Tiny House : ce qu’il faut savoir avant d’acheter

Très tendance depuis quelques années, la tiny house commence à faire des adeptes en France. Ces petites maisons mobiles sont originales et parfaitement adaptées pour y vivre, en choisissant un mode de vie minimaliste et écolo ! Avant de vous lancer, voici ce qu’il faut savoir sur les tiny house.

Qu’est-ce qu’une tiny house ?

C’est en 2002 qu’est créée la première entreprise proposant la construction de tiny house, ou micro-maison : la Small House Society. La société est créée par Gregory Johnson et Jay Shafer.

La tiny house a commencé à véritablement se développer en 2005, après le passage de l’ouragan Katrina en Nouvelle Orléans. Le mouvement a encore progressé avec la crise des subprimes en 2007.

Ces petites maisons en bois sont des habitations écologiques à taille humaine, dont la particularité est d’être mobile. Ce logement se distingue du caravaning car sa conception thermique est plus proche d’une maison. La tiny house est une belle alternative pour les personnes qui souhaitent un mode de vie minimaliste et écologique, à moindre frais, tout en profitant d’un confort plus important qu’en cabane ou roulotte.

Les tiny house en France

Les tiny house ont été importées en France dans les années 2010, où de nombreuses personnes ont décidé de construire ces petites maisons originales. En France, ces maisons écologiques sont rarement des résidences principales comme aux États-Unis.

Elles sont plutôt utilisées comme des caravanes ou des camping-cars, pour une escapade le temps d’un week-end ou de vacances. Grâce à leur mobilité, il est facile de les transporter comme une remorque.

Tiny house : la réglementation

De la même façon qu’une maison, la micro maison est soumise à des réglementations qu’il faut connaître avant d’acheter.

Dimensions de la tiny house

En France, la tiny house doit respecter ces dimensions :

  • largeur maximale : 2,55 mètres
  • hauteur maximale : 4,3 mètres
  • longueur maximale (hors véhicule de tractage) : 12 mètres
  • poids maximal : 3,5 tonnes

De plus, la maisonnette ne peut dépasser les 30 m². Il est donc nécessaire d’optimiser chaque mètre carré pour y installer un salon, une cuisine, une salle de bain et une chambre !

Stationnement limité

La tiny house ne peut être stationnée au même endroit que 3 mois. C’est un habitat mobile, qui est soumis à la même réglementation que la caravane.

Il est néanmoins possible de séjourner plus longtemps sur un même terrain. Vous devez faire une déclaration préalable et demander l’accord de votre mairie. Selon le plan local d’urbanisme (PLU), certaines communes accepteront votre maison mobile et d’autres refuseront.

Permis remorque

Pour déplacer votre tiny house, il vous faut un permis remorque. En effet, la petite maison est construite sur une remorque pour être mobile. Il est donc nécessaire d’avoir le permis adapté !

Si votre maisonnette pèse moins de 3 tonnes, remorque comprise, un permis B suffit.

Si elle pèse 3,5 tonnes, vous devrez avoir le permis BE, qui vous autorise à conduire un véhicule tractant une remorque pour un poids maximum de 7 tonnes (comprenant le véhicule et la remorque).

Assurances de la tiny house

La tiny house est à la fois une maison et un véhicule. 2 assurances sont donc requises : une assurance habitation adaptée et une assurance caravane.

Combien de temps pour construire une tiny house ?

Les constructeurs avancent le chiffre de 3 mois pour construire une tiny house, au minimum. Selon le carnet de commandes du professionnel auquel vous faites appel, votre maison pourrait ne pas être prête avant 1 an !

Tiny house : le prix

Le prix de la tiny house peut considérablement varier selon le constructeur choisi, mais aussi les équipements pour la rendre autonome. On trouve 2 types de maisons : les tiny house clé en main et les tiny house hors d’eau/hors d’air.

Les tiny house hors d’eau hors d’air ont un prix variable entre 18 000 et 35 000€. Qu’entend t-on par hors d’eau et hors d’air ? Ce sont des micro maisons dont la toiture est étanche à l’eau, et dont les portes et fenêtres ont été posées et étanchéifiées. L’avantage, c’est que vous disposez d’une qualité professionnelle sur la structure, mais que vous réalisez vous-même tous les aménagements.

Les tiny house clé en main, c’est-à-dire complètement aménagées, débutent à 29 000€ et peuvent aller jusqu’à 80 000€.

Pour les budgets plus limités, il est également possible d’acheter une tiny house d’occasion, déjà construite. Si vous vous sentez l’âme d’un bricoleur, pourquoi pas fabriquer votre tiny house ? Mais cela requiert de nombreuses compétences et peut vous prendre beaucoup de temps.

Les avantages de la tiny house

Autonomie

La maison mobile peut s’installer n’importe où, du moment que le terrain choisi est équipé en eau et en électricité. Pour garantir votre autonomie, vous devrez quand même prévoir des équipements en conséquence, comme des bouteilles de gaz par exemple.

Mobilité

Le point fort de la tiny house, c’est sa mobilité. Envie de déménager près de la mer ? Remorquez votre maison à votre voiture et vous voilà en direction de la côte. Une envie de montagne ? Direction les Pyrénées. Installez-vous partout, selon vos envies grâce à la tiny house.

Aménagement

Bien que la taille de la tiny house soit réduite, il est parfaitement possible d’y vivre en couple sans se marcher sur les pieds. De nombreuses astuces permettent de mieux aménager l’intérieur de la tiny house et de profiter de chaque mètre carré. La micro-maison requiert un mode de vie minimaliste, mais sans renoncer au confort !

Les inconvénients de la tiny house

Vie de famille compliquée

S’il est possible de vivre à deux dans une tiny house, cela peut devenir compliqué avec des enfants. En effet, les enfants en bas âge ont besoin d’espace et de plus de confort que les adultes. Il faut également gérer l’école, les vacances, les relations sociales, etc.

Autonomie relative

Atteindre l’autonomie complète fait partie des rêves des habitants des tiny house. Malheureusement, les réglementations et les équipements nécessaires vous compliquent la tâche.

Pour avoir de l’électricité, on peut installer des panneaux solaires mais son utilisation risque d’être limitée. Pour le chauffage, le gaz et le pétrole seront nécessaires, car il semble difficile de stocker du bois dans une tiny house… En ce qui concerne l’eau, difficile de récupérer de l’eau de pluie. Il est donc nécessaire de s’approvisionner à un réseau collectif.

Dimensions limitées

On abordait le sujet tout à l’heure, la tiny house ne doit pas dépasser une certaine hauteur, une certaine largeur, une certaine longueur et un certain poids ! De ce fait, ses dimensions sont fortement limitées. L’aménagement intérieur est donc compliqué, car il ne faut pas dépasser 3,5 tonnes.

Stationnement

Comme une caravane, la tiny house ne peut pas stationner plus de 3 mois au même endroit, sauf avec une autorisation de la mairie. Il est également interdit de stationner dans les zones agricoles « strictes », dans les zones naturelles protégées, dans les secteurs où le camping est interdit, dans les bois, forêts et parcs classés comme espaces boisés à conserver, dans les forêts classées…

La tiny house peut donc stationner sur les emplacements réservés au camping car. Ainsi, le stationnement peut être difficile avec une micro-maison !

Administration

Si votre tiny house est votre résidence principale, vous risquez de ne pas pouvoir obtenir d’adresse administrative puisqu’elle n’a pas de reconnaissance officielle. En ce qui concerne les impôts, la tiny house n’est pas considérée comme un bien foncier mais elle est soumise à la taxe annuelle sur les résidences mobiles terrestres, comme les caravanes et les camping-cars.

Comment entretenir une piscine ?

Pour profiter de votre piscine tout l’été, un entretien régulier est nécessaire. Entre la pollution, les changements de température, la pluie, les insectes… La qualité de l’eau de votre piscine peut être affectée. Nous vous livrons nos conseils pour bien entretenir votre piscine.

Pourquoi entretenir sa piscine ?

L’eau de la piscine est quotidiennement polluée par des éléments extérieurs tels que des feuilles, des insectes, de la poussière ou encore des bactéries. Sans un entretien régulier, vous baigner peut devenir très désagréable !

Pour garantir la propreté de votre bassin, 3 gestes sont essentiels : filtrer la piscine, traiter l’eau et nettoyer.

Comment savoir si ma piscine est mal entretenue ?

Pour savoir si votre piscine est mal entretenue, il suffit de la regarder. La plupart des défauts d’entretien sont visibles ! Voici les problèmes qui doivent vous alerter et vous faire réagir :

  • un taux de pH incorrect : il doit être compris entre 7,2 et 7,6 ;
  • l’eau est verte ou trouble ;
  • des algues apparaissent au fond de la piscine et sur les parois ;
  • votre peau et vos yeux sont irrités lorsque vous vous baignez ;
  • une odeur de chlore se dégage de la piscine ;
  • le filtre de la piscine est encrassé.

Entretenir sa piscine : nos conseils

Avoir un bon système de filtration

Comment entretenir sa piscine ? Avec un bon système de filtration ! Il se compose d’une pompe et d’un filtre : la pompe aspire l’eau du bassin avant de la diriger vers le filtre, qui piège les impuretés et les débris. L’eau propre est ensuite renvoyée vers la piscine.

Une certaine durée de filtration doit être respectée : il est conseillé de filtrer sa piscine pendant 8 à 12h en continu. Le temps de filtration doit être égal à la température de l’eau divisée par 2. Plus votre eau est chaude, plus longtemps elle devra être filtrée.

Toutefois, la filtration traite seulement les impuretés visibles. L’eau contient toujours des parasites, des champignons et des bactéries. Il est donc indispensable de compléter la filtration de la piscine par un traitement de l’eau.

Traiter l’eau de la piscine

Que vous ayiez une piscine enterrée, semi-enterrée ou hors sol, le traitement de l’eau est une étape nécessaire pour entretenir votre piscine. Vous devez effectuer un traitement de fond, avec des galets ou des équipements automatiques, et des actions correctives courtes pour répondre à des problèmes spécifiques, comme une eau verte ou des algues.

Il est important de toujours vérifier le pH de l’eau avant tout traitement. Son niveau doit se situer entre 7,2 et 7,6. S’il n’a pas le bon taux, vos traitements seront inefficaces. Vous pouvez utiliser des bandelettes aquacheck pour le mesurer facilement.

Plusieurs traitements existent pour bien traiter votre eau de piscine :

→ le chlore : vous pouvez trouver du chlore sous forme de liquide, de granulés ou de pastilles. C’est le traitement le plus répandu du fait de son efficacité. Il est accessible à tous les budgets et simple d’utilisation.

→ le brome ou oxygène actif : le brome n’a pas d’odeur et est disponible sous forme de pastille ou de liquide. Son utilisation est néanmoins plus délicate car il est sensible aux variations de température. Il est idéal pour les spas.

→ l’électrolyse au sel : c’est le traitement le plus utilisé après le chlore. Il faut verser des sacs de sel dans l’eau et l’électrolyseur transforme le sel en chlore. C’est un traitement un peu plus onéreux que le chlore mais qui reste accessible. Il est plus sensible aux changements de pH que le chlore.

Nettoyer quotidiennement

Enfin, le troisième bon geste est de nettoyer de façon quotidienne votre piscine lors de la saison. Nettoyez régulièrement les équipements de filtration (skimmer, pompe et filtre), qui ont tendance à s’encrasser rapidement.

Vérifiez tous les jours le pH et le niveau de l’eau. En cas de besoin, une épuisette ou un robot aspirateur vous aideront à vous débarrasser des feuilles et des insectes flottant dans l’eau ou dans le fond du bassin. Pensez également à nettoyer la ligne d’eau de la piscine avec une éponge.

Lorsque vous n’utilisez pas la piscine, protégez-la avec une couverture de piscine ou un abri de piscine. Sinon, videz-la et remplissez-la à chaque saison.

>> Quel type de piscine choisir ?

Installer un abri de piscine

Justement, l’abri de piscine est une solution efficace pour faciliter l’entretien de votre piscine. L’abri protège la qualité et la température de l’eau tout en vous garantissant un accès sécurisé, notamment pour les enfants. L’utilisation de traitements est limitée car grâce à la température constante, le pH se dérègle moins.

Sous-traiter l’entretien de la piscine

Si vous n’avez vraiment pas envie de vous embêter à entretenir vous-même votre piscine, il est possible de souscrire un contrat d’entretien chez un pisciniste. Vous aurez le choix entre plusieurs prestations : intervention pour la mise en route et l’hivernage, entretien hebdomadaire durant la saison, livraison régulière de produits de traitement, etc.

Vous pouvez également installer une station de contrôle automatique. Des sondes mesurent en continu le pH de l’eau, son taux d’algicide et de désinfectant. Si nécessaire, un régulateur électronique injecte des traitements dans la piscine.

Quelle solution pour quel problème d’eau ?

Le taux de pH est incorrect ?

Utilisez un correcteur de pH pour ajuster le taux, soit du pH + soit du pH – selon le taux.

Des algues se forment ?

Réalisez une chloration choc de la piscine pour vous débarrasser des algues. Lavez et rincez votre filtre, puis utilisez un produit anti-algues compatible avec votre système de traitement. Sinon, stoppez votre traitement de fond le temps de régler le problème.

L’eau est verte et translucide ?

Du cuivre est présent dans votre eau, utilisez un séquestrant métaux.

Votre peau et vos yeux sont irrités ?

C’est le signe d’un niveau de chlore insuffisant. Effectuez une chloration choc pour augmenter le taux de chlore. Réajustez le pH entre 7,2 et 7,6.

Des débris sont en suspension ?

Augmentez la finesse de votre système de filtration avec un floculant de piscine.

L’eau est trouble ?

Plusieurs raisons sont envisageables. La première, votre filtre est peut-être encrassé. Vérifiez la pression de votre filtre à sable, elle ne doit pas être supérieure à 1,5 bars. Si c’est le cas, nettoyez votre filtre.

La deuxième, le pH est trop haut ou trop bas. Réajustez-le avec un produit correcteur du pH et si l’eau ne redevient pas limpide, faites une chloration choc.

La troisième, votre taux de chlore est peut-être insuffisant. Réalisez une chloration choc, utilisez un floculant pour agglomérer les particules fines puis effectuez 3 contre-lavages. Enfin, faites fonctionner votre système de filtration en continu pendant 24h.

Comment bien choisir la crédence de sa cuisine

Dans une cuisine, le choix de la crédence est primordial. D’abord parce qu’elle protège les murs des projections, ensuite parce qu’elle est un atout déco. Indispensable et pratique, elle peut se faire discrète et même se fondre avec le plan de travail ou donner le ton de la déco avec un motif fort.

 Côté matériau, le choix est très large : stratifié, quartz faïence, bois, béton ciré, verre, inox… Tout dépend de l’effet recherché et du budget. Pauline Chélin, décoratrice d’intérieur et experte Labo Déco, vous livre ses conseils pour bien choisir votre crédence de cuisine.

Qu’est-ce qu’une crédence de cuisine ?

La crédence est un élément décoratif incontournable dans une cuisine contemporaine. Elle s’installe sur le mur entre le plan de travail de la cuisine et les meubles hauts. Il est possible de la poser sur toute la longueur de votre cuisine ou derrière les plaques de cuisson, en fond de hotte.

Elle protège vos murs des éclaboussures d’eau et de graisse, régulières dans une cuisine. Elle a également un usage décoratif pour apporter du cachet à votre cuisine.

Si vous décidez d’utiliser votre crédence de cuisine comme fond de hotte, choisissez-la en inox ou en verre trempé. Les autres matériaux sont moins résistants à la chaleur, non étanches ou plus salissants.

Choisir la bonne hauteur pour la crédence de cuisine

On peut recouvrir toute la surface entre le plan de travail et les meubles hauts (de 50 à 80 cm). Mais pour des raisons esthétiques, on peut se limiter à une crédence de cuisine basse (20-25 cm de hauteur), surtout si on opte pour une cuisine sans meubles hauts ou choisir une pose « en dosseret » c’est-à-dire pour une mini-crédence (de 10 à 20 cm).

Dans ce cas, on se limitera aux parties de la cuisine les moins fragiles. Pour la partie cuisson, on recommande toutefois d’avoir une bonne hauteur en disposant un « fond de hotte » sur la surface qui monte jusqu’à la hotte.

>> Cet article peut vous intéresser : Cuisine ouverte, assortir sa déco au salon

Quelle matière pour la crédence de cuisine ?

La crédence se décline dans de nombreux matériaux. Encore une fois, anticipez l’utilisation que vous ferez de votre cuisine et de l’effet recherché.

Carrelage

Il s’agit de la crédence de cuisine la plus courante. Plutôt économique, déclinée dans un large choix de dimensions, de coloris et de motifs, elle résiste parfaitement à la chaleur et à l’humidité. Le carrelage pour crédence de cuisine se nettoie également très facilement. Concernant le design du carrelage, avec ce produit, vous avez l’avantage de pouvoir facilement trouver le style qui vous convient le mieux.

Envie d’une déco traditionnelle ? Choisissez un carreau de forme carrée et de couleur unie. Vous préférez opter pour une touche de modernité ? Le carrelage de forme rectangulaire effet béton ciré est idéal. Le carrelage hexagonal avec ses carreaux est également un modèle pour la cuisine si vous souhaitez un style très original. Avec le carrelage, vous pouvez également jouer avec les textures : effet bois, effet carreaux de ciment, etc.

Inox

Venu tout droit des cuisines des grands chefs, l’inox habille désormais de nombreuses parois de cuisine. Son style épuré et contemporain est idéal pour créer une ambiance professionnelle chic. L’avantage de ce produit est qu’il peut être directement posé sur votre ancienne crédence sans travaux salissants.

Design et très durable, l’inox pour crédence de cuisine est disponible en différentes textures : brossé, satiné, strié ou encore effet miroir. Il est toutefois sujet aux traces de doigts et aux rayures, il est donc important d’utiliser un chiffon ou une éponge non abrasive et des produits doux pour son entretien régulier.

Verre

Il s’agit en général de verre trempé qui existe dans un vaste choix de coloris, de tailles et de motifs imprimés. Elle peut ainsi s’adapter aux cuisines traditionnelles comme aux cuisines contemporaines. L’avantage du verre est qu’il reflète naturellement la lumière, il permet donc d’apporter beaucoup de luminosité aux petites pièces sombres.

Béton ciré

Matière phare en déco et des intérieurs naturels et industriels, le béton ciré s’applique aussi bien en revêtement de sol qu’en revêtement mural. Il peut également être utilisé pour créer ou rénover votre plan de travail. Mat, lisse, brillant ou texturé, vous pouvez sélectionner son coloris et sa finition. Très résistant à la chaleur, il se nettoie également facilement même si les taches de gras sont plus difficiles à faire partir.

Crédences adhésives

Facile à poser, la crédence adhésive pour cuisine relookera un carrelage vieillot ou un mur uni un peu triste en quelques minutes. C’est la solution parfaite pour ceux qui veulent donner un coup de neuf à leur cuisine ou salle de bain sans engager trop de frais ni de travaux.

Attention : peu résistantes à la chaleur, elles ne se posent pas derrière votre plaque de cuisson !

Bois

Avec une cuisine à la décoration scandinave, pensez à vous tourner vers la crédence de cuisine en bois. On en trouve en bois massif, en bois lamellé-collé ou en bois contrecollé. Très esthétique, la crédence en bois rendra votre cuisine chaleureuse et élégante.

Toutefois, elle demande un entretien important pour durer dans le temps. La crédence de cuisine en bois craint également les éclaboussures répétées. Évitez de l’installer devant l’évier et les plaques de cuisson.

Peinture

Si vous aimez la couleur, pourquoi ne pas opter pour de la peinture de crédence de cuisine ? Cela vous offre un large choix de couleurs et de finitions pour une décoration entièrement personnalisée. La peinture doit cependant être lessivable, résister aux éclaboussures et à la condensation pour un résultat propre. Un film protecteur vous aidera à préserver votre crédence de cuisine peinte.

Pauline Chélin, notre experte Labo Déco

Créative, dynamique et perfectionniste, Pauline Chélin est décoratrice d’intérieur certifiée à Brest. Fan de décoration depuis son enfance, Pauline est très sensible à l’harmonie et à l’équilibre des espaces et des couleurs.

Elle vous accompagne dans vos différents projets : rénovation, agencement, décoration ou aménagement. Du simple conseil à l’aménagement complet, Pauline s’adapte à vos projets et à votre budget ! Elle intervient sur la région Bretagne ou par correspondance dans toute la France. Retrouvez-la au Labo Déco lors des prochains salons Viving !

Réussir l’aménagement de sa salle de bain

Nous passons environ 2 heures par jour dans notre salle de bain. Pas question de délaisser son aménagement et sa décoration ! La salle de bain est un espace intime, de détente et de bien-être où l’on doit apprécier passer du temps. Si votre salle de bain est petite, elle doit être parfaitement aménagée pour optimiser son espace et la rendre plus agréable. Découvrez les conseils de la décoratrice d’intérieur Vanessa Ris, notre experte Labo Déco !

crédit: Vanessa Ris – Papillon Déco

Faire un plan de salle de bain

Première étape avant de vous lancer dans l’aménagement de votre salle d’eau : réaliser un plan de votre salle de bain. Cette étape permet de choisir le bon dimensionnement des meubles et des équipements pour aménager votre salle de bain, de projeter différentes configurations pour mieux optimiser votre salle d’eau et d’établir un budget précis.

Côté pratique, il faut compter 4 voire 5 m² minimum pour installer un meuble vasque et une baignoire et 6 à 7 m² pour y installer une douche en plus” indique Vanessa Ris, décoratrice d’intérieur chez Papillon Déco & Co.

Il est possible de faire un plan de salle de bain avec un décorateur d’intérieur, qui vous aidera à optimiser l’espace disponible pour vous y sentir bien.

>> Découvrir les prochains salons Viving

Choix du mobilier

Entre une petite salle de bain et une grande salle de bain, le choix des meubles et des équipements ne sera pas le même ! La grande salle de bain offre plus de choix et permet parfois même d’avoir une douche et une baignoire. Dans une petite salle de bain, il est nécessaire d’optimiser l’espace afin d’avoir le minimum vital : baignoire ou douche, lavabo, rangements, sèche-serviettes…

Prévoyez un sèche-serviette électrique afin de garder votre salle de bain à bonne température même lorsque votre pompe à chaleur ou votre chaudière est à l’arrêt”, précise Vanessa Ris.

Concernant le lavabo, évitez le lavabo sur colonne dans une petite salle de bain. Privilégiez un lavabo suspendu, une vasque encastrée ou un plan vasque afin d’optimiser l’espace. En effet, les meubles suspendus dégagent de la surface au sol. Il en va de même pour les étagères, les tablettes et les porte-serviettes muraux.

Si vous avez un meuble à tiroir, “privilégiez les petits compartiments pour tout ranger et un éclairage à l’ouverture, pour plus de praticité”, ajoute Vanessa Ris.

Baignoire ou douche ?

A cette question, vous êtes la seule personne à pouvoir donner une réponse ! Si vous avez une petite salle de bain, nous vous recommandons forcément la cabine de douche pour gagner de l’espace mais il est tout à fait envisageable d’installer une petite baignoire dans un espace réduit.

Il est même possible d’associer une baignoire et une douche si vous n’arrivez pas à choisir ! Consultez notre article à ce sujet : combiner douche et baignoire dans une salle de bain.

Pour plus de confort, pourquoi ne pas vous laisser tenter par une baignoire double-dos ou avec des jets hydro-massants ? Cela vous permettra de vivre un moment de détente mais aussi d’accéder plus facilement au robinet puisqu’il sera situé sur le côté, au milieu de la baignoire, et non en face de vous”, propose Vanessa Ris, décoratrice d’intérieur à Brest.

Quelques conseils pratiques de Vanessa pour votre baignoire :

  • pour un maximum de confort, les baignoires de 1,80 mètres sont recommandées ;
  • faites attention, de trop nombreux modèles design proposent un dos abrupt. Tel un matelas, je vous conseille d’essayer votre baignoire afin d’évaluer son confort ;
  • un dos incliné à 70 degrés environ vous permettra de mieux vous détendre.

Décorer sa salle de bain

L’ambiance et la décoration d’une salle de bain se fait en fonction de vos goûts, mais aussi de sa configuration. Quelques idées de styles de salle d’eau !

Salle de bain zen

Dans une salle de bain zen, on privilégie les matériaux naturels : pierre, bois ou galets. Choisissez des couleurs douces : blanc, beige, taupe, marron glacé, vert clair, bleu clair, etc.

Les meubles en verre, grâce à leur transparence, peuvent apporter de la lumière tout en agrandissant visuellement l’espace.

Évitez de surcharger la pièce avec trop de décoration, surtout si votre salle de bain est petite. Des plantes suspendues apporteront une touche naturelle sans prendre trop de place. Si vous avez une baignoire, des bougies autour seront parfaites pour un moment de détente et de bien-être.

Salle de bain atelier

Pour un esprit atelier industriel dans votre salle de bain, vous pouvez marier des meubles en bois et en métal avec une ou deux vasques en pierre de lave noire, et des faïences imitant le bois ou l’ardoise. Une verrière peut également être du plus bel effet pour séparer les espaces, si vous avez la chance d’avoir une grande salle de bain.

Salle de bain design

La salle de bain design est minimaliste et parfaitement organisée. Les couleurs sont plutôt sobres : blanc, noir, marron ou gris. La touche de fantaisie se situera dans les formes choisies, résolument modernes et géométriques. Privilégiez les rangements linéaires sans poignée pour ne pas casser les formes. Un carrelage de douche avec des reliefs géométriques apportera du cachet à votre salle d’eau.

Salle de bain jungle

Pour vous imaginer dans la jungle ou en voyage à Bali tout en restant dans votre salle de bain, optez pour des meubles en bois avec une vasque en résine blanche, des murs blanchis en tadelakt ou de la faïence avec des imprimés tropicaux. Choisissez des couleurs vives pour votre linge de maison (serviettes, peignoirs, tapis de bain). Si vous avez suffisamment de place, un fauteuil en rotin garni de coussins à motifs sera pratique et esthétique !

Salle de bain contemporaine

Dans la salle de bain contemporaine, tout est moderne, un peu comme dans la salle de bain design. Dénichez les dernières tendances : baignoire d’angle, douche à l’italienne, mur miroir, plan vasque, mosaïque, meubles épurés, LED, etc.

Salle de bain spa

Pour une ambiance spa, alliez les couleurs neutres terre et ocre, tant dans le choix du mobilier que des revêtements de sol. Privilégiez un sol et des vasques en pierre naturelle. La baignoire ou la douche avec des jets hydro-massants est la bonne idée pour faire de votre salle de bain un véritable spa. Pourquoi pas installer également un coin hammam ?

Vanessa Ris, notre experte Labo Déco

Depuis 2009, Vanessa Ris propose ses prestations d’aménagement et de décoration au sein de son agence Papillon Déco & Co à Brest. Elle travaille aussi bien pour des particuliers que pour des professionnels. Intéressée par le Feng-Shui, elle applique ses principes à la décoration intérieure depuis plusieurs années afin d’apporter bien-être et harmonie à votre foyer. Retrouvez-la au Labo Déco lors des prochains salons Viving !