Les types de prêts immobiliers

Lors d’un achat immobilier, il est fréquent de demander un prêt immobilier pour acquérir le bien et le rembourser ensuite. Il existe plusieurs types de prêts immobiliers : le prêt libre, le prêt in fine, le prêt relais et les prêts réglementés ou d’aide à l’accession.

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Prêt libre

Le prêt libre, ou prêt amortissable, est le prêt bancaire le plus commun. Il n’est pas réglementé et est ouvert à tous, c’est donc celui qui est le plus souvent choisi pour acquérir un bien immobilier. C’est un prêt remboursé progressivement, selon des mensualités et des intérêts. A la dernière échéance, le prêt est entièrement remboursé.

Prêt relais

A la différence du prêt libre, le prêt relais n’est pas amortissable. Il est destiné aux emprunteurs déjà propriétaires d’un bien mis en vente, mais qui ne sera pas encore vendu avant l’achat du nouveau bien immobilier. C’est en quelque sorte une avance de la banque pour faire le relais entre vos deux transactions. De façon mensuelle, vous payez les intérêts mais ne remboursez la totalité du prêt qu’à son terme. Le prêt relais ne vaut que pour un ou deux ans et se base sur le prix du bien mis en vente, avec un prêt allant de 50% à 80% du montant de l’achat immobilier.

Prêt In Fine

Le prêt In Fine est relativement complexe : comme le prêt relais, il n’est remboursé qu’à son terme, vous ne devez payer que les intérêts de façon mensuelle. Il se destine particulièrement aux investisseurs locatifs, qui achètent un bien en vue de le louer. Cela permet à l’emprunteur de diminuer ses revenus fonciers imposables en déduisant les intérêts bancaires de leurs revenus locatifs. Il est recommandé de posséder au moins le tiers du capital à rembourser avant de choisir le prêt In Fine, car vous devez être certain de pouvoir rembourser le prêt à son terme : le bien loué doit donc vous rapporter de l’argent.

Prêt réglementé ou d’aide à l’accession

Les prêts réglementés ou d’aide à l’accession sont destinés majoritairement aux primo-accédants, pour financer leur résidence principale. Voici les différents prêts réglementés :

Le prêt d’accession sociale

Ce prêt est accessible pour l’achat de la résidence principale, pour des biens neufs ou anciens. Le prêt d’accession sociale peut financer à 100% le bien, y compris les frais d’agence immobilière. Par contre, il ne finance pas les frais de notaire.

Prêt à taux zéro (PTZ)

Le prêt à taux zéro ou PTZ aide les ménages primo-accédants à accéder à la propriété pour une résidence principale. Son taux d’emprunt est à zéro, parfait pour les acquéreurs à faibles revenus. Il est possible de le coupler à un autre prêt réglementé.

Prêt conventionné

Octroyé sans conditions de revenus, le prêt conventionné finance à 100% la résidence principale, y compris les frais d’agence. Le logement doit être occupé au moins 8 mois par an pendant toute la durée du remboursement du prêt.

Prêt action logement

Ce prêt est une aide des entreprises pour financer une partie de la résidence principale de leurs salariés. Tous deux doivent répondre à des conditions pour obtenir ce financement. Les montants prêtés sont généralement de 7000 à 25000€, avec un taux à 1% pour une durée maximale de 20 ans. Il est possible de le coupler à un autre prêt réglementé.

Prêt Paris Logement 0%

Dédié aux parisiens, le Prêt Paris Logement est un prêt sans intérêt pour les primo-accédants, pour obtenir jusqu’à 39 600€ de prêt à 0%. Il est accordé par la Mairie de Paris et peut être cumulé avec un PTZ.

Tout savoir pour installer une véranda

Baignée de soleil, la véranda est un prolongement de votre maison entièrement vitré pour laisser passer la chaleur et la lumière. Idéal en été pour profiter du beau temps tout en restant chez soi ! Emplacement, matériaux, autorisations, budget, isolation… l’installation d’une véranda ne s’improvise pas. On vous explique tout ce que vous devez savoir avant de faire installer votre véranda.

Faire installer une véranda

Pour profiter d’une belle véranda, respectueuse des normes, nous vous recommandons de faire appel à un professionnel pour installer votre véranda. S’il existe des vérandas en kit à monter soi-même, le résultat peut être très différent de ce que vous espériez si vous n’avez pas les qualités d’un véritable artisan. Les vérandalistes installent des vérandas personnalisées en bois, en aluminium, en PVC ou en acier qui correspondent à vos attentes.

Pour choisir votre artisan, n’hésitez pas à demander des exemples de réalisation de vérandas à plusieurs entreprises. Vérifiez la garantie décennale de l’artisan et ses certifications, notamment Qualibat, gage de qualité.

Où installer une véranda ?

L’emplacement de votre véranda va dépendre de plusieurs critères, notamment la qualité de votre terrain et l’exposition. Un professionnel spécialisé dans les vérandas vous indiquera s’il faut réaliser un terrassement, des tranchées ou des travaux de nivellement avant d’installer votre véranda. Attention, cela peut augmenter drastiquement le coût de votre véranda.

Ensuite, l’orientation de votre véranda est indispensable à prendre en compte : une exposition au sud est idéale dans les régions peu ensoleillées, mais dans le sud de la France, on conseillera une véranda exposée à l’Ouest ou au Nord.

Les autorisations pour installer une véranda

Avant de faire installer votre véranda, vous devez effectuer quelques démarches administratives et obtenir des autorisations. Il vous faut notamment consulter le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de votre commune, pour vous assurer être en règle par rapport à vos voisins ou pour votre toiture : une pente peut être imposée dans les régions très pluvieuses ou neigeuses.

Vous devez également informer l’administration fiscale de votre projet d’extension, car votre véranda augmentera certainement la valeur foncière de votre maison.

Faut-il un permis de construire pour une véranda ?

Un permis de construire n’est pas forcément nécessaire pour construire votre véranda. Si elle n’excède pas 40 m² et que la surface habitable de votre maison ne dépasse pas 170 m², vous n’aurez qu’à demander une simple autorisation de travaux. En revanche, si votre projet de véranda ne respecte pas ces limites, vous devez déposer un permis de construire.

Quels matériaux choisir pour sa véranda ?

Une véranda en bois

Pour une véranda esthétique et chaleureuse, choisissez le bois pour votre véranda. Il s’intégrera bien à votre décoration, même dans les maisons les plus modernes. S’il nécessite un traitement régulier, le bois vieillit bien et dure longtemps. De plus, le bois est un isolant thermique et phonique naturel, idéal pour une bonne isolation dans votre véranda. Cependant, c’est un matériau assez cher et, si vous voulez une grande véranda, il vous faudra un budget conséquent.

Une véranda en PVC

Matériau le plus répandu pour les vérandas, le PVC offre plusieurs avantages, notamment celui d’être le moins cher ! C’est également un matériau résistant et solide, dont l’entretien est léger et rapide (lavage à l’eau savonneuse). Très isolant et étanche, le PVC vous permet de faire des économies d’énergie, encore plus si vous installez un double vitrage. Par contre, le PVC ternit au fil des années et ne peut pas être peint, même s’il existe désormais du PVC coloré.

Une véranda en aluminium

Particulièrement intéressante pour son rapport qualité/prix, la véranda en aluminium est adaptée aux petits budgets tout en offrant une grande robustesse et peu d’entretien. Léger, l’aluminium permet de construire de grandes vérandas, contrairement au PVC. Toutefois, l’isolation de la véranda en aluminium laisse à désirer : discutez-en avec votre vérandaliste pour qu’il renforce l’isolation thermique de votre véranda avec des barrettes isolantes, par exemple.

Une véranda en acier

Adaptée à tous types de maisons, traditionnelles comme contemporaines, la véranda en acier sublime votre extérieur. L’acier se décline dans de nombreux coloris et possède une longue durée de vie après un traitement anti-corrosion. C’est aussi le matériau le plus cher pour une véranda, sans offrir une bonne isolation thermique. Il est cependant possible de renforcer l’isolation lors de son installation, comme pour la véranda en aluminium.

Comment isoler une véranda ?

Si certains matériaux offrent une excellente isolation thermique à la véranda, comme le PVC et le bois, d’autres sont moins efficaces. Il est tout de même possible d’améliorer l’isolation de la véranda, notamment avec du double vitrage. Pour la façade, un double vitrage à isolation thermique renforcée est idéal pour conserver la chaleur à l’intérieur de la maison, et pour la toiture, un double vitrage peu émissif limite les déperditions d’énergie. Il est également recommandé d’installer des barrettes isolantes pour améliorer les performances thermiques de la véranda.

Pour protéger votre véranda du soleil et conserver la fraîcheur en été, n’hésitez pas à l’équiper de stores intérieurs et extérieurs, simples mais très efficaces. De plus, ils peuvent être motorisés pour plus de confort.

Le prix pour installer une véranda

Le coût de votre véranda va globalement dépendre du type de matériau que vous choisissez pour la véranda, sans compter les tarifs de l’artisan auquel vous faites appel.

Voici un tableau indiquant une fourchette de prix pour chaque matériau :

Type de véranda (entre 10 et 20 m²) Fourchette de prix
Véranda en kit 2 000 à 15 000€
Véranda en PVC 10 000 à 30 000€
Véranda en bois 15 000 à 45 000€
Véranda en aluminium 15 000 à 50 000€
Véranda en acier 30 000 à 55 000€

Les aides pour installer une véranda

Il existe malheureusement peu d’aides pour vous aider à financer votre véranda. Vous pouvez tout de même prétendre à 3 dispositifs : la TVA à taux réduit, les aides de l’ANAH et l’éco-prêt à taux zéro.

Dans le cadre d’une rénovation énergétique de véranda, notamment le remplacement des vitrages, vous pouvez bénéficier du crédit d’impôt pour la transition énergétique.

DIY : des idées d’espaces pour les enfants dans le jardin

Dès que le beau temps revient, les enfants adorent passer du temps dans le jardin à s’amuser. Avec peu de matériaux, vous pouvez facilement fabriquer des espaces de jeux pour vos enfants dans le jardin, avec d’anciens meubles, du carrelage ou quelques boîtes de conserve, mais surtout beaucoup d’imagination !

Un bac à sable

C’est très facile de faire un bac à sable dans le jardin, et vous n’avez pas besoin de beaucoup de matériel ! Vous pouvez utiliser une vieille étagère, la vider de ses planches et déposer du sable à l’intérieur. Si vous vous sentez un peu plus bricoleur, n’hésitez pas à simplement solidariser quelques planches entre elles de sorte à faire un rectangle, et verser du sable au milieu. L’avantage : c’est vous qui choisissez la taille du bac à sable ! Pensez également à fabriquer un couvercle pour garder votre bac à sable propre.

Un coin cosy pour la sieste

Ce n’est pas parce que vos enfants s’amusent bien dans le jardin qu’il faut oublier de faire la sieste. S’il fait beau et chaud, pourquoi ne pas leur proposer de se reposer dans le jardin ? Installez un coin cosy avec des tapis et de nombreux coussins, voire un mini matelas pour un maximum de confort. Ils seront ravis !

Une marelle

On peut s’amuser avec peu de choses, nos enfants nous le prouvent chaque jour ! Une marelle est très simple à créer dans le jardin, il suffit d’avoir des carreaux de carrelage ou de ciment et de les peindre (en plus, vos enfants peuvent vous aider !) avec des numéros. Placez-les dans le jardin pour que vos enfants s’amusent, et retirez-les quand vous le souhaitez !

Un jeu de lancer

Vous pensiez qu’on ne pouvait rien faire avec des boîtes de conserve et 3 branches d’arbres ? Si vous avez un petit arbre, vous pouvez même faire l’impasse sur les branches ! Fabriquez un jeu de lancer en accrochant une ficelle aux boîtes de conserve afin de les suspendre, soit à un arbre, soit à un assemblage de 3 branches d’arbres (solidarisées entre elles pour faire un pont). Une petite balle en mousse, et vos enfants vont pouvoir s’amuser à lancer la balle dans les boîtes de conserve !

Un coin potager

Si vous avez votre propre potager, vous avez remarqué que vos enfants aiment jardiner avec vous. Pourquoi ne pas leur créer leur coin potager avec leurs propres plantations ? Vous n’avez pas besoin d’un grand espace : un petit bac ou une table de chevet transformé en carré potager, de la terre, quelques graines ou des jeunes plants et le tour est joué !

Un tableau noir géant

Si l’école leur manque même à la maison, vous pouvez fabriquer un tableau noir géant à accrocher sur un mur ou une palissade dans le jardin. Il vous suffit de fixer un support (comme une planche) et de le peindre avec de la peinture noire ardoise, pour faire un tableau grandeur nature. Avec quelques craies de couleur, vos enfants pourront dessiner dessus et effacer à l’infini.