservés à l’isolation du tour de fenêtre doivent être cloués sur le dormant. Ils sont résistants, mais délicats à fixer. Le joint en silicone posé à l’aide d’un pistolet extrudeur est souple, solide et durable. Certainement l’option la plus efficace qui a le mérite d’offrir une excellente isolation phonique. Mais la pose exige du doigté.

Quand faire remplacer ses fenêtres ?

Savez-vous que la longévité d’une fenêtre dépend des matériaux utilisés ? Une menuiserie en bois dure en moyenne 15 ans. Les cadres en aluminium ont une durée de vie de 25 à 30 ans. Les fenêtres PVC résistent de 30 à 40 ans. La fiabilité des ouvrages mixtes bois alu peut aller jusqu’à 50 ans.

Leur remplacement est à prévoir dès lors que vous constatez sans pouvoir les réparer une fermeture défectueuse, des boiseries fatiguées ou un châssis en mauvais état.

Faites appel à un professionnel de l’isolation

Les travaux de remplacement des ouvertures de votre habitation sont éligibles aux aides financières de l’état : MaPrimeRénov’ et l’éco-prêt à taux Zéro (éco-PTZ). Pour en bénéficier, vous devez faire appel à un professionnel Reconnu Garant de l’Environnement (RGE). Les entreprises labellisées garantissent les performances thermiques de votre installation. Fiez-vous à leur expertise pour obtenir une vision globale de l’isolation de votre logement.

En conclusion, pour faire des économies d’énergie, optimisez l’isolation de vos porte-fenêtres et fenêtres. L’isolation thermique des vitrages et des menuiseries préserve votre logement des écarts de température. Vous gardez la chaleur en hiver et la fraîcheur en été.  Le moindre défaut influence le confort et alourdit la facture. Pensez-y ! Déployez les astuces pour réduire les ponts thermiques.

Faites confiance aux professionnels qualifiés pour vous conseiller. Le salon Viving réunit des entreprises innovantes et performantes. Elles présentent leurs solutions et partagent leur expérience. Venez les rencontrer !

 

Comment faire des économies d’énergie en 2023 ?

Au regard de la hausse du prix de l’énergie et de l’exigence de tendre vers une sobriété énergétique, il est primordial que chacun agisse à son échelle. Entre rénovation et éco-gestes, comment réduire sa facture d’énergie efficacement ? Voici quelques idées pour réduire son empreinte carbone, tout en allégeant ses dépenses.

Comment faire des économies d’énergie en agissant sur son logement ?

L’isolation thermique

Le chauffage et la climatisation représentent une part importante de la consommation des ménages. Il faut donc éviter au maximum les gains et les déperditions de chaleur. Une isolation thermique efficace des logements reste un bon moyen de réaliser des économies et d’agir sur la facture d’électricité.

Pour ce faire, isoler les murs intérieurs et extérieurs, les combles et le sous-sol est une étape indispensable. Par ailleurs, remplacer les menuiseries extérieures comme les portes anciennes ou les fenêtres à simple vitrage permet de gagner quelques degrés non négligeables. Grâce à des travaux d’isolation thermique, on gagne donc en confort tout en réduisant la facture d’énergie.

Pour vous guider dans vos projets d’éco-rénovation, le gouvernement propose un service public dédié. En effet, France Rénov a pour objectif d’orienter et d’accompagner les ménages ainsi qu’informer sur les aides financières possibles lors de ces travaux de rénovation énergétique. Vous pouvez également vous rendre dans le salon Viving le plus proche de chez vous pour discuter en direct avec nos experts en consommation d’énergie.

Le système de chauffage

Un mode de chauffage performant sur le plan technique, économique et environnemental est déterminant pour réduire les consommations énergétiques. Alors, lorsque l’on se demande comment réduire sa facture d’électricité, il est intéressant de repenser son système de chauffage :

  • Selon une étude de l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), le bois reste le mode de chauffage le plus économique (poêle à bois à bûches, poêle à pellets ou chaudière biomasse).
  • La pompe à chaleur, quant à elle, est un dispositif performant fonctionnant grâce aux énergies renouvelables présentes dans l’air, l’eau ou la terre.
  • Enfin, investir dans l’énergie solaire facilite les économies à long terme. Grâce à des panneaux solaires combinés à un ballon de stockage, il est idéal dans les régions ensoleillées.

Les chauffages à énergies fossiles comme le gaz naturel ou le fioul tendent à disparaître mais selon la configuration du logement, les dispositifs précédemment évoqués ne sont pas adaptés. Dans ce cas, l’idéal est d’investir dans des radiateurs électriques performants.

Quel que soit le système de chauffage en place, il faut penser à calorifuger les tuyaux et le ballon d’eau chaude pour limiter la consommation. En isolant ces éléments, notamment lorsqu’ils sont situés dans une cave ou un garage, on évite les pertes de chaleur.

Comment faire des économies d’énergie au quotidien ?

La température de chauffage

Baisser la température d’un simple degré n’a pas d’impact sur le confort et permet de faire baisser de manière significative la facture d’électricité. Pour information, l’ADEME préconise une température de 19°C dans les pièces à vivre et de 17°C dans les chambres.

Lorsque l’on cherche comment payer moins d’électricité, l’installation de thermostats intelligents offre la possibilité de maintenir des températures équilibrées tout en gagnant en efficacité.

Les professionnels présents sur nos différents salons Viving sauront vous apporter à la fois une aide technique en identifiant les travaux nécessaires et un appui au montage des dossiers.

Choisir un fournisseur d’énergie adapté

Depuis 2007, le marché de l’énergie s’est ouvert à la concurrence. Alors, la première solution pour réduire sa facture d’électricité est de comparer les différents fournisseurs d’énergie et d’opter pour le plus compétitif. Selon la consommation et les besoins, il existe une multitude d’offres sans engagement.

Par ailleurs, pour aider les ménages suite à la forte hausse du prix des énergies et en complément du bouclier tarifaire déjà activé pour l’électricité et le gaz, le gouvernement a décidé l’envoi d’un chèque énergie exceptionnel.

En complément de ce chèque énergie que vous recevez automatiquement, il est judicieux d’envisager la rénovation du logement pour faire des économies d’électricité. Rendez-vous dans un de nos salons à Brest, Rennes, Saint-Malo ou Lorient pour échanger avec des professionnels et préparer votre projet.

Les aides à la rénovation énergétique

Le gouvernement a décidé de concentrer les aides sur les rénovations globales en 2023, et non plus sur les simples travaux d’amélioration. L’arrêté du 29 décembre 2022 précise les changements du dispositif MaPrimeRénov’ dont voici les principales mesures :

  • Les forfaits de « rénovation globale » augmentent pour les ménages aux ressources intermédiaires (de 7000 à 10000€) ou supérieures (de 3500 à 5000€).
  • Tous les chauffages qui fonctionnent aux énergies fossiles sont exclus du dispositif. Ainsi, une chaudière à gaz même très haute performance ne peut plus profiter de la prime gouvernementale.
  • La prime sur les poêles à granulés, quant à elle, va diminuer de 500€ à partir du 1er février 2023.
  • La prime sur les VMC (ventilation mécanique contrôlée) est également réduite de 500 €.
  • A partir du mois d’avril, les ménages les plus aisés ne pourront plus toucher d’aides à la rénovation pour des travaux d’isolation en mono-geste, jugés trop peu efficaces.

En revanche, le bonus de 1000€ pour l’installation d’un système de chauffage alimenté par des énergies renouvelables comme la pompe à chaleur est maintenu jusqu’au 31 mars 2023.

Obligation d’efficacité énergétique

La rénovation des bâtiments est nécessaire pour lutter contre le changement climatique, et va permettre également, à terme, de soutenir le pouvoir d’achat. C’est pourquoi la loi Climat et Résilience impose une obligation d’efficacité énergétique des logements.

A compter du 1er janvier 2023, un logement est qualifié d’énergétiquement décent lorsque sa consommation d’énergie est inférieure à 450 kWh/m2 pour la France métropolitaine. Les logements les plus énergivores, c’est-à-dire ceux qui ne respectent pas ce seuil à cause d’une trop forte consommation d’énergie, ne peuvent donc plus être proposés à la location.

Par ailleurs, l’audit énergétique obligatoire pour toute vente permet d’identifier rapidement ces « passoires thermiques » et d’agir en conséquence pour réaliser des économies

Volet roulant : quel intérêt pour vos fenêtres ?

Vous songez à remplacer vos vieux volets battants ? Pour plus de confort, plus de sécurité et une meilleure isolation, nous vous recommandons d’installer des volets roulants à vos fenêtres. Pour vous guider, nous vous expliquons les avantages et les inconvénients des volets roulants, sans oublier les différents types existants.

Les avantages des volets roulants

Des volets pratiques

Plus besoin d’ouvrir vos fenêtres pour fermer vos volets ! Les volets roulants s’ouvrent et se ferment facilement, et sans effort pour les volets motorisés. Il suffit d’appuyer sur un bouton pour faire bouger tout seuls les volets de la maison. 

Une meilleure sécurité

Autant les volets battants sont faciles à ouvrir, autant ce n’est pas le cas des fenêtres avec volet roulant. C’est une barrière efficace pour repousser les intrus, car une fois baissé il est difficile de remonter un volet roulant par l’extérieur ! De plus, il existe des modèles renforcés avec des verrous pour garantir votre sécurité. Les cambrioleurs ne passeront pas par la fenêtre !

Une isolation renforcée

Limitez votre consommation de chauffage en optant pour des volets roulants dont l’isolation thermique n’est plus à prouver. En plus d’éviter à la chaleur ou à la fraîcheur de pénétrer votre logement, ils sont efficaces pour la retenir. 

En hiver, laissez vos volets ouverts pour que le soleil chauffe votre intérieur : le soir, il subsistera une température agréable une fois les volets fermés. De même en été, en conservant vos volets fermés la journée et en les ouvrant une fois que l’extérieur se rafraîchit !

Des tarifs abordables

Le prix des volets roulants s’adapte à tous les portefeuilles. Changer ses volets a un coût, et nous n’avons pas tous le même budget à y consacrer. On trouve facilement des volets roulants à petits prix à partir de 50€, comme des volets roulants onéreux à plus de 1000€. Cela dépend notamment du matériau utilisé : PVC, aluminium, composite ou métal. Il existe même des volets en bois, mais qui se font de plus en plus rares. Un volet électrique est également plus cher qu’un volet manuel.

Une touche de modernité

Les volets battants ont longtemps été appréciés pour leur charme, au détriment des autres volets. Mais c’est terminé : les nouveaux modèles de volets roulants sont aussi esthétiques ! Aujourd’hui, ils sont discrets et beaucoup plus jolis, sans donner l’impression que vous vivez dans un entrepôt.

Des volets roulants sur mesure

Ces modèles ont l’avantage de s’adapter à toutes les largeurs et hauteurs de fenêtres, contrairement aux volets battants qui ont une taille standard. Pour les baies vitrées, c’est l’idéal ! 

Une véritable obscurité

Une fois que vos volets roulants sont fermés, plus personne ne vous voit. A moins que vous ne préfériez laisser une légère ouverture pour faire entrer un peu de lumière, les volets roulants sont entièrement hermétiques et ne laissent rien passer : ni la lumière, ni les regards !

Les inconvénients des volets roulants

Interdiction des volets roulants

Malheureusement, certaines communes interdisent encore la pose de volets roulants. Cette règle est en vigueur notamment près des monuments ou des sites historiques, ou dans des communes célèbres pour leur charme. Renseignez-vous auprès du service urbanisme de votre mairie avant d’engager des travaux.

Une rénovation difficile

Poser un volet roulant en rénovation peut s’avérer plus compliqué qu’en construction. Le coffre du volet s’installe généralement en saillie du mur, ce qui est généralement peu esthétique. La réparation d’un volet roulant bloqué ou cassé est également compliqué et il vaut mieux faire appel à un professionnel. 

Attention aux coupures d’électricité

Si vous optez pour un modèle électrique, gare aux coupures de courant ! Veillez à faire poser un système manuel de secours pour pouvoir ouvrir et fermer vos volets en cas de coupure d’électricité. La domotique, c’est très pratique mais il vaut mieux avoir une solution de secours si vous avez un problème.

Les types de volets roulants

Volet roulant manuel

Pour un modèle basique et abordable, choisissez le volet roulant manuel. Il dispose d’une manivelle pour s’ouvrir et se fermer. Si elle est généralement facile à actionner, elle est moins confortable qu’un système automatique. En compensation, c’est le modèle le plus accessible, surtout si vous choisissez un volet roulant en PVC. 

Prix d’un volet roulant à manivelle : entre 50 et 300€

Volet roulant électrique

Pour plus de confort, le volet roulant électrique répondra à vos attentes. Ce type de volet avec moteur peut être commandé par une télécommande, par un interrupteur individuel ou centralisé par un système domotique, pour contrôler tous vos équipements à distance. Le système peut être filaire ou en wifi. La motorisation d’un volet roulant peut se faire a posteriori, sur un volet manuel. 

Prix d’un volet roulant électrique : entre 150 et 700€

Volet roulant solaire

Tout comme le volet électrique, le volet solaire est motorisé. La différence tient au fait que l’énergie provient du panneau solaire intégré sur le coffre du volet ! Ce type de volet est équipé d’une batterie, il n’est pas relié à votre réseau électrique. Si vous vivez dans une région ensoleillée, le volet roulant solaire a l’avantage d’être écologique et pratique. Néanmoins, le budget nécessaire est plus important.

Prix d’un volet roulant solaire : entre 300 et 900€

Les aides pour remplacer vos volets

Le remplacement de volets demande un certain budget, que tous les ménages ne possèdent pas. C’est pourquoi il existe quelques aides pour vous aider à financer ces travaux, considérés comme des travaux d’isolation de votre logement.

TVA à 5,5%

Vous bénéficiez d’une TVA réduite sur l’achat du volet et de la pose. Il faut cependant que votre volet soit suffisamment isolant pour que la TVA passe à 5,5% au lieu de 50%. En rénovation, elle sera à 10%. 

Certificats d’économies d’énergie

Grâce au dispositif des CEE, vous pouvez recevoir une remise sur devis, une prime ou des bons d’achat. Le montant de l’aide est fixé par le fournisseur d’énergie de votre choix. Contactez-en plusieurs pour trouver l’offre la plus intéressante pour vous !

Autres aides

Certains organismes peuvent vous aider en fonction de votre âge et de votre état de santé : mutuelle, caisse de retraite, MDPH (Maison départementale des personnes handicapées), association Par exemple, la MDPH finance une partie des travaux lorsqu’ils permettent le maintien à domicile, comme la motorisation des volets roulants.

Comment rénover un vieux carrelage ?

Vous avez décidé de vous lancer dans la rénovation de votre carrelage au sol et vous ne savez pas par où commencer ? Particulièrement durable et pratique, le carrelage se décline dans de nombreux formats dans nos intérieurs.

Pourtant, au fil des années, il peut être marqué de traces d’usure, perdre de sa brillance, présenter des éclats ou fissures. Alors, comment rénover un vieux carrelage au sol ? Retrouvez nos conseils pour vous lancer en toute sérénité.

Que faire pour rénover son vieux carrelage ?

Votre vieux carrelage, vous l’aimez, mais vous ne savez pas par où commencer pour sa rénovation ? Dans un premier temps, faites l’état des lieux : manque-t-il juste de brillance ou présente-t-il des marques d’usure très visibles, des éclats, des fissures ?

Un simple nettoyage approfondi peut suffire, mais dans certains cas, il est nécessaire de repeindre ou de changer un ou plusieurs carreaux. Ou bien encore de refaire les joints, ce qui peut demander plus de temps et d’investissement !

Le nettoyage, la base pour rénover un vieux carrelage

Le carrelage est un matériau particulièrement apprécié pour son entretien facile. En un coup de serpillère, adieu les taches et bonjour la propreté ! Un geste simple qui peut donner l’impression qu’il est suffisant pour prendre soin de votre carrelage, et pourtant.

Pour redonner à votre carrelage tout son éclat, un nettoyage approfondi au moins une fois par an permet de venir à bout de la plupart des taches et marques tenaces. Pour cela, commencez par bien aspirer votre carrelage afin d’éliminer les éventuels micro-résidus non visibles.

Ensuite, utilisez un balai brosse pour “dégrossir” le travail en utilisant des produits ménagers qui ont fait leurs preuves comme le vinaigre blanc, le savon de Marseille, le savon noir dégraissant ou encore l’huile de lin.

S’il reste des taches, un nettoyage plus prononcé avec un chiffon et une brosse sur certains carreaux peut être nécessaire. Enfin, si ce n’est pas déjà fait, pensez à vitrifier votre carrelage avec un produit adapté.

Bon à savoir : évitez d’utiliser les produits industriels tout-en-un pour le carrelage qui peuvent être très efficaces, mais trop puissants, ce qui risque d’abîmer votre sol.

L’entretien des joints, un incontournable pour peaufiner les détails

Votre carrelage est brillant, mais certains de ses joints sont en mauvais état, paraissent usés ou ont noirci ? Pour bien rénover votre carrelage, il est important de prendre aussi soin de vos joints car ceux-ci peuvent donner l’impression que votre sol est sale même s’il est en parfait état.

Dans un premier temps, vous pouvez tenter un nettoyage approfondi de vos joints de carrelage en utilisant du vinaigre blanc ou du savon noir avec une brosse rigide pour bien frotter. Si vous constatez que leur état d’usure est important, vous pouvez soit choisir de les repeindre avec une peinture adaptée ou de les refaire.

Comment refaire ses joints de carrelage ?

Première étape : retirez les joints usés avec un burin plat, facilement trouvable dans les magasins spécialisés. Une fois le plus gros du travail fait, aspirez afin d’éliminer tous les résidus et utilisez si besoin un chiffon.

Préparez ensuite un mélange de mortier à joint dont la couleur est identique ou similaire avec celle des joints de votre carrelage et appliquez-le avec une raclette en caoutchouc. N’hésitez pas à bien prendre votre temps, pour avoir un rendu de qualité.

Lorsque le mortier aura un peu séché, utilisez une éponge humide pour éliminer les éventuels dépassements sur le carrelage (en prenant garde à ne pas toucher les joints).

Remplacez les carreaux abîmés

Certains carreaux de votre carrelage sont trop abîmés ? Il peut être utile de les remplacer si vous en avez gardé quelques-uns ou s’ils sont toujours commercialisés.

Voici comment rénover un carrelage au sol abîmé :

Pour changer votre carreau, vous devrez d’abord gratter le joint (ou utiliser une meuleuse). Ensuite, utilisez un burin pour taper plusieurs fois au centre du carreau pour qu’il se fissure et parvenir à le retirer. Grattez votre sol pour éliminer tous les résidus de colle ou de saleté, le but est d’obtenir une surface parfaitement propre et lisse. Pour finir, utilisez du mortier-colle à étaler et posez votre carreau.

Faut-il utiliser des carreaux parfaitement identiques pour remplacer les anciens ? En général, c’est fortement recommandé, mais il est aussi possible de choisir des carreaux qui sont très similaires.

Vous pouvez également choisir de repeindre votre carrelage s’il n’est pas possible de le remplacer en utilisant une peinture adaptée à la pièce (salle de bain, cuisine…). Cette méthode est cependant déconseillée sur un carrelage trop lisse car la peinture adhère moins et se répartit de manière moins homogène.

Réparez les petits impacts de votre carrelage

Si votre carrelage ne présente que des petits impacts, inutile de le remplacer entièrement ! Vous pouvez choisir de réparer ces impacts avec du matériel adapté. Ce n’est pas difficile, mais il faut procéder avec soin pour assurer un rendu homogène.

Ici aussi, commencez par bien nettoyer le trou de l’impact avec un chiffon et un aspirateur. Si vous avez un carrelage avec un revêtement mat, utilisez un tube d’émail pour colmater l’impact en ajoutant du colorant ou en choisissant si besoin de l’émail coloré afin de combler l’impact de votre carrelage avec une teinte identique.

Pour un sol brillant, l’utilisation de ciment blanc est recommandée, en ajoutant du vernis coloré par la suite pour un rendu homogène. N’oubliez pas de bien lisser pour éviter les irrégularités sur le sol.

Comment rénover le carrelage de sa salle de bain ?

Certains types de carrelage peuvent paraître plus difficiles à rénover que d’autres. Ainsi, la rénovation d’un sol de carrelage de cuisine peut sembler plus simple que celui d’une salle de bain, car vous disposez généralement de plus d’espace et de possibilités. Pourtant, ici aussi, de petits gestes peuvent faire toute la différence !

Pour rénover le carrelage de votre douche, vous pouvez opter pour de la résine disponible dans de nombreux coloris, à choisir soit d’une teinte identique à votre carrelage, soit d’une autre teinte pour jouer sur un côté décoration personnalisée.

Très pratique, la résine est résistante dans le temps, étanche, et peut être utilisée pour le sol, les murs ou la douche. Attention à bien laver et dégraisser votre carrelage au préalable avec du vinaigre blanc ou un simple liquide vaisselle si celle-ci ne présente pas de résidus de calcaire.

Ensuite, poncez le carrelage pour une parfaite adhésion et mélangez la résine avec un durcisseur adapté pour l’appliquer en utilisant un rouleau en mousse (ou un pinceau aux dimensions adaptées si vous ne souhaitez pas repeindre tout votre carrelage). Après plusieurs passages pour un rendu homogène, laissez sécher 24 heures et appliquez une résine de finition.

Si vous ne souhaitez pas utiliser de résine, vous pouvez employer du béton ciré qui apporte une touche moderne et permet de masquer les joints. Il nécessite cependant plus de précautions car le béton ciré est poreux et le béton peut se fissurer si le carrelage n’est pas assez solide. N’hésitez pas à lire notre article sur la rénovation d’une douche ou salle de bain pour en savoir plus.

Comme vous pouvez le constater, la rénovation d’un vieux carrelage prend du temps et de l’énergie. Si vous n’êtes pas bricoleur dans l’âme, nous vous recommandons de faire appel à un professionnel du carrelage pour donner un coup de jeune à votre sol, en choisissant la meilleure solution !

Interdiction du fioul en juillet 2022 : comment s’y préparer ?

En juillet 2022, chauffage au fioul = interdiction ! Une nouvelle mesure qui va amener bien des ménages à repenser leur mode de chauffage. Si vous avez une chaudière fioul, c’est le moment de vous y préparer et de vous poser les bonnes questions. On vous explique tout !

Pourquoi interdire le fioul ?

Le fioul n’est pas une énergie renouvelable : c’est une énergie fossile dérivée du pétrole. C’est donc un combustible polluant, qui produit des gaz à effet de serre. Son prix étant indexé sur celui du pétrole, il est de surcroît très cher.

Pour ces raisons, l’État français a choisi l’interdiction des chaudières fioul. L’objectif est d’éliminer complètement les chaudières fioul en 2030.

Cependant, 3,4 millions de logements sont actuellement chauffés au fioul en France. Les revendications ont donc été nombreuses et l’interdiction totale a pris du retard.

La fin des chaudières fioul en 2022

Initialement, l’interdiction du chauffage au fioul était prévue pour juillet 2021. La mesure a finalement pris du retard et a été reportée en janvier 2022, puis en juillet 2022. Cette dernière date semble être la bonne !

Qui est concerné par cette mesure ? Tous les propriétaires ! Que vous ayez un établissement tertiaire (bureaux, commerces, CHR…), un immeuble ou une maison individuelle, vous êtes concerné par cette interdiction.

II existe néanmoins quelques dérogations :

  • si les travaux de changement de chaudière sont techniquement impossibles ;
  • si les travaux contreviennent à des dispositions réglementaires ou législatives ;
  • s’il n’y a pas de réseau de chaleur ou de gaz naturel existant ;
  • si aucun équipement compatible ne peut être installé.

Bien sûr, ces situations devront être justifiées par une étude de faisabilité des approvisionnements en énergie.

Et si votre chaudière fonctionne encore ?

C’est une question qui revient souvent. Faut-il quand même remplacer sa chaudière si elle fonctionne parfaitement bien ? Hé bien non : inutile de la changer le 1er juillet 2022 si elle fonctionne ou si elle est réparable.

En revanche, si votre chaudière à fioul ne fonctionne plus, vous ne pourrez pas en acheter de nouvelle. Il faudra changer de mode de chauffage : gaz, pompe à chaleur, chaudière à granulés…

En cas de panne de la chaudière fioul

Toutefois, nous attirons votre attention sur le fait que si votre chaudière fioul est en panne, les conséquences sur votre confort de vie pourraient être désastreuses.

Par exemple, si votre chaudière tombe en panne en plein hiver, vous n’aurez plus de chauffage ni d’eau chaude sanitaire jusqu’au changement total de votre mode de chauffage, puisqu’elle ne pourra pas être remplacée.

De ce fait, vous devrez choisir une nouvelle solution énergétique rapidement. Ce ne sera pas forcément la plus économique ou la plus pertinente. De même pour le choix du prestataire : vous sélectionnerez celui qui peut installer votre nouveau mode de chauffage le plus vite possible. Vous n’aurez donc pas de marge de négociation sur son devis.

C’est pourquoi nous vous conseillons de faire remplacer votre chaudière fioul avant qu’elle ne rende l’âme, pour éviter ce genre de déconvenues.

Quelle alternative de chauffage choisir ?

Le gaz naturel

Le gaz de ville nécessite que votre logement soit raccordé au réseau urbain, ce qui n’est pas toujours le cas dans les zones rurales. Cependant, le gaz est-il une si bonne alternative que ça ? C’est aussi une énergie fossile, qui émet du CO².

Les chaudières à gaz ne sont pas encore interdites pour les particuliers, mais il est déjà interdit de chauffer au gaz les bâtiments neufs. De plus, la flambée des prix du gaz peut vous amener à réfléchir aux avantages de cette alternative.

La pompe à chaleur

La pompe à chaleur est une alternative de chauffage très prisée, car elle utilise les énergies renouvelables naturellement présentes dans l’air, dans l’eau ou dans la terre, selon le modèle que vous choisissez. La pompe à chaleur récupère la chaleur et la transforme en énergie pour chauffer votre maison et produire de l’eau chaude sanitaire. Certaines pompes à chaleur réversibles font de parfaits climatiseurs pour l’été.

Cependant, l’installation pompe à chaleur représente un certain budget. Si les pompes à chaleur air – air sont les plus accessibles, à partir de 6 000€, les pompes à chaleur eau – eau peuvent atteindre les 40 000€.

 

>> En savoir plus : Tout savoir sur la pompe à chaleur

Les granulés de bois

Les granulés de bois sont l’énergie de chauffage la plus économique, et de loin. De plus, elle est très performante. Installer une chaudière à granulés est une excellente alternative pour remplacer votre chaudière à fioul. Le bois nécessite cependant un stockage et un approvisionnement régulier.

Vous ne serez pas dépaysé, car la chaudière à granulés de bois fonctionne exactement comme une chaudière au fioul classique. Elle coûte néanmoins assez cher, entre 10 000 et 15 000€.

Le bio fioul

Le bio fioul est certainement la solution la plus proche de votre chauffage actuel. Il vous faudra tout de même remplacer votre chaudière, qui fonctionnera exclusivement avec du biofioul.

Il se compose de 30% d’ester de colza français et de 70% de fioul domestique. Le bio fioul est le chauffage qui intègre la plus grande part d’énergie renouvelable, devant le gaz et l’électricité.

Quelles aides pour un changement de chauffage ?

L’État français a bien conscience qu’un changement de chaudière fioul est très coûteux pour les ménages. C’est pourquoi il existe plusieurs aides pour vous aider à passer du fioul à un autre type d’énergie de chauffage.

Ma Prime Rénov’ permet de financer de nombreux travaux de rénovation énergétique, dont le changement de chaudière. Un professionnel RGE est nécessaire pour réaliser ces travaux.

>> En savoir plus : Ma Prime Rénov 2021, qu’est-ce qui change ?

La prime Habiter mieux Sérénité de l’ANAH est également intéressante pour un changement de mode de chauffage. Votre logement doit avoir au minimum 15 ans pour être éligible. Le montant de la prime varie selon vos ressources. Attention, le gain énergétique doit être d’au moins 35% !

Le changement de chaudière permet également de prétendre à la prime CEE, dans le cadre du dispositif des certificats d’économie d’énergie. Elle concerne les ménages qui souhaitent remplacer leur chaudière fioul par une pompe à chaleur hybride.

On pense également à la TVA à 5,5%, utilisable pour les travaux d’amélioration énergétique. Cette aide est accessible à tous sans conditions de revenus.

Rénovation de toiture : nos conseils

Votre toit vous maintient au sec : il ne doit pas être négligé. Une inspection de toiture peut vous conduire à engager des travaux de rénovation. Avoir une bonne toiture, c’est la garantie d’une excellente isolation, d’économies d’énergie et d’un confort inégalable. On vous explique tout ce qu’il faut savoir sur la rénovation de toiture !

Pourquoi rénover sa toiture ?

La réfection de toiture fait partie des gros travaux que l’on ne réalise pas régulièrement. Pourtant, le toit est la partie de votre maison qui vous garde à l’abri et vous évite de subir les intempéries.

Si votre toiture n’est plus étanche, poreuse ou que des tuiles sont cassées, il devient nécessaire d’engager des travaux de rénovation.

Peut-être que votre toiture n’est plus aussi solide, si des insectes xylophages ou des champignons attaquent la structure. Dans ce cas, une rénovation de la charpente est primordiale pour assurer votre sécurité.

Ou alors, vous avez simplement envie de changer l’esthétique de votre maison. Vous pouvez opter pour un autre matériau de couverture ou une autre couleur pour rendre votre habitation plus belle et agréable à vivre.

Quand remplacer une toiture ?

Pour savoir quand remplacer votre toiture, il faut l’entretenir et la surveiller fréquemment. Plusieurs signes doivent vous mettre la puce à l’oreille :

  • votre logement est moins bien isolé ;
  • votre toiture est couverte de mousse ;
  • des champignons ou des moisissures apparaissent au plafond ou sur la partie haute de vos murs ;
  • des infiltrations d’eau apparaissent sur vos plafonds ou dans les combles.

Nous vous recommandons de procéder au changement de toiture au printemps ou en automne. Pour ce type de travaux, il doit impérativement faire beau. En hiver, il est difficile de travailler en extérieur et en été, les températures sont trop élevées.

Choisir le matériau de couverture

Voici les différents matériaux qui existent pour une rénovation de toiture :

  • Tuile en béton
  • Tuile en terre cuite
  • Tuile de verre
  • Tuile de bois
  • Tuile photovoltaïque
  • Tuile auto nettoyante
  • Toit végétalisé
  • Ardoise
  • Chaume
  • Lauze

Bénéficiez des conseils et de l’expertise des artisans couvreurs présents lors des salons Viving !

Isolation de la toiture

Engager des travaux de rénovation de toiture est l’occasion de vous offrir une meilleure isolation. En effet, une toiture mal isolée représente 30% des déperditions d’énergie dans une maison.

Isolation extérieure

L’isolation par l’extérieur est la solution la plus performante pour une étanchéité parfaite de votre toiture. Elle consiste à poser des panneaux isolants sur la charpente avant de poser la couverture.

Isolation intérieure

L’isolation par l’intérieur est également efficace, et moins coûteuse que l’isolation extérieure. Les panneaux isolants sont installés sous les pentes du toit, recouverts d’un film d’étanchéité puis de plaques de plâtre.

Isolation des combles perdus

Vous avez également la possibilité d’isoler vos combles, s’ils ne sont pas aménagés. Il suffit de dérouler des panneaux isolants sur le plancher des combles. C’est une solution peu coûteuse.

Prix d’une rénovation de toiture

Pour une rénovation de toiture, le prix au m² se situe en moyenne entre 300 et 500€. Bien sûr, l’état de votre toiture, la surface de votre toit et le choix des matériaux peut faire évoluer ce prix au mètre carré.

Les matériaux de couverture ont un impact sur le prix de votre rénovation de toiture. Par exemple, il faut compter entre 50 et 100€ le m² pour des tuiles en terre cuite, alors que les tuiles en béton coûtent 30€ par m². L’ardoise naturelle, entre 100 et 150 le mètre carré, est réservée aux budgets plus conséquents.

Rénovation de toiture : les démarches administratives

Comme tous les travaux de rénovation, des démarches administratives sont nécessaires avant de débuter votre rénovation de toit.

Si vous souhaitez changer les matériaux de couverture de votre toit, une déclaration préalable de travaux est exigée. Idem si vous modifiez vos fenêtres de toit ou si vous en ajoutez.

Si la modification de votre toiture est plus importante (modification de l’inclinaison de la pente ou surélévation de la maison), un permis de construire sera certainement nécessaire. Renseignez-vous auprès de votre commune pour connaître la réglementation locale.

Les aides pour la rénovation de toiture

Par chance, il existe de nombreuses primes pour la rénovation de toiture. Les aides à la rénovation de toiture s’adressent autant aux propriétaires qu’aux bailleurs. Pour en bénéficier, vos travaux de réfection de toit doivent a minima répondre à des impératifs de performances énergétiques et être réalisés par des artisans RGE.

La TVA réduite à 5,5%

Votre logement a plus de 2 ans ? Alors vous pouvez bénéficier du taux de TVA réduit à 5,5% pour rénover votre toiture. Cette réduction concerne la main-d’œuvre, l’achat du matériel, la maintenance des matériaux et des équipements, et les travaux de rénovation.

Ma Prime Rénov’

Accessible depuis le 1er janvier 2021 à tous les Français sans condition de ressources, Ma Prime Rénov’ a remplacé le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE). Selon le type de travaux et vos revenus, vous percevrez une aide comprise entre 7€ et 75€ par m².

L’éco PTZ

L’éco-prêt à taux zéro vous permet d’emprunter une somme allant jusqu’à 30 000€, sans payer d’intérêts. Les logements neufs sont également concernés par l’éco PTZ.

Le programme Habiter Mieux de l’ANAH

Grâce au programme Habiter Mieux, vous pouvez financer entre 35 et 50% de vos travaux de rénovation de toiture, dans la limite de 10 000€. Cette aide concerne les logements de plus de 15 ans, qui ont donc un fort besoin d’isolation. Les travaux doivent offrir un gain énergétique d’au moins 25%.