Prêt social location-accession : qui peut en bénéficier ?

Accéder à la propriété peut relever du parcours du combattant pour de nombreux ménages modestes. Entre apports personnels insuffisants, conditions de prêt restrictives et prix de l’immobilier en constante augmentation, l’achat d’un logement semble parfois hors de portée.

Le Prêt Social Location-Accession (PSLA) apporte une solution concrète à cette problématique : il permet de devenir propriétaire en douceur, en passant d’abord par une phase de location. Mais qui peut vraiment en bénéficier ? Quelles sont les conditions à remplir et les avantages de ce dispositif ? On fait le point.

Qu’est-ce que le Prêt Social Location-Accession (PSLA) ?

Définition et principe

Le PSLA est un dispositif d’accession à la propriété créé par l’État en 2004. Son principe est simple : vous commencez par louer un logement, avec l’option de l’acheter au bout de quelques années. Cette solution progressive est encadrée et réglementée.

Comment fonctionne le PSLA ?

Le fonctionnement se déroule en deux phases :

– La phase locative : vous occupez le logement en tant que locataire-accédant. Vous payez un loyer modéré, une partie de cette somme pouvant être considérée comme une épargne pour l’achat futur.

– La phase d’accession : au terme de cette période (souvent 1 à 4 ans), vous pouvez lever l’option d’achat et devenir propriétaire en souscrivant un prêt immobilier classique ou aidé.

Qui peut bénéficier du PSLA ?

Les conditions de ressources

Le PSLA est réservé aux ménages ne dépassant pas certains plafonds de revenus, définis selon la composition du foyer et la zone géographique du logement (zones A, B1, B2 et C). Ces plafonds sont actualisés chaque année par les pouvoirs publics.

Le profil des bénéficiaires

Le dispositif s’adresse en priorité :

– Aux primo-accédants, c’est-à-dire aux personnes n’ayant pas été propriétaires de leur résidence principale au cours des deux dernières années

– Aux ménages modestes

– Aux locataires du parc social ou privé souhaitant devenir propriétaires

– A des profils variés : jeunes actifs, familles monoparentales, retraités aux revenus limités, etc.

Les logements concernés

Le PSLA porte uniquement sur certains types de biens :

– Logements neufs ou anciens avec travaux lourds

– Biens réalisés ou réhabilités par des opérateurs agréés : bailleurs sociaux, promoteurs partenaires.

– Logements respectant les normes environnementales en vigueur, comme la réglementation RE2020

Quels sont les avantages du PSLA ?

Des loyers encadrés et une TVA réduite

Le PSLA permet de bénéficier d’un loyer modéré durant la phase locative. Lors de l’achat, la TVA est réduite à 5,5 %, contre 20 % dans le neuf classique.

Une sécurisation du parcours

Le dispositif intègre des garanties :

– Garantie de rachat : en cas de difficultés, l’opérateur peut être tenu de racheter le bien.

– Garantie de relogement : vous ne restez pas sans solution si vous ne levez pas l’option d’achat.

– Liberté de choix : vous n’êtes pas obligé d’acheter à la fin de la phase locative.

Un financement avantageux

En plus du PSLA, vous pouvez cumuler d’autres aides :

– Prêt à taux zéro (PTZ)

– Exonération de taxe foncière pendant 15 ans, dans certaines communes

Comment faire une demande de PSLA ?

Les démarches à suivre

  1. Trouver un logement éligible au PSLA
  2. Contacter l’opérateur ou bailleur social qui propose le logement
  3. Fournir les pièces justificatives : revenus, situation familiale, avis d’imposition, etc.
  4. Signer un contrat de location-accession avec les conditions d’achat à l’issue

Accompagnement recommandé

Il est préférable d’être accompagné par :

– Un bailleur social ou promoteur immobilier habitué au dispositif

– Une banque pour simuler votre capacité d’emprunt et anticiper l’achat

Ce qu’il faut savoir avant de se lancer

Engagements du futur propriétaire

En tant que locataire-accédant, vous devez :

– Respecter le paiement des loyers

– Entretenir le logement

– Être prêt à vous engager dans un prêt immobilier si vous choisissez d’acheter

Limites et points de vigilance

– Offre encore limitée de logements PSLA dans certaines régions

– Bien vous informer sur les modalités du contrat : durée de la phase locative, prix de vente prévu, etc.

Le Prêt Social Location-Accession est une solution intéressante pour devenir propriétaire progressivement, tout en bénéficiant de conditions financières avantageuses.

Destiné aux ménages modestes, il permet de tester un logement avant de l’acheter et offre une sécurité supplémentaire grâce aux garanties intégrées.

Pour en profiter, il est essentiel de bien comprendre le fonctionnement du dispositif et de s’entourer des bons interlocuteurs. Une façon rassurante et accessible de franchir le pas vers la propriété.

Parquet dans la cuisine : mauvaise idée ?

Élégant, chaleureux, naturel… Le parquet a tout pour plaire. Si bien que de plus en plus de foyers rêvent de l’intégrer dans toutes les pièces, y compris la cuisine. Pourtant, cette idée séduit autant qu’elle interroge : entre éclaboussures, humidité et passages répétés, la cuisine n’est-elle pas l’ennemie jurée du bois ? Bonne ou mauvaise idée, le parquet dans la cuisine ? Voici tout ce qu’il faut savoir avant de vous lancer.

Pourquoi le parquet dans la cuisine séduit de plus en plus

D’un point de vue esthétique, le parquet coche toutes les cases. Il réchauffe l’atmosphère, apporte une touche naturelle, et s’intègre dans de nombreux styles de décoration. Dans une cuisine ouverte, il permet une continuité visuelle avec le salon ou la salle à manger, créant un effet d’espace plus fluide et harmonieux.

Côté confort, le bois se montre également plus agréable au toucher que le carrelage, notamment en hiver. Moins froid sous les pieds, il amortit également mieux les bruits de pas et de chocs, ce qui est loin d’être négligeable dans une pièce très fréquentée.

Ce que le parquet n’aime pas en cuisine

Si le parquet en cuisine présente des atouts indéniables, il n’est pas sans contraintes. La principale difficulté réside dans la gestion de l’humidité. Entre la vapeur, les éclaboussures d’eau ou d’huile, et les éventuelles fuites d’appareils électroménagers, le bois peut rapidement se dégrader s’il n’est pas correctement protégé.

Autre point d’attention : les taches. Le parquet est plus sensible aux produits gras, au vin ou au café, surtout s’il n’est pas bien entretenu. Sa surface peut également s’abîmer plus rapidement dans cette pièce très sollicitée, où l’on circule beaucoup, souvent avec des objets à la main.

Enfin, selon la finition choisie, un parquet peut devenir glissant, notamment en présence d’humidité. Il est donc important de choisir un revêtement adapté à cet usage.

Quel type de parquet choisir pour une cuisine ?

Pour profiter du charme du bois sans multiplier les contraintes, le choix du bon type de parquet est essentiel :

Le parquet massif, très résistant, est envisageable, mais nécessite un bois stable et dense.

Le parquet contrecollé est souvent préféré dans les cuisines : sa structure en plusieurs couches lui confère une meilleure résistance aux variations d’humidité et de température.

Côté essence, privilégiez des bois naturellement durs et résistants à l’humidité. Le chêne reste un classique, mais des essences exotiques comme le teck ou le merbau, riches en huiles naturelles, offrent une excellente tenue dans les pièces d’eau.

La finition joue également un rôle majeur. Un parquet vitrifié, recouvert d’un vernis protecteur, forme une barrière contre l’eau et les taches. L’huile, plus naturelle, pénètre le bois et le protège de l’intérieur, mais demande un entretien plus régulier. Il est aussi possible d’opter pour des traitements hydrofuges spécifiques, qui renforcent la résistance à l’humidité.

Bien entretenir le parquet de votre cuisine

Pour préserver un parquet de cuisine en bon état, quelques règles simples suffisent :

Il est recommandé de nettoyer régulièrement le sol avec un produit adapté au bois, non abrasif et non agressif.

L’eau ne doit jamais stagner, au risque de faire gonfler ou tuiler les lames. En cas d’éclaboussure, un essuyage immédiat est vivement conseillé.

Des précautions peuvent aussi être prises en amont :

Installer un un tapis absorbant devant l’évier ou les plaques de cuisson.

Poser des patins sous les pieds des meubles et des chaises pour éviter les rayures.

Enfin, sachez qu’un parquet peut être rénové. En cas de taches incrustées ou de surface abîmée, un ponçage suivi d’une nouvelle finition redonne un coup de neuf à votre sol, prolongeant ainsi sa durée de vie.

Alternatives au « vrai » parquet : le bon compromis ?

Si vous aimez l’esthétique du bois mais redoutez ses exigences, plusieurs alternatives existent :

Le stratifié imitation parquet, composé de fibres de bois recouvertes d’une couche décorative, résiste mieux à l’humidité et aux taches, tout en étant plus économique. Attention toutefois à choisir un modèle de qualité, avec un bon classement à l’usure.

Les sols en vinyle ou en PVC effet bois : très résistants, faciles à entretenir, ils offrent un rendu bluffant. Certains modèles sont même étanches, ce qui en fait des alliés de choix pour la cuisine.

Le carrelage imitation bois reste l’option la plus durable. S’il ne procure pas la même chaleur au toucher, il combine la robustesse de la céramique à l’élégance du parquet. Un compromis idéal pour les amateurs de déco exigeants.

Le parquet dans une cuisine n’est pas une mauvaise idée en soi, mais il implique des choix rigoureux et un entretien régulier. Bien choisi, bien posé et bien entretenu, il peut conjuguer esthétique et résistance.

Pour celles et ceux qui souhaitent limiter les contraintes, des alternatives comme le stratifié, le vinyle ou le carrelage imitation bois permettent de concilier style et praticité. À vous de décider selon vos envies, votre usage et votre rythme de vie.

Quel chauffage d’appoint choisir ?

Quand les températures chutent ou que certaines pièces de la maison sont mal chauffées, un chauffage d’appoint peut s’avérer très utile. Compact, mobile, facile à installer, il permet de gagner quelques degrés rapidement et sans travaux.

Mais face à la multitude de modèles disponibles, comment choisir celui qui vous conviendra le mieux ? Cet article vous accompagne pas à pas pour faire le bon choix, selon vos besoins, votre logement et votre budget.

Pourquoi opter pour un chauffage d’appoint ?

Un chauffage d’appoint n’est pas destiné à remplacer un système principal, mais vient en renfort lorsque le chauffage central ne suffit pas.

Il peut être utilisé ponctuellement :

– Pour réchauffer une pièce peu utilisée

Durant la mi-saison, quand allumer le chauffage principal semble excessif

En cas de panne temporaire de chauffage

– Pour apporter un confort supplémentaire dans une zone mal isolée.

C’est une solution flexible, parfois économique, mais dont l’efficacité et la pertinence dépendent fortement du modèle choisi.

Les 7 critères pour bien choisir son chauffage d’appoint

1. La surface à chauffer

Un petit soufflant conviendra pour une salle de bain de 5 m², mais sera insuffisant pour un salon de 25 m². Prenez en compte le volume de la pièce et optez pour un appareil assez puissant, sans surdimensionner.

2. La durée et la fréquence d’utilisation

Pour un usage ponctuel, un appareil électrique rapide à chauffer peut suffire. Si vous prévoyez une utilisation régulière, mieux vaut investir dans un modèle plus performant et économe.

3. Le type de pièce

Chaque pièce a ses spécificités : dans la salle de bains, la sécurité est primordiale. Dans une chambre, le silence est de mise. Le choix de l’appareil dépend donc de son emplacement.

4. La sécurité

Si vous avez des enfants ou des animaux, sélectionnez un modèle stable, avec une protection anti-surchauffe ou anti-basculement.

5. Le budget

Certains appareils sont très abordables à l’achat, mais coûtent cher à l’usage. Pensez au coût de l’énergie (électricité, gaz, combustible), à l’entretien et à la durée de vie de l’équipement.

6. Le bruit et l’encombrement

Dans certaines situations, un appareil compact et silencieux est préférable à un modèle plus performant mais imposant ou bruyant.

7. L’impact environnemental

Privilégiez des appareils peu énergivores, réglables, équipés de thermostats ou de programmateurs.

Les différents types de chauffages d’appoint

Le radiateur soufflant

Compact et efficace pour chauffer vite, il est idéal pour la salle de bains ou un petit bureau. En revanche, il est bruyant et très énergivore, donc à réserver à un usage court et ciblé.

Le convecteur électrique

Il chauffe l’air en le faisant circuler par convection. Silencieux et simple, il convient pour des pièces de taille moyenne, mais chauffe lentement.

Le panneau rayonnant

Il diffuse une chaleur plus homogène et agréable. Plus confortable que le convecteur, il est aussi plus cher. À envisager pour un usage régulier.

Le radiateur à bain d’huile

Il met du temps à monter en température, mais reste chaud longtemps, même éteint. Silencieux et économique à long terme, il est idéal dans une chambre ou un séjour.

Le poêle à pétrole ou à combustible liquide

Puissant et autonome, il ne nécessite pas d’électricité. Cependant, il dégage des odeurs et nécessite une bonne aération. Mieux vaut l’utiliser dans un espace bien ventilé.

Le poêle à gaz

Similaire au modèle à pétrole, il offre une bonne performance thermique. Il reste toutefois moins sûr et demande une vigilance accrue.

Le chauffage au bois (poêle, insert)

Chaleur douce et durable, solution écologique si le bois est bien séché. En contrepartie, il exige un entretien régulier et une installation adaptée.

Quel chauffage d’appoint pour quelle pièce ?

Salle de bains : sécurité et réactivité

Un soufflant spécial salle de bains, avec protection contre l’humidité, est recommandé.

Chambre : confort et silence

Privilégiez un radiateur à bain d’huile ou un panneau rayonnant avec thermostat.

Bureau : compacité et efficacité ciblée

Un petit convecteur ou un panneau rayonnant fera l’affaire.

Grande pièce : puissance et inertie

Pour une pièce de vie, il faut un appareil à forte inertie ou un poêle, selon la durée d’utilisation.

5 erreurs à éviter

Sous-dimensionner l’appareil par rapport à la surface

– Utiliser un chauffage non adapté à une pièce humide

– Oublier de prendre en compte le bruit

– Laisser l’appareil fonctionner sans surveillance

– Choisir uniquement en fonction du prix d’achat

Conseils pratiques d’utilisation

Aérez régulièrement, même en hiver

– Ne posez jamais de linge ou d’objet sur l’appareil

– Respectez les distances de sécurité autour du chauffage

Coupez l’appareil si vous quittez la pièce pour longtemps

Nettoyez et entretenez régulièrement le matériel

 

Le chauffage d’appoint idéal est celui qui répond à vos besoins précis : surface à chauffer, fréquence d’utilisation, type de pièce, niveau de confort et de sécurité recherché.

Si les modèles électriques sont parfaits pour un usage ponctuel, les poêles à combustible ou au bois conviennent mieux pour des besoins plus intensifs.

Prenez toujours le temps de comparer les performances, la consommation, et les contraintes d’utilisation avant de faire votre choix.

Autoconsommation solaire : transformer votre facture d’électricité

Face à la hausse régulière des prix de l’électricité, de plus en plus de particuliers cherchent des solutions pour reprendre le contrôle sur leur consommation énergétique. Parmi elles, l’autoconsommation solaire s’impose comme une réponse à la fois économique, écologique et accessible.

Mais de quoi s’agit-il exactement ? Est-ce rentable ? Comment s’équiper ? Cet article vous donne toutes les clés pour comprendre comment produire et consommer votre propre électricité afin de réduire durablement votre facture.

Qu’est-ce que l’autoconsommation solaire ?

L’autoconsommation solaire consiste à produire votre propre électricité grâce à des panneaux photovoltaïques, généralement installés sur votre toit, et à consommer directement cette énergie pour alimenter votre logement.

« L’autoconsommation, c’est le principe de consommer directement l’électricité produite par ses panneaux solaires. […] C’est un flux d’énergie instantané. » — Louis Créno, responsable activité photovoltaïque chez Créno Énergies Renouvelables

Il existe deux types d’autoconsommation :

– Sans revente : vous consommez uniquement l’électricité produite à l’instant T

– Avec revente du surplus : l’électricité non consommée est injectée dans le réseau, et vous êtes rémunéré pour cette production excédentaire

« On peut opter pour l’autoconsommation avec revente du surplus. Ce surplus est injecté sur le réseau public, et EDF OA (Obligation d’Achat) le rachète. » — Louis Créno

Dans les deux cas, vous conservez une connexion au réseau classique, ce qui permet de compenser les besoins quand vos panneaux ne produisent pas assez, notamment la nuit ou en hiver.

Quels sont les avantages de l’autoconsommation solaire ?

Réduction de la facture d’électricité

C’est l’avantage le plus évident. En consommant l’électricité que vous produisez, vous réduisez d’autant celle que vous achetez à votre fournisseur. Selon votre installation et vos habitudes, cela peut représenter jusqu’à 50 % d’économies sur votre facture annuelle.

Indépendance énergétique partielle

L’autoconsommation vous permet de devenir moins dépendant des fluctuations du marché de l’énergie. Vous gagnez en autonomie et en prévisibilité budgétaire, ce qui est particulièrement rassurant en période d’inflation.

Valorisation de votre bien immobilier

Une maison équipée en solaire est souvent perçue comme plus moderne et éco-responsable, ce qui peut être un atout lors d’une revente. Les acheteurs sont de plus en plus sensibles à ces aspects.

Impact environnemental positif

En produisant une partie de votre énergie localement, vous limitez les pertes liées au transport et réduisez vos émissions de CO2. Un geste concret pour la planète.

Combien peut-on vraiment économiser ?

Les économies varient selon plusieurs critères : votre localisation, la surface disponible, votre profil de consommation, la puissance de votre installation, etc.

« L’étude de dimensionnement prend en compte la consommation du foyer, le nombre d’habitants, les équipements… Le but est de coller au plus près des besoins pour maximiser l’autoconsommation. » — Louis Créno

Prenons un exemple simple :

– Une installation de 3 kWc produit en moyenne 3 200 kWh par an

– Si vous consommez autour de 5 000 kWh par an, vous pourriez autoconsommer environ 30 à 40 % de cette production.

– À raison de 0,25 €/kWh, cela représente 300 à 500 € d’économies par an, voire plus si vous optimisez vos usages (par exemple en lançant vos appareils en journée).

Avec une installation bien dimensionnée, l’investissement peut être amorti en 8 à 12 ans. Et les panneaux photovoltaïques ont aujourd’hui une durée de vie de 25 à 30 ans.

« On parle souvent d’un retour sur investissement autour de 10 ans. Il faut rester prudent dans les estimations, mais ça reste rentable dans la durée. » — Louis Créno

Quel est le coût d’une installation solaire ?

Le coût dépend de la taille de votre installation. En moyenne :

– Pour une puissance de 3 kWc, comptez entre 6 000 et 9 000 € TTC

– Pour 6 kWc, prévoyez entre 10 000 et 14 000 € TTC

« Il y a une prime à l’autoconsommation, versée un an après la mise en service, ainsi qu’une TVA réduite à 10% pour les installations de moins de 3 kWc. » — Louis Créno

Plusieurs aides financières existent :

– Prime à l’autoconsommation (versée sur 5 ans)

– TVA réduite à 10 %

– MaPrimeRénov’ (sous conditions)

– Aides locales ou régionales, selon votre lieu d’habitation

Ces dispositifs rendent l’autoconsommation plus accessible qu’on ne l’imagine.

Comment passer à l’autoconsommation ?

Les grandes étapes d’un projet solaire

  1. Réaliser une étude de faisabilité (toiture, orientation, ombrage)
  2. Choisir un professionnel certifié RGE
  3. Obtenir les autorisations administratives
  4. Faire installer l’équipement
  5. Effectuer le raccordement au réseau si nécessaire

« Il faut vérifier que le prestataire est RGE QualiPV et demandez l’attestation d’assurance décennale. Mieux vaut appeler l’assureur pour vérifier que le photovoltaïque est bien couvert. » — Louis Créno

Le tout prend généralement 2 à 4 mois, selon la complexité du projet.

Faut-il installer une batterie ?

Les batteries permettent de stocker l’électricité non utilisée en journée pour la consommer le soir ou la nuit. Elles offrent un meilleur taux d’autoconsommation, mais augmentent significativement le coût de l’installation.

« Pour avoir de l’électricité pendant une coupure, il faut un système avec batterie, voire un système de backup. Dans une installation classique, le système se coupe automatiquement. » — Louis Créno

Aujourd’hui, elles sont surtout recommandées :

– Si vous avez une forte consommation le soir
– Si vous souhaitez maximiser votre autonomie énergétique
– Si vous vivez dans une zone isolée

Les idées reçues sur l’autoconsommation solaire

« Ce n’est rentable que dans le Sud »

Faux. Le solaire est rentable partout en France. Même dans le Nord, une installation bien orientée produit suffisamment pour générer des économies.

« Le Sud reste optimal pour produire le plus. Mais une toiture est-ouest peut être très pertinente pour une meilleure répartition de la production sur la journée. » — Louis Créno

« Il faut être totalement autonome »

Non. Vous pouvez parfaitement rester connecté au réseau et ne consommer qu’une partie de votre production.

« C’est compliqué à entretenir »

Pas vraiment. Une installation solaire demande très peu d’entretien, en dehors d’un nettoyage occasionnel et d’une vérification annuelle.

Ce que dit la réglementation

En France, l’autoconsommation est pleinement encadrée par la loi, avec un cadre favorable au développement du solaire chez les particuliers.

– Vous avez le droit d’installer des panneaux chez vous

– En cas de revente du surplus, vous signez un contrat d’obligation d’achat avec EDF OA

– Les démarches administratives sont simplifiées depuis plusieurs années

« Il existe même des alternatives au toit, comme les carports solaires, qui sont de plus en plus acceptés même en zone protégée. » — Louis Créno

L’autoconsommation solaire vous permet de produire votre propre électricité et de réduire significativement votre facture énergétique, tout en agissant pour la transition écologique.

Grâce aux équipements de plus en plus performants et aux aides financières disponibles, cette solution devient de plus en plus accessible.

« Mon conseil principal : se faire accompagner dès le départ par un professionnel pour une étude de faisabilité sérieuse et personnalisée. » — Louis Créno

Vous envisagez de franchir le pas ? Une étude personnalisée vous permettra de mesurer les gains potentiels et de concrétiser votre projet en toute sérénité.

Plus d’info dans le podcast De la Cave au Grenier disponible sur toutes vos plateformes d’écoute

5 conseils pour optimiser son espace (et mieux vivre chez soi)

Découvrez les conseils de Elena Ivanoff, architecte d’intérieur, et rencontrez la au Labo Déco de Brest, du 3 au 6 octobre 2025.

Qui n’a jamais eu cette impression tenace que son intérieur, aussi charmant soit-il, ne fonctionne pas vraiment ? Trop étroit ici, mal organisé là… Et si le vrai problème n’était ni la taille de votre logement, ni son style, mais la façon dont il est pensé ?

Optimiser son espace, ce n’est pas seulement une affaire d’esthétique. C’est une question de fluidité, de confort, et surtout de justesse. Ce n’est pas la surface qui crée le bien-être, c’est l’intelligence de l’agencement. Le secret ? Savoir observer, ajuster, et surtout… décider. Qu’on vive dans 30 ou 150 m², un espace mal conçu fatigue et encombre l’esprit. À l’inverse, un lieu bien structuré, même compact, peut devenir un véritable cocon. Un cocon fonctionnel et agréable à vivre, où chaque mètre compte.

Cette approche, je l’ai développée lors du dernier Labo Déco du Salon de l’Habitat de Brest, où j’accompagne les visiteurs dans la transformation concrète de leurs espaces de vie, avec des coachings gratuits et personnalisés. Parce qu’un intérieur qui vous ressemble, c’est un intérieur qui vous soutient au quotidien. Et parfois, il suffit d’un bon conseil au bon moment pour tout débloquer.

En attendant notre prochaine rencontre en octobre, voici 5 conseils essentiels, concrets et activables pour transformer dès aujourd’hui votre intérieur.

1. Dégagez les circulations : quand l’espace commence par les gestes

Ce que j’observe en premier en entrant dans un intérieur, c’est la manière dont on s’y déplace.

Un intérieur qui gêne la marche, qui force à contourner ou à se faufiler, freine inconsciemment votre quotidien. Même si l’on ne s’en rend pas compte consciemment, le corps, lui, le ressent.

Un bon agencement permet des mouvements naturels, sans obstacle, sans ralentissement.

Un couloir encombré, un meuble mal placé, un passage trop étroit : autant de détails qui créent une tension invisible mais réelle.

Passons à la pratique :

Prévoir 80 à 90 cm entre deux meubles majeurs : table, canapé, îlot.

Laisser 120 cm dégagés à l’entrée pour un accueil fluide.

Cartographier vos trajets quotidiens : si vous contournez un meuble plusieurs fois par jour, c’est qu’il est mal placé.

Chaque pas fluidifié est une énergie gagnée ! Un espace qui “coule”, c’est un quotidien apaisé.

2. Meublez à la bonne échelle : la puissance des proportions

Quand un espace semble “bancal”, ce n’est pas une question de style, mais d’échelle.

La bonne échelle n’est pas une affaire de goût, mais de dialogue spatial entre objets et volumes.

Un meuble trop grand écrase la pièce. Trop petit, il flotte et donne une impression de vide. Nos yeux lisent une pièce avant notre cerveau : si les proportions sont déséquilibrées, l’inconfort apparaît, même sans qu’on sache pourquoi.

Passons à la pratique :

Ratio 1/3 pour le sol : un meuble ne devrait pas occuper plus d’un tiers de la pièce

Exemple : dans un salon de 15 m², un canapé au-delà de 5 m² d’emprise visuelle écrase l’espace.

Règle des 2/3 pour les murs : un meuble adossé trouve son équilibre quand il occupe deux tiers du mur

Pensez en hauteur : dans une pièce à plafond haut, choisissez des meubles plus hauts ou jouez sur la verticalité

Créez des ensembles cohérents : un grand canapé peut fonctionner dans un petit salon s’il est accompagné de pièces fines et aérées

Exemple concret

Dans un séjour spacieux mais meublé uniquement de petits éléments légers, l’ajout de pièces plus imposantes a rétabli l’équilibre visuel sans compromettre la fluidité.

3. Pensez verticalité : exploitez ce que vous ne voyez pas (encore)

Dans la majorité des intérieurs, tout se passe sous la ligne des 100 cm. Résultat : le bas est surchargé, les hauteurs sont oubliées. Un espace dense, parfois étouffant, alors qu’une ressource précieuse reste inutilisée : la verticalité.

Penser vertical, c’est déployer l’espace dans toutes ses dimensions et revaloriser des volumes oubliés comme le haut d’un mur, un linteau ou une cage d’escalier.

Passons à la pratique :

Créez un point d’appel visuel entre 160 et 180 cm : étagère, tableau, applique.

Structurez vos murs en trois niveaux :

Bas : mobilier, rangements
Moyen : miroirs, cadres, appliques
Haut : plantes suspendues, frises légères

Exploitez les hauteurs oubliées :

Au-dessus des portes ou meubles hauts
Dans une cage d’escalier (galerie verticale)
En cuisine, salle de bain ou entrée : rangements hauts et ouverts

Astuce déco : Poser un rideau au plafond – plutôt qu’au-dessus de la fenêtre – allonge visuellement la pièce et la rend plus élégante.

4. Clarifiez les fonctions : chaque zone doit raconter quelque chose

Un espace est réussi si chaque zone a un rôle clair.

Dans les intérieurs ouverts, les usages ont tendance à se superposer… et le cerveau se perd. La solution ? Structurer sans cloisonner.

Clarifier, c’est organiser de façon lisible, intuitive et cohérente.

Passons à la pratique :

Un tapis bien dimensionné ancre visuellement une zone. Il doit dépasser d’au moins 30 cm autour du meuble principal pour une vraie assise visuelle.

La lumière devient un signal d’usage : suspension, liseuse, spot directionnel.

Une couleur ou texture délimite une zone : peinture, papier peint, matière.

Exploitez les micro-espaces oubliés :

Sous un escalier : bureau, banquette, rangement.
Derrière une porte : tablette, miroir, patères.
Dans un couloir : bibliothèque murale, frise colorée, banc filant.

À retenir : Même sur 1 m², une fonction bien définie peut transformer l’usage d’une pièce.

5. Allégez visuellement : le vide est un choix, pas un manque

Un intérieur visuellement chargé fatigue l’œil et le mental. Trop d’objets, de matières, de ruptures… L’espace devient bruyant.

Alléger, ce n’est pas faire “moins”. C’est faire mieux.

C’est créer du rythme visuel, des silences, des respirations. Ce qu’on montre doit avoir un sens. En design d’espace, on parle de “rythme visuel” : comme en musique, les silences sont aussi importants que les notes.

Passons à la pratique :

60 % d’objets visibles maximum sur une étagère
Sol homogène = continuité visuelle. À défaut, utilisez un tapis ton sur ton
Lumières indirectes : pour une ambiance douce et cohérente
Matières sobres et lignes calmes : finitions mates, formes douces, rangements fermés

Mieux vaut un tableau fort et une plante graphique que 12 petits objets sans lien entre eux.

Les pièges courants à éviter

Négliger les zones de transition : entrées, couloirs et paliers influencent la fluidité globale.

Ignorer les hauteurs : concentrer tout à hauteur de regard ou au sol crée un déséquilibre.

Ne pas respecter les proportions : un canapé trop imposant ou un tapis trop petit brise l’harmonie.

Oublier la lumière : un mauvais éclairage peut annuler les efforts d’aménagement.

Vouloir “tout montrer” : exposer trop d’objets dilue leur impact visuel et surcharge l’œil.

Conseil bonus – Faites la paix avec vos objets : l’art du tri intelligent

Optimiser son espace, ce n’est pas seulement mieux disposer ce qui existe… c’est aussi choisir ce qui mérite vraiment d’y rester.

Passons à la pratique :

Le test de l’utilité et de la joie : un objet doit soit servir, soit apporter un sentiment positif.

La règle du “un pour un” : chaque nouvel objet remplace un autre.

La création d’un espace “tampon” : boîte ou panier pour les objets en attente. S’ils ne manquent pas au bout de 3 mois, ils peuvent partir.

Le “panier de passage” : installé dans l’entrée pour déposer au quotidien ce qui doit être rangé, donné ou jeté.

Astuce : chaque objet retiré libère de l’espace physique… et mental.

 

Optimiser son intérieur, ce n’est pas une tendance. C’est créer un espace qui vous soutient, reflète vos besoins et respecte votre rythme de vie.

Votre intérieur vous influence plus que vous ne l’imaginez. Il peut vous freiner ou vous inspirer.

Transformer son chez-soi, c’est bien plus que déplacer des meubles. C’est amorcer un changement en vous, tout en douceur, à travers ce que vous habitez. Et parfois, il suffit simplement d’un autre regard pour faire émerger des solutions claires, simples et alignées avec vous.

Rendez-vous en octobre au Labo Déco du Salon de l’Habitat de Brest. Apportez vos plans, vos idées, vos blocages ou vos envies floues… Ensemble, nous leur donnerons forme.

Clean Parquet : l’art de redonner vie aux parquets et escaliers en bois

Depuis quelques années, la rénovation séduit de plus en plus les particuliers soucieux de préserver le cachet de leur intérieur tout en évitant les travaux lourds. Parmi les éléments qui traversent les modes et les générations, le parquet et l’escalier en bois tiennent une place à part. Matériaux vivants, chaleureux et nobles, ils sont souvent bien plus solides qu’on ne l’imagine. Encore faut-il savoir les traiter avec soin.

C’est précisément le métier de Clean Parquet, une entreprise artisanale familiale spécialisée dans la rénovation de boiseries intérieures.

Une entreprise familiale au service du bois

Implantée dans le Finistère depuis 1963, Clean Parquet perpétue un savoir-faire transmis de famille à famille, avec une mission claire : valoriser le bois ancien plutôt que le remplacer. L’entreprise est aujourd’hui spécialisée dans la rénovation, le ponçage, la vitrification et la modernisation de parquets et d’escaliers en bois.

« Nous travaillons avec précision sur des matériaux anciens pour leur redonner éclat et durabilité, dans le respect du bois d’origine », explique Clean Parquet.

Cet attachement au matériau va de pair avec une exigence technique renforcée par des formations en France et en Allemagne. Chaque projet est abordé avec la même rigueur, qu’il s’agisse d’un simple rafraîchissement ou d’une restauration complète.

Rénover plutôt que remplacer : une évidence écologique, économique et esthétique

Un parquet très abîmé n’est pas forcément voué à la dépose. Dans de nombreux cas, une rénovation bien conduite suffit à révéler tout le potentiel d’un sol usé ou terni par le temps.

« Un parquet n’est généralement remplacé que lorsqu’il est devenu trop mince ou instable, ou en cas de dommages structurels importants », précise Clean Parquet.

Cette approche évite le remplacement systématique et permet de préserver des bois nobles, souvent introuvables sur le marché actuel.

« Les bois posés il y a 50 à 100 ans sont bien plus qualitatifs que ceux commercialisés aujourd’hui », rappelle Clean Parquet.

Et au-delà de l’aspect patrimonial, rénover coûte en moyenne deux fois moins cher que la pose d’un parquet neuf.

Les erreurs à éviter avant de rénover un parquet

Si la rénovation d’un parquet offre de nombreux avantages, elle nécessite quelques précautions.

Parmi les erreurs les plus fréquentes relevées par Clean Parquet : l’utilisation de produits d’entretien inadaptés, les nettoyages agressifs ou encore la pose de revêtements collés directement sur le bois.

« Ces interventions peuvent compromettre la rénovation. Un diagnostic préalable permet d’éviter ces pièges et de valoriser au mieux l’existant », explique l’entreprise.

Faire appel à un professionnel dès les premières réflexions permet d’éviter les mauvaises surprises et de prendre les bonnes décisions en fonction de l’état du bois.

Et les escaliers ? Une rénovation qui change tout

Souvent négligé dans un projet de rénovation, l’escalier est pourtant une pièce maîtresse de l’aménagement intérieur. Participant à l’identité visuelle d’un logement, un escalier peut être rénové et modernisé sans perdre son caractère.

« Nous travaillons sur sa modernisation à travers l’aérogommage, l’intégration de métaux, ou des ajustements architecturaux comme l’ajout de bardage ajouré pour faire entrer la lumière », détaille Clean Parquet.

Leur objectif est clair : adapter l’escalier au style de l’habitat tout en conservant la qualité du bois existant.

Pour l’entretien, la recommandation de Clean Parquet est simple : « privilégiez un entretien doux avec des produits adaptés au traitement appliqué (vitrificateur, huile, etc.). Nettoyez avec un chiffon légèrement humide, sans abrasif, et surveillez l’usure sur les nez de marche. »

L’expertise Clean Parquet en trois points

Ce qui distingue Clean Parquet, c’est la combinaison de trois engagements forts :

– Une spécialisation exclusive sur le parquet et les escaliers, pour un savoir-faire ciblé

– Une maîtrise artisanale renforcée par des technologies haut de gamme

– Une exigence de qualité constante, quel que soit le type de projet

« Que votre projet soit modeste ou ambitieux, notre exigence reste la même », résume l’entreprise.

Faire durer les belles choses

Faire appel à Clean Parquet, c’est faire le choix d’une entreprise artisanale qui conjugue respect du bois, technicité et sens du détail.

« Rénover plutôt que remplacer est à la fois économique, écologique et valorisant », rappelle l’entreprise.

À l’heure où la durabilité et la sobriété prennent tout leur sens, préserver un parquet ou un escalier ancien devient un geste responsable autant qu’un parti pris esthétique.

La Location-Accession : une nouvelle façon d’accéder à l’habitat qui vous ressemble

Et si devenir propriétaire de votre logement n’était plus un rêve inaccessible ? Grâce à la location-accession, vous pouvez concrétiser votre projet d’habitat à votre rythme, en toute sécurité, et avec un accompagnement personnalisé. Un dispositif simple, pensé pour les ménages qui veulent franchir le pas de la propriété sans se précipiter.

Un parcours en deux temps pour devenir propriétaire en toute sérénité

Le principe de la location-accession est clair et rassurant :

Phase 1 : la location

Vous occupez un logement neuf, en maison ou en appartement, tout en versant chaque mois une redevance qui inclut une part d’épargne.

Phase 2 : l’accession

A chaque date anniversaire, jusqu’aux 3 ans, vous avez la possibilité de lever l’option d’achat. Le prix du bien est fixé dès le départ, et minoré chaque année. Votre épargne sert alors d’apport.

Un vrai tremplin pour accéder à l’habitat que vous souhaitez, en toute liberté.

Un cadre sécurisé, pour avancer l’esprit tranquille

Avec Bretagne Ouest Accession, vous bénéficiez de garanties solides, qui sécurisent votre parcours vers la propriété :

✔ Garantie de rachat en cas d’imprévu

✔ Garantie de relogement dans le parc locatif social

✔ Etude de financement de votre projet

Un accompagnement sur-mesure pour bâtir un habitat durable et adapté à votre mode de vie.

Des avantages financiers concrets

Devenir propriétaire via la location-accession, c’est aussi profiter de nombreux atouts financiers :

⭢ TVA réduite à 5,5 %

⭢ Exonération de taxe foncière pendant 15 ans

⭢ Frais de notaire allégés

Prêt à taux zéro (PTZ) et prêt Accession d’Action Logement possibles

Pas d’appel de fonds pendant la construction

 

Autant d’opportunités pour concrétiser votre projet d’habitat en Finistère dans les meilleures conditions.

Une offre d’habitat neuf au cœur des territoires

Bretagne Ouest Accession, coopérative HLM ancrée en Finistère, propose des logements neufs de qualité dans des communes attractives comme Quimper, Concarneau, ou encore Pleuven. Appartements modernes, maisons familiales, environnements agréables : tous nos programmes sont pensés pour répondre à vos attentes.

Venez nous rencontrer au salon Viving de Quimper, le rendez-vous régional de l’habitat

Pour en savoir plus, venez échanger avec notre équipe lors du salon Viving de Quimper, dédié à l’habitat, la construction et la décoration. L’occasion idéale de découvrir notre offre et nos programmes en location-accession, poser vos questions, et faire avancer concrètement votre projet immobilier.

Plus d’infos et offres sur le site internet de Bretagne Ouest Accession

Envie d’en savoir plus sur la location-accession, de découvrir nos programmes d’habitat neuf en Finistère ou de vérifier si vous êtes éligible au dispositif ?

Rendez-vous sur notre site www.boaccession.fr : vous y trouverez l’ensemble de nos offres en maisons et appartements neufs, nos conseils pour devenir propriétaire en toute sécurité, ainsi que des témoignages d’accédants. Un outil pratique pour démarrer concrètement votre projet d’accession à la propriété.

www.boaccession.fr – 02.98.55.70.00 – accession@boaccession.fr

 

Accédez à l’habitat qui vous correspond, à votre rythme. Avec la location-accession, devenez propriétaire sans stress… et avec de vrais avantages !

 

Crédit : Christophe Thomas Photographe / Epsilon3D

Bail réel solidaire et immobilier social : solutions de logement pour les revenus modestes

Dans un contexte où la tension sur le marché du logement ne cesse de s’accentuer, accéder à un toit décent est devenu un véritable défi pour de nombreux ménages. Les prix de l’immobilier atteignent des sommets dans de nombreuses villes, tandis que l’offre de logements abordables peine à suivre la demande.

Face à ces difficultés, deux dispositifs émergent ou se renforcent comme des leviers concrets : le bail réel solidaire (BRS), qui permet d’accéder à la propriété à un coût réduit, et l’immobilier social, qui propose des solutions locatives à loyers modérés. Deux logiques différentes, mais une même ambition : faciliter l’accès au logement pour les revenus modestes. Décryptage.

Le bail réel solidaire : un tremplin vers la propriété à coût maîtrisé

Qu’est-ce que le bail réel solidaire ?

Le bail réel solidaire (BRS) est un dispositif relativement récent, porté par les organismes de foncier solidaire (OFS). Son principe est simple : vous achetez uniquement le bâti (la maison ou l’appartement), mais pas le terrain, qui reste la propriété de l’OFS.

Comme l’explique Marie Michea, directrice générale Bretagne chez Nexity :

« Le terrain est acheté par l’organisme foncier solidaire et vous achetez le bâti. Vous êtes complètement propriétaire de la maison ou de l’appartement. Tous les mois, vous allez payer une redevance, sous la forme d’un tout petit loyer pour le terrain, qui est de l’ordre d’un euro du mètre carré par mois. »

Ce modèle permet de réduire considérablement le coût d’acquisition, tout en restant dans une logique de propriété.

Des conditions d’accès encadrées

Le BRS est réservé aux résidences principales et soumis à des plafonds de ressources, qui varient selon la zone géographique. Les candidats sont sélectionnés selon un système de cotation, en lien avec les besoins identifiés sur le territoire.

Toujours selon Marie Michea :

 » Les grilles de cotation consistent à proposer des profils de candidats à l’organisme foncier solidaire, à la collectivité et à la mairie, qui viennent valider ou privilégier tel ou tel candidat. »

Un prix imbattable pour devenir propriétaire

Le principal avantage du BRS réside dans son prix de vente largement en dessous du marché. Marie Michea donne un exemple parlant :

« Avec le BRS, on est à peu près entre 30 et 40 % du prix du marché. Par exemple, sur Vannes, là où le prix moyen est à peu près à 4 600 ou 5 000 euros du mètre carré, ici, on est aux alentours de 3 000 euros du mètre carré. »

Un différentiel qui peut faire toute la différence pour des ménages exclus du marché classique. Elle ajoute :

« Les bails réels solidaires sont un dispositif qui permet à chacun d’accéder à la propriété à des prix imbattables grâce à l’aide de la collectivité. »

Si vous êtes intéressé, le premier réflexe est simple :

« Vous rendre sur les sites des organismes fonciers solidaires, qui orientent souvent vers des programmes pouvant être proposés en bails réels solidaires. »

L’immobilier social : un pilier historique toujours essentiel

Les différentes formes de logement social

Le logement social, porté historiquement par des bailleurs sociaux (offices HLM, entreprises publiques, etc.), propose des logements à loyers modérés, accessibles sous conditions de ressources. Ces logements sont financés par l’État et les collectivités locales, et sont répartis en différentes catégories selon le niveau de revenu des locataires (PLAI, PLUS, PLS…).

Mais l’immobilier social ne se limite pas au parc public. Il existe aussi des acteurs hybrides, comme les agences immobilières sociales (AIS), qui élargissent l’offre.

Les agences immobilières sociales : un maillon complémentaire

Les AIS jouent un rôle de passerelle entre le parc privé et la logique sociale. Comme l’explique Mélodie Moreels, directrice de l’AIS Soliha :

« Un public aux ressources modestes aura du mal à se loger dans un parc privé classique. L’agence immobilière à caractère social marche en complémentarité des bailleurs sociaux. Elle va se rapprocher de propriétaires bailleurs privés ou de communes pour proposer de conventionner les logements. »

Concrètement, ces agences proposent à des propriétaires de conventionner leurs biens : un loyer plafond est fixé, en échange de contreparties fiscales pour le bailleur. Cela permet d’augmenter l’offre de logements à loyers accessibles, sans attendre la construction de nouveaux bâtiments.

Comment faire une demande de logement social (ou via une AIS) ?

Pour accéder à un logement social ou à une offre via une AIS, le point de départ est le même : l’obtention d’un numéro unique.

Mélodie Moreels insiste :

« Ce que je conseille à une personne en recherche d’un logement social est l’obtention du numéro unique. C’est vraiment la porte d’entrée. »

Une fois inscrit, votre dossier est visible par l’ensemble des bailleurs sociaux, y compris les agences immobilières sociales. Cela facilite l’orientation vers des logements correspondant à votre profil :

« Tous les bailleurs sociaux, y compris l’agence immobilière sociale, vont avoir accès à la candidature de ce locataire, ce qui va nous permettre très rapidement de voir ce que cette personne recherche et lui proposer des logements en adéquation. »

Avantages et limites du logement social

Le logement social reste une bouée essentielle pour les personnes en difficulté. Il garantit des loyers abordables, une certaine stabilité, et parfois un accompagnement social.

Toutefois, il souffre d’une demande largement supérieure à l’offre, avec des délais d’attente pouvant être longs selon les territoires. Le renforcement du rôle des AIS est l’une des pistes envisagées pour accroître rapidement l’offre disponible, notamment dans le parc privé.

Le bail réel solidaire et l’immobilier social, qu’il soit public ou à travers des agences sociales, sont deux réponses distinctes mais complémentaires à la crise du logement. Le premier permet d’accéder à la propriété à moindre coût, quand le second garantit un accès à la location pour les revenus modestes.

Tous deux s’appuient sur des logiques de solidarité, d’accompagnement et d’encadrement des prix, indispensables dans un contexte où l’immobilier s’éloigne des capacités financières d’une grande partie de la population.

Multiplier ces dispositifs, les faire connaître et les adapter localement sont autant de leviers pour construire une offre de logement plus juste, plus accessible, et plus durable.

Plus d’info dans le podcast De la Cave au Grenier disponible sur toutes vos plateformes d’écoute

Comment aménager un bar de cuisine ?

Le bar de cuisine s’invite de plus en plus dans les intérieurs. À la fois pratique et esthétique, il séduit par sa polyvalence : coin repas rapide, espace de convivialité ou élément de décoration à part entière, il s’adapte à toutes les configurations. Si vous envisagez d’en installer un chez vous, encore faut-il bien penser son aménagement. Suivez nos conseils pour concevoir un bar de cuisine aussi fonctionnel qu’harmonieux.

Pourquoi créer un bar dans votre cuisine ?

Un espace convivial pour tous les moments

Le bar de cuisine est souvent synonyme de partage. Il permet de prendre un café en tête-à-tête, de discuter pendant la préparation du dîner ou d’accueillir des invités dans une ambiance décontractée. Il devient un véritable trait d’union entre la cuisine et le reste de la maison.

Une solution pratique au quotidien

En plus d’être accueillant, le bar s’avère très utile au quotidien. Il peut faire office de coin repas pour les matins pressés, de surface de préparation supplémentaire ou encore de poste de télétravail improvisé.

Un vrai plus déco et tendance

Côté style, le bar donne du caractère à votre cuisine. En jouant sur les matériaux, les formes ou les couleurs, vous pouvez créer un espace sur mesure, en accord avec le reste de votre décoration intérieure.

Quel type de bar choisir selon sa cuisine ?

Le bar îlot central : idéal pour les grandes cuisines ouvertes

L’îlot central avec bar intégré est parfait pour les cuisines spacieuses. Il structure l’espace tout en permettant une circulation fluide. C’est un bon choix si vous aimez cuisiner en étant entouré.

Le bar en prolongement d’un plan de travail

Très répandu, ce type de bar est à la fois simple et efficace. Il prolonge votre plan de travail et permet de conserver une ligne continue. Il convient particulièrement aux cuisines en longueur ou en L.

Le bar d’angle ou escamotable pour les petits espaces

Si votre cuisine est plus restreinte, vous pouvez opter pour un bar escamotable ou en angle. Il se plie à vos besoins sans empiéter sur l’espace de circulation. Certains modèles se replient ou s’intègrent dans un meuble pour plus de discrétion.

Le bar intégré à un mur ou une cloison verrière

Installer un bar contre un mur ou en prolongement d’une verrière permet de délimiter les espaces tout en conservant une sensation d’ouverture. C’est une bonne solution pour structurer une cuisine ouverte sans cloisonner.

Les critères à prendre en compte avant de vous lancer

Les dimensions idéales pour un bar fonctionnel

Pour un confort optimal, prévoyez au minimum 25 à 30 cm de largeur par personne et une longueur d’au moins 120 cm pour accueillir deux convives. Assurez-vous également d’un dégagement suffisant autour du bar.

La hauteur : standard ou snack ?

Un bar peut mesurer entre 90 cm (hauteur standard) et 110 cm (hauteur snack). La première convient pour une assise classique, tandis que la seconde nécessite des tabourets hauts. Le choix dépend du confort recherché et du style souhaité.

Les matériaux : esthétique et durabilité

Bois, stratifié, pierre, inox, béton ciré… Les options ne manquent pas. Optez pour des matériaux résistants à l’usage quotidien et faciles à entretenir, tout en veillant à leur cohérence avec le reste de la cuisine.

L’éclairage : créer une ambiance chaleureuse

Un bon éclairage est essentiel pour mettre en valeur votre bar. Suspensions au-dessus du plan, LED intégrées ou éclairage indirect : veillez à créer une lumière douce, ni trop vive ni trop faible.

Le choix des tabourets : confort et style

Les tabourets participent à l’ambiance de l’ensemble. Choisissez-les avec dossier pour plus de confort si vous comptez y passer du temps, et adaptez leur hauteur à celle du bar. Leur design doit s’harmoniser avec votre mobilier.

Agencer votre bar selon la configuration de votre cuisine

Cuisine ouverte sur le salon : créer une transition naturelle

Le bar peut servir de séparation entre la cuisine et le salon sans bloquer la vue. Pensez à jouer sur les hauteurs ou les matériaux pour marquer la délimitation, tout en conservant une continuité visuelle.

Cuisine en longueur ou en L : optimiser sans encombrer

Dans ce type de configuration, le bar en prolongement de plan de travail est souvent la meilleure option. Il n’empiète pas sur la circulation et reste facile à intégrer dans l’existant.

Petite cuisine : astuces gain de place et modularité

Dans une cuisine réduite, chaque centimètre compte. Un bar rabattable, un comptoir escamotable ou une tablette murale peuvent faire office de coin bar tout en restant discrets une fois repliés.

Astuces déco pour personnaliser votre bar de cuisine

Mélanger les matériaux pour un effet waouh

Associer le bois et le métal, la pierre et le verre ou encore le stratifié et le béton crée un rendu plus dynamique. Cela permet aussi de mieux délimiter visuellement l’espace bar du reste de la cuisine.

Ajouter des rangements intégrés

Profitez de l’espace sous le bar pour installer des niches, étagères ou tiroirs. Vous gagnez en praticité sans alourdir l’ensemble.

Jouer avec la couleur et les contrastes

Un bar de couleur différente du reste de la cuisine peut devenir un véritable point focal. À l’inverse, une teinte coordonnée renforcera l’harmonie de l’ensemble.

Accessoiriser sans surcharger

Une belle planche en bois, quelques bocaux, des plantes ou des tabourets design suffisent à apporter du style. Évitez d’encombrer inutilement le comptoir afin de préserver sa fonctionnalité et son esthétisme.

Aménager un bar dans votre cuisine est une excellente idée pour gagner en convivialité, en confort et en style. Que vous disposiez d’un grand espace ou d’une cuisine compacte, il existe des solutions adaptées à chaque configuration.

En prenant en compte les bonnes dimensions, les bons matériaux et l’agencement global, vous pouvez créer un coin bar pratique, esthétique et parfaitement intégré à votre intérieur.

Alors, prêt à vous lancer dans l’aménagement de votre futur bar de cuisine ?

Anticiper l’accessibilité d’un logement

Un logement confortable et fonctionnel, c’est ce que chacun recherche au quotidien. Mais que se passe-t-il lorsque survient un accident, une perte de mobilité, ou simplement avec le temps qui passe ? Trop souvent, l’adaptation du logement devient une urgence plutôt qu’un choix anticipé. Pourtant, penser à l’accessibilité dès la construction ou lors d’une rénovation est un véritable levier de confort, d’autonomie et de valorisation de votre bien.

Pourquoi anticiper l’accessibilité de son logement ?

Une réalité pour tous : vieillissement, accident, handicap temporaire ou permanent

« Une personne qui a un accident de vie, une personne née avec un handicap ou une personne souhaitant vieillir dans son logement peut avoir besoin d’un logement accessible. »

Clément Bodilis, FLEC

Ces situations peuvent toutes rendre le logement d’origine inadapté, voire dangereux. Anticiper, c’est éviter de devoir tout réaménager dans l’urgence.

« Il est nécessaire de penser à l’adaptabilité de son logement quand on arrive à 50-60 ans. »

Clément Bodilis, FLEC

C’est souvent à ce moment-là qu’il devient judicieux d’envisager certains aménagements avant qu’ils ne deviennent indispensables.

Les bénéfices : autonomie, confort, valorisation du bien

Un logement accessible ne profite pas seulement aux personnes en situation de handicap. Il facilite la vie de tous : jeunes parents avec poussette, seniors, personnes convalescentes… De plus, un bien adaptable est souvent mieux valorisé sur le marché immobilier, car il répond à des besoins croissants dans la société.

« Même si on ne peut pas procéder à la mise aux normes PMR de son logement dans l’immédiat, il est important de l’anticiper pour que ce soit plus facile à réaliser ensuite. »

Clément Bodilis, FLEC

Prévoir en amont certains aménagements rendra leur mise en œuvre plus simple et moins coûteuse le moment venu.

Une démarche responsable et inclusive

Penser accessibilité, c’est aussi adopter une vision solidaire de l’habitat. En rendant les logements utilisables par tous, sans distinction, vous participez à une société plus inclusive et respectueuse des parcours de vie de chacun.

Quelles sont les normes et réglementations en vigueur ?

Qu’est-ce qu’un logement PMR ?

Un logement PMR (Personne à Mobilité Réduite) est conçu ou aménagé pour permettre à toute personne, quelles que soient ses capacités physiques, de s’y déplacer, s’y repérer et y utiliser les équipements de manière autonome.

« Le passage des portes est la principale source de problème dans un logement quand on est handicapé. Par exemple, beaucoup de logements, en général des années 60-70, ont des portes en 73 cm, alors que le passage d’un fauteuil roulant nécessite des portes de 93 cm dans l’idéal. »

Clément Bodilis, FLEC

Ce type de contrainte illustre bien la nécessité d’anticiper certaines dimensions dans les plans ou travaux.

Le cadre réglementaire : construction neuve et rénovation

Dans le neuf, les logements en rez-de-chaussée ou accessibles par ascenseur doivent respecter des normes d’accessibilité précises, fixées par le Code de la construction et de l’habitation. En rénovation, l’obligation est plus souple, mais il est fortement recommandé de se rapprocher des recommandations en vigueur pour anticiper les besoins futurs.

« Qu’il s’agisse d’un logement neuf ou d’un logement à rénover, on pense peu aux normes PMR, on privilégie l’instant T. Ainsi, si on doit ajouter des mètres carrés, on va préférer le faire pour la pièce de vie, plutôt que pour les toilettes et la salle de bains. »

Clément Bodilis, FLEC

Pourtant, ces pièces techniques sont souvent celles qui demandent le plus d’adaptations spécifiques.

Des aides disponibles pour financer les travaux

Depuis janvier 2024, MaPrimeAdapt’ permet de financer une partie des travaux nécessaires à l’adaptation du logement. Cette aide s’adresse aux personnes âgées ou en situation de handicap, sous conditions de ressources. D’autres dispositifs existent, comme ceux proposés par l’ANAH, les caisses de retraite ou les collectivités locales.

Comment concevoir ou adapter un logement accessible ?

Adapter son logement existant : les points clés

Lorsqu’il s’agit de rendre un logement accessible, certains aménagements sont prioritaires. Il convient d’agir sur la circulation intérieure (espaces de rotation, suppression des seuils), la salle de bains, les toilettes, ou encore la cuisine.

Des aménagements simples mais efficaces

Vous pouvez déjà améliorer sensiblement l’accessibilité de votre logement avec quelques gestes :

Installer des barres d’appui dans la salle de bains ou les toilettes
Remplacer la baignoire par une douche de plain-pied
Poser des poignées ergonomiques
Élargir les passages de portes si cela est possible
Prévoir une suite parentale au rez-de-chaussée
Optimiser la largeur des accès, même si les normes PMR ne peuvent être respectées entièrement.

« Pour les aidants aussi, il est impératif d’avoir un logement adapté PMR, notamment dans les réadaptations de douche. La robinetterie doit être adaptée aussi à l’aidant, pour qu’il puisse procéder à la toilette de manière la plus simple possible. »

Clément Bodilis, FLEC

L’accessibilité concerne donc aussi ceux qui accompagnent au quotidien.

« La cuisine est d’emblée la pièce qui ne sera pas à la bonne hauteur, donc ça fera partie des éléments à adapter. Ca reste des meubles à changer, donc c’est plus simple. Habituellement, les plans de travail ont une hauteur de 90-93 cm, les normes PMR fixent une hauteur idéale à 85 cm. »

Clément Bodilis, FLEC

Un exemple concret de petit ajustement aux grandes conséquences.

Concevoir un logement neuf avec une vision d’avenir

Si vous faites construire, profitez-en pour intégrer dès le départ une logique de logement évolutif. Prévoyez des pièces modulables, une salle d’eau au rez-de-chaussée, ou encore des gaines techniques permettant l’installation future d’un monte-escalier.

« Pour optimiser l’accessibilité de son logement, il est important d’anticiper le plus possible. Quitte parfois à changer de maison et en racheter une autre. »

Clément Bodilis, FLEC

Dans certains cas, il peut être plus simple et pertinent de repenser complètement son cadre de vie.

Faire appel aux bons professionnels

Pour un diagnostic précis et des solutions adaptées, n’hésitez pas à consulter un ergothérapeute ou un architecte spécialisé dans l’accessibilité.

« L’ergothérapeute est une personne clé dans l’adaptation PMR d’un logement. Elle apporte des conseils et conçoit les plans. »

Son expertise est précieuse pour combiner accessibilité, confort et réalisme budgétaire.

Vers une accessibilité universelle : un enjeu de société

Une démarche au-delà du handicap : le logement évolutif

Un logement bien pensé aujourd’hui, c’est un lieu de vie qui vous accompagne demain. L’accessibilité n’est pas synonyme de médicalisation, elle est synonyme de liberté. Concevoir un logement qui s’adapte, c’est investir dans sa qualité de vie sur le long terme.

Favoriser le maintien à domicile et éviter les ruptures de parcours de vie

Adapter son logement permet aux personnes âgées ou en situation de handicap de continuer à vivre chez elles, dans leur environnement familier. C’est une alternative durable et humaine aux structures spécialisées, souvent coûteuses ou éloignées du cadre de vie habituel.

Anticiper l’accessibilité d’un logement, ce n’est pas simplement se conformer à une réglementation. C’est faire le choix d’un habitat accueillant, évolutif et respectueux des besoins de chacun. Que vous soyez en phase de construction ou de rénovation, de nombreuses solutions existent pour rendre votre logement plus inclusif. Et avec les aides disponibles comme MaPrimeAdapt’, il n’a jamais été aussi accessible… d’être accessible.

Plus d’info dans le podcast De la Cave au Grenier disponible sur toutes vos plateformes d’écoute