Quels travaux de rénovation énergétique pour un appartement ?

Améliorer l’efficacité énergétique de votre appartement est une démarche qui transforme votre espace de vie en un lieu plus agréable et durable. En optimisant la performance énergétique de votre logement, vous pouvez non seulement réduire vos factures d’énergie, mais aussi accroître sa valeur tout en contribuant à la préservation de l’environnement.

Pourquoi entreprendre une rénovation énergétique dans un appartement ?

La rénovation énergétique de votre appartement vous apportera de nombreux bénéfices à court et long terme. Vous verrez tout d’abord une belle baisse de vos factures d’énergie. En isolant mieux votre logement et en optimisant son système de chauffage, vous pouvez diminuer vos dépenses de chauffage et d’électricité, tout en profitant d’une température agréable toute l’année.

Par ailleurs, une rénovation énergétique contribue à augmenter la valeur de votre bien immobilier. Un appartement bien isolé et peu énergivore attire naturellement plus d’acheteurs et se vend généralement à un meilleur prix. Vous éviterez aussi les mauvaises surprises liées à l’entretien d’un logement mal isolé.

Enfin, ces travaux sont un geste concret en faveur de l’environnement. En consommant moins d’énergie, vous réduisez votre impact sur l’environnement. Rénover énergétiquement votre appartement, c’est faire le choix du confort tout en faisant des économies et en protégeant notre planète.

Le cadre réglementaire et les aides financières

Les rénovations énergétiques en appartement doivent respecter un cadre réglementaire strict, notamment le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Depuis début 2025, les logements classés G seront interdits à la location, incitant les propriétaires à rénover pour améliorer la performance énergétique.

Pour faciliter ces rénovations, de nombreuses aides financières existent pour alléger le coût de ces travaux. Par exemple, MaPrimeRénov’ est une subvention accessible à tous les propriétaires. Les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) représentent une autre solution d’aide financière : ils vous aident à réduire vos dépenses énergétiques et sont cumulables avec d’autres aides.

Vous bénéficiez aussi d’une TVA réduite à 5,5% sur la plupart des travaux de rénovation énergétique, et l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) vous permet de financer les projets sans intérêts. Avec ces solutions de financement avantageuses, vous pouvez plus facilement concrétiser votre projet de rénovation et améliorer l’efficacité énergétique de votre logement, tout en respectant les normes en vigueur.

Les principaux travaux de rénovation énergétique en appartement

L’isolation thermique

Vous souhaitez améliorer l’efficacité énergétique de votre appartement ? L’isolation thermique est la solution idéale ! Pour vos murs, optez pour l’isolation par l’intérieur : c’est une solution très appréciée qui réduit efficacement les pertes de chaleur tout en préservant l’espace intérieur.

Pensez aussi à vos planchers et plafonds : l’isolation de ces surfaces est importante pour garder la chaleur entre les étages, assurant ainsi un confort thermique optimal. En adoptant ces solutions d’isolation, vous profiterez d’un appartement chaleureux et économe en énergie toute l’année !

Le chauffage et la production d’eau chaude

Vous souhaitez réduire vos factures de chauffage ? Commencez par remplacer votre ancien système ! Une chaudière à condensation ou une pompe à chaleur moderne vous permettra de faire de belles économies d’énergie. Ces équipements utilisent des technologies avancées pour optimiser la production de chaleur tout en minimisant l’empreinte carbone.

Côté eau chaude, pensez au chauffe-eau thermodynamique ! C’est malin : il récupère la chaleur de l’air ambiant pour chauffer votre eau. Résultat ? Une solution à la fois économique et respectueuse de l’environnement. Une autre option est le chauffe-eau solaire, idéal pour les régions ensoleillées, qui utilise l’énergie solaire pour chauffer l’eau, réalisant ainsi des économies supplémentaires sur vos factures d’énergie.

La ventilation et l’étanchéité à l’air

Pour un appartement vraiment performant, pensez à la ventilation et à l’étanchéité ! Une VMC, en version simple ou double flux, renouvelle efficacement l’air de votre logement, évacuant l’humidité et les polluants, tout en conservant la chaleur. Le plus de la VMC double flux ? Elle récupère intelligemment la chaleur de l’air sortant pour préchauffer l’air qui entre. Malin et économique !

Côté étanchéité à l’air, c’est simple : plus votre logement est étanche, moins vous perdez de chaleur. Fini les courants d’air désagréables ! Un logement bien étanche vous offre un double avantage : plus de confort au quotidien et des factures d’énergie réduites. Vous pouvez améliorer l’étanchéité de votre appartement grâce à des travaux d’isolation des murs, des combles et des fenêtres. Faites appel à des professionnels RGE pour ces travaux.

Location logement F et G : les interdictions commencent en 2025 !

En 2025, une nouvelle ère commence pour les propriétaires et locataires avec l’entrée en vigueur des interdictions de location des logements classés G. Ces logements qu’on appelle « passoires énergétiques » nous concernent tous, leur forte consommation pèse à la fois sur l’environnement et sur notre porte-monnaie. Pour les propriétaires, c’est un vrai défi à relever : comment transformer un bien énergivore en un logement éco-performant et attrayant ?

Pourquoi la classe énergétique est importante pour la location ?

Vous souhaitez louer votre bien ? La classe énergétique de votre logement, mesurée par le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique), joue un rôle clé dans votre projet, tant pour l’environnement que pour votre portefeuille. Le DPE évalue la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre d’un bien, le classant de A à G.

Attention, propriétaires : depuis début 2025, les logements classés G ne pourront plus être proposés à la location, en vertu des nouvelles réglementations sur les « passoires énergétiques ». Un DPE valide est indispensable avant toute mise en location, car il informe les locataires potentiels des coûts énergétiques qu’ils pourraient supporter et des améliorations possibles.

Quelle lettre DPE permet de louer un logement ?

La réglementation s’est durcie pour les propriétaires bailleurs : depuis le 1er janvier 2025, votre logement doit répondre à de nouvelles exigences. Pour louer votre bien, il est impératif qu’il ne soit pas classé en G. On parle de « passoires thermiques » pour ces logements qui laissent s’échapper la chaleur et font grimper les factures d’énergie. C’est pourquoi ces logements sont désormais tout simplement interdits à la location.

Face à cette échéance, vous avez tout intérêt à entreprendre des travaux de rénovation pour améliorer la performance énergétique de votre bien. En visant une meilleure classification, vous pouvez non seulement respecter ces nouvelles obligations légales, mais aussi rendre votre logement plus attractif pour les futurs locataires.

Au final, tout le monde y gagne : vos locataires profitent de factures allégées, et votre bien prend de la valeur sur le marché !

A noter : à compter du 1er janvier 2028, les logements F seront considérés comme non décents. A partir du 1er janvier 2034, ce sera au tour des logements E.

Comment savoir si mon logement est classé F ou G ?

Vous pouvez obtenir des informations précises sur la classification énergétique de votre logement en utilisant les simulateurs disponibles en ligne, notamment via l’Observatoire DPE de l’ADEME. Par ailleurs, cet observatoire offre également la possibilité de retrouver votre DPE existant, ce qui peut être utile pour vérifier si votre logement est classé F ou G.

Depuis 2024, la méthode de calcul du DPE a évolué pour être plus précise, en se basant sur des caractéristiques physiques du bâtiment, comme l’isolation et le système de chauffage.

Face à ces changements, pour bien comprendre votre situation au regard de cette nouvelle méthode, n’hésitez pas à consulter un professionnel ou à utiliser ces outils qui vous donneront une estimation précise. Rendez-vous sur les salons Viving !

Que faire si mon logement est classé F ou G ?

Pour éviter l’interdiction de louer votre logement classé G (ou F, en 2028), passez à l’action le plus vite possible en améliorant sa performance énergétique. Commencez par un audit énergétique pour identifier les domaines prioritaires d’amélioration.

Lancez-vous dans des travaux d’isolation de votre maison, tels que l’isolation des murs et des combles, ainsi que le remplacement des systèmes de chauffage vétustes par des modèles plus performants, comme une pompe à chaleur.

Bonne nouvelle : de nombreuses aides financières sont là pour vous aider à concrétiser vos travaux ! MaPrimeRénov’, l’éco-prêt à taux zéro ou les certificats d’économies d’énergie peuvent rendre vos projets plus accessibles et rentables. C’est le moment idéal pour donner un coup de boost à votre bien et le rendre plus attractif que jamais !

Comment purifier l’air dans un appartement ?

Avoir un air pur chez soi contribue à notre bien-être et à celui de nos proches. Dans un appartement, l’air que nous respirons peut vite devenir chargé en polluants, émis par les produits ménagers, les peintures ou encore les meubles. Bien qu’invisibles, ces substances affectent directement notre santé au quotidien. La bonne nouvelle ? Purifier l’air de votre intérieur est à la portée de tous ! Que vous soyez adepte des solutions naturelles ou technologiques, il existe aujourd’hui de nombreuses méthodes pour assainir l’air de votre logement.

Pourquoi purifier l’air de son appartement ?

Un air sain dans votre appartement, c’est la garantie de protéger votre santé et celle de vos proches. L’air intérieur peut être jusqu’à cinq fois plus pollué que l’air extérieur, avec des conséquences bien réelles sur notre santé. Les effets d’un air pollué se manifestent souvent par des allergies, des irritations des voies respiratoires, de la fatigue, voire des maux de tête persistants.

Les sources de pollution intérieure sont nombreuses. Parmi les plus courantes, on retrouve les composés organiques volatils (COV) émis par les meubles, les peintures ou les produits ménagers. Les moisissures, la poussière, les poils d’animaux et d’autres allergènes s’accumulent également, aggravant les symptômes d’allergies et d’asthme. Purifier l’air de votre appartement, c’est le premier pas vers un intérieur sain où il fait bon vivre.

Les méthodes naturelles pour purifier l’air intérieur

Aérer son appartement quotidiennement

Vous souhaitez un intérieur sain où il fait bon respirer ? Commencez par une habitude toute simple : l’aération quotidienne ! Le renouvellement de l’air dans votre appartement est une méthode simple mais efficace pour évacuer les polluants accumulés.

En ouvrant vos fenêtres seulement cinq à dix minutes par jour, vous pouvez améliorer la qualité de l’air intérieur. Ce geste quotidien permet d’éliminer les composés organiques volatils, la fumée de tabac et divers allergènes. Pour optimiser l’efficacité de l’aération, choisissez les moments opportuns en fonction des saisons et de la pollution extérieure.

Par exemple, en été, préférez aérer tôt le matin ou tard le soir pour éviter l’air chaud et pollué. L’hiver aussi, n’hésitez pas à ouvrir vos fenêtres ! Même si l’air est plus froid, il est souvent moins pollué, ce qui en fait un bon moment pour aérer. En quelques minutes par jour seulement, vous offrez à votre intérieur une vraie bouffée d’air frais !

Utiliser des plantes dépolluantes

Les plantes dépolluantes dans votre appartement peuvent être une méthode naturelle et décorative pour assainir l’air. Des espèces comme l’aloe vera, le spathiphyllum ou la fougère de Boston sont réputées pour leur capacité à absorber certains polluants présents dans nos intérieurs.

Ces plantes offrent une solution esthétique et partielle pour améliorer la qualité de l’air intérieur. Gardez simplement à l’esprit que leur efficacité varie selon plusieurs facteurs : la taille de la plante, les niveaux de pollution et l’entretien que vous leur apportez. Au-delà de leurs propriétés purifiantes, ces belles plantes vertes donnent vie à votre intérieur.

Purifier l’air avec des huiles essentielles

Envie d’assainir naturellement l’air de votre appartement ? Découvrez les propriétés assainissantes des huiles essentielles de tea tree, d’eucalyptus et de lavande. Le tea tree est reconnu pour ses propriétés antibactériennes et antifongiques, idéal pour combattre les germes et les moisissures. L’eucalyptus, quant à lui, est un excellent antiviral et décongestionnant, parfait pour dégager les voies respiratoires. La lavande, avec ses vertus relaxantes, assainit l’air tout en favorisant un environnement apaisant.

Pour les utiliser en toute sécurité, diffusez-les à l’aide d’un diffuseur adapté, en veillant à ne pas surcharger l’air, surtout en présence d’enfants et d’animaux. Si vous optez pour la diffusion, évitez la diffusion continue et préférez des sessions de 15 à 30 minutes.

Vous pouvez également préparer un spray maison en diluant quelques gouttes dans de l’eau, et pensez à bien secouer avant chaque utilisation.

Comment utiliser un purificateur d’air ?

Principe et fonctionnement des purificateurs d’air

Vous vous demandez comment fonctionne votre purificateur d’air ? Ces appareils utilisent diverses technologies pour nettoyer l’air que vous respirez. La filtration HEPA (High Efficiency Particulate Air) est une méthode très efficace qui capture 99,97% des particules aussi petites que 0,3 micron, telles que la poussière, les allergènes et les bactéries, via un réseau dense de fibres.

Le charbon actif, de son côté, excelle dans l’adsorption des composés organiques volatils (COV) et des odeurs grâce à sa structure poreuse qui capture les molécules de gaz. De façon plus surprenante, l’ionisation agit différemment : elle libère des ions négatifs qui se lient aux particules en suspension dans l’air. Une fois alourdies, ces particules retombent naturellement au sol, laissant ainsi un air plus pur.

Pour aller encore plus loin dans la purification, la technologie UV apporte une solution complémentaire : ses rayons ultraviolets détruisent les micro-organismes comme les bactéries et les virus en endommageant leur ADN. Pour vous offrir le meilleur de la purification d’air, les fabricants combinent souvent ces différentes technologies dans un même appareil.

Comment bien choisir un purificateur d’air ?

Commencez par vérifier que votre purificateur est adapté à la taille de votre pièce. Un bon indicateur ? Le CADR (Clean Air Delivery Rate), qui vous garantit un renouvellement de l’air 4 à 5 fois par heure.

Ensuite, privilégiez un type de filtration adapté : un filtre HEPA est recommandé pour capturer les particules fines, tandis qu’un filtre à charbon actif neutralise les odeurs et les composés organiques volatils. Côté confort, le niveau sonore compte beaucoup, surtout pour un usage nocturne ; optez pour un modèle silencieux qui affiche moins de 30 dB en mode nuit – parfait pour dormir en toute tranquillité.

Pensez aussi à l’entretien quotidien : vérifiez la fréquence de remplacement des filtres, généralement tous les 6 à 12 mois, et choisissez un appareil dont le coût des filtres reste raisonnable.

Avec ces conseils en tête, vous trouverez facilement le purificateur qui vous garantira un air sain chez vous !

Conseils pour une utilisation optimale du purificateur d’air

Pour utiliser votre purificateur d’air de manière optimale, choisissez judicieusement son emplacement. Placez-le dans un lieu où l’air circule librement, comme près des fenêtres ou des portes, pour capter les polluants entrants.

Veillez à ce que les bouches d’entrée et de sortie d’air ne soient pas obstruées, en laissant au moins 30 centimètres d’espace autour de l’appareil. Évitez les coins ou les espaces restreints où la circulation d’air est limitée.

Une fois bien positionné, optimisez l’efficacité de votre purificateur en fermant les portes de la pièce où il se trouve – cela permettra de concentrer son action et d’obtenir une purification plus efficace.

Pour profiter pleinement de votre purificateur, privilégiez son utilisation dans les pièces où vous passez le plus de temps, comme le salon, ou dans celles qui sont plus exposées aux polluants, comme la cuisine.

Rénovation : les aides financières en 2025

Si l’une de vos résolutions pour 2025 concerne la rénovation de votre maison, sachez que le dispositif d’aides à la rénovation énergétique pour les particuliers a évolué. Pour vous aider à concrétiser vos projets, faisons le point ensemble sur les aides financières auxquelles vous pouvez prétendre afin de participer au financement de vos travaux cette année.

Les règles pour déposer une demande d’aide

Pour financer vos travaux, il est possible de profiter d’aides de l’État, des collectivités territoriales, des fournisseurs d’énergie ou encore d’autres organismes comme les caisses de retraite.

Il existe donc plusieurs solutions pour vous aider à financer vos projets de rénovation énergétique. Les travaux pris en charge peuvent varier d’une aide à l’autre, mais l’intervention obligatoire de professionnels RGE et les exigences techniques sont les mêmes pour tous les dispositifs.

Conformément à la loi Climat et résilience, le recours à Mon Accompagnateur Rénov’ est obligatoire pour l’obtention de certaines aides. Ce spécialiste agréé intervient sur le plan administratif, technique, social et financier.

N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec un conseiller France Rénov pour faire le point.

Ma Prime Rénov

En 2025, MaPrimeRénov’ change pour mieux répondre aux besoins des familles, en prenant en compte leur situation financière, leurs projets de travaux et les caractéristiques de leur logement. L’objectif est de continuer à accompagner efficacement la transition écologique. Désormais, on retrouve :

  • MaPrimeRénov’ : priorise l’installation d’un système de chauffage ou d’eau chaude sanitaire décarboné, fonctionnant avec une énergie moins polluante et plus économe.
  • MaPrimeRénov’ Parcours accompagné : encourage les rénovations ambitieuses permettant un gain d’au moins 2 classes énergétiques.
  • MaPrimeRénov’ Copropriété : favorise la rénovation des parties communes en copropriété, offrant un gain énergétique d’au moins 35%.

Le dispositif Loc’Avantages

En 2025, le dispositif Loc’Avantages se transforme en crédit d’impôt, ce qui devient bien plus avantageux pour les bailleurs faiblement imposés, à condition de louer leur bien à tarif plafonné à des locataires aux ressources modestes.

Loc’Avantages ouvre droit à des subventions pour les travaux de rénovation du logement. Ce programme est ouvert à tous les propriétaires bailleurs, quel que soit leur taux d’imposition, permettant ainsi d’accroître l’offre de logements locatifs. Les propriétaires bailleurs concluent une convention avec l’Anah (Agence nationale de l’habitat) qui définit les conditions de location pour une période de 6 ans : loué nu, au titre de résidence principale, afficher une note supérieure à F en termes de performance énergétique, etc.

Le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE)

Les primes CEE encouragent les entreprises qui vendent de l’énergie (électricité, gaz ou GPL, fioul domestique, carburants pour véhicules) à promouvoir des actions efficaces d’économies d’énergie auprès des consommateurs.

Elles peuvent donc proposer des aides pour rénover votre logement et, si elles ne respectent pas leurs obligations, l’État leur impose de fortes pénalités financières.

La TVA à taux réduit

En règle générale, les travaux de rénovation, d’amélioration, de transformation, d’aménagement et d’entretien sont soumis à un taux de TVA de 10%. Mais, bonne nouvelle pour les projets visant à rendre votre logement plus éco-énergétique en 2025 : ce taux est réduit à 5,5%.

Cette TVA s’applique automatiquement sur le devis, sans aucune démarche à effectuer. Vous profitez donc d’un avantage fiscal pour votre projet de rénovation énergétique, sans tracas administratifs.

Les aides des collectivités locales

Dans certaines régions, départements, intercommunalités ou communes, il est possible de recevoir des aides complémentaires aux aides nationales pour les travaux d’amélioration de la performance énergétique.

Pensez à faire le point sur les aides disponibles localement avec un conseiller France Rénov’.

Le chèque énergie

Le chèque énergie est alloué chaque année, en fonction des revenus du foyer et de sa composition tels que déclarés à l’administration fiscale. Aucune démarche n’est nécessaire pour bénéficier de cette aide : si vous remplissez les critères d’éligibilité, vous la recevez automatiquement.

Le chèque énergie peut être utilisé pour payer les factures énergétiques ou encore soutenir partiellement des travaux de rénovation énergétique éligibles à MaPrimeRénov’ et réalisés par des professionnels RGE.

En 2025, il conserve les mêmes montants que les années précédentes et varie entre 48 € et 277 €.

L’exonération de taxe foncière

Les propriétaires de logements anciens, dont la construction s’est achevée avant le 1ᵉʳ  janvier 1989, peuvent bénéficier d’une exonération de taxe foncière durant 3 ans. Pour cela, le coût des travaux de rénovation énergétique doit être supérieur à 10 000 € dans l’année qui précède l’exonération, ou à 15 000 € au cours des 3 ans qui précèdent l’application de l’exonération.

Attention toutefois, cette aide est valable uniquement dans les communes qui ont voté en faveur de cette exonération.

L’aide de votre caisse de retraite

En tant que retraité du régime général, votre caisse de retraite peut vous accorder une aide pour effectuer certains travaux de transition énergétique dans votre logement comme l’isolation thermique des pièces de vie ou le changement de chaudière.

L’éco-prêt à taux zéro

Aussi appelé éco-PTZ, il s’agit d’un prêt à taux d’intérêt nul et accessible sans condition de ressources. Il permet de financer le reste à charge des travaux d’amélioration de la performance énergétique éligibles à MaPrimeRénov’.

La durée de remboursement de cette aide, destinée aux logements occupés à titre de résidence principale, peut aller jusqu’à 20 ans. Le montant emprunté diffère selon l’ampleur des travaux à mener :

  • Jusqu’à 15 000 € pour une action seule ;
  • Jusqu’à 25 000 € pour 2 travaux ;
  • Jusqu’à 30 000 € pour 3 travaux ou plus ;
  • Jusqu’à 50 000 € pour la performance énergétique globale.

Pour obtenir ce prêt, il vous suffit de vous rendre dans un établissement de crédit avec les devis et le formulaire emprunteur que vous aurez rempli avec une entreprise ou un artisan RGE.

Le prêt avance rénovation

Il s’agit d’un prêt hypothécaire proposé aux ménages depuis le 1er janvier 2022 par certaines banques. L’objectif est de faciliter le financement de travaux de rénovation énergétique en s’appuyant, en partie, sur un fonds public.

Le fonds de garantie pour la rénovation énergétique (FGRE) peut garantir ces prêts “avance rénovation” en couvrant 75 % de la différence entre la valeur finale du bien après travaux et le montant à rembourser, en cas de solde négatif.

Le remboursement du prêt se fait lors de la vente du logement ou de la succession. Les intérêts, quant à eux, peuvent faire l’objet d’un remboursement périodique ou être versés au moment de la transmission ou de la vente du bien rénové.

Ces aides à la rénovation en 2025 pourraient connaître des ajustements, notamment en lien avec les objectifs climatiques et la loi Climat et résilience. Pour obtenir des informations actualisées, pensez à consulter régulièrement France Rénov’.

Quel type d’assainissement individuel choisir ?

Si vous êtes propriétaire d’une maison isolée, la question de l’assainissement individuel est primordiale. Dans cet article, nous aborderons les principaux types d’assainissement, les critères de choix, les prix de l’assainissement individuel et les aides disponibles en France.

Comprendre vos besoins en assainissement individuel

L’assainissement individuel, ou assainissement non collectif (ANC), désigne le traitement des eaux usées provenant d’une maison. Contrairement aux systèmes collectifs, il concerne les maisons isolées, qui ne sont pas raccordées au réseau public de tout-à-l’égout. Entre 15 et 20% de la population française est concernée par l’assainissement individuel.

Pourquoi est-ce important ? L’assainissement individuel offre plus de flexibilité, réduisant ainsi la nécessité de raccordement à un système collectif. Cela peut être avantageux, surtout si votre maison est située dans une zone éloignée. De plus, il contribue à préserver l’environnement en traitant les eaux usées de manière plus efficace.

Les différents types d’assainissement individuel

Plusieurs options s’offrent à vous pour l’ANC, chacune avec ses avantages spécifiques. Les principales sont la fosse toutes eaux, la microstation d’épuration, et le filtre compact.

La fosse toutes eaux

La fosse toutes eaux (anciennement fosse septique) est un choix classique, efficace pour les maisons de petite à moyenne taille. Elle retient les matières solides et permet un traitement partiel des eaux usées. Son prix d’installation est souvent abordable, mais il faut prévoir des coûts d’entretien régulier.

La phyto épuration

La phyto épuration (aussi appelée lagunage) est le système d’assainissement individuel écologique par excellence, qui dépollue les eaux usées grâce à l’installation d’un massif filtrant planté, constitué d’un ou de plusieurs étages de plantes.

La microstation d’épuration

La microstation d’épuration est un système de traitement des eaux usées qui effectue l’intégralité du cycle d’épuration. On trouve des micro stations d’épuration à culture fixée, et d’autres à culture libre. Le système doit cependant être activé en permanence pour ne pas que les bactéries meurent.

Le filtre compact

Le filtre compact a un fonctionnement proche de celui des fosses toutes eaux, avec quelques caractéristiques des microstations. La fosse est soit intégrée au filtre, soit séparée. Son principal avantage est sa petite taille, inférieure à 15 m². Il n’a pas besoin d’électricité ni de fonctionner en continu.

Les critères de sélection de l’assainissement individuel

Quel assainissement non collectif choisir ? Le choix de votre système d’ANC dépend en grande partie de vos besoins spécifiques. Parmi les principaux facteurs de choix, on retrouve :

  • Taille de la maison : en fonction du nombre de pièces principales, vous aurez besoin d’un système d’assainissement plus ou moins puissant. L’occupation de votre maison entre également en compte, car les microstations d’épuration sont incompatibles avec les maisons secondaires. La taille du terrain joue aussi, car une fosse toutes eaux nécessite au moins 100m² de surface extérieure.
  • Nature du sol : une analyse de votre sol doit être effectuée pour savoir quel assainissement non collectif sera le plus adapté. Par exemple, un sol argileux n’est pas compatible avec une fosse toutes eaux.
  • Zone sensible : pour installer un ANC, votre terrain ne doit pas se trouver en zone sensible (proche d’un lieu de baignade ou d’une source d’eau potable).
  • Budget : Évidemment, installer un système d’assainissement individuel représente un certain investissement. Les coûts d’installation, de maintenance et d’entretien sont différents en fonction de votre choix. Des aides sont toutefois disponibles pour vous aider.

Une installation encadrée

Il faut savoir que l’assainissement individuel est encadré par les pouvoirs publics, afin d’éviter tout risque sanitaire ou environnemental. Avant de débuter votre projet d’ANC, plusieurs étapes sont nécessaires.

  • Contacter le SPANC (service public d’assainissement non collectif) dont dépend votre logement pour être conseillé ;
  • Demander une étude de sol à un professionnel pour choisir le système approprié ;
  • Faire valider votre projet auprès du SPANC avant toute installation.

Assainissement individuel : les prix

Un élément clé dans le choix de votre système d’assainissement individuel est le prix. Les coûts varient considérablement en fonction du type de système et de votre situation particulière.

La fosse toutes eaux est le dispositif le plus accessible : il faut compter entre 3 500 et 10 000€, en fonction du niveau de gamme. L’entretien est intéressant, puisque la vidange se fait seulement tous les 4 ans, selon le taux de remplissage de votre fosse.

Pour la phytoépuration, vous devrez débourser entre  7 500 et 11 000€ pour son installation. En revanche, l’entretien est très intéressant puisque le retrait des boues ne se fait que tous les 5 à 10 ans.

La microstation d’épuration est un système qui peut être assez onéreux, entre 4 500€ et 12 000€ en général. La vidange se fait tous les 2 ans, l’entretien est donc plus régulier.

Installer un filtre compact vous demandera un investissement de 8 000 à 11 000€. Son avantage est que le remplacement du substrat filtrant ne se fait que tous les 10 à 15 ans. La vidange doit être effectuée lorsque son taux de remplissage atteint 50%.

D’autres coûts sont à prendre en compte lorsqu’il s’agit de faire un choix entre les différents types d’assainissement individuel : l’étude du sol, le raccordement, les puits perdus, le remblayage, les contrôles, la redevance au SPANC, etc.

Les aides pour de l’assainissement individuel

Des aides sont disponibles en fonction du type d’assainissement choisi, pour encourager l’adoption de systèmes respectueux de l’environnement. Vous pouvez réduire le coût d’installation grâce à des subventions de l’Anah ou des collectivités locales, bénéficier de l’éco-PTZ, de prêts de la CAF, d’un taux de TVA réduit ou d’aides des caisses de retraite.

Conception et installation

Une fois que vous avez choisi le type d’assainissement non collectif qui vous convient, il est temps de passer à la phase de conception et d’installation. Nous vous recommandons de faire appel à un professionnel qualifié pour garantir une installation correcte et conforme à la réglementation.

Entretien de l’assainissement

Après l’installation, l’entretien est essentiel pour assurer le bon fonctionnement de votre système d’ANC. Les fosses toutes eaux, les microstations et les filtres compacts doivent être vidangés régulièrement, et les pré-filtres nettoyés. N’hésitez pas à mettre en place un contrat d’entretien avec un professionnel de l’assainissement pour vous assurer d’être aux normes.

FAQ

Quel assainissement non collectif choisir ?

Nous l’avons vu, le choix du système d’assainissement individuel dépend de nombreux facteurs tels que la taille de la maison, la nature du sol, la sensibilité de la zone et le budget que l’on souhaite y consacrer. Pour une maison de petite taille, une fosse toutes eaux est souvent suffisante. La phytoépuration, quant à elle, s’avère intéressante si vous cherchez une solution écologique.

Qu’est-ce qu’un système d’assainissement autonome ?

Un système d’assainissement autonome est conçu pour traiter les eaux usées d’une maison non reliée au réseau collectif de tout-à-l’égout. Il s’agit d’installations individuelles, comme les fosses toutes eaux ou les micro stations, qui assurent le traitement de manière indépendante. Ces systèmes permettent une gestion locale des eaux usées, parfait pour les habitations isolées.

Qui est concerné par l’assainissement non collectif ?

L’assainissement non collectif regroupe l’ensemble des solutions permettant de collecter, transporter, traiter et évacuer les eaux usées domestiques des habitations non reliées au réseau public. Cela est loin d’être marginal, puisque 15 à 20 % de la population française est concernée car non raccordée au tout-à-l’égout.

Surélever une maison : tout ce qu’il faut savoir

Vous manquez de place chez vous, mais vous ne pouvez pas construire d’extension en longueur ? Choisissez l’extension verticale en surélevant votre maison ! En créant un voire plusieurs étages, vous bénéficierez de plus de pièces sans avoir besoin de déménager.

En quoi consiste la surélévation ?

La surélévation de maison est une construction qui permet de gagner de l’espace sans empiéter sur votre terrain. Cela consiste à ajouter un étage ou une partie d’étage (surélévation partielle) à une maison, en modifiant la structure et le toit de la bâtisse. La toiture peut aussi être déposée puis reposée telle quelle.

Il n’est pas obligatoire de surélever votre maison sur toute sa longueur. Selon votre budget et vos envies, vous pouvez décider de rehausser une partie seulement de votre maison.

Pourquoi surélever une maison ?

Plusieurs raisons peuvent vous donner envie de faire construire une extension verticale :

  • vous agrandissez votre surface habitable ;
  • si vous avez une maison de ville, vous n’avez sûrement pas la place pour une extension horizontale ;
  • vous gagnez en confort de vie grâce à une ou plusieurs pièces supplémentaires ;
  • votre maison prend de la valeur pour une potentielle revente ;
  • si votre couverture ou votre charpente présentent des faiblesses, la surélévation sera l’occasion de les rénover ;
  • vous aurez une meilleure efficacité énergétique, avec une isolation refaite à neuf ;
  • vous pourrez installer des panneaux solaires en captant mieux le rayonnement solaire.

Surélévation de maison : la réglementation à connaître

Surélever sa maison induit des travaux importants. Les règles d’urbanisme régissent la construction et l’extension de maison en France. Vous pouvez les consulter dans le plan local d’urbanisme (PLU) à la mairie de votre commune.

Elles vous indiqueront la hauteur maximale d’un bâtiment dans votre ville, une information à connaître avant de vous lancer dans une extension verticale. Les règles de mitoyenneté et de distance y sont également stipulées, tout comme les règles esthétiques et architecturales imposées par la commune ou par les architectes des bâtiments de France si vous vivez dans un secteur protégé.

2ème point à vérifier : l’acte notarié de l’achat de votre parcelle. Il peut indiquer des limites qui ne vous permettront pas de réaliser une surélévation. C’est généralement le cas dans les lotissements.

Demander une étude de faisabilité

Une fois que vous avez consulté votre PLU et que vous vous êtes assuré que la surélévation n’était pas interdite, il est temps de demander une étude de faisabilité à un bureau d’études.

En effet, vous devez vérifier la capacité de votre maison à supporter le poids et les contraintes d’un étage supplémentaire. Un bureau d’études structure est tout à fait habilité pour ce type d’étude.

Le technicien bureau d’études examinera la nature et la résistance de votre sol, la profondeur et la largeur des fondations, la solidité des murs porteurs et des planchers, la hauteur sous plafond et la pente de la toiture.

Si tout est parfait, votre projet continue, sinon il vous proposera des solutions adaptées : renforcer les fondations, modifier la charpente, consolider les murs porteurs, etc.

La demande d’autorisation de travaux

C’est l’heure des démarches administratives ! Alors, permis de construire ou déclaration de travaux ?

C’est très simple : si la surface ajoutée ne dépasse pas les 20 m² (ou les 40 m² pour les communes avec PLU ou POS), et que la surface habitable après travaux ne dépasse pas les 150 m², alors une déclaration préalable de travaux suffit.

Ce n’est pas le cas ? Il vous faudra donc demander un permis de construire.

A noter : si votre maison est située dans une zone sensible ou classée, un permis de construire est obligatoire dans tous les cas.

Le recours à un architecte est exigé si la surface habitable totale dépasse les 150 m² après l’ajout de l’étage.

N’oubliez pas de demander une autorisation d’occuper le domaine public routier pour les échafaudages ou la grue s’ils risquent d’empiéter sur la voie publique.

Une fois votre demande déposée, il faudra attendre un mois pour obtenir une réponse à votre demande préalable de travaux, ou deux à trois mois pour un permis de construire. Si votre projet est jugé non conforme, vous ne pourrez pas faire votre surélévation.

La surélévation de maison en copropriété

Surélévation de maison et voisinage font rarement bon ménage. En effet, cela peut occasionner des désagréments à vos voisins : perte de luminosité, vis à vis plus important, privation de vue, ombrage…

Même si l’autorisation de vos voisins n’est absolument pas requise pour ce type de travaux (sauf si vos maisons sont mitoyennes), il vaut mieux leur demander leur accord écrit afin d’éviter de créer un conflit. Sinon, ils pourraient porter réclamation durant la procédure de déclaration de travaux ou de permis de construire et faire échouer votre projet.

Parmi les règles à respecter concernant la surélévation d’une maison et le voisinage, on retrouve :

  • La privation de vue : il faut veiller à ne pas engendrer une perte de vue ou d’ensoleillement.
  • Les servitudes de voisinage : la distance entre les maisons doit être respectée par la surélévation, cela ne doit pas gêner leur accès à la voie publique, etc.
  • Les nuisances sonores : prendre des mesures d’isolation acoustique éviter de perturber le calme du voisinage.

Quel matériau choisir ?

Plusieurs matériaux sont utilisables pour une surélévation : bois, béton cellulaire ou acier.

La surélévation de maison en bois est un choix de plus en plus privilégié par les propriétaires ! C’est un matériau écologique, recyclable, qui fournit une excellente isolation sans trop d’épaisseur. Sa légèreté simplifie la tâche des artisans, tout en sollicitant peu la structure existante.

Autre matériau isolant, le béton cellulaire prend la forme de blocs. Bien qu’il soit plus coûteux que le bois, c’est un bon investissement de par sa longévité.

Enfin, l’acier est parfait pour poser la structure sur la charpente existante : il n’est donc pas nécessaire de la déposer. Très léger également, sa pose est simple, ce qui facilite les travaux.

Prix d’une surélévation de maison

Étant donné la complexité des travaux, le coût d’une surélévation de maison est très important. Plus qu’une extension latérale.

Rentrons tout de suite dans le vif du sujet : il faut compter entre 1800 et 2500€ TTC par m² ajouté, sur une maison saine. Mais sachez que le prix peut considérablement varier en fonction de votre projet : taille de l’agrandissement, qualité du bâti, matériau choisi, pente, type de pièces, isolation, aménagement de terrasse, fenêtres, revêtements intérieurs et extérieurs, etc.

Notre conseil, c’est de demander plusieurs devis à des artisans différents pour comparer leurs propositions. Vous pourrez en rencontrer lors des salons Viving !

Des dépenses administratives sont également à prévoir. Par exemple, vous devrez payer un droit d’occupation du domaine public en cas d’installation de grue ou d’échafaudage sur la voie publique. N’oubliez pas que cette extension verticale doit être déclarée aux impôts, qui revaloriseront alors votre taxe foncière. Vous devez également prévenir votre assureur, qui modifiera votre assurance habitation en conséquence.

Vos questions sur les maisons surélevées

Comment savoir si on peut surélever sa maison ?

Toutes les maisons ne peuvent pas être surélevées. Il faut d’abord vérifier que votre maison peut supporter un étage supplémentaire, via une étude de faisabilité. Autre point qui peut vous empêcher de surélever votre maison : le plan local d’urbanisme et le plan d’occupation des sols. Si la surélévation n’est pas conforme au PLU ou au COS, vous ne pourrez pas vous lancer dans de tels travaux.

Peut-on surélever une maison sans permis de construire ?

C’est possible si votre agrandissement est inférieur à 20 ou 40 m², en fonction de votre PLU. Dans ce cas, une simple déclaration préalable de travaux suffit. Au-delà, le permis de construire est obligatoire, même si la surélévation n’a pas d’incidence sur l’emprise au sol de votre maison.

Peut-on surélever une maison sans fondations ?

Non. Si les fondations de votre maison sont insuffisantes ou inexistantes, il faut à tout prix les renforcer ou les créer avant de surélever votre maison. Une étude de faisabilité technique vous aiguillera.

Quelles sont les techniques utilisées lors de la surélévation d’une maison de ville ?

Quand il s’agit de surélévation de maison et de fondation, il n’y a parfois pas d’autre choix que de prendre de la hauteur pour gagner de précieux m². Mais avant de réhausser sa maison, il est important d’évaluer la capacité des fondations à supporter le poids supplémentaire d’un ou plusieurs étages. Si les fondations existantes ne sont pas assez solides, il est possible de renforcer. Une des techniques consiste à injecter de la résine dans le sol, ce qui permet de remplir les interstices et de renforcer le compactage du sol. Autrement, il est envisageable de faire une reprise en sous-œuvre qui va permettre de répartir différemment le poids de la maison. Pour cela, le professionnel va déterminer soit l’augmentation de la surface d’appui, soit le transfert des charges plus en profondeur.

Comment rénover un escalier en bois ?

Vous voulez donner un coup de neuf à votre escalier en bois, mais sans le refaire entièrement ? Vous pouvez choisir l’option rénovation, si votre escalier n’est pas trop abîmé. Faites confiance aux menuisiers qui exposent aux salons Viving pour vous accompagner dans votre projet !

Les étapes de la rénovation d’un escalier en bois

1.   Décaper l’escalier en bois

Pour retrouver l’aspect initial du bois et découvrir le véritable état de votre escalier, la première étape, c’est le nettoyage profond !

D’abord, vous dépoussiérez, et ensuite vous décapez. Le produit décapant à utiliser dépend du revêtement de votre escalier en bois. S’il est peint ou vernis, vous aurez besoin d’un décapant spécial bois. S’il est ciré, un produit décireur sera nécessaire, sans oublier de poncer pour faire disparaître les résidus. Aujourd’hui, les escaliers cirés sont plutôt rares.

Enfin, il est temps de lessiver vos escaliers avec un produit nettoyant, de l’eau chaude et une brosse. Laissez sécher avant de poursuivre la rénovation.

2.   Combler les fissures

Une fois l’escalier nettoyé, vous pouvez voir plus facilement s’il est abîmé par des fissures ou des trous. S’il y en a beaucoup, il faudra peut-être faire refaire votre escalier en bois.

S’il sont peu nombreux, vous pouvez les combler avec une pâte à bois et une spatule, assez large pour reboucher les ouvertures. Disposez l’enduit sur les trous et les fissures, puis lissez avec la spatule pour bien les colmater et avoir une surface plane. Laissez durcir la pâte à bois.

3.   Poncer l’escalier

Rénover un escalier en bois sans poncer ? Impossible ! Le ponçage est une étape indispensable dans la rénovation d’un escalier.

A présent que vous vous êtes occupé des trous, vous devez poncer vos escaliers pour que la peinture adhère plus facilement. Le ponçage se fait toujours dans le sens des veines du bois. Nous vous recommandons d’utiliser une ponceuse électrique, qui vous évitera de vous épuiser à la tâche !

Deux ponceuses vous seront utiles : la ponceuse à bande et la ponceuse triangulaire (ou ponceuse d’angle) afin d’atteindre les recoins des marches d’escalier. Avant de peindre, pensez à passer l’aspirateur pour dépoussiérer.

4.   Appliquer une sous-couche

La préparation est terminée, vous pouvez passer aux choses sérieuses. Avant de repeindre l’escalier, il est indispensable d’appliquer une sous-couche pour éviter que la peinture ne soit absorbée par le bois et pour favoriser sa tenue.

Munissez-vous d’un pinceau plat et commencez par le haut des escaliers avant de descendre. La peinture se fait dans le sens de la fibre du bois. Si vous avez besoin d’utiliser vos escaliers, petite astuce : peignez une marche sur deux, attendez que ça sèche, puis peignez les marches restantes.

5.   Peindre l’escalier en bois

Lorsque votre sous-couche est sèche, il est temps de passer à la peinture pour la rénovation de votre escalier en bois. On vous recommande de commencer par la rampe d’escalier, avant de passer aux marches en suivant la même astuce que pour la sous-couche. Surtout, n’oubliez pas les contremarches !

Après le séchage, poncez de nouveau, de façon très légère, pour préparer la deuxième couche de peinture. Répétez l’opération. Généralement, deux couches suffisent, à moins que vous ne changiez complètement la couleur de votre escalier. Dans ce cas, une troisième couche risque d’être nécessaire.

6.   Traiter le bois

Votre escalier est décapé, poncé, repeint : mais ce n’est pas encore tout à fait terminé. Il faut à présent protéger le bois, pour éviter de le rénover dans peu de temps.

Oubliez la cire : ça ne se fait plus aujourd’hui, c’est bien trop dangereux et vous n’avez vraiment pas envie de glisser dans un escalier. Ce que l’on vous conseille, c’est d’utiliser un vitrificateur spécial escalier.

Le vitrificateur vous offre une finition mate, brillante ou satinée, et peut être incolore ou teinté. L’occasion de laisser parler votre âme de décorateur ! Performant, il vous évitera les rayures et les écaillements.

Quel bois choisir ?

Si vos marches sont en trop mauvais état, il faudra envisager de restaurer votre escalier en bois. Par exemple, vous pourrez doubler vos marches pour les rendre plus solides. Dans ce cas, quelle essence de bois choisir ?

L’escalier étant généralement très emprunté, il vous faut un bois assez dur. En classe B (mi-dur), vous avez le mélèze, le noyer, le merisier, le bouleau ou encore le pin maritime. En classe C (dur), vous pouvez opter pour du chêne, du frêne, de l’orme, du châtaignier, de l’hêtre, de l’érable, du charme ou encore de l’eucalyptus.

Cela dépend bien sûr de votre budget. L’autre solution plus accessible est le bois composite, fabriqué à partir de déchets recyclés. Pour un escalier intérieur comme extérieur, ce sera efficace, durable et abordable.

>> Quel matériau choisir pour mes escaliers ?

Rénovation d’escalier en bois : faites appel à un professionnel

Nous vous avons expliqué les étapes pour rénover un escalier en bois, mais nous vous conseillons tout de même de passer par un menuisier professionnel. Pourquoi ?

Tout simplement parce qu’il a des connaissances, une expertise et un savoir-faire que vous ne possédez pas. Un professionnel sera en mesure d’auditer la structure de votre escalier et de vous conseiller la meilleure solution en fonction de son état : une simple rénovation ou un remplacement si votre escalier est trop affaibli. Un accident est vite arrivé !

Vous bénéficierez également de ses garanties biennales et décennales, qui vous assurent une réparation ou un remplacement en cas de malfaçon.

N’hésitez pas à faire un tour au salon Viving près de chez vous pour rencontrer des artisans performants, qui rénoveront votre escalier exactement comme vous le souhaitez.

Quel prix pour rénover un escalier en bois abimé ?

Il est compliqué de vous donner un tarif pour la rénovation de votre escalier. Cela dépend du professionnel choisi, des matériaux, des finitions, de l’état de votre escalier, etc.

Si votre escalier est en bon état et que la rénovation est simplement esthétique, vous devriez recevoir des devis entre 500€ et 1 500€. En revanche, s’il devient nécessaire de le remplacer, vous devrez payer entre 1 000 et 15 000€, selon votre escalier.

Comment améliorer l’isolation thermique d’une fenêtre ?

La déperdition de chaleur en hiver comme le recours à la climatisation en été pèsent lourd sur le portefeuille. Pour baisser sa consommation énergétique, une priorité : isoler les fenêtres, portes-fenêtres et autres baies vitrées. Elles peuvent représenter jusqu’à 15% de déperdition thermique du logement ! Voici quelques pistes pour isoler vos fenêtres et améliorer durablement le confort de votre habitation.

Cerner les défauts d’isolation d’une fenêtre

Une fenêtre mal isolée se repère vite en hiver. Une chaleur mal répartie, de l’humidité, une sensation d’inconfort dans le logement, doivent vous alerter. Un gros écart de température entre le mur et la surface vitrée ou un effet “paroi froide” sont des signes qui ne trompent pas.

D’autres symptômes révèlent une isolation défectueuse  : la présence de condensation, des moisissures autour du châssis, un mastic dégradé, une déformation des vantaux ou la présence d’un fil d’air.

Une fenêtre simple vitrage est par nature mal isolée. Elle n’est pas conçue pour limiter les échanges thermiques.

Comment isoler une fenêtre du froid sans la remplacer ?

Les fenêtres de votre logement sont en simple vitrage ? Elles sont anciennes ou vétustes ? Vous ne disposez pas du budget pour remplacer les huisseries ? Des solutions moins radicales existent.

Toutefois, elles ne peuvent rivaliser avec les compétences énergétiques d’une fenêtre ou d’une baie dernière génération, en double ou triple vitrage. Voici quelques pistes d’amélioration thermique à explorer :

Poser des rideaux thermiques

Épais et souvent occultant, le rideau isolant joue un rôle d’écran. Il protège du froid extérieur et maintient la chaleur du foyer. Il compense sa lourdeur par un éventail de couleurs et de matières : polyéthylène téréphtalate (PET), PVC, coton, laine. Une astuce cocooning qui apporte plus de confort qu’une réelle économie d’énergie.

Faire installer des volets roulants

Tous les volets ne se valent pas ! Seul un volet roulant vous permettra de réaliser des économies d’énergie. Son atout ? Une fermeture hermétique qui emprisonne l’air et forme une couche isolante, été comme hiver. La pose d’un volet roulant devant un double vitrage peut ainsi réduire de 9 à 16% votre consommation de chauffage, soit 3 à 7% de plus qu’un volet standard (source Actibaie).

Le choix du matériau influence également la performance thermique. Si le bois reste l’isolant le plus efficace, il nécessite un entretien régulier, souvent fastidieux. Oubliez les lames en aluminium ou en acier. Le métal est conducteur. Il ne protège ni du froid ni de la chaleur.

Le PVC offre, quant à lui, un excellent compromis pour un rapport qualité/prix imbattable. Pensez aux températures estivales ! Privilégiez les couleurs claires qui reflètent les rayons du soleil et n’absorbent pas la chaleur.

Enfin, la performance des volets roulants est étroitement liée à la qualité de l’installation. Faites confiance aux professionnels pour vous proposer un matériel adapté aux exigences actuelles en matière d’isolation. Le Label NF a déterminé un coefficient minimal de 0,15 Delta R pour juger la résistance thermique d’un volet roulant. Une indication sur laquelle vous baser pour optimiser l’isolation de vos fenêtres.

Poser un film isolant thermique sur les vitres

La pose d’un film de survitrage permet d’optimiser l’isolation des fenêtres anciennes en simple vitrage. C’est une solution économique à faire soi-même. Le film anti froid se colle à l’aide de ruban adhésif à l’intérieur des menuiseries. Sous l’effet d’une chaleur pulsée (par un sèche-cheveu, par exemple), le film se rétracte, emprisonnant une lame d’air qui réduit les ponts thermiques. Le film isolant de fenêtre contre le froid : une astuce ingénieuse.

Rénover les joints de fenêtre

Exposés aux intempéries, les joints extérieurs d’une fenêtre ou d’une porte-fenêtre sont les premiers éléments d’usure à surveiller. Plus généralement, les joints de calfeutrage assurent la bonne étanchéité à l’air, au bruit et à l’eau. Les rénover permet de limiter les variations de température à l’intérieur de votre maison ou de votre appartement.

Comment mettre un joint de fenêtre ? Le remplacement est à la portée d’un bricoleur habile et soigneux. Mais soyez prudent ! Faire appel à un professionnel peut éviter les déconvenues.

Un joint d’isolation efficace est un joint qui se comprime lorsque la fenêtre est fermée. Il existe de nombreux modèles pour simple ou double vitrage, rainures, ouvrants et dormants. Les matériaux offrent une durabilité, une performance et des prix variables.

Les joints en mousse sont les plus économiques mais sont à changer au bout de 2 ou 3 ans. Les joints autocollants en caoutchouc synthétique ou PVC bénéficient d’une durée de vie supérieure à 5 ans et sont relativement faciles à poser.

Les joints métalliques réservés à l’isolation du tour de fenêtre doivent être cloués sur le dormant. Ils sont résistants, mais délicats à fixer. Le joint en silicone posé à l’aide d’un pistolet extrudeur est souple, solide et durable. Certainement l’option la plus efficace qui a le mérite d’offrir une excellente isolation phonique. Mais la pose exige du doigté.

Quand faire remplacer ses fenêtres ?

Savez-vous que la longévité d’une fenêtre dépend des matériaux utilisés ? Une menuiserie en bois dure en moyenne 15 ans. Les cadres en aluminium ont une durée de vie de 25 à 30 ans. Les fenêtres PVC résistent de 30 à 40 ans. La fiabilité des ouvrages mixtes bois alu peut aller jusqu’à 50 ans.

Leur remplacement est à prévoir dès lors que vous constatez sans pouvoir les réparer une fermeture défectueuse, des boiseries fatiguées ou un châssis en mauvais état.

Faites appel à un professionnel de l’isolation

Les travaux de remplacement des ouvertures de votre habitation sont éligibles aux aides financières de l’état : MaPrimeRénov’ et l’éco-prêt à taux Zéro (éco-PTZ). Pour en bénéficier, vous devez faire appel à un professionnel Reconnu Garant de l’Environnement (RGE). Les entreprises labellisées garantissent les performances thermiques de votre installation. Fiez-vous à leur expertise pour obtenir une vision globale de l’isolation de votre logement.

En conclusion, pour faire des économies d’énergie, optimisez l’isolation de vos porte-fenêtres et fenêtres. L’isolation thermique des vitrages et des menuiseries préserve votre logement des écarts de température. Vous gardez la chaleur en hiver et la fraîcheur en été.  Le moindre défaut influence le confort et alourdit la facture. Pensez-y ! Déployez les astuces pour réduire les ponts thermiques.

Faites confiance aux professionnels qualifiés pour vous conseiller. Le salon Viving réunit des entreprises innovantes et performantes. Elles présentent leurs solutions et partagent leur expérience. Venez les rencontrer !

 

Comment faire des économies d’énergie en 2023 ?

Au regard de la hausse du prix de l’énergie et de l’exigence de tendre vers une sobriété énergétique, il est primordial que chacun agisse à son échelle. Entre rénovation et éco-gestes, comment réduire sa facture d’énergie efficacement ? Voici quelques idées pour réduire son empreinte carbone, tout en allégeant ses dépenses.

Comment faire des économies d’énergie en agissant sur son logement ?

L’isolation thermique

Le chauffage et la climatisation représentent une part importante de la consommation des ménages. Il faut donc éviter au maximum les gains et les déperditions de chaleur. Une isolation thermique efficace des logements reste un bon moyen de réaliser des économies et d’agir sur la facture d’électricité.

Pour ce faire, isoler les murs intérieurs et extérieurs, les combles et le sous-sol est une étape indispensable. Par ailleurs, remplacer les menuiseries extérieures comme les portes anciennes ou les fenêtres à simple vitrage permet de gagner quelques degrés non négligeables. Grâce à des travaux d’isolation thermique, on gagne donc en confort tout en réduisant la facture d’énergie.

Pour vous guider dans vos projets d’éco-rénovation, le gouvernement propose un service public dédié. En effet, France Rénov a pour objectif d’orienter et d’accompagner les ménages ainsi qu’informer sur les aides financières possibles lors de ces travaux de rénovation énergétique. Vous pouvez également vous rendre dans le salon Viving le plus proche de chez vous pour discuter en direct avec nos experts en consommation d’énergie.

Le système de chauffage

Un mode de chauffage performant sur le plan technique, économique et environnemental est déterminant pour réduire les consommations énergétiques. Alors, lorsque l’on se demande comment réduire sa facture d’électricité, il est intéressant de repenser son système de chauffage :

  • Selon une étude de l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), le bois reste le mode de chauffage le plus économique (poêle à bois à bûches, poêle à pellets ou chaudière biomasse).
  • La pompe à chaleur, quant à elle, est un dispositif performant fonctionnant grâce aux énergies renouvelables présentes dans l’air, l’eau ou la terre.
  • Enfin, investir dans l’énergie solaire facilite les économies à long terme. Grâce à des panneaux solaires combinés à un ballon de stockage, il est idéal dans les régions ensoleillées.

Les chauffages à énergies fossiles comme le gaz naturel ou le fioul tendent à disparaître mais selon la configuration du logement, les dispositifs précédemment évoqués ne sont pas adaptés. Dans ce cas, l’idéal est d’investir dans des radiateurs électriques performants.

Quel que soit le système de chauffage en place, il faut penser à calorifuger les tuyaux et le ballon d’eau chaude pour limiter la consommation. En isolant ces éléments, notamment lorsqu’ils sont situés dans une cave ou un garage, on évite les pertes de chaleur.

Comment faire des économies d’énergie au quotidien ?

La température de chauffage

Baisser la température d’un simple degré n’a pas d’impact sur le confort et permet de faire baisser de manière significative la facture d’électricité. Pour information, l’ADEME préconise une température de 19°C dans les pièces à vivre et de 17°C dans les chambres.

Lorsque l’on cherche comment payer moins d’électricité, l’installation de thermostats intelligents offre la possibilité de maintenir des températures équilibrées tout en gagnant en efficacité.

Les professionnels présents sur nos différents salons Viving sauront vous apporter à la fois une aide technique en identifiant les travaux nécessaires et un appui au montage des dossiers.

Choisir un fournisseur d’énergie adapté

Depuis 2007, le marché de l’énergie s’est ouvert à la concurrence. Alors, la première solution pour réduire sa facture d’électricité est de comparer les différents fournisseurs d’énergie et d’opter pour le plus compétitif. Selon la consommation et les besoins, il existe une multitude d’offres sans engagement.

Par ailleurs, pour aider les ménages suite à la forte hausse du prix des énergies et en complément du bouclier tarifaire déjà activé pour l’électricité et le gaz, le gouvernement a décidé l’envoi d’un chèque énergie exceptionnel.

En complément de ce chèque énergie que vous recevez automatiquement, il est judicieux d’envisager la rénovation du logement pour faire des économies d’électricité. Rendez-vous dans un de nos salons à Brest, Rennes, Saint-Malo ou Lorient pour échanger avec des professionnels et préparer votre projet.

Les aides à la rénovation énergétique

Le gouvernement a décidé de concentrer les aides sur les rénovations globales en 2023, et non plus sur les simples travaux d’amélioration. L’arrêté du 29 décembre 2022 précise les changements du dispositif MaPrimeRénov’ dont voici les principales mesures :

  • Les forfaits de « rénovation globale » augmentent pour les ménages aux ressources intermédiaires (de 7000 à 10000€) ou supérieures (de 3500 à 5000€).
  • Tous les chauffages qui fonctionnent aux énergies fossiles sont exclus du dispositif. Ainsi, une chaudière à gaz même très haute performance ne peut plus profiter de la prime gouvernementale.
  • La prime sur les poêles à granulés, quant à elle, va diminuer de 500€ à partir du 1er février 2023.
  • La prime sur les VMC (ventilation mécanique contrôlée) est également réduite de 500 €.
  • A partir du mois d’avril, les ménages les plus aisés ne pourront plus toucher d’aides à la rénovation pour des travaux d’isolation en mono-geste, jugés trop peu efficaces.

En revanche, le bonus de 1000€ pour l’installation d’un système de chauffage alimenté par des énergies renouvelables comme la pompe à chaleur est maintenu jusqu’au 31 mars 2023.

Obligation d’efficacité énergétique

La rénovation des bâtiments est nécessaire pour lutter contre le changement climatique, et va permettre également, à terme, de soutenir le pouvoir d’achat. C’est pourquoi la loi Climat et Résilience impose une obligation d’efficacité énergétique des logements.

A compter du 1er janvier 2023, un logement est qualifié d’énergétiquement décent lorsque sa consommation d’énergie est inférieure à 450 kWh/m2 pour la France métropolitaine. Les logements les plus énergivores, c’est-à-dire ceux qui ne respectent pas ce seuil à cause d’une trop forte consommation d’énergie, ne peuvent donc plus être proposés à la location.

Par ailleurs, l’audit énergétique obligatoire pour toute vente permet d’identifier rapidement ces « passoires thermiques » et d’agir en conséquence pour réaliser des économies

Volet roulant : quel intérêt pour vos fenêtres ?

Vous songez à remplacer vos vieux volets battants ? Pour plus de confort, plus de sécurité et une meilleure isolation, nous vous recommandons d’installer des volets roulants à vos fenêtres. Pour vous guider, nous vous expliquons les avantages et les inconvénients des volets roulants, sans oublier les différents types existants.

Les avantages des volets roulants

Des volets pratiques

Plus besoin d’ouvrir vos fenêtres pour fermer vos volets ! Les volets roulants s’ouvrent et se ferment facilement, et sans effort pour les volets motorisés. Il suffit d’appuyer sur un bouton pour faire bouger tout seuls les volets de la maison. 

Une meilleure sécurité

Autant les volets battants sont faciles à ouvrir, autant ce n’est pas le cas des fenêtres avec volet roulant. C’est une barrière efficace pour repousser les intrus, car une fois baissé il est difficile de remonter un volet roulant par l’extérieur ! De plus, il existe des modèles renforcés avec des verrous pour garantir votre sécurité. Les cambrioleurs ne passeront pas par la fenêtre !

Une isolation renforcée

Limitez votre consommation de chauffage en optant pour des volets roulants dont l’isolation thermique n’est plus à prouver. En plus d’éviter à la chaleur ou à la fraîcheur de pénétrer votre logement, ils sont efficaces pour la retenir. 

En hiver, laissez vos volets ouverts pour que le soleil chauffe votre intérieur : le soir, il subsistera une température agréable une fois les volets fermés. De même en été, en conservant vos volets fermés la journée et en les ouvrant une fois que l’extérieur se rafraîchit !

Des tarifs abordables

Le prix des volets roulants s’adapte à tous les portefeuilles. Changer ses volets a un coût, et nous n’avons pas tous le même budget à y consacrer. On trouve facilement des volets roulants à petits prix à partir de 50€, comme des volets roulants onéreux à plus de 1000€. Cela dépend notamment du matériau utilisé : PVC, aluminium, composite ou métal. Il existe même des volets en bois, mais qui se font de plus en plus rares. Un volet électrique est également plus cher qu’un volet manuel.

Une touche de modernité

Les volets battants ont longtemps été appréciés pour leur charme, au détriment des autres volets. Mais c’est terminé : les nouveaux modèles de volets roulants sont aussi esthétiques ! Aujourd’hui, ils sont discrets et beaucoup plus jolis, sans donner l’impression que vous vivez dans un entrepôt.

Des volets roulants sur mesure

Ces modèles ont l’avantage de s’adapter à toutes les largeurs et hauteurs de fenêtres, contrairement aux volets battants qui ont une taille standard. Pour les baies vitrées, c’est l’idéal ! 

Une véritable obscurité

Une fois que vos volets roulants sont fermés, plus personne ne vous voit. A moins que vous ne préfériez laisser une légère ouverture pour faire entrer un peu de lumière, les volets roulants sont entièrement hermétiques et ne laissent rien passer : ni la lumière, ni les regards !

Les inconvénients des volets roulants

Interdiction des volets roulants

Malheureusement, certaines communes interdisent encore la pose de volets roulants. Cette règle est en vigueur notamment près des monuments ou des sites historiques, ou dans des communes célèbres pour leur charme. Renseignez-vous auprès du service urbanisme de votre mairie avant d’engager des travaux.

Une rénovation difficile

Poser un volet roulant en rénovation peut s’avérer plus compliqué qu’en construction. Le coffre du volet s’installe généralement en saillie du mur, ce qui est généralement peu esthétique. La réparation d’un volet roulant bloqué ou cassé est également compliqué et il vaut mieux faire appel à un professionnel. 

Attention aux coupures d’électricité

Si vous optez pour un modèle électrique, gare aux coupures de courant ! Veillez à faire poser un système manuel de secours pour pouvoir ouvrir et fermer vos volets en cas de coupure d’électricité. La domotique, c’est très pratique mais il vaut mieux avoir une solution de secours si vous avez un problème.

Les types de volets roulants

Volet roulant manuel

Pour un modèle basique et abordable, choisissez le volet roulant manuel. Il dispose d’une manivelle pour s’ouvrir et se fermer. Si elle est généralement facile à actionner, elle est moins confortable qu’un système automatique. En compensation, c’est le modèle le plus accessible, surtout si vous choisissez un volet roulant en PVC. 

Prix d’un volet roulant à manivelle : entre 50 et 300€

Volet roulant électrique

Pour plus de confort, le volet roulant électrique répondra à vos attentes. Ce type de volet avec moteur peut être commandé par une télécommande, par un interrupteur individuel ou centralisé par un système domotique, pour contrôler tous vos équipements à distance. Le système peut être filaire ou en wifi. La motorisation d’un volet roulant peut se faire a posteriori, sur un volet manuel. 

Prix d’un volet roulant électrique : entre 150 et 700€

Volet roulant solaire

Tout comme le volet électrique, le volet solaire est motorisé. La différence tient au fait que l’énergie provient du panneau solaire intégré sur le coffre du volet ! Ce type de volet est équipé d’une batterie, il n’est pas relié à votre réseau électrique. Si vous vivez dans une région ensoleillée, le volet roulant solaire a l’avantage d’être écologique et pratique. Néanmoins, le budget nécessaire est plus important.

Prix d’un volet roulant solaire : entre 300 et 900€

Les aides pour remplacer vos volets

Le remplacement de volets demande un certain budget, que tous les ménages ne possèdent pas. C’est pourquoi il existe quelques aides pour vous aider à financer ces travaux, considérés comme des travaux d’isolation de votre logement.

TVA à 5,5%

Vous bénéficiez d’une TVA réduite sur l’achat du volet et de la pose. Il faut cependant que votre volet soit suffisamment isolant pour que la TVA passe à 5,5% au lieu de 50%. En rénovation, elle sera à 10%. 

Certificats d’économies d’énergie

Grâce au dispositif des CEE, vous pouvez recevoir une remise sur devis, une prime ou des bons d’achat. Le montant de l’aide est fixé par le fournisseur d’énergie de votre choix. Contactez-en plusieurs pour trouver l’offre la plus intéressante pour vous !

Autres aides

Certains organismes peuvent vous aider en fonction de votre âge et de votre état de santé : mutuelle, caisse de retraite, MDPH (Maison départementale des personnes handicapées), association Par exemple, la MDPH finance une partie des travaux lorsqu’ils permettent le maintien à domicile, comme la motorisation des volets roulants.