Comment récupérer l’eau de pluie ?

Installer un récupérateur d’eau permet d’adopter un comportement éco-citoyen en utilisant l’eau de pluie pour arroser le jardin, le potager ou encore nettoyer les toilettes. A la clé ? Réduction de l’utilisation d’eau potable pour des usages qui n’en présentent pas la nécessité, et économies qui peuvent aller jusqu’à 50% de votre consommation d’eau ! On vous dit comment procéder.

Comment récupérer l’eau de pluie facilement ?

S’équiper d’un récupérateur d’eau est relativement simple. La pluie qui tombe sur le toit est récupérée par des gouttières directement reliées à une cuve par l’intermédiaire d’un collecteur d’eau. Selon les modèles, les réservoirs ont une capacité de 200 à 10 000 litres.

Une fois placé à proximité de l’une des descentes de toit vous pouvez, dans un premier temps, relier le récupérateur directement à un tonneau, une grande bassine ou alors une cuve pour vérifier la pertinence de l’installation.

Enfin, l’idéal est de placer une grille de protection sur vos gouttières afin d’éviter l’obstruction à cause de feuilles ou d’insectes piégés dans les descentes. Assurez-vous également de placer votre récupérateur sur une surface plane, solide, et de manière à éviter l’accumulation de débris (type feuilles) dans le réservoir.

La plupart des récupérateurs d’eau sont conçus pour un stockage en extérieur. Il existe même des modèles dotés d’éléments décoratifs pour se fondre harmonieusement dans le paysage. Toutefois, rien ne vous empêche de les placer à l’intérieur de votre maison, que ce soit dans un sous-sol ou une cave.

Pour les installations plus importantes, on retrouve des cuves enterrées. Dans ce cas, renseignez-vous sur la nature de votre sol avant d’entamer les travaux. Par ailleurs, les toits en ardoise ou en tuiles sont à privilégier par rapport aux revêtements en aluminium, en goudron, ou en matériaux synthétiques.

8 astuces pour récupérer l’eau de pluie pour le jardin

  1. Assurez-vous que votre toit est bien adapté à la collecte des eaux pluviales (pente, nature de la couverture, surface).
  2. Sélectionnez un réservoir avec une capacité appropriée à votre région et à vos besoins estimés en eau.
  3. Prévenez l’accumulation de débris végétaux dans votre réservoir en installant des grilles de protection sur vos gouttières. De la même manière, optez pour un collecteur d’eau équipé d’un filtre, capable de retenir les boues et les sédiments.
  4. Prévoyez un système de trop-plein pour éviter les débordements de la cuve et de la gouttière.
  5. Installez des clapets au niveau des conduits d’entrée et de sortie de votre réservoir pour dissuader les insectes d’y pénétrer.
  6. Couvrez la cuve pour prévenir la formation d’algues et la prolifération de micro-organismes et d’insectes.
  7. Investissez dans un système de pompage pour une distribution efficace de l’eau à l’intérieur comme à l’extérieur de la maison.
  8. Nettoyez vos gouttières une à deux fois par an.

Quel système pour récupérer l’eau de pluie ?

Selon l’usage que vous comptez faire de l’eau récoltée, de la superficie de votre toit, du nombre d’occupants dans votre foyer mais surtout de la pluviométrie de votre région, vous allez orienter votre choix vers un modèle de récupérateur de pluie plutôt qu’un autre.

Ainsi, si vous avez un simple potager à arroser, un petit collecteur d’eau extérieur peut tout à fait suffire. Posée directement sur le sol, c’est la solution la plus rapide à mettre en place et la plus facile à utiliser. En revanche, pour irriguer une plus grande surface, un système de récupération d’eau de plus grande capacité, installé dans une cave ou directement enterré dans le jardin, est plus adapté.

Les différentes cuves

Pour stocker l’eau recueillie, il existe deux catégories de réservoirs sur le marché : les récupérateurs d’eau de pluie en béton et les récupérateurs d’eau de pluie en plastique ou polyéthylène (PE).

Le béton neutralise l’acidité naturelle de l’eau, ce qui adoucit celle-ci lorsqu’elle y est stockée pendant quelques jours. De plus, les parois opaques du béton préservent l’eau de la lumière, même lorsque la cuve n’est pas enterrée, limitant ainsi les variations de température. De leur côté, les cuves en plastique sont résistantes aux fissures, même par temps de gel, ainsi qu’aux rayons du soleil.

Récupération des eaux de pluie : réglementation

La récupération de l’eau de pluie est une pratique courante pour un usage personnel, et est autorisée hors consommation alimentaire. Vous ne devez ni la boire, ni l’utiliser pour cuisiner ou faire la vaisselle, en raison de sa potentielle teneur en éléments polluants tels que des sulfates, des nitrates ou des pesticides.

Au sein de votre domicile, l’eau de pluie doit être utilisée uniquement pour :

  • Laver le linge, sous réserve d’utiliser un dispositif de traitement de l’eau qui assure sa désinfection ;
  • Remplir la chasse d’eau des toilettes ;
  • Nettoyer les sols.

Il est cependant interdit d’utiliser à l’intérieur de votre maison l’eau de pluie provenant d’un toit contenant de l’amiante ou du plomb.

L’utilisation de l’eau de pluie est libre en extérieur, notamment pour l’arrosage du jardin ou le lavage de la voiture.

Enfin, sachez que certaines municipalités accordent des subventions pour l’achat de matériel de récupération d’eau. Pour savoir si votre commune offre cette possibilité, contactez votre mairie.

Est-il possible de vendre sa maison soi-même ?

Vendre sa maison sans agence immobilière est tout à fait possible, et peut même présenter certains avantages : exit les frais qui peuvent atteindre jusqu’à 10% de la valeur du bien et freiner les acquéreurs. Cependant, cela demande une organisation minutieuse afin que la transaction se passe sans accroc. Découvrez comment il est possible de vendre un bien sans passer par une agence !

Les avantages à vendre sa maison soi-même

Ne pas faire appel à un tiers pour vendre son bien immobilier permet de faire l’économie des frais d’agence, mais ne dispense pas des dépenses liées aux diagnostics immobiliers obligatoires (comme le DPE) ainsi que des frais de notaire.

Vous pouvez rédiger un compromis de vente sous seing privé vous-même, reprenant toutes les clauses juridiques obligatoires, mais recourir à un notaire permet de sécuriser l’opération. D’autant plus qu’aucun frais supplémentaire n’est exigé entre la rédaction et la signature d’un compromis de vente.

Enfin, vendre sa maison par ses propres moyens offre une grande liberté d’organisation et la possibilité de fixer un prix selon ses propres critères.

Les défis à relever quand on décide de vendre sa maison soi-même

Il est tout à fait envisageable de vendre sa maison ou son appartement sans faire appel à une agence immobilière, mais cela demande du temps et exige une bonne préparation. Quels sont les risques de vendre une maison de particulier à particulier ? Voici quelques éléments à ne pas négliger.

Déterminer le prix

La première étape lorsque l’on décide de vendre sa maison soi-même est de fixer le prix du bien. Cela implique de bien connaître le marché immobilier local. Pour maximiser vos chances de succès, veillez à appliquer un prix compétitif. En évitant de surévaluer le bien, vous vous assurez des visites ou des offres d’achat.

Le meilleur moyen de vendre sans agence est donc de comparer les maisons similaires à la vôtre, localisation comprise, qui ont été vendues récemment. Vous pouvez aussi solliciter les conseils d’un notaire, ou vous renseignez sur internet sur les sites de vente de particulier à particulier.

Présenter son bien

Quand on fait le choix de ne pas passer par une agence immobilière pour vendre un bien, on doit rédiger et poster l’annonce soi-même.

Le texte n’est pas à négliger, car c’est lui qui va donner envie aux potentiels acheteurs de vous contacter. Il doit donc être clair et précis : la surface, le nombre de pièces, les éventuelles dépendances, la présence d’une cave ou d’un garage, le secteur, etc. Afin d’éviter les appels indésirables d’agents immobiliers, pensez à ajouter la mention « Agences s’abstenir ».

Autre point important : les photos. Prenez le temps de faire de belles photos des différentes pièces, en format paysage et avec plusieurs angles de vue de préférence. L’objectif est d’obtenir des clichés de pièces bien rangées, avec une bonne luminosité, qui vont mettre en valeur votre logement.

Organiser les visites

Une visite, cela se prépare. Alors, avant d’inviter de potentiels acheteurs à faire le tour du propriétaire, faites un grand ménage et rangez. Votre logement doit être accueillant, sans être encombré : les potentiels acquéreurs doivent pouvoir se projeter immédiatement.

Pour chaque visite, réservez environ une heure de votre temps pour pouvoir échanger tranquillement avec chaque visiteur. En effet, plus une personne sera intéressée, plus elle saisira l’occasion de poser des questions.

Enfin, si vous devez vous montrer disponible pour fournir des informations sur le quartier, le voisinage ou encore les spécificités du logement, inutile de suivre votre visiteur partout : laissez-le plutôt explorer à son rythme.

Ne rien oublier

Outre les diagnostics obligatoires pour la vente, pensez à regrouper quelques documents qui pourraient être utiles pour répondre aux questions des visiteurs : l’avis de taxe foncière, les factures des travaux effectués, de gaz ou d’électricité, etc.

Vous l’aurez compris, vendre sa maison soi-même est possible mais demande un investissement important, car vous êtes seul à veiller au bon déroulement de toutes les phases du processus de vente.

Comment vendre ma maison moi-même ?

Les documents pour vendre sa maison

La réalisation d’un dossier de diagnostic technique (DDT) est obligatoire afin d’informer les futurs acquéreurs sur l’état du logement. Selon l’année de construction et la localisation du bien, divers diagnostics doivent être effectués par un professionnel agréé :

  • Diagnostic termites et autres insectes xylophages, uniquement dans les communes désignées par un arrêté préfectoral
  • Diagnostic de performance énergétique (DPE), accompagné d’un audit énergétique si le logement est classé F ou G.
  • Constat de risque d’exposition au plomb (CREP), pour les logements construits avant 1949
  • État de l’installation intérieure gaz et électricité, pour celles qui ont plus de 15 ans
  • État des risques et pollutions : indication sur les risques naturels, miniers, technologiques, sismiques, radon, etc.
  • Diagnostic amiante, indique la présence ou l’absence de matériaux ou produits contenant de l’amiante dans un logement dont le permis de construire à été délivré avant juillet 1997
  • Diagnostic mérule, pour les zones concernées par un arrêté préfectoral
  • État du système d’assainissement, si le bien n’est pas raccordé au réseau public pour la collecte des eaux usées

Les acheteurs potentiels peuvent vous demander l’ensemble des diagnostics immobiliers obligatoires lors de la visite, l’idéal est donc de prendre contact avec un expert au préalable.

La rédaction du compromis de vente

La promesse de vente doit être conclue 3 mois avant la signature de l’acte authentique chez le notaire. Vendre son bien immobilier seul n’a aucune incidence sur le délai ou les procédures de vente. Ce laps de temps permet à l’acheteur de débloquer son financement auprès d’un organisme bancaire.

La promesse de vente immobilière doit comporter les coordonnées du vendeur et de l’acquéreur, ainsi que des détails sur le bien et la transaction :

  • Adresse du bien
  • Origine du bien (précédent acte de vente, etc.)
  • Descriptif détaillé du bien et de ses équipements
  • Existence d’une hypothèque et/ou servitude
  • Conditions suspensives le cas échéant
  • Prix du bien et modalités de paiement
  • Durée de validité de la promesse de vente et date limite de signature de l’acte définitif
  • Informations relatives au droit de rétractation (le manquement à cette obligation est passible d’une amende allant jusqu’à 15 000€)
  • Date de disponibilité du bien

En ce qui concerne l’offre d’achat, elle prend en général la forme d’une lettre et doit comporter la désignation du bien, la date de l’offre, le prix fixé par l’acheteur et la durée de validité de l’offre. L’acheteur dispose d’un délai de rétractation de 10 jours à partir de la signature du compromis de vente.

Puis-je vendre ma maison par moi-même alors qu’elle est en agence ?

Oui, il est possible de vendre sa maison entre particuliers, même si elle est déjà proposée à la vente par le biais d’une agence immobilière.

En effet, lorsque vous avez conclu un accord avec l’agent immobilier, appelé mandat de vente, vous lui avez confié la recherche d’un acquéreur et la vente du bien.

Selon le contrat, vous avez la possibilité de vendre vous-même votre bien et de déléguer la vente à une ou plusieurs autres agences.

Il existe 3 types de mandat de vente :

  • Le mandat simple, avec une ou plusieurs agences, qui vous autorise à vendre le bien vous-même.
  • Le mandat exclusif, avec une agence, qui est seule à pouvoir le vendre.
  • Le mandat semi-exclusif, confié à une seule agence, qui vous permet toutefois de vendre le bien vous-même.

Pourquoi installer une verrière ?

Les verrières permettent de transformer l’atmosphère des espaces intérieurs, qu’il s’agisse d’un lieu d’habitation ou de travail. Pourquoi mettre une verrière ? Entre lumière naturelle, esthétique et fonctionnalité, elle apporte un « je-ne-sais-quoi » qui ne laisse pas indifférent. L’idée de cloisonner l’espace sans le fermer vous plait ? Voyons ensemble les nombreux avantages et les diverses possibilités qu’offre ce type d’aménagement.

Les 5 avantages d’une verrière

Faire entrer la lumière

Certains recoins de la maison manquent de lumière naturelle et deviennent des espaces peu exploités voire complètement perdus. Pourtant, installer une verrière permet de créer un coin bureau dans un espace un peu sombre et oublié, par exemple. Cela donne une nouvelle dynamique à la zone de travail, et tend à stimuler la créativité !

Changer de perspective

Lorsque l’on souhaite aménager un espace restreint, les cloisons en transparence sont un élément intéressant. Cela permet de délimiter de vraies pièces avec leurs propres fonctions, sans pour autant avoir la sensation d’évoluer au cœur d’un espace confiné et minuscule.

Naturellement, nos yeux cherchent à s’évader vers l’horizon, alors une pièce réduite et complètement fermée paraîtra toujours plus petite que si elle est ouverte sur l’extérieur. Poser une verrière permet de créer un véritable trompe-l’œil !

Agrandir l’espace

Si on a la chance d’avoir une grande hauteur sous plafond, il serait dommage de ne pas en profiter en aménageant une pièce supplémentaire en mezzanine. Pour ne pas se contenter de cette belle perspective depuis le rez-de-chaussée uniquement, pourquoi ne pas installer une verrière atelier ? Ainsi, on jouit d’un havre de paix avec un point de vue singulier depuis le niveau supérieur comme depuis le niveau inférieur.

Cloisonner sans séparer

En matière de décoration, les espaces ouverts sont à l’honneur. Pourtant, il est parfois difficile de concilier zone de réception et espace privé, tout en gardant quelque chose de fonctionnel. La verrière, tout en préservant cette sensation de fluidité et de continuité, délimite de manière plus ou moins formelle les univers distincts.

Optimiser l’espace

Afin de gagner de la place, on a tendance à privilégier les portes coulissantes pour délimiter les espaces entre les différentes pièces. Ainsi, la porte coulissante tout en transparence, avec une structure métallique qui évoque l’esthétique de la verrière, se fond complètement dans les cloisons pour libérer l’espace.

Quelle différence entre une verrière et une véranda ?

La verrière et la véranda présentent des atouts différents. La véranda constitue un excellent choix lorsque l’on souhaite agrandir son logement tout en profitant de la luminosité extérieure. Elle permet d’ajouter une pièce supplémentaire, isolée sur le plan thermique et acoustique, comme un salon ou un jardin d’hiver. Extension transparente de la maison, elle se décline en différents matériaux comme le bois, le PVC ou encore l’aluminium.

La verrière, quant à elle, est une solution de décoration ou de cloisonnement pratique qui s’intègre dans la structure existante de l’habitation. Elles peuvent être installées verticalement, en façade, ou horizontalement pour profiter d’un plafond de verre qui laisse entrer la lumière naturelle. La verrière d’intérieur permet également de séparer deux espaces, comme une cuisine et un salon, grâce à une cloison vitrée. Une fois en place, elle donne une impression de volume, et permet de gagner en luminosité dans les pièces sombres ou aveugles.

Quel prix pour installer une verrière ?

Sur le marché, vous trouverez deux types de verrières : celles en kit, avec des dimensions préétablies, et les verrières sur-mesure, conçues spécifiquement selon vos besoins et la configuration de votre espace. Les prix peuvent varier considérablement entre une verrière en kit à monter soi-même et une version sur-mesure. Le choix des matériaux a également un impact significatif sur le coût final.

Prix d’une verrière en bois

  • Entre 200 et 300€ pour une verrière à monter soi-même
  • Entre 400 et 600€ pour un modèle sur mesure

Prix d’une verrière industrielle

  • Entre 300 et 400€ pour un modèle en kit
  • Entre 600 et 1000€ pour une verrière en acier sur mesure

Prix d’une verrière intérieure en aluminium

  • Entre 250 et 350€ pour un modèle à monter soi-même
  • Entre 500 et 800€ pour une verrière sur mesure

Si vous souhaitez concevoir et installer une verrière sur mesure dans votre logement, venez rencontrer les experts présents sur les salons Viving. Ils sauront vous orienter sur la solution à retenir en fonction de votre projet, et selon la configuration de la pièce dans laquelle vous souhaitez poser une verrière.

Adopter le style haussmannien chez soi

Qui a dit que pour recréer une ambiance haussmannienne, il fallait nécessairement habiter en plein cœur de Paris ? Parquets en bois massif, cheminées majestueuses, moulures et soubassements : découvrons ensemble comment apporter du charme à sa maison ou à son appartement grâce à un intérieur haussmannien.

Qu’est ce que le style haussmannien, à l’origine?

Le préfet de Paris, Georges-Eugène Haussmann, a dirigé la transformation urbaine de la capitale française au XIXe siècle. Il a également inspiré l’aménagement de plusieurs autres villes françaises sous le Second Empire et le début de la Troisième République comme Rouen, Dijon, Angers, Toulouse, Lille, Toulon ou encore Marseille.

Les travaux d’urbanismes menés entre 1853 et 1870 ont fait de Paris, cité médiévale aux rues étroites et insalubres, une métropole moderne. Haussmann a une obsession pour la ligne droite, que l’on appellera le « culte de l’axe », qui le pousse à détruire de nombreux bâtiments, y compris  la maison qui l’a vu naître.

Toute son attention se porte sur les proportions, avec des bâtiments qui se déclinent selon les mêmes dimensions pour offrir un ensemble harmonieux et rectiligne. L’architecture de style haussmannien se caractérise par une façade majestueuse de 6 étages maximum, agrémentée de riches moulures en pierre de taille et de grandes fenêtres.

Son projet se base sur une organisation sociale précise. Le rez-de-chaussée abritait les commerces et leurs réserves, tandis que le premier étage était réservé aux plus riches qui avaient peu de marches à gravir pour atteindre leur domicile et profitaient des plus hauts plafonds et des plus belles moulures de l’édifice. Plus on montait les étages, moins l’architecture était travaillée.

Le style haussmannien intérieur

Au cœur des appartements style haussmannien, on retrouve souvent des éléments tels que des parquets en bois massif, des soubassements, des cheminées en marbre, des moulures décoratives (plinthes, corniches, chambranles, cimaises et plafonds), des fenêtres en bois avec des poignées en fer forgé ainsi que des plafonds hauts. Ce style architectural incarne le raffinement et le prestige de l’époque haussmannienne, et reste aujourd’hui une référence en matière d’élégance.

Mais, bonne nouvelle, il n’est pas obligatoire de résider dans un immeuble haussmannien pour adopter ce style chez soi ! Voyons comment intégrer ce charme intemporel dans nos espaces de vie, qu’ils soient grands ou petits.

Les moulures

En optant pour des moulures décoratives, vous passerez rapidement d’un logement dénué de charme à un intérieur au style haussmannien caractéristique. Autrefois réalisées en plâtre par un staffeur-ornemaniste, les moulures originelles étaient souvent onéreuses. Aujourd’hui, il existe des alternatives plus économiques en polymère extrudé, en bois ou en PVC !

Ces ornements apportent du relief et un aspect travaillé à chaque pièce. On aime les moulures en rosace au plafond, autour des portes ou sur les murs pour matérialiser les soubassements. Il s’agit d’un atout déco indéniable pour redessiner les pièces, et leur donner un côté iconique.

Le parquet

Pour donner la sensation d’être dans un intérieur haussmannien dès l’entrée, le parquet massif en chêne est certainement le meilleur argument. Posé à l’anglaise, à bâton rompu ou en point de Hongrie (chevrons), il évoque indéniablement les appartements d’époque.

On le trouve désormais dans des matériaux comme le carrelage ou le vinyle, qui imitent très bien l’apparence des plus beaux parquets anciens. En ajoutant un énorme tapis au milieu de votre salon, vous profiterez d’une ambiance chaleureuse tout en ayant l’impression de vivre en plein cœur de Paris.

La cheminée

Lorsque l’on pense aux logements type haussmannien, on imagine d’immenses cheminées à foyer ouvert dans chaque pièce. Sans pour autant en arriver là, installer une cheminée dans la pièce principale apporte une touche de caractère. Si ce n’est pas le cas, une cheminée factice purement décorative ou faisant office de chauffage d’appoint peut être intéressant. Quoi qu’il en soit, cet élément de décor apportera de la chaleur et de la convivialité à votre intérieur.

N’hésitez pas à consulter nos idées pour habiller les manteaux de cheminée !

La décoration haussmanienne

Pour recréer l’ampleur caractéristique des intérieurs haussmanniens, il existe quelques astuces. Par exemple, appliquer une peinture blanche au plafond ou prolonger la couleur du mur sur celui-ci d’une vingtaine de centimètres. De la même manière, choisir une teinte plus sombre en soubassement va ajouter de la profondeur à la pièce.

Parce que tout est une question d’équilibre, nous vous conseillons d’interrompre les lignes droites qui structurent la pièce avec quelques courbes : moulures, miroirs, fauteuils arrondis, etc.

Par ailleurs, il faudra contrarier l’uni qui occupe une place forte avec des motifs, que ce soit par l’intermédiaire de rideaux, de tableaux ou d’un papier peint panoramique sur un pan de mur.

Enfin, bien que l’élégance du blanc domine, l’ajout de touches de couleurs par le biais d’un canapé en velours vert ou de chaises couleur bronze devrait enrichir l’esthétique globale.

Vous souhaitez d’autres idées pour aménager votre intérieur dans un style typiquement haussmannien ? Rendez-vous dans l’un de nos salons Viving pour rencontrer nos exposants qui fourmillent d’idées !