DIY : des idées d’espaces pour les enfants dans le jardin

Dès que le beau temps revient, les enfants adorent passer du temps dans le jardin à s’amuser. Avec peu de matériaux, vous pouvez facilement fabriquer des espaces de jeux pour vos enfants dans le jardin, avec d’anciens meubles, du carrelage ou quelques boîtes de conserve, mais surtout beaucoup d’imagination !

Un bac à sable

C’est très facile de faire un bac à sable dans le jardin, et vous n’avez pas besoin de beaucoup de matériel ! Vous pouvez utiliser une vieille étagère, la vider de ses planches et déposer du sable à l’intérieur. Si vous vous sentez un peu plus bricoleur, n’hésitez pas à simplement solidariser quelques planches entre elles de sorte à faire un rectangle, et verser du sable au milieu. L’avantage : c’est vous qui choisissez la taille du bac à sable ! Pensez également à fabriquer un couvercle pour garder votre bac à sable propre.

Un coin cosy pour la sieste

Ce n’est pas parce que vos enfants s’amusent bien dans le jardin qu’il faut oublier de faire la sieste. S’il fait beau et chaud, pourquoi ne pas leur proposer de se reposer dans le jardin ? Installez un coin cosy avec des tapis et de nombreux coussins, voire un mini matelas pour un maximum de confort. Ils seront ravis !

Une marelle

On peut s’amuser avec peu de choses, nos enfants nous le prouvent chaque jour ! Une marelle est très simple à créer dans le jardin, il suffit d’avoir des carreaux de carrelage ou de ciment et de les peindre (en plus, vos enfants peuvent vous aider !) avec des numéros. Placez-les dans le jardin pour que vos enfants s’amusent, et retirez-les quand vous le souhaitez !

Un jeu de lancer

Vous pensiez qu’on ne pouvait rien faire avec des boîtes de conserve et 3 branches d’arbres ? Si vous avez un petit arbre, vous pouvez même faire l’impasse sur les branches ! Fabriquez un jeu de lancer en accrochant une ficelle aux boîtes de conserve afin de les suspendre, soit à un arbre, soit à un assemblage de 3 branches d’arbres (solidarisées entre elles pour faire un pont). Une petite balle en mousse, et vos enfants vont pouvoir s’amuser à lancer la balle dans les boîtes de conserve !

Un coin potager

Si vous avez votre propre potager, vous avez remarqué que vos enfants aiment jardiner avec vous. Pourquoi ne pas leur créer leur coin potager avec leurs propres plantations ? Vous n’avez pas besoin d’un grand espace : un petit bac ou une table de chevet transformé en carré potager, de la terre, quelques graines ou des jeunes plants et le tour est joué !

Un tableau noir géant

Si l’école leur manque même à la maison, vous pouvez fabriquer un tableau noir géant à accrocher sur un mur ou une palissade dans le jardin. Il vous suffit de fixer un support (comme une planche) et de le peindre avec de la peinture noire ardoise, pour faire un tableau grandeur nature. Avec quelques craies de couleur, vos enfants pourront dessiner dessus et effacer à l’infini.

13 astuces pour réduire sa facture d’eau

En moyenne, chaque Français consomme 148 litres d’eau potable par jour ! Vous voulez faire des économies et réduire votre facture d’eau ? Découvrez nos 13 astuces pour économiser l’eau !

Réduire sa facture d’eau dans la salle de bain

1.   Ne pas laisser couler l’eau

Lorsque vous utilisez l’eau du robinet, ne laissez pas couler l’eau trop longtemps ou quand ce n’est pas nécessaire. Cela vaut pour le lavage des mains, des dents ou pour le rasage. Pendant que vous vous savonnez ou que vous vous brossez les dents, coupez l’eau. Cela peut sembler anodin, mais sur une année, cela fait des milliers de litres d’eau économisés !

2.   Utilisez un mousseur de robinet

Un mousseur de robinet permet d’économiser de l’eau : c’est un embout que l’on fixe sur la sortie d’eau du robinet, et qui mélange de l’air sous pression avec l’eau afin de consommer moins d’eau avec le même confort d’utilisation ! Avec un mousseur de robinet, vous passez de 15 litres d’eau par minute à seulement 5 litres.

3.   Privilégier les douches

Même si prendre un bain est très agréable, pour réduire votre facture d’eau, on vous recommande de privilégier les douches. Un bain nécessite entre 150 et 200 litres d’eau, alors qu’une douche, 60 litres même sans couper l’eau. En coupant l’eau pendant que vous vous savonnez, vous économisez 20 litres supplémentaires.

4.   Minuter votre douche

On vous dit souvent qu’une douche doit durer 5 minutes pour ne pas consommer trop d’eau. Mais comment le savoir exactement ? Avec un minuteur ! Que ce soit le minuteur de votre téléphone ou de votre cuisine, il suffit de le lancer pour 5 minutes et de respecter le temps imparti.

5.   Installer un mitigeur thermostatique

Lorsque vous prenez votre douche, vous êtes obligé de laisser couler l’eau un certain temps pour obtenir la température souhaitée. Avec un mitigeur thermostatique, vous pouvez choisir la température et l’avoir quasi instantanément. Parfait pour économiser une dizaine de litres d’eau à chaque douche !

6.   Récupérer l’eau de douche pour le jardin

Si vous ne pouvez pas investir dans un mitigeur thermostatique, vous n’êtes pas obligés de laisser l’eau couler pour rien : vous pouvez récupérer l’eau de douche dans un seau, afin de l’utiliser pour arroser vos plantes plus tard.

7.   Installer une chasse d’eau à double débit

Dans les toilettes, la chasse d’eau à double débit permet de varier le nombre de litres d’eau utilisés. En installer une permet d’utiliser entre 3 et 8 litres d’eau au lieu de 10 à 12 sans double débit !

8.   Remplir complètement la machine à laver

Vous voulez laver vos vêtements ? Remplissez complètement votre machine à laver, pour ne pas gâcher de l’eau pour une machine à moitié vide. Pensez également à la fonction Éco pour économiser à la fois de l’eau et de l’énergie.

>> Lisez également : 6 astuces pour faire baisser votre facture énergétique

Réduire sa facture d’eau dans le jardin

9.   Choisir des plantes peu gourmandes en eau

Certaines plantes ont moins besoin d’eau que d’autres, que ce soit dans le jardin ou en pot à l’intérieur. Si vous voulez faire des économies d’eau, choisissez des plantes qui ont besoin de peu d’eau pour vivre.

10.               Mettre du paillage dans son potager

Le paillage permet de retenir l’humidité de l’arrosage et de la rosée dans votre potager, pour garder vos cultures humides. Vous pouvez donc arroser moins souvent !

11.               Utiliser un arroseur goutte à goutte

Vous avez un grand jardin ? Investissez dans un arroseur goutte à goutte, très pratique pour arroser automatiquement vos cultures et réguler votre consommation d’eau. Ce type d’arroseur est idéal pour ne pas gaspiller d’eau.

12.               Arroser le soir

Un conseil vu et revu, mais pourtant essentiel : arrosez le soir, pour éviter que l’eau ne s’évapore à cause du soleil et de la chaleur. Le soir, l’eau hydrate mieux les plantes et l’évaporation est réduite.

13.               Récupérer l’eau de pluie

L’eau du robinet coûte cher, c’est pour cela que l’on veut réduire sa facture d’eau. Alors pourquoi ne pas récupérer l’eau de pluie ? Elle peut vous servir pour arroser votre jardin, laver votre voiture, et vous pouvez même la potabiliser pour la consommer chez vous.

Démarrer un potager dans un petit jardin

Vous avez un petit jardin, mais tout de même envie de cultiver vos propres légumes et aromates ? C’est possible malgré votre espace réduit ! Certaines plantations ne nécessitent pas beaucoup de place et poussent très facilement. Découvrez nos conseils pour démarrer votre potager dans un petit jardin.

Quand démarrer son potager ?

Tout d’abord, il faut savoir que vous ne pouvez pas démarrer votre petit potager en plein hiver ! C’est au printemps qu’il est conseillé de le faire, car c’est la période la plus propice aux plantations de légumes, notamment au mois de mai. Selon les légumes que vous voulez cultiver, vérifiez bien la période de plantation : certains légumes se plantent tôt, dès mars, et d’autres doivent attendre mi-mai. Il y en a aussi qui peuvent toujours être plantés fin août !

Bien sûr, si vous devez créer votre potager de toute pièce, vous pouvez commencer un peu plus tôt.

Choisir le bon emplacement pour le potager

Avec un petit jardin, votre choix d’emplacement risque d’être réduit mais quelques règles doivent être suivies pour que votre potager soit généreux :

  • avoir une bonne terre arable, riche et profonde ;
  • avoir un terrain plat ou légèrement pentu, plus facile à cultiver ;
  • choisir un emplacement aéré, mais à l’abri des vents froids et dominants ;
  • choisir un emplacement ensoleillé, si possible orienté au Sud.

Si par malheur votre terre semble mauvaise, vous pouvez lui ajouter du compost ou du fumier pour fertiliser la terre ou cultiver des engrais verts comme la moutarde, qui vont enrichir le sol.

Une autre solution : réaliser un carré potager surélevé, qui ne touche pas votre sol, avec un mélange de terre adapté.

Choisir son type de potager

Si vous pensez ne pas pouvoir cultiver en pleine terre, vous pouvez fabriquer un potager en carrés surélevé, très esthétique et pratique pour les jardiniers débutants. C’est également un type de potager adapté aux petits jardins. Dans ce cas, il faut délimiter le potager par des planches en bois, et le subdiviser en carrés de 40×40. La taille de votre potager en carrés va dépendre de la surface que vous pouvez lui accorder. Ensuite, vous n’avez plus qu’à planter vos légumes par carré (par exemple : un plant de tomate ou deux plants de carottes pour un carré).

Au contraire, si votre terre est riche et arable, n’hésitez pas à cultiver vos légumes en pleine terre : on appelle ça le potager en rangs. Vous pouvez planter vos légumes en rangs, ou en associant les différentes cultures pour repousser les ravageurs. Cependant, ce type de culture est davantage adapté aux grands espaces : adaptez-la aux contraintes de votre petit jardin.

Des légumes et aromates faciles à cultiver

Pour un petit potager, et encore plus si vous êtes débutant, nous vous conseillons de privilégier des légumes et aromates faciles à cultiver. Quelques suggestions :

  • la laitue, qui pousse rapidement et se plante d’avril à fin septembre ;
  • le chou, et notamment le chou kale (très facile à cultiver), qui se plante d’avril à fin juin et de mi-août à mi-septembre ;
  • la courgette qui produit en nombre tout l’été, à planter après le 15 mai ;
  • la courge, le potiron et le potimarron se plantent entre mai et fin juin et sont des légumes généreux, même s’ils peuvent prendre beaucoup de place ;
  • les pommes de terre, de mi-mars à fin mai, sont faciles à cultiver et donnent beaucoup ;
  • les radis poussent en à peine un mois, et peuvent être plantés entre mars et fin septembre ;
  • l’épinard doit être bien arrosé mais pousse facilement, à planter de mars à mi-mai ;
  • le topinambour est idéal pour le jardinier débutant, car c’est un légume très résistant, à planter entre mars et avril ;
  • l’échalote et l’oignon poussent assez facilement, à planter de février à fin avril ;
  • la rhubarbe est généreuse et repousse chaque année, à planter entre mars et avril ;
  • n’oublions pas les aromates comme la ciboulette, le persil, la menthe, le thym ou le romarin qui sont très faciles à cultiver ;
  • les tomates sont un peu plus délicates car sensibles aux maladies comme le mildiou, mais il est difficile de parler de potager sans tomates ! A planter à partir du 15 mai.

Préparer votre potager

Le moment est venu de planter vos légumes ! Mais avant, il faut vous assurer que votre potager est prêt à les accueillir dans de bonnes conditions. Y’a t-il des mauvaises herbes ? La terre est-elle compacte ? Faut-il ajouter de la terre ou du compost pour l’enrichir ?

Vu que vous avez un petit potager, arracher les mauvaises herbes, les racines et les cailloux peut facilement se faire à la main, en peu de temps. Vous pouvez bêcher votre terre pour la rendre moins compacte, si vous plantez en pleine terre. Si vous avez un petit potager en carrés surélevé, normalement votre terre est déjà facile à travailler.

Enfin, si vous cultivez en pleine terre et que vous avez besoin de nourrir votre sol, c’est le moment d’ajouter des sacs de compost ou de fumier pour enrichir votre terre.

Planter vos légumes et aromates

Lorsque vous démarrer votre plantation, veillez à ce que chaque légume ait suffisamment d’espace pour se développer. Par exemple, il faut espacer les oignons d’au moins 5 cm, les pommes de terre d’au moins 20 cm et les radis, seulement 2 cm. Selon les légumes que vous plantez, vérifiez bien l’espace nécessaire, au risque de diminuer votre rendement !

Attention aux légumes “coureurs” comme la courgette ou le potiron, qui ont besoin de beaucoup d’espace pour pousser et ont tendance à s’étaler dans le potager.

Après avoir planté vos légumes, surveillez régulièrement votre petit potager. Chassez les limaces, les espaces, les pucerons, coupez les feuilles malades et les gourmands… si vous vous en occupez régulièrement, votre potager sera généreux. N’hésitez pas à protéger la terre avec du paillis épais, et à grillager certaines cultures sensibles comme les laitues.

Entretenir votre petit potager

L’avantage du petit potager, qu’il soit en pleine terre ou en carré, c’est que son entretien est beaucoup plus facile et rapide que pour un grand potager. Sur une petite surface, la terre est souple, donc facile à travailler, et contient peu de mauvaises herbes. En 5 minutes par jour, l’entretien de votre potager est fait !

Concernant les outils, vous avez besoin d’un plantoir pour effectuer des trous et placer les plants de légumes dans la terre ; d’un sécateur pour tailler et couper vos plants (notamment pour les tomates) ; de tuteurs pour aider vos légumes à pousser ; d’une griffe à main ou d’un petit râteau pour sarcler la terre ; et bien sûr… d’un arrosoir pour arroser vos plantations s’il ne pleut pas !

Réaménager une chambre après le départ des enfants

Le syndrome du nid vide, vous connaissez ? C’est un vide que l’on ressent lorsque nos enfants quittent le “nid familial” : une page qui se tourne, pour vous mais aussi pour votre maison ! Beaucoup de parents craquent en découvrant la chambre presque vide de leur enfant. Inutile de se morfondre : réaménagez sa chambre pour combler son absence et donner un nouveau souffle à cet espace inoccupé.

Triez et rangez la chambre

Le déménagement de votre enfant laisse une chambre vide, ou presque, dans la maison. Evitez à tout prix de la laisser en l’état, au risque de garder un espace inutile qui vous rappellera sans cesse le vide qu’a laissé votre enfant !

Commencez par la réaménager en douceur, en faisant un tri et en la rangeant. Bien sûr, ne le faites pas sans l’accord de votre enfant, qui pourrait se sentir interdit de séjour ! Dans un premier temps, le but est de ranger, pas de transformer sa chambre. N’hésitez pas à donner les affaires qu’il n’utilise plus, ou à les vendre.

Une fois que votre enfant est bien installé dans son nouvel appartement, c’est le moment de penser à réaménager la pièce de façon plus globale, pour lui donner une seconde vie.

Transformez la chambre en chambre d’amis

Le changement le moins impactant, c’est de faire de la chambre d’enfant une chambre d’amis, qu’il pourra en plus utiliser s’il vient passer quelques jours chez vous.

L’avantage, c’est que vous pouvez conserver le même lit et la plupart des meubles qui se trouvaient déjà dans la chambre : armoire, commode, bibliothèque, télévision… s’ils ne sont pas partis avec votre enfant, bien sûr ! Dans ce cas, rachetez quelques meubles et un lit convertible pour en faire un espace confortable pour vos invités.

Contrairement à la chambre de votre enfant qui était certainement surchargée, ne laissez que le nécessaire dans la chambre d’amis. Côté décoration, choisissez des couleurs harmonieuses avec le reste de votre maison, de préférence des teintes pastel et lumineuses.

Transformez la chambre en bureau

Si vous avez besoin d’un espace pour travailler, n’hésitez pas à transformer la chambre de votre enfant en bureau. Si vous travaillez à la maison, il est préférable d’avoir un espace dédié au travail, pour gagner en productivité.

Dans ce cas-là, inutile de garder le lit et les meubles de votre enfant : vous avez besoin d’un bureau, suffisamment grand pour convenir à votre activité, une chaise de bureau, des meubles de rangement et des fauteuils si vous comptez recevoir des clients.

Côté décoration, vous pouvez repeindre les murs avec des couleurs vives : cela stimule la créativité. Vous pouvez également ajouter quelques tableaux et objets de décoration qui sont adaptés à l’ambiance de travail que vous souhaitez donner à votre nouveau bureau.

Transformez la chambre en salle d’activité

Peut-être que vous avez besoin d’un espace pour pratiquer votre passion ? Peinture, musique, bricolage, sport… vous pouvez faire ce que vous voulez, selon vos envies. Cette pièce vous apporte l’espace qui vous manquait pour pratiquer vos activités en toute tranquillité.

Fan de sport ? Aménagez un tapis de gym, un vélo d’appartement et des haltères pour vous entraîner !

Passionné de musique ? Profitez de votre guitare, de votre batterie et de votre accordéon dans cet espace.

Adepte de bricolage ? Disposez un établi, vos outils et votre matériel pour créer autant que vous le souhaitez, sans gêner personne.

Rénover sa maison en 10 étapes

Vous avez acheté une maison en ruines dans l’idée de la rénover entièrement ? Ou votre maison actuelle est ancienne et a besoin d’un coup de neuf ? Découvrez les 10 étapes principales pour rénover sa maison !

Les étapes de rénovation d’une maison

  1. Expertise de la maison et des besoins
  2. Planifier les démarches
  3. La démolition de la maison
  4. Évacuer les déchets et les gravats de chantier
  5. Gros oeuvre et assainissement
  6. Isolation extérieure et intérieure
  7. Electricité, chauffage, plomberie
  8. Peinture et aménagements intérieurs
  9. Ménage après travaux
  10. Emménagement

Expertise de la maison et des besoins

La première étape, avant même de penser à la rénovation de la maison, c’est de savoir quels sont les travaux nécessaires. Si vous avez acheté une maison en ruines, le diagnostic est aisé mais si ce sont seulement des petits travaux, vous devez tout analyser : est-ce que l’installation électrique et l’installation de gaz sont aux normes ? comment est la plomberie ? l’isolation est-elle bonne ? y’a t-il des cloisons à casser ? quel est le système d’assainissement ? dans quel état sont les murs, les sols et les plafonds ? y’a t-il une infestation de parasites ? etc. Un expert peut vous accompagner pour être certain de ne rien oublier !

Après avoir listé les travaux à réaliser par pièce, vous pouvez demander des devis à plusieurs artisans afin d’estimer le coût et la durée de la rénovation.

Planifier les démarches

Avant d’engager des travaux, vous devez effectuer quelques démarches auprès de la mairie de votre ville. Il vous faudra remettre une déclaration préalable de travaux ou déposer un permis de construire selon la superficie de votre maison et des travaux nécessaires.

Il est également nécessaire de demander les autorisations de permis de stationnement et de dépôt de bennes au service urbanisme de votre mairie.

La démolition de la maison

Première chose à faire avant de démolir la maison ou de commencer des gros travaux : nettoyer et vider la maison, s’il reste du mobilier du précédent propriétaire. Ensuite, la démolition peut commencer ! Cloisons, cheminée, plafond… travaillez d’abord dans les étages et terminez au rez-de-chaussée. Niveau sécurité, pensez à porter des lunettes, un masque et des chaussures de sécurité.

Évacuer les déchets et les gravats de chantier

Tout de suite après la démolition, vous devez vous occuper des gravats de chantier et des déchets. Normalement, vous êtes en possession de l’autorisation d’occupation temporaire du domaine public, vous pouvez donc louer des bennes et les stationner près de votre maison.

En ce qui concerne les déchets du chantier, il est de votre devoir de les trier selon leur nature : plomberie, gravats, bois, etc, avant de les déposer à la déchetterie.

Gros oeuvre et assainissement

Par gros oeuvre, on entend les travaux de construction induits par la démolition : fondations, briques ou parpaings pour les murs, charpente, toiture, etc. Il peut également s’agir de rénovation, en réparant les murs abîmés ou la maçonnerie pour solidifier le bâti.

L’assainissement de la maison est primordial : faites appel à des professionnels pour les problèmes d’humidité, d’infiltrations ou de parasites. Ne laissez pas ça dans un mauvais état au risque de voir votre maison se dégrader rapidement.

Isolation extérieure et intérieure

En parallèle du gros oeuvre et de la rénovation des cloisons, il faut penser à l’isolation extérieure ou intérieure de votre maison. Les parois en contact avec l’extérieur doivent absolument être isolées pour éviter la déperdition de chaleur. C’est un problème récurrent lors de rénovation de maisons anciennes, qui sont généralement mal isolées. Faites-vous accompagner par un artisan expert en isolation pour réaliser ce type de travaux.

Electricité, chauffage, plomberie

La rénovation de l’installation électrique, de la plomberie, la pose d’une chaudière et de radiateurs ou la mise en place d’un système d’assainissement sont des étapes particulières dans la rénovation d’une maison. Nous ne pouvons que vous conseiller de faire appel à une entreprise du bâtiment ou à des électriciens et plombiers compétents. Ce sont des chantiers qui peuvent être dangereux et qui sont régis par des normes très strictes. Si vous n’avez pas de connaissance dans ces domaines, mieux vaut déléguer à des spécialistes.

Peinture et aménagements intérieurs

Ça y est, votre rénovation est presque achevée ! Cette étape est réservée aux finitions : la décoration et l’aménagement. Cela comprend la peinture des plafonds et des murs, la pose des revêtements de sol, le choix des luminaires, les installations de cuisine, salle de bains, toilettes, dressing, etc.

Ménage après travaux

A la fin du chantier, pensez à nettoyer la maison et à faire le ménage : c’est une étape indispensable ! En effet, la poussière de chantier peut être très importante et nécessitera un grand nettoyage. N’hésitez pas à faire appel à une société de nettoyage d’après travaux pour avoir une maison rénovée prête à vous accueillir.

Emménagement

La dernière étape n’est pas des moindres : c’est celle de l’emménagement. Vous n’avez donc plus qu’à meubler les différentes pièces de votre maison, avec l’aide d’un décorateur d’intérieur ou seul !

Comment entretenir son spa ?

Pour profiter de votre spa pendant de longues années, vous devez l’entretenir correctement, de façon quotidienne. Cela passe par l’entretien de l’eau, des équipements, une vidange et un nettoyage réguliers. Découvrez nos conseils pour bien entretenir votre spa !

Entretenir l’eau du spa

Tout d’abord, s’assurer de la qualité de l’eau de votre spa est primordial. Votre eau doit être filtrée, désinfectée et avoir une bonne teneur en pH.

Filtration

Pour une eau propre et sans résidus, vous devez la filtrer dès l’installation de votre spa. Généralement, c’est un filtre à cartouche qui est installé sur les spas : il est efficace et compact. Il faut nettoyer la cartouche tous les 15 jours, et la changer tous les 2 ou 3 ans.

Deux méthodes de filtration sont recommandées : la filtration en continu et la filtration en alternance ; c’est cette dernière la plus courante. L’eau n’est alors filtrée que quelques heures par jour : au moins 5 heures pour un spa intérieur et 8 heures pour un spa extérieur.

Désinfection

Il existe plusieurs solutions pour désinfecter l’eau de votre spa :

  • le chlore : solution économique, mais il n’a pas une odeur agréable et peut entraîner des réactions au niveau des yeux. Il est déconseillé pour les spas gonflables ;
  • le brome : plus adapté pour les peaux sensibles, le brome ne dégage aucune odeur. Il désinfecte très bien les spa, mais son prix est plus élevé que le chlore ;
  • l’oxygène actif : idéal contre les matières organiques et les algues, il est par contre très sensible aux températures élevées ;
  • le PHMB : c’est un désinfectant stable, sans odeur et non irritant. Un anti-algues doit être ajouté pour une action complète ;
  • le stérilisateur UV : intégré au système de filtration de l’eau, le stérilisateur UV détruit les micro-organismes grâce à ses rayons UV-C pour un résultat parfait et naturel, bien que le prix du stérilisateur soit élevé ;
  • l’ozone : efficace et sans odeur, l’ozone doit être associé à un désinfectant comme l’oxygène actif ou le brome pour bien traiter l’eau.

Equilibre pH

Vous devez régulièrement contrôler la teneur en pH de votre eau et, si nécessaire, la corriger. Le pH de l’eau doit être compris entre 7 et 7,4 : vous devez toujours le vérifier avant d’utiliser votre spa, à l’aide de bandelettes de test de pH. Si la teneur n’est pas bonne, il vous faudra la rééquilibrer grâce à des produits réducteurs ou rehausseurs de pH.

Nettoyer les équipements du spa

Si vous voulez que votre spa vous relaxe pendant de nombreuses années, il faut le nettoyer toutes les deux semaines au minimum. La cuve du spa, la ligne d’eau, le filtre : tout doit être nettoyé avec des produits adaptés (brosse, épuisette, raclette, nettoyant pour la tuyauterie, clarifiant…). Une éponge et de l’eau suffisent pour la couverture ou le couvercle de votre spa.

De la mousse peut se développer dans votre spa : cela provient des produits gras présents sur votre corps (produits d’hygiène, crème solaire…). Pour la nettoyer, vous pouvez utiliser des produits anti-mousse et anti-algues dans l’eau du spa.

Si les parois de votre spa comportent de la moisissure, une éponge et du vinaigre blanc devraient suffire à l’éliminer.

Vidange du spa

Si vous utilisez votre spa quasiment tous les jours, il est indispensable de vidanger l’eau tous les mois. La vidange est également conseillé si vous êtes en déplacement pendant plus de 2 semaines et que votre spa n’est pas entretenu, ou si vous ne parvenez pas à éliminer la mousse de votre spa malgré un nettoyage intensif. Sinon, une vidange du spa tous les 3 mois suffit.

 

6 tendances d’aménagement extérieur en 2020

Avec les beaux jours qui reviennent, il est temps de s’intéresser à votre aménagement extérieur pour 2020 ! Cuisine extérieure, coin spa, matériaux naturels, plantes exotiques, potager bio… Découvrez les 6 tendances d’aménagement extérieur de la saison.

Les matériaux extérieurs phare

Osier, bambou et rotin : voilà les 3 matériaux tendance à avoir dans votre jardin ! L’osier et le rotin apportent une touche bord de mer/vacances à votre décoration extérieure, et le bambou s’adapte parfaitement à une décoration zen et aux jardins japonais. Ces matériaux pour le mobilier de jardin sont à la fois confortables et élégants, parfaits pour se prélasser au soleil !

Aménager une cuisine extérieure

Cuisiner en plein air, profiter de la chaleur en mangeant des grillades… la cuisine extérieure fait partie des grandes tendances de l’année 2020 ! Plus qu’un simple barbecue, la cuisine extérieure est complète : évier, four, réfrigérateur, plan de travail… tout est permis pour aménager votre cuisine extérieure dans le jardin.

Installer un bassin

Si la piscine est appréciée par les Français, les points d’eau le sont tout autant ! En 2020, on mise sur les bassins et les fontaines pour une touche de bien-être et de détente dans son jardin. Quelques rochers et des carpes koï pour une ambiance jardin japonais, et vous êtes prêts à méditer en extérieur…

Potager et jardinage bio

Le potager est de plus en plus plébiscité, notamment pour du jardinage biologique, dans le jardin ou sur la terrasse. Les mentalités évoluent vers une réduction des déchets et une alimentation plus saine, ce que peut leur apporter leurs propres cultures de légumes. Dans le jardin, vous pouvez créer des parterres et planter des légumes ; sur un balcon ou une terrasse, il est possible d’installer des aromates en pots ou une petite table potagère ! Alors, le jardinage, c’est pour 2020 ?

>> Découvrez également les tendances déco de 2020

Plantes exotiques

Concernant les plantes et les fleurs, la tendance en 2020 se porte sur les plantes exotiques. Choisissez de préférence des plantes exotiques résistantes au froid, au risque qu’elles ne poussent pas aussi bien chez vous que dans les îles ! Orchidées, lys, hibiscus, bambous, oiseaux de paradis prospèrent peu importe la température. Ces jolies fleurs tropicales égayeront votre jardin et lui confèreront une ambiance chaleureuse et relaxante, comme si vous étiez en vacances toute l’année !

Aménager un coin spa / sauna

Le jardin peut également être un espace de bien-être : pourquoi ne pas installer un coin spa ou sauna sur votre terrasse ? Idéal pour se relaxer, cet espace détente apportera du cachet à votre extérieur. Même les petits budgets peuvent se le permettre : vous pouvez choisir un spa gonflable ou un sauna en bois massif !

Protéger sa maison des cambriolages : alarmes et systèmes anti-effraction

Protéger sa maison des cambriolages : alarmes et systèmes anti-effraction

557 000 cambriolages et tentatives de cambriolage ont eu lieu en 2018, et le nombre d’habitations cambriolées en 2019 n’a pas faibli. Par l’installation de systèmes anti-effraction et d’alarmes, on peut protéger sa maison des cambriolages grâce à leur effet dissuasif.

Les systèmes anti-effraction pour portes

Les systèmes anti-effraction sont particulièrement dissuasifs, car la plupart des cambrioleurs recherchent des maisons dans lesquelles il est facile d’entrer. Si votre porte est compliquée à ouvrir, il y a des chances que le cambrioleur passe à une autre maison.

Vous pouvez par exemple investir dans une serrure anti-effraction, à installer sur votre porte d’entrée. Ces serrures sont protégées contre le crochetage, l’arrachement ou le percement. Choisissez de préférence les serrures labellisées A2P, qui garantissent la résistance à l’effraction.

Il existe également des cornières anti-effraction, à poster sur les côtés et le haut de la porte. Ces cornières empêchent les cambrioleurs d’utiliser un pied de biche pour faire levier et arracher les charnières de la porte.

Un simple verrou supplémentaire sur votre porte d’entrée est également un obstacle additionnel qui peut décourager les voleurs débutants.

Les systèmes anti-effraction pour fenêtres et baies vitrées

Les fenêtres et les baies vitrées sont également des entrées intéressantes pour les cambrioleurs.

Pour les volets, choisissez des barres de sécurité 4 points pour volets, composées de deux points par volet : la barre ne peut être soulevée de l’extérieur. Il existe également des barres à 6 ou 8 points, pour sécuriser plusieurs volets. Les portes de garage peuvent également être sécurisées avec ce type de système.

Les baies vitrées coulissantes sont très faciles à fracturer, c’est donc un des premiers éléments à protéger chez vous. Un verrou de baie vitrée coulissante est efficace et simple à installer : il suffit de poser le verrou entre le cadre du vantail extérieur et le montant du vantail intérieur, à fermer par un tour de clé.

Les alarmes

Après avoir renforcé vos portes et vos fenêtres, cibles privilégiées des cambrioleurs, vous pouvez installer un système d’alarme pour contrôler à distance ce qui se passe chez vous. Nous vous conseillons une alarme avec vidéosurveillance, pour surveiller à tout moment votre habitation par vous-même ou grâce à une société de télésurveillance.

Le système d’alarme se compose donc d’une ou de plusieurs caméras, de détecteurs de mouvement, d’ouverture ou de bris de vitre et des sirènes d’intérieur ou d’extérieur. Le déclenchement des sirènes peut faire fuir rapidement les voleurs : pensez-y en choisissant votre système d’alarme.

Le CITE remplacé par Ma Prime Rénov’

Le CITE remplacé par Ma Prime Rénov’

En vigueur depuis 2014, le CITE (crédit d’impôt pour la transition énergétique) fusionne avec le dispositif “Habiter Mieux Agilité” de l’ANAH : bienvenue à Ma Prime Rénov’, qui remplace désormais ces deux aides à la rénovation.

A quoi servait le CITE ?

Le CITE, ou crédit d’impôt pour la transition énergétique, permettait aux propriétaires de bénéficier d’un crédit d’impôt sous conditions de ressources. Le CITE s’appliquait aux travaux d’isolation ou de rénovation énergétique réalisés par des professionnels certifiés RGE. Parmi ces travaux, on compte : la pose de fenêtres double vitrage, l’installation d’une pompe à chaleur, le diagnostic de performance énergétique, les matériaux d’isolation thermique, l’équipement de chauffage fonctionnant au bois ou à l’énergie solaire, l’installation d’une VMC à double flux, etc. Le CITE ne pouvait pas dépasser 75% de la valeur payée par le propriétaire et était plafonné à 2400€ pour une personne seule et à 4800€ pour un couple.

Ma Prime Rénov’, qu’est-ce que c’est ?

Depuis janvier 2020, Ma Prime Rénov’ a remplacé le CITE et le programme “Habiter Mieux Agilité” de l’ANAH. Cette prime est distribué par l’ANAH aux ménages modestes, qui seront rejoint par les autres ménages dès 2021. C’est une nouvelle aide financière aux travaux de rénovation énergétique, plus efficace grâce à son versement instantané, contrairement au crédit d’impôt. De plus, elle est cumulable aux autres aides comme l’éco-PTZ, les primes énergie ou la TVA à taux réduit.

Ma Prime Rénov’ est désormais plafonnée à 20 000€ par ménage et concerne un grand nombre de travaux de rénovation énergétique réalisés par une entreprise certifiée RGE, pouvant être effectués sur un à cinq ans. Le montant accordé varie selon les revenus du ménage et selon le type de travaux. La nouveauté : cette prime sera versée dès la fin du chantier, afin d’inciter les ménages modestes à rénover leurs logements, sans avancer les fonds. Les ménages les plus modestes pourront même bénéficier d’une avance, à demander à l’ANAH.

Comment ça marche ? La demande pour recevoir Ma Prime Rénov’ s’effectue en ligne sur www.maprimerenov.gouv.fr. Sous 15 jours, vous connaîtrez le montant de votre prime. A la fin des travaux, vous n’aurez qu’à transmettre la facture à l’ANAH, qui vous remettra votre prime.

Quid des revenus intermédiaires ?

Les ménages aux revenus intermédiaires bénéficient toujours du CITE jusqu’au 31 décembre 2020. Ils seront éligibles à Ma Prime Rénov’ à partir du 1er janvier 2021.

Faire isoler sa maison par l’extérieur

Bien plus efficace que l’isolation intérieure, l’isolation extérieure procure un meilleur confort thermique. Les façades peuvent laisser s’échapper jusqu’à 25% de la chaleur : il est indispensable de mieux les isoler.

L’isolation extérieure, qu’est-ce que c’est ?

La façade est le deuxième endroit de la maison où la déperdition de chaleur est la plus importante, après les combles. Les murs peuvent laisser s’échapper jusqu’à 25% de la chaleur présente dans la maison ! Ils doivent donc être correctement isolés…

L’isolation thermique extérieure est faite pour pallier ce problème, en créant une enveloppe isolante performante autour de la maison, comme une façade supplémentaire. Cette technique d’isolation permet d’augmenter considérablement l’isolation de la maison, en supprimant les ponts thermiques. Cela procure aux habitants un grand confort thermique.

Généralement, le choix de l’isolation thermique par l’extérieur se fait lors d’un ravalement de façade ou d’une rénovation.

Les avantages de l’isolation thermique par l’extérieur

L’isolation extérieure comporte de nombreux avantages pour ses occupants. En voici les principaux bénéfices :

  • augmentation de la performance thermique globale grâce à la réduction des ponts thermiques ;
  • gain de 3 classes dans le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) ;
  • préservation de l’inertie des murs ;
  • aucune réduction de la surface habitable puisque tout se fait à l’extérieur ;
  • pas d’obligation de quitter le logement pendant les travaux ;
  • réduction de la consommation de chauffage ;
  • embellissement de la façade ;
  • amélioration du confort thermique et du confort de vie ;
  • éligibilité aux aides à la rénovation énergétique.

Les inconvénients de l’isolation thermique par l’extérieur

Bien sûr, l’isolation extérieure ne possède pas que des avantages, même si les inconvénients sont légers par rapport à la performance énergétique apportée :

  • prix supérieur à l’isolation par l’intérieur ;
  • augmentation de l’occupation au sol ;
  • changement des volets battants ;
  • modification de l’aspect de la maison ;
  • légère réduction de la luminosité si l’isolant utilisé est épais ;
  • allongement de la toiture nécessaire si l’isolant est épais, pour que le toit déborde de la façade.

Comment isoler sa maison par l’extérieur ?

Il existe 4 façons d’isoler sa maison par l’extérieur, selon le matériau choisi : l’isolation avec enduit, l’isolation sous panneaux enduits, l’isolation sous bardage ou l’isolation avec double mur.

Isolation avec enduit

L’isolation avec enduit est peu utilisée, mais devrait se développer avec les enduits écologiques à la chaux et au chanvre ou au liège. Cet enduit isolant se compose d’un mortier classique, d’un liant (chaux, argile ou ciment) et de granulés isolants (microbilles de chanvre, de liège, de polystyrène…).

On compte 5 types principaux d’enduits isolants : l’aérogel de silices, l’enduit à base de polystyrène, l’enduit chaux-chanvre, l’enduit chaux-liège et le torchis. Lorsque l’isolant contient de la chaux, c’est un matériau respirant, parfait pour assainir les fissures, protéger contre les moisissures des façades et déshumidifier.

La peinture isolante est de couleur blanche, pour réfléchir les rayons du soleil et limiter l’entrée de la chaleur pendant l’été. Elle est également efficace pour limiter les déperditions énergétiques en hiver, comme toute autre isolation extérieure. Résistante aux intempéries et aux salissures, elle ne jaunit pas au fil des années. Contrairement aux autres isolants, l’enduit isolant ne modifie pas complètement la façade de la maison.

Isolation sous panneaux enduits

L’isolation sous panneaux enduits est une technique d’isolation très courante, grâce à des panneaux d’isolants, souvent de polystyrène expansé, de laine de roche ou de fibre de bois. L’épaisseur des panneaux peut varier entre 30 et 140 mm. Ces panneaux sont collés ou chevillés sur le mur de façade et recouverts d’un enduit de protection puis d’un enduit de finition.

L’isolation sous panneaux enduits ne nécessite pas d’ossatures préalables, et son coût est moins élevé que l’isolation sous bardage. L’isolation sous enduits est acceptée dans un grand nombre de communes.

Isolation sous bardage

L’isolation sous bardage a l’avantage, en plus d’être performante, d’être particulièrement esthétique. Le revêtement de façade se fixe sur une ossature en bois ou en métal, qui dissimule un isolant thermique, protégé des intempéries par un bardage et un pare pluie. Une lame d’air est également présente pour évacuer la vapeur d’eau.

Le revêtement de façade peut être composé de nombreux types de matériaux : tôle d’acier, tôle d’aluminium laqué, pierre naturelle, bois naturel ou composite, terre cuite ou encore clins fibres-ciment.

Isolation avec double mur

L’isolation extérieure avec double mur n’est possible que lors d’une construction ou d’une rénovation. La maison comporte un mur intérieur et un mur extérieur, entre lesquels on fixe un isolant. Les deux murs sont reliés par une rondelle de maintien, qui cale également l’isolant. Le mur extérieur est simplement un mur de parement. De fines ouvertures d’évacuation doivent être présentes au bas du mur afin d’éviter des désagréments dûs à la condensation.

Prix de l’isolation extérieure

Le coût d’une isolation thermique par l’extérieur est plus important qu’une isolation intérieure, mais offre de meilleures performances. Voici un tableau récapitulant les tarifs de chaque type d’isolant d’après le site travaux.com :

 

Type d’isolation Prix moyen au m²
Isolant laine de verre 7€
Isolant laine de roche 10€
Isolant chanvre 18€
Isolant fibres de bois 18€
Isolant fibres de lin 20€
Isolant polystyrène 20€
Isolant polyuréthane 20€
Isolant laine de coton 23€
Isolant verre cellulaire 33€
Isolant béton cellulaire 38€
Isolant panneaux isolants sous vide 53€
Isolant brique monomur 65€
Enduit isolant 70€
Pose d’isolant 80€

 

Quelles sont les aides pour l’isolation extérieure ?

Il est possible de bénéficier d’un certain nombre d’aides financières pour isoler son logement, grâce aux aides à la rénovation énergétique. On compte parmi elles :

  • le crédit d’impôt pour la transition énergétique ;
  • la TVA réduite à 5,5% ;
  • le programme “Habiter mieux” de l’ANAH ;
  • les certificats d’économie d’énergie ;
  • les chèques énergie ;
  • l’exonération de la taxe foncière.