Construire sa maison sur un terrain à bâtir : nos conseils

Lorsqu’on se décide à acheter un terrain pour construire sa maison, le parcours peut s’avérer compliqué. Faire construire une maison demande beaucoup d’investissement sur la durée et les étapes sont nombreuses : choisir le bon terrain, engager un constructeur, choisir sa maison, demander un permis de construire, financer les travaux, etc.

Définir son budget de construction

Avant de vous lancer dans l’achat d’un terrain et d’une maison neuve, soyez certain que vous avez le budget pour la construire. En moyenne, le m² d’une maison neuve vaut environ 1400€ mais cela varie évidemment selon l’emplacement de votre terrain. En France, le prix moyen d’une maison neuve avec son terrain coûte 240 000€.

Le recours à un crédit immobilier est généralement nécessaire pour construire une maison sur un terrain à bâtir. Prenez rendez-vous rapidement avec plusieurs banques (dont la vôtre) pour parler de votre projet immobilier, afin de déterminer votre capacité d’endettement et votre apport personnel.  Le fait de mettre plusieurs organismes bancaires en concurrence vous permettra d’obtenir de meilleures conditions de prêt et d’intérêts.

Choisir un terrain pour construire sa maison

Avant de construire une maison, il faut choisir un terrain constructible. Vous pouvez trouver des annonces de terrains à vendre dans des agences immobilières, auprès d’aménageurs lotisseurs et de constructeurs de maisons individuelles, à la mairie ou directement auprès de particuliers.

La localisation

La localisation fait partie des critères essentiels lorsqu’on choisit un terrain à bâtir. Nous vous conseillons d’opter pour un emplacement “côté”, à proximité de commerces, d’écoles et de transports en commun, pour que votre maison ne perde pas de valeur avec le temps. De la même façon, faites attention aux nuisances : chemins de fer, axes routiers, couloirs aériens, champs… cela pourrait déprécier votre maison.

Secteur diffus ou lotissement

On trouve deux types de terrains à bâtir : les terrains en secteur diffus, ou isolés, et les terrains situés dans un lotissement.

Dans un secteur diffus, votre liberté sera plus grande : vous pourrez faire construire la maison de votre choix. Cependant, les travaux de raccordement (tout à l’égout, eau, gaz, internet, etc) seront aussi à votre charge si la parcelle n’est pas viabilisée.

Dans un lotissement, votre terrain sera déjà viable. Mais les terrains sont généralement petits et soumis à des règles d’urbanisme contraignantes.

Caractéristiques de votre terrain

Avant d’acheter votre terrain, vérifiez que vous avez bien accès aux informations concernant votre parcelle, et consultez le plan local d’urbanisme de la mairie. Pour faire un choix éclairé, vous devez avoir en tête les règles d’urbanisme liées à votre terrain qui vous limiteront peut-être. Vous pouvez aussi consulter les risques naturels et technologiques de votre parcelle sur le site georisques.gouv.fr.

Modèle de construction

Le modèle de construction va grandement dépendre de l’emplacement de votre terrain, en lotissement ou en secteur diffus. En général, les terrains en lotissement imposent leur constructeur de maisons individuelles, ce qui vous offre davantage de garanties. Dans un secteur diffus, vous pouvez acheter un terrain libre de constructeur, ce qui vous permet de choisir vous-même le constructeur qui réalisera la maison de vos rêves.

Engager un constructeur de maison

Dans le cas où vous achetez un terrain libre de constructeur, c’est à vous d’engager un constructeur de maisons. C’est lui qui supervisera votre chantier et coordonnera l’ensemble des artisans qui interviendront. A savoir : si la maison dépasse les 150 m², le recours à un architecte est obligatoire.

Nous vous recommandons de vous adresser à un constructeur de maisons individuelles qui travaille dans le cadre du CCMI (Contrat de construction de maison individuelle), régi par la loi de 1990. C’est un cadre juridique très protecteur pour l’acheteur, qui garantit une livraison à prix et délais convenus.

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Choisir sa maison

Lorsque vous engagez votre constructeur de maisons individuelles, il est possible qu’il vous propose un catalogue de maisons. C’est un bon point de départ pour déterminer une base de maison à personnaliser selon vos désirs. Vous pouvez ainsi choisir une architecture, des plans, des équipements et des aménagements facilement. D’autres constructeurs proposent des maisons sur-mesure et créent votre projet immobilier de A à Z.

Signer le contrat de construction

Une fois que votre projet est validé et que vous avez trouvé votre constructeur, il ne vous reste plus qu’à signer un contrat de construction de maison individuelle – loi de 1990 ou CCMI. Ce contrat fixe un prix global forfaitaire et définitif et vous garantit une livraison à prix et délais convenus. Le paiement est également échelonné : la banque débloque les fonds au fur et à mesure de l’avancement des travaux.

Le non-respect des règles de construction est un délit passible de sanctions pénales : une amende de 45 000€ et, en cas de récidive, une amende de 75 000€ et 6 mois d’emprisonnement.

Demander un permis de construire

En faisant appel à un constructeur, vous êtes débarrassé de la demande du permis de construire : c’est à lui de déposer le dossier complet en mairie. Il ne vous reste qu’à attendre 2 ou 3 mois pour recevoir l’autorisation.

En secteur protégé, les règles de construction sont plus strictes et cela allonge le délai d’autorisation du permis de construire. De plus, vous devrez également obtenir l’avis d’un architecte des Bâtiments de France avant d’entamer la construction. En effet, l’architecture, la volumétrie, le type et les couleurs de matériaux sont réglementés et vous devrez vous conformer à l’avis de l’architecte spécialisé.

Pensez également à demander un certificat d’urbanisme qui informe sur la constructibilité, les équipements publics existants, les dispositions d’urbanisme, les droits et les obligations liées à votre parcelle. C’est un document administratif gratuit.

Financer la construction de sa maison

Après avoir estimé votre budget et avoir choisi votre terrain et votre maison, il faut passer à l’étape du financement. Vous pouvez souscrire un crédit immobilier pour le terrain puis pour la construction de la maison, mais nous vous recommandons d’opter pour un crédit global comprenant le terrain et la maison : ce sera bien plus avantageux. La banque débloquera dans un premier temps les fonds pour le terrain, puis pour la maison.

Le contrat de construction de maison individuelle (CCMI) rassure les banques, car c’est le cadre le plus sécurisant pour l’acheteur qui est certain de ne pas payer de frais supplémentaires à ce qui était convenu.

Pour financer votre construction, n’hésitez pas à vous renseigner sur les différents types de prêts immobiliers. Votre banque devrait normalement vous proposer le crédit le plus adapté à votre situation.

Signer la réception de chantier et devenir propriétaire

Une fois le chantier terminé, c’est le moment de réceptionner votre maison et d’en devenir le propriétaire officiel. Vous devez vérifier que la maison livrée est bien conforme à ce qui était prévu avant de signer le procès-verbal de réception du chantier.

Si ce n’est pas le cas, vous avez le droit d’émettre des réserves sous 8 jours et de vous faire assister par un expert afin qu’il repère les éventuelles imperfections.

Assurer sa maison neuve

Une fois que vous êtes propriétaire, vous êtes responsable des sinistres qui pourraient survenir : vous devez absolument souscrire une assurance multirisque habitation pour vous protéger.

La garantie de parfait achèvement oblige le constructeur à réparer les malfaçons survenues dans l’année de la réception des travaux. La garantie décennale, elle, dure 10 ans à compter de la réception des travaux.

 

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Déco Feng Shui : les principes de base

Pour un appartement ou une maison avec de bonnes ondes, misez sur la déco Feng Shui. C’est un type d’aménagement venu de Chine, dont l’objectif est d’optimiser le passage de l’énergie positive et favoriser le bien-être de ses occupants.

Qu’est-ce que la déco Feng Shui ?

Le Feng Shui signifie “le vent et l’eau”. C’est un aménagement d’origine chinoise dont le but est d’harmoniser l’énergie d’un lieu afin que le “Chi” (le souffle vital) circule correctement dans les pièces pour favoriser la santé, le bien-être et la prospérité des habitants du logement.

 

Fondamentalement, il faut distinguer le “Chi” du “Shar Chi” (le souffle qui tue) : ce dernier doit s’installer le moins possible dans votre maison pour laisser la place au Chi. Pour cela, il faut aménager votre logement d’une certaine façon, en prenant en compte les 5 éléments : l’eau, la terre, le feu, le métal et le bois.

Les principes de la décoration Feng Shui

Etant donné que l’objectif du Feng Shui est de favoriser la circulation du Chi, vous devez vous débarrasser des objets qui encombrent votre maison. Si votre logement est encombré et mal rangé, les énergies ne peuvent pas se répandre dans vos pièces.

Les principales règles Feng Shui

→ Une maison encombrée est une source de mauvaise énergie. Débarrassez-vous des objets inutiles et privilégiez les rangements. Faites un nettoyage complet de vos pièces.

→ Les sources de rayonnement magnétique (téléphone, ordinateur, box internet…) n’ont pas leur place dans la chambre à coucher, car cela nuit à votre épanouissement et à votre sommeil.

→ Évitez les angles pointus pour vos meubles ou vos objets de déco : préférez des éléments aux formes arrondies pour ne pas bloquer la circulation de l’énergie.

→ Faites en sorte que toutes vos pièces soient lumineuses, car cela attire l’énergie positive et la bonne humeur.

Les couleurs Feng Shui

Les couleurs ont une importance capitale pour un intérieur Feng Shui, du fait de leurs propriétés énergétiques. Elles doivent être équilibrées dans l’ensemble de la maison.

On distingue deux types de couleurs :

  • les couleurs Yin, qui sont des couleurs pastel et douces, à privilégier dans les pièces de repos et de bien-être ;
  • les couleurs Yang, qui sont des couleurs vives et chaudes, à utiliser dans les pièces conviviales comme la cuisine ou le salon.

 

Chaque couleur a sa propre signification Feng Shui :

→ vert : jeunesse, santé, harmonie, créativité.

→ rose : apaisement, relaxation, bonne humeur.

→ bleu : sagesse, sérénité, concentration et réflexion.

→ violet : spiritualité, intuition, intellect.

→ jaune : lumière, joie, chaleur, communication, convivialité.

→ orange : amitié, changement, tonus.

→ rouge : énergie, prospérité, amour, mais à utiliser avec modération car l’excès de rouge provoque la nervosité.

Éléments de déco Feng Shui

L’eau : c’est l’élément par excellence de l’apaisement et de la sérénité. On privilégie les aquarium ouverts ou les fontaines d’intérieur : les eaux stagnantes sont à éviter car sources de mauvaise énergie.

La lumière : toutes vos pièces doivent être lumineuses, il faut donc prévoir plusieurs sources d’éclairage, naturelles et artificielles. L’éclairage artificiel doit être doux et agréable.

Les miroirs : ils captent les ondes positives et bloquent les énergies néfastes, tout en agrandissant vos pièces.

Les plantes : indispensables pour purifier les pièces, elles favorisent également le bien-être. Choisissez de préférence des plantes vertes et des bambous.

Les images : vous pouvez disposer des cadres photos dans vos pièces, mais seulement des images qui rappellent de bons souvenirs et qui vous procurent de la joie.

La décoration Feng Shui par pièce

Salon : chaleureux, bien éclairé avec des meubles essentiels : table basse, canapé et fauteuils. La présence de couleurs Yang est recommandée.

Cuisine : elle doit être spacieuse pour faciliter la circulation, avec de nombreux espaces de rangement.

Chambre : bien rangée, le lit doit être placé contre le mur et loin de la fenêtre. Privilégiez les couleurs Yin.

Salle de bains : elle doit occuper peu d’espace et être propre et lumineuse, avec un grand miroir. Utilisez des couleurs en accord avec l’élément eau.

 

 

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Comment défiscaliser avec la loi PINEL ?

Très intéressante pour les investisseurs immobiliers, la loi PINEL peut offrir une défiscalisation allant jusqu’à 21% du prix d’achat du bien. En contrepartie, vous devez respecter un certain nombre de critères, notamment un plafonnement du loyer. Découvrez les avantages de ce dispositif et comment défiscaliser avec la loi PINEL.

Qu’est-ce que la loi PINEL ?

La loi PINEL est une loi de défiscalisation entrée en vigueur en 2015. Elle a remplacé le dispositif de défiscalisation Duflot de 2013. C’est une loi d’incitation à l’investissement locatif dans les zones tendues offrant une réduction d’impôt aux investisseurs s’ils respectent certains critères concernant l’achat et la location. La loi PINEL permet de déduire une partie de votre investissement locatif de votre impôt sur le revenu : 12% sur 6 ans, 18% sur 9 ans et 21% sur 12 ans. L’avantage du dispositif PINEL, c’est qu’il permet de devenir propriétaire d’un ou de plusieurs biens tout en bénéficiant d’une importante réduction d’impôt.

Comment bénéficier du dispositif PINEL ?

Tous les contribuables français majeurs et fiscalement domiciliés en France peuvent bénéficier de la loi PINEL. L’investissement locatif peut être réalisé en tant que particulier, avec une SCI ou en indivision. La réduction fiscale intervient prend la forme d’une déduction d’impôt, il est donc intéressant d’en bénéficier lorsqu’on paye une certaine somme d’impôts sur le revenu. Pour maximiser l’opération de défiscalisation, il est important d’avoir un montant d’impôt égal ou proche de la réduction fiscale annuelle permise par le dispositif PINEL.

Le bien immobilier doit être acheté neuf en état futur d’achèvement dans les 30 mois suivant l’achat. Il peut être ancien mais réhabilité. Il doit également respecter la réglementation thermique RT 2012 ou le label bâtiment basse consommation (BBC). Le bien doit être situé dans une des zones géographiques comprises dans la loi Pinel : A, Abis et B1.

Il vous faudra ensuite mettre votre bien en location pendant 6, 9 ou 12 ans avec une réduction d’impôts de respectivement 12, 18 ou 21% du montant investi pour l’achat. Ainsi, plus vous louez longtemps, plus la réduction fiscale est importante.

A noter : la loi PINEL limite les acquéreurs à un investissement de 300 000€ par an, un plafond au m² de 5500€ et pour 2 biens immobiliers maximum.

Les critères pour investir en loi PINEL

Quelles zones comprend la loi PINEL ?

Afin de bénéficier de la loi PINEL, le logement neuf acheté doit se situer dans une zone géographique tendue, c’est-à-dire que la demande locative est supérieure à l’offre. Les zones éligibles sont les zones A, Abis et B1 :

 

Zone A Île de France, Côte d’Azur, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier et la partie française de l’agglomération Genevoise
Zone Abis Paris et ses 29 communes environnantes
Zone B1 Métropoles de + de 250 000 habitants, la grande couronne parisienne et certaines villes où les prix de l’immobilier sont élevés (Bayonne, Saint-Malo, La Rochelle, Annecy, Chambéry, Cluses, la Corse et les départements d’Outre-Mer)

Comment choisir ses locataires ?

Si vous bénéficiez de la loi PINEL, vous devez choisir vos locataires sous certaines conditions : leurs revenus ne doivent pas dépasser un certain plafond. Voici les plafonds de ressources brutes selon les zones géographiques en 2020 :

 

Zone Abis Zone A Zone B1
Personne seule 38 465€ 38 465€ 31 352€
Couple 57 489€ 57 489€ 41 868€
+ 1 enfant à charge 73 361€ 69 105€ 50 349€
+ 2 enfants à charge 89 976€ 82 776€ 60 783€
+ 3 enfants à charge 107 053€ 97 991€ 71 504€
+ 4 enfants à charge 120 463€ 110 271€ 80 584€
par personne supplémentaire +13 421€ +12 286€ +8 089€

Calculer le loyer PINEL

La dernière condition pour investir en loi PINEL est de respecter un plafonnement de loyer au m² lors de la mise en location, pour que des familles aux revenus moyens puissent se loger dans les logements PINEL. Le propriétaire ne peut donc pas fixer librement son loyer, ce qui n’empêche pas le dispositif d’offrir un bon rendement locatif. Voici le barème à respecter selon la zone géographique :

 

Zone A 12,95€ /m²
Zone Abis 17,43€ /m²
Zone B1 10,44€ /m²

 

Ces plafonds servent de base pour calculer le loyer : il faut y appliquer un coefficient multiplicateur qui varie selon la surface du logement. Si elle est inférieure à 38 m², le coefficient est de 1,2%. Si elle est supérieure à 28 m², le coefficient est de 0,7% + 19/surface habitable du logement.

Exemple d’une défiscalisation PINEL

Antoine et Eva ont investi 290 000€ dans un bien neuf éligible PINEL à Lille, de 45m². Pour définir le loyer, ils se réfèrent au plafond de loyer de la zone A qui est de 12,75€/m².

Calcul : (12,75€ x 45m²) x 0,7 + (19/45) = 402.04€ de loyer par mois maximum.

Leurs revenus locatifs annuels s’élèvent donc à 4824,48€.

Antoine et Eva décident de mettre leur bien en location pendant 9 ans, ce qui leur offre 18% de réduction d’impôt sur le prix d’achat. Ils percevront donc 52 200€ de réduction fiscale.

Quand défiscaliser en loi PINEL ?

La défiscalisation PINEL commence dès l’achat du bien ou la date d’achèvement des travaux. La réduction fiscale est affectée sur l’impôt de l’année en cours, sans prorata.

Pour en bénéficier, vous devez déclarer cet investissement dans votre déclaration de revenus en remplissant le formulaire CERFA 2044 EB. Cette déclaration doit être réitérée chaque année selon l’engagement de location choisi : 6, 9 ou 12 ans.

Les pièges à éviter lors d’un investissement loi PINEL

Avant d’investir avec la loi PINEL, vous devez veiller à ne pas tomber dans des pièges, facilement détectables avant l’achat du bien :

  • une localisation mal choisie : les locataires préfèrent les logements en centre-ville, proches des zones commerçantes et des transports ;
  • un loyer peu important : dans certaines zones tendues, les loyers du marché sont bien supérieurs au plafond de la loi PINEL, ce qui donne des rendements locatifs trop faibles ;
  • un prix du bien trop élevé : faites attention de ne pas payer un bien trop cher sous prétexte que vous pourrez bénéficier d’une déduction fiscale, essayez de faire une bonne affaire dès l’achat ;
  • la qualité de construction : vous achetez un logement neuf, la construction doit donc être optimale pour éviter de devoir rénover le bien avant de le mettre en location ;
  • un mauvais agencement : choisissez un logement ni trop grand, ni trop petit ! Choisissez-le selon votre cible : étudiant, couple, famille…

 

Comment renégocier son prêt immobilier ?

Le marché de l’emprunt ne cesse de baisser. Si vous remboursez un prêt immobilier depuis plusieurs mois ou plusieurs années, il est sûrement intéressant de renégocier le taux d’intérêt de son crédit immobilier auprès de votre banque ou le faire racheter par une autre banque. Découvrez pourquoi, quand et comment renégocier votre prêt immobilier !

Pourquoi renégocier son prêt immobilier ?

Si vous constatez que les taux d’intérêts ont baissé en 2020 ou s’apprêtent à le faire en 2021, il est peut-être temps de renégocier votre prêt immobilier ou de le faire racheter par une autre banque. Le but est d’obtenir des conditions d’emprunt plus favorables, en faisant baisser le taux d’intérêt. Cela peut se traduire par un allègement des mensualités de remboursement ou une réduction de la durée de remboursement. Cette opération peut être effectuée plusieurs fois : il n’y a pas de limites à la renégociation d’un crédit immobilier.

Quand renégocier son crédit immobilier ?

N’attendez pas des années avant de renégocier votre crédit immobilier : elle doit avoir lieu relativement tôt dans l’échéancier de remboursement, lorsque la part des intérêts est encore importante. C’est donc dans les premières années voire les premiers mois du prêt qu’il faut demander une renégociation à sa banque. La part du capital restant à rembourser doit être au moins de 50 000€. Si vous n’avez plus d’intérêts à rembourser, il est inutile de renégocier votre prêt immobilier.

Renégociation ou rachat de prêt ?

Il existe 2 possibilités pour faire diminuer son taux d’intérêt : la renégociation ou le rachat du prêt.

La renégociation du crédit avec votre banque est généralement plus simple car cela vous évite des démarches administratives et le paiement de frais de dédommagement en cas de rachat. Cependant, il vous faudra certainement payer des frais de dossier pour la renégociation.

Le rachat du prêt immobilier permet de faire jouer la concurrence et donc, d’obtenir des conditions plus favorables dans une autre banque. Les frais peuvent toutefois être importants.

Comparez les conditions proposées dans chaque cas afin de choisir la solution la plus intéressante pour vous.

Renégocier son prêt avec sa banque

Dans le cas où la renégociation de votre prêt vous semble être la meilleure solution, tout se passe directement avec votre banque actuelle. Si la renégociation est acceptée par votre banque (accord signifié par une lettre) et que vous l’acceptez également, vous aurez un aménagement du contrat qui devra être officialisé par un avenant au contrat immobilier initial.

Pour un prêt à taux fixe, l’avenant doit contenir un échéancier des amortissements, le taux annuel effectif global et le coût du crédit sur la base des frais et échéances à venir.

Pour un prêt à taux variable, l’avenant comprend un échéancier détaillant le capital restant dû pour chaque échéance, le taux annuel effectif global, le coût du prêt sur la base des frais et échéances à venir et les conditions et modes de variation du taux.

Faire racheter son prêt immobilier

Peut-être que la solution du rachat de crédit immobilier est plus intéressante pour vous ? Dans ce cas, vous devez négocier le rachat avec une nouvelle banque, à choisir selon les offres proposées. Une fois votre dossier complété, elle vous donnera ou non son accord. Si elle valide le rachat de votre prêt, elle prendra directement en charge la rédaction du nouveau contrat immobilier et le déblocage des fonds. Lors d’un rachat de prêt, votre nouvelle banque va vous demander de payer des indemnités de remboursement anticipé pour le premier emprunt, des frais de dossier et de garantie et d’assurer votre crédit ou de prendre une caution bancaire.

Aménager un studio étudiant : nos conseils aux parents

En septembre, c’est la rentrée pour de nombreux étudiants, mais aussi l’emménagement dans un petit studio. En tant que parents, vous allez sûrement aider votre enfant à aménager en lui achetant quelques meubles et de la décoration afin qu’il se sente chez lui. Découvrez nos conseils pour aménager un studio étudiant avec un petit budget !

Acheter les équipements indispensables

D’abord, nous vous recommandons de faire une liste des équipements indispensables, en vous basant sur les meubles obligatoires dans une location meublée. De cette façon, vous serez sûr de n’acheter que le strict nécessaire, au moins pour commencer !

Voici la liste :

  • un lit ou un canapé-lit avec housse de couette, linge de lit et oreiller ;
  • une table et au moins une chaise ;
  • des meubles de rangement ;
  • des plaques de cuisson, un petit frigo et un four micro-ondes si la cuisine n’est pas équipée ;
  • de la vaisselle et des ustensiles de cuisine (poêle, casserole…) ;
  • un balai ou un petit aspirateur et des produits ménagers ;
  • du linge de maison (serviettes de bain, torchons…) ;
  • des rideaux si le studio étudiant n’a pas de volets ;
  • des luminaires.

Pour garder un maximum d’espace dans le petit studio étudiant, pensez à privilégier les meubles convertibles comme le canapé-lit, une table basse avec coffre de rangement ou des chaises repliables.

Bien sûr, si cela rentre dans votre budget pour l’emménagement de votre enfant, vous pouvez également lui acheter une machine à laver, un grille pain, une télévision ou encore un petit four selon ses besoins.

Comment meubler un studio étudiant pas cher ?

Avec un petit budget, acheter des meubles neufs à son enfant n’est pas toujours possible. Pour meubler un studio étudiant pour peu de frais, n’hésitez pas à faire le tour de la famille et récupérez les meubles que vos proches n’utilisent plus : frère, soeur, parents, cousins… et bien sûr vos propres meubles si vous en avez en trop, comme de la vaisselle ou une étagère de rangement ! De cette façon, vous pourrez peut-être récupérer la majorité des meubles gratuitement. Vous pouvez également chiner dans des brocantes, des vide-greniers, des antiquaires ou des dépôts-vente afin de trouver les meubles restants pour quelques euros. Les sites de ventes entre particuliers ou d’occasion peuvent également être intéressants !

>> Les bonnes adresses pour récupérer des meubles : Finistère et Morbihan

Miser sur le DIY

Autre solution si vous êtes bricoleurs dans la famille : fabriquez vous-même ces meubles grâce au DIY ! Avec des palettes par exemple, il est facile de faire une table basse, un fauteuil, un canapé ou même un lit. Des boîtes de conserve customisées peuvent également servir comme pot à couverts ou pot de fleurs, et transformer des caisses de vin en étagères. Il suffit d’un peu d’imagination et de quelques connaissances en bricolage ! En plus, c’est l’occasion de faire une activité manuelle avec votre enfant avant qu’il quitte le nid familial.

>> DIY : 3 meubles en palettes pour un studio étudiant

Décorer les murs sans clous ni vis

Dans un studio étudiant, les murs sont souvent blancs et complètement vides. C’est normal, vous ne pouvez pas percer les murs en tant que locataire si vous souhaitez récupérer votre caution. Si vous voulez rendre le studio un peu plus chaleureux, sachez qu’il existe des solutions pour décorer les murs sans percer ni clouer ! Vous pouvez utiliser du masking tape coloré pour coller des photos, de l’adhésif double face pour accrocher des petits tableaux et de la colle ni clou ni vis pour fixer une étagère murale (attention de ne pas mettre trop de poids dessus !). Et voilà, votre enfant a un studio qui lui ressemble et vous gardez votre caution !

Maintenant, vous pouvez passer à la suite : réaménager une chambre après le départ des enfants !