Entretien d’une chaudière : quelles sont les règles ?

Rendu obligatoire en 2009, l’entretien annuel des chaudières a permis de réduire sensiblement le nombre d’accidents domestiques liés à des installations défaillantes. Cet entretien prolonge la vie de la chaudière de plusieurs années. Il permet également de conserver un meilleur rendement et évite une surconsommation de gaz. Une chaudière bien réglée consomme jusqu’à 10% de moins.

La loi sur l’entretien de chaudière

L’entretien des chaudières est régi par le décret n°2009-649 du 9 juin 2009 du code de l’environnement. Le texte de loi est entré en vigueur le 1er janvier 2010.

Il indique que l’entretien d’une chaudière collective ou individuelle est obligatoire chaque année pour les modèles dont la puissance est comprise entre 4 et 400 kW. La loi concerne également les pompes à chaleur et les appareils de chauffage avec ventilation.

L’entretien doit impérativement être réalisé par un chauffagiste professionnel. La visite donne lieu à une attestation d’entretien, à conserver.

Pourquoi est-ce obligatoire ?

La révision de chaudière est obligatoire pour assurer votre sécurité et celle des membres de votre foyer, tout simplement. Lors de sa visite, le chauffagiste contrôle les points suivants :

  • le taux de monoxyde de carbone ;
  • vérification des émissions polluantes de votre système de chauffage ;
  • évaluation du niveau de performance énergétique ;
  • optimisation des réglages de la chaudière ;
  • nettoyage, réparation ou remplacement des composants de l’appareil si nécessaire.

A savoir : en cas d’accident domestique, votre assurance peut refuser de vous couvrir si vous n’êtes pas en mesure de présenter l’attestation de conformité de votre chaudière.

Focus sur le monoxyde de carbone

L’entretien d’une chaudière a pour but essentiel d’éviter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone, à l’origine de nombreux accidents domestiques. Ce gaz est invisible et inodore.

Il provoque des maux de tête, des nausées et des vertiges et peut être mortel. L’intoxication est causée par un appareil de chauffage mal entretenu, associé à une mauvaise aération du logement.

En cas de soupçon d’intoxication, il faut aérer les locaux, arrêter les appareils à combustion et appeler les secours.

Qui doit payer l’entretien de la chaudière ?

L’entretien de la chaudière revient au locataire, c’est à lui de le payer. La révision est effectuée à son initiative et sous sa responsabilité, pas celle du propriétaire.

Le propriétaire ne paye l’entretien de la chaudière que s’il occupe son logement en tant que résidence principale ou secondaire.

Il existe néanmoins 2 exceptions : c’est au propriétaire de payer l’entretien de la chaudière si le bail de location le stipule, ou si la chaudière est collective et que son entretien est pris en charge par le syndicat de copropriété.

Qui réalise l’entretien de la chaudière annuel ?

L’entretien d’une chaudière doit être effectué par le chauffagiste agréé de votre choix. Cet entretien consiste en la vérification de la chaudière, son nettoyage et son réglage, ainsi qu’une évaluation des polluants atmosphériques.

Le professionnel doit remettre une attestation d’entretien au locataire dans un délai de 15 jours suivant sa visite. Ce document doit être conservé pendant 2 ans au moins pour la présenter en cas de demande du bailleur ou de l’assurance en cas de sinistre.

À l’issue de l’entretien, le professionnel doit également donner des conseils sur le bon usage de la chaudière, les améliorations possibles de l’ensemble de l’installation de chauffage, et l’intérêt éventuel du remplacement de la chaudière.

Les sanctions en cas de non-entretien

La réglementation ne prévoit pas de sanction pénale en cas de défaut d’entretien annuel. Aucune amende n’est donc applicable.

Cependant, si le locataire quitte son logement sans avoir entretenu la chaudière, le bailleur peut retenir le montant de l’entretien sur le dépôt de garantie.

En cas d’accident avec une chaudière mal entretenue, l’assureur peut également refuser d’indemniser la personne concernée.

Vos questions sur l’entretien de la chaudière

Est-ce obligatoire de faire réviser sa chaudière ?

Oui, l’entretien de la chaudière est obligatoire et ce, chaque année. L’obligation concerne tous les types de chaudières : standard, murale, à condensation ou basse température. Peu importe également le combustible : gaz naturel, fioul, bois, charbon, multi combustible.

Vous ne pouvez pas le faire vous-même, il faut faire appel à un professionnel.

Est-il obligatoire d’avoir un contrat d’entretien ?

Non, un contrat d’entretien de chaudière n’est pas obligatoire. Ce qui n’empêche pas la révision annuelle de l’être, elle ! Ainsi, souscrire un contrat d’entretien est recommandé si vous craignez d’oublier ce rendez-vous obligatoire.

Cela vous permet de mensualiser le coût de votre contrat d’entretien, de programmer automatiquement la visite annuelle, de garder le même chauffagiste et de souscrire des prestations annexes. A vous de voir ce que vous préférez !

Quel est le prix moyen d’un entretien de chaudière ?

Il faut compter entre 80 et 200€ en moyenne, en fonction du plombier chauffagiste que vous choisissez. En cas de panne ou de remplacement de pièce, le tarif peut être plus important. N’hésitez pas à comparer les devis de plusieurs chauffagistes près de chez vous avant d’arrêter votre choix.

Abattre des cloisons pour gagner de l’espace

Les constructions anciennes avaient tendance à cloisonner les pièces et à séparer les espaces de vie. Aujourd’hui, la tendance est à l’ouverture. On décloisonne pour gagner en surface et pour faire communiquer la cuisine avec le séjour, la chambre avec la salle de bain, l’entrée avec le salon… La question d’abattre des cloisons se pose naturellement et ouvre les horizons. On sait qu’un mur abattu peut changer radicalement la nature d’un habitat. Encore faut-il prendre quelques précautions avant de se lancer dans les travaux.

QUELLE EST LA NATURE DE LA CLOISON À ABATTRE ?

L’erreur majeure et la plus préjudiciable serait d’abattre un mur porteur. Pour être certain d’un bon diagnostic, il est important d’étudier les plans de construction. Ou de se rapprocher d’un architecte ou d’un professionnel du bâtiment. Les murs porteurs étant destinés à supporter la charpente et la structure des planchers d’un bâtiment, ils sont généralement situés à la périphérie ou au centre de la maison. Son rôle clé dans le soutien d’une habitation rend les travaux et les modifications délicates.

Si on habite en immeuble – même si on est propriétaire de son appartement – il faut obtenir un accord écrit de la part de la copropriété. Pour les propriétaires de maisons, un permis de construire de la mairie est nécessaire dans le cas où on souhaite modifier la façade. Quel que soit le cas de figure, il est important de demander une copie du devis d’assurance au professionnel qui sera en charge des travaux avant le démarrage du chantier ! Les travaux commenceront systématiquement par la pose d’étais puis par la mise en place d’un poteau IPN. Une fois le béton sec, la démolition du mur se fait progressivement en commençant par le haut de celui-ci et en terminant par la partie proche du plancher.

PENSER À VÉRIFIER LA PRÉSENCE DE CÂBLES DANS LA CLOISON

Si un câble électrique, une canalisation traverse la cloison, il faut prévoir leur déplacement au fur et à mesure de l’abattage en veillant à ne pas les endommager. L’intervention d’un électricien est recommandée pour cette manipulation.

PRÉPARER ET ISOLER LA CLOISON À ABATTRE

Abattre une cloison génère beaucoup de poussières et peut provoquer des dégâts sur vos sols. Il est conseillé de protéger les meubles et les surfaces de bâches, de vieux draps ou de vieilles couvertures pour amortir la chute des blocs.

PROTÉGER LE PLAFOND

Une fois la nature du mur à abattre identifiée, des étais doivent être posés du sol au plafond afin de supporter celui-ci au moment de l’abattage de la cloison.

CHOISIR LES OUTILS ADAPTÉS

Lunettes, masques, gants sont nécessaires pour être protégé des projections et de la poussière. Les outils utilisés sont différents en fonction de la nature de la cloison à abattre. Pour une surface en Placoplâtre®, une masse suffira, pour des murs en briques voire en béton, l’utilisation d’une tronçonneuse à disque sera nécessaire.

Les radiateurs décoratifs : rendez votre chauffage design

L’évolution des radiateurs, de simples appareils fonctionnels à des éléments de décoration, est une tendance marquante dans le monde du design d’intérieur. Jadis considérés comme des objets encombrants et peu esthétiques, les radiateurs se transforment aujourd’hui en pièces maîtresses, apportant style et caractère à nos intérieurs.

Radiateurs de couleur : osez la nuance !

Les radiateurs déco ne se limitent plus au blanc traditionnel. Les designers ont introduit une palette de couleurs audacieuses et subtiles, permettant aux radiateurs de s’intégrer harmonieusement ou de créer un contraste saisissant dans nos intérieurs.

Un radiateur rouge vif peut devenir le point focal d’une pièce minimaliste, tandis qu’un ton pastel peut adoucir une pièce aux couleurs vives. Le choix de la couleur doit être en accord avec l’ambiance et le style souhaités, transformant ainsi un simple appareil de chauffage en un véritable élément de décoration.

Radiateurs miroir : l’élégance à son paroxysme

Le radiateur miroir est une innovation remarquable, alliant utilité et esthétique. Parfait pour les espaces restreints, il offre une triple fonction : chauffer la pièce, donner une impression d’espace et servir de miroir.

Ces modèles sont particulièrement appréciés dans les entrées ou les salles de bains, où ils apportent une touche de sophistication tout en économisant de l’espace. Certains radiateurs électriques décoratifs se distinguent par leur design élégant, se fondant parfaitement dans le décor tout en offrant une réflexion claire et utile.

Radiateurs sèche-serviette : confort et design

Les radiateurs sèche-serviettes ne sont plus de simples barres métalliques. Les dernières tendances les transforment en chauffage électrique design, apportant une touche de modernité aux salles de bain.

Outre leur fonction pratique de séchage des serviettes, ces radiateurs se déclinent en divers matériaux et formes, allant des lignes épurées aux motifs plus audacieux. Ils peuvent être choisis pour compléter le style de la salle de bain, qu’il soit contemporain, classique ou avant-gardiste.

Radiateurs sculptures : une oeuvre d’art

Les radiateurs sculptures sont la preuve que le chauffage peut être une forme d’art. Ces pièces uniques, souvent créées par des designers renommés, peuvent transformer radicalement l’atmosphère d’une pièce.

Qu’ils soient abstraits, figuratifs ou inspirés de la nature, ces radiateurs attirent le regard et suscitent la conversation. Ils sont idéaux pour ceux qui cherchent de l’audace dans leur espace de vie.

Radiateurs extra-plats : la beauté de la discrétion

Pour ceux qui préfèrent une approche minimaliste, les radiateurs extra-plats sont la solution parfaite. Leur conception fine et discrète permet une intégration presque invisible dans n’importe quel décor.

Ces radiateurs électriques déco sont particulièrement adaptés aux petits espaces, où chaque centimètre carré compte. Certains peuvent même être installés en hauteur, libérant de l’espace au sol pour d’autres éléments de décoration ou meubles.

Radiateurs à double fonction : polyvalence et style

Les radiateurs à double fonction sont une réponse ingénieuse aux défis de l’aménagement moderne. En combinant chauffage et autres fonctionnalités, comme des étagères ou des claustras, ces radiateurs offrent une solution pratique tout en contribuant à l’esthétique de la pièce. Ils sont particulièrement utiles dans les espaces multifonctionnels ou les studios, où chaque élément doit être à la fois fonctionnel et esthétique.

Radiateurs ronds : un design tout en courbes

Les radiateurs ronds, évoquant la forme d’un donut avec leur cercle ouvert, apportent une touche de modernité et d’originalité dans le monde du chauffage. Disponibles dans une variété de couleurs, ils s’intègrent harmonieusement dans tout type de décoration intérieure, offrant à la fois un élément esthétique et une source de chaleur efficace.

Parfaits comme chauffage d’appoint, leur design unique et leur facilité de déplacement les rendent parfaits pour les espaces nécessitant une solution de chauffage flexible et décorative. Ces radiateurs design pour salon allient ainsi fonctionnalité, style et innovation, se faisant remarquer autant par leur forme distinctive que par leur polyvalence.

Radiateurs connectés avec une lumière d’ambiance

Les radiateurs connectés dotés de lumière d’ambiance représentent une fusion entre technologie et design. Ces appareils modernes offrent non seulement une source de chaleur efficace mais intègrent également un éclairage d’ambiance, transformant ainsi l’atmosphère d’une pièce.

Grâce à leur connectivité, ils peuvent être contrôlés à distance via une application, permettant un ajustement facile de la température et de l’éclairage pour créer l’ambiance souhaitée. Cette combinaison de fonctionnalités en fait un choix idéal pour ceux qui recherchent confort, contrôle et une touche moderne dans leur espace de vie.

Le retour très tendance des carreaux de ciment

On les aime d’autant plus que les fabricants et les distributeurs rivalisent de propositions, de motifs, de couleurs et de formes rétro, modernes, carrées, hexagonales… Pas besoin de les utiliser en total look dans une pièce pour que les carreaux de ciment réussissent leur jeu de séduction. Au contraire, on aurait tendance à les utiliser de façon très ciblée afin d’attirer le regard sur une zone particulière à délimiter. Qu’on se le dise, les carreaux de ciment donnent beaucoup de caractère à notre déco.

1. DES CARREAUX DE CIMENT POUR DÉLIMITER UN ESPACE

Ce tapis graphique composé de carreaux de ciment noir et blanc délimite les espaces et apporte à la douche italienne une touche moderne très réussie. Le sol associe des carreaux aux dessins différents pour créer une composition unique.

2. LES CARREAUX DE CIMENTS POUR UNE TOUCHE TRENDY CHIC

Crédit via freshome / Architectes : Goodnova-Godiniaux / Photos : Karo Avan Dadaev

Ce rectangle de carreaux de ciment colorés marque parfaitement l’espace cuisine. En opposition au sol en bois, les carreaux de ciment tranchent et amènent une touche vintage déco. Le mix des motifs et la composition qui joue l’aléatoire casse l’allure linéaire de la pièce.

3. DES CARREAUX DE CIMENT NOIRS ET BLANCS POUR LE GRAPHISME

Dans cette cuisine immaculée, les carreaux de ciment noirs et blancs de forme hexagonale donnent du relief et de la matière. Le camaïeu de couleurs sobres associé au blanc froid des carrelages métro amène une perception douce et poétique de la cuisine.

4. DES CARREAUX DE CIMENT COLORÉS POUR LE FUN

Crédit@casashops.com

Comment donner du peps et du caractère à une salle de bain qui joue sur la simplicité ? En osant tapisser un mur complet de carreaux de ciment colorés et aux motifs naïfs. Les petits formats des carreaux permettent de jouer un effet patchwork très réjouissant.

5. DES CARREAUX DE CIMENT EN HABILLAGE DE FAÇADE

Crédit@leroymerlin.fr

Les carreaux de ciment ne se trouvent pas toujours là où on les attend ! En façade de cheminée, ils surprennent par leur effet trompe l’œil du motif. Le choix d’un même motif posé de façon symétrique amène un habillage graphique très déco.

Rénover un parquet ancien

Ponçage, cire, huile, vitrificateur, fond dur… Rénover un parquet nécessite de respecter les étapes d’intervention, de faire le choix de produits indispensables et souvent de louer du matériel adéquat. Une petite entreprise qui demande de l’implication et du soin mais qui fait renaître les sols de leur plus belle nature. Mode d’emploi !

Crédit@leroymerlin.fr

1. REMPLACER LES LAMES ABÎMÉES

  • Avant de rénover votre parquet, vérifiez au préalable son état. Si quelques lames sont abimées, il convient de les remplacer avant le ponçage.
  • Scier la lame détériorée à chaque extrémité.
  • Créer un trou de diamètre assez grand pour pouvoir y glisser une lame de scie.
  • Scier la lame de parquet sur toute la longueur.
  • La casser au marteau ou à l’aide d’un tournevis.
  • Vérifier l’état des solives.
  • Mettre en place la nouvelle lame.
  • La clouer sur les solives.

2. PONCER DE FAÇON HOMOGÈNE

Tout débute par une évacuation des meubles. Veillez à bien nettoyer le moindre recoin et aspirer toutes les poussières. Une fois la pièce propre, le ponçage au gros grain peut commencer. Progressez dans le sens du bois, en décalant de quelques centimètres à chaque passe.

Pour les zones moins accessibles, procédez de la même manière avec la bordureuse. Ainsi votre surface est propre et uniforme. Effacées les taches et les anciennes finitions ! Dès le démarrage de la ponceuse, avancez immédiatement. Vous éviterez ainsi de creuser votre sol !

3. CHOISIR SA FINITION

La vitrification est de loin la plus répandue, protège durablement votre parquet de toutes agressions : taches, usure, chocs, rayures…. Elle vous est proposée en plusieurs aspects. Brillant, satiné, mat : faites votre choix, pour un résultat à votre goût !

Pour appliquer le vitrificateur (vernis spécifique) sur toute la surface de la pièce, l’utilisation d’un rouleau (ou d’un spalter) est requise. Le pinceau fin, quant à lui sera très utile pour les endroits peu accessibles. 3 couches sont nécessaires ; 2 seulement sur un fond dur (cette étape présente deux principaux avantages : elle facilite la vitrification et permet un résultat final bien meilleur).

L’huilage pénètre le bois et le protège contre les taches. Les huiles, riches en matière d’origine végétale, apportent un aspect naturel à votre parquet. De plus, la tâche est peu ardue : appliquez simplement la teinte en couches fines et régulières à la brosse ou au rouleau et essuyez au fur et à mesure avec un chiffon. Laissez sécher 1 heure minimum entre chaque couche.

La cire, facile à appliquer, nourrit et protège votre parquet. De plus, elle lui apporte un aspect patiné unique. Pour cela, il suffit de verser la cire sur le sol, de l’étendre avec un pinceau. Ensuite, laissez sécher, puis lustrez : soit avec un balai et un chiffon de coton, soit avec une lustreuse, gage d’un excellent résultat.

4. AVOIR LES OUTILS NÉCESSAIRES

Pour poncer : une ponceuse à bande, une bordureuse, des bandes abrasives à gros grain et à grain fin pour les finitions.

Pour vitrifier : un fond dur, un vitrificateur, un pinceau fin et un rouleau ou spalter.

Pour huiler et teinter : une brosse ou un rouleau à poils courts, un chiffon en coton non pelucheux et de la teinture ou de l’huile.

Pour cirer : un pinceau large ou un linge de coton, un chiffon de laine ou de coton, de la cire, liquide ou en pâte.
En option : une lustreuse à parquet

Les aides financières pour un habitat écologique

Si vous avez le projet de faire construire ou projetez de développer une extension, il est important de vous entourer de professionnels qualifiés « Reconnu Garant de l’Environnement » (RGE) afin de pouvoir bénéficier des aides mises en place actuellement et de profiter de précieux conseils.

DE LA RT 2012 À LE RT 2020

La réglementation thermique RT 2012 (bientôt remplacée par la RT 2020), est obligatoire pour toute construction neuve et extensions de plus de 30% de la surface existante. Dans un avenir proche, la consommation de chauffage ne devra excéder les 12 kWhep par m2 et par an, grâce à une isolation performante, une ventilation efficace et une conception bioclimatique satisfaisante. La consommation totale d’énergie primaire (chauffage, eau chaude, sanitaire, éclairage et appareils électriques) devra être inférieure à 100 kWh par m2 et par an.

La production d’énergie renouvelable devra couvrir les besoins énergétiques de la maison (bilan passif) ou les surpasser (bilan positif).

TVA À TAUX RÉDUIT

Depuis le 1er janvier 2014, le taux applicable diffère en fonction de la nature des travaux réalisés dans des logements achevés depuis plus de deux ans.

  • Taux de TVA à 5,5% : travaux d’amélioration de la qualité énergétique, ainsi que les travaux induits.
  • Taux de TVA à 10% : autres travaux d’amélioration, de transformation, d’aménagement et d’entretien.

ECO-PRÊT À TAUX ZÉRO

Accessible à tous les propriétaires, qu’ils occupent leur logement ou qu’ils le mettent en location, l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) permet de bénéficier d’un prêt d’un montant maximal de 30 000 € pour réaliser des travaux d’éco-rénovation. La durée de remboursement fixée à 10 ans, peut-être portée à 15 ans pour certains travaux. La loi de finance 2016 prolonge l’éco-PTZ jusqu’au 31 décembre 2018 et l’adapte avec la création d’un micro-crédit à taux zéro pour les ménages modestes aidés par l’Agence nationale de l’habitat (Anah) et l’inclusion de l’éco-PTZ dans l’offre globale de prêt lors de l’achat d’un bien, avant devis de rénovation.

CRÉDIT D’IMPÔT POUR LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE (CITE)

Accessible aux propriétaires occupants et locataires, le crédit d’impôt pour la transition énergétique permet de déduire des impôts 30% des dépenses d’équipements et/ou de main d’œuvre de certains travaux de rénovation énergétique. Le montant de dépenses éligibles est plafonné à 8 000 € par personne et majoré de 400 € supplémentaires par personne à charge.

Qualification RGE : pour bénéficier de l’éco-PTZ et du CITE, les propriétaires doivent, depuis le 1er septembre 2014, faire appel à un professionnel qualifié « Reconnu Garant de l’Environnement » (RGE).

AUTRES AIDES

Pour lutter contre la précarité énergétique, de nouveaux soutiens financiers ont été mis en place :

. Le chèque énergie permet aux ménages d’obtenir une aide au paiement de leur facture pour toutes les énergies (électricité, gaz, fioul, bois…). Il est dores et déjà déployé dans 4 départements (Aveyron, Ardèche, Côtes d’Armor et Pas-de-Calais) avant sa généralisation en 2018.

. Les certificats d’économies d’énergie dédiés à la lutte contre la précarité : environ 1 milliard d’euros y sera consacré par les vendeurs d’énergie en 2 ans pour soutenir les économies d’énergie aux ménages aux revenus les plus faibles.

Acheter pour louer : comment réussir son investissement ?

L’investissement dans l’immobilier reste un projet partagé par de nombreux Français qui voient dans cet achat, la constitution d’un patrimoine et l’assurance d’une retraite plus confortable. Pour mener à bien ce projet, il est important de se poser les bonnes questions en 9 points.

Crédit photo@Programme Clos Heloise Lille

1- Prendre le temps de mûrir son projet

Il est indispensable de définir son projet sur le long terme en tenant compte de tous les paramètres et en mesurant les différents risques encourus. Ce qui distingue un bon d’un mauvais investissement tient parfois à peu de choses. Plus on prépare son projet et plus on est en mesure de limiter les risques.

2- Se prémunir des éventuels loyers impayés

C’est une réalité avec laquelle il faut composer. Si les loyers ne tombent pas, il faut être capable de pouvoir à honorer les remboursements de prêt  sans se mettre en situation précaire. Il existe des solutions pour se prémunir du non- paiement des loyers en souscrivant une Garantie Loyers Impayés auprès d’une compagnie d’assurance. Pour les propriétaires qui s’occupent de leur propre gestion locative, il est également possible de souscrire à une Garantie Loyers Impayés auprès d’une compagnie assurance. Son coût est environ de 3% des loyers, largement amorti en cas de problème.

3- Evaluer auprès de la banque le revenu disponible et la capacité d’endettement

Cette estimation permet
de définir le budget que l’on peut emprunter pour acheter un bien immobilier. L’objectif n’est pas forcément de s’endetter à 100% de ses possibilités. Un bon investissement immobilier doit rester une acquisition qui ne plombe pas le budget mensuel et ne nécessite qu’un effort d’épargne mesuré et optimal. La simulation donne donc la capacité d’acquisition maximale.

Dans le cadre de l’immobilier locatif, les loyers futurs seront pris en compte dans le calcul du financement. Pour les crédits les mieux optimisés, les loyers se rapprocheront du montant des mensualités. Le mieux étant que ces deux sommes soient égales : c’est ce qu’on appelle « l’autofinancement ».

4- Définir l’objectif de cet investissement immobilier

Faut-il porter son choix sur un studio, un deux pièces ou un lot de parkings ? Est-il plus intéressant d’acheter en loi de défiscalisation Pinel ? Un investissement immobilier est bien une affaire personnelle : le bien idéal est différent pour chaque personne. C’est pourquoi il faut déterminer en amont les objectifs pour trouver le meilleur type de bien possible : constituer un patrimoine pour un complément de retraite ou faire une opération de défiscalisation ? Acheter un logement pour héberger les enfants ou parents plus tard ou encore financer une future résidence secondaire par la location pendant quelques années ? Ces questions sont primordiales.

5- Acheter en se projetant dans les attentes du futur locataire

L’objectif d’un investisseur immobilier est d’avoir des locataires rapidement, qu’ils restent longtemps dans le bien et qu’ils paient régulièrement leur loyer. Pour cela, il est indispensable de se poser les bonnes questions : le bien est-il facilement accessible ? Est-ce qu’il est aisé de faire ses courses, de déposer ses enfants à l’école ? Est-ce que le quartier est sécurisant de jour comme de nuit ? En matière d’immobilier, le meilleur moyen de rater son investissement est d’acheter dans une ville que l’on ne connaît pas et sans avoir visité le bien en question. Sentir l’atmosphère du quartier, regarder l’état du logement ou valider l’emplacement d’une future construction est une condition sine qua none à toute acquisition immobilière.

6- S’entourer d’un chasseur immobilier pour  gagner du temps et éviter les mauvaises surprises

On peut aisément trouver seul, son bien immobilier. Il faut prendre le temps de chercher en agence, sur internet, regarder les annonces… Se rendre aux visites, jauger la pertinence du prix, la qualité du bien, les frais liés à la co-propriété…

Un chasseur immobilier locatif, après avoir cerné le projet du client (objectif d’investissement, zone géographique, type de bien…), se mettra en recherche de biens correspondants. Avantage : l’accompagnement par un véritable professionnel du secteur qui peut permettre d’éviter divers pièges et autres mauvaises surprises.

7- Ne pas céder à l’achat « coup de cœur »

Contrairement à l’acquisition d’une résidence principale, l’achat locatif se base sur des critères pratiques et rationnels, avec en ligne de mire la qualité de l’emplacement et la rentabilité potentielle du lieu. Il faut garder en mémoire que peu de locataires sont prêts à payer plus cher pour un logement « coup de cœur ». Mieux vaut donc préférer les espaces rationnels (angles droits) et le fonctionnel (placards ou rangements, cuisine aménagée…) et se souvenir d’une chose : on ne choisit pas le logement pour soi mais pour avoir un maximum de chance de louer facilement, durablement et de façon un minimum rentable.

8- Bien gérer la location du bien

En matière d’investissement locatif, le gestionnaire a une grande importance. Son rôle sera de trouver les locataires, de faire l’état des lieux, d’encaisser les loyers, de les reverser au propriétaire, et de gérer les problèmes si certains surviennent. Pour faire le bon choix, rien de tel que le bouche à oreille…

9- Se poser la question de l’investissement dans du neuf et profiter de la Loi PINEL ?

Entrée en vigueur en septembre 2014, la Loi Pinel a pour objectif de stimuler la construction de logements neufs dans des zones « tendues », c’est-à-dire où la demande locative est supérieure à l’offre. Un investissement immobilier en Loi Pinel vous permet de bénéficier des réductions d’impôts suivantes :
> 12% du montant du bien pour un engagement de location de 6 ans
> 18% du montant du bien pour un engagement de location de 9 ans
> 21% du montant du bien pour un engagement de location de 12 ans
Le dispositif Pinel fait bien plus que réduire vos impôts. Grâce à lui, vous vous offrez un patrimoine immobilier de grande qualité puisque vous achetez
du neuf. Vous profitez d’une bonne rentabilité locative dans le cadre d’un placement sûr. Grâce à sa souplesse
de fonctionnement, le dispositif
vous permet d’élargir vos stratégies d’investissement. Ce n’est pas tout. Il vous permet aussi – et c’est nouveau
– de louer à un membre de votre famille, qu’il soit un ascendant ou un descendant.
A savoir : Le Pinel est entré en vigueur le 1er septembre 2014. Sa date de fin était prévue pour le 31 décembre 2016 mais le gouvernement a décidé de prolonger cet avantage fiscal d’un an. Le Pinel s’éteindra donc le 31 décembre 2017.

Grange sous toit : extension des possibles

Cet espace sous charpente, distribué tout en longueur et avec très peu de lumière a fini par trouver son identité. L’intervention d’un architecte a permis de repenser les volumes, de créer du rythme pour au final faire complètement oublier le schéma d’origine.

REDISTRIBUTION DES VOLUMES

Pour l’architecte, cet espace central de 15 x 5m offre un grand potentiel avec sa construction totalement ouvert. Comme dans un jeu de légo, il imagine faire naître des semi-cloisons de séparation sans obstruer les lignes de perspective, des caissons avec niches ouvertes pour marquer notamment le sas d’entrée. En marquant le sol des repères pour les cloisons, le client peut se projeter physiquement et dans les conditions du réel, sur un autre mode de construction.

Les photos avant/après montrent que la linéarité est respectée et que d’un bout à l’autre de l’aile, la vision reste entière. La charpente en bois a été complètement recouverte. Seules quelques poutres restent apparentes. Repeintes en blanc, elles se fondent dans un ensemble immaculé.

Crédit photo@ http://www.atypik-interieur.com

CRÉATION DE PUITS DE LUMIÈRE

Avec un côté de mur totalement occulté, un toit sans autorisation pour des velux, le parti-pris se porte sur la succession des baies développées de façon unilatérale. Dans le couloir qui mène aux chambres, l’ouverture à la lumière est réduite aux  velux. Pour que les chambres bénéficient d’un peu de clarté, l’architecte propose d’associer dans les cloisons, un insert vitré. Dans la salle de bains, un skydome offre un faisceau de lumière juste au dessus de la baignoire.

Crédit photo@ http://www.atypik-interieur.com

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AMÉNAGEMENT ZEN TOUT EN AUTONOMIE

L’architecte optimise cet espace en L pour dissocier l’espace jour de celui de la nuit. Il propose également de concevoir la cuisine de façon indépendante et autonome des pièces à vivres (salon et salle à manger). Ce parti-pris se concrétise autour d’une pièce de belle dimension qui associe un bar pour les petits déjeuners et repas pris sur le pouce. La cuisine communique avec une terrasse accessible par une baie vitrée coulissante.

L’ensemble de l’habitation est peint en blanc pour accrocher au maximum la luminosité et amener de la pureté à l’ensemble. Le sol habillé de bois blond est chaleureux. L’agencement de la cuisine et de la salle de bains joue la carte de l’épure avec des partis-pris simples, naturels avec des matériaux bois et placages blancs.

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Le béton ciré dans la salle de bain : tout ce qu’il faut savoir

Ce revêtement très tendance est particulièrement prisé pour redonner une seconde jeunesse aux pièces d’eaux. Mais si le résultat est très esthétique, est-il réellement pratique ? Passage en revue de cinq points clés qui vous aideront à maîtriser avec brio cette matière brute.


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  • Un matériau adapté à la salle de bains

Le béton ciré ne comporte pas de joint, ce qui rend l’entretien beaucoup plus facile et supprime de fait les problèmes de joints. D’un point de vue technique, la jonction entre le mur et le sol de la douche permet de créer un petit gousset, un arrondi qui permet à l’eau de ne pas stagner et évite ainsi encore le problème de moisissure.

Attention, le béton ciré n’est pas étanche, ce sont les vernis, ou les protections qu’on lui applique qui vont le rendre adapté à la salle de bains. Il y a un travail de préparation important.

  • Etanchéité et préparation du support

Si le béton est mal posé ou le support mal préparé, il y aura des fissures et l’eau s’infiltrera. Pour la douche, il est recommander de poser des panneaux WEDI, de les carreler avec une mosaïque de piscine puis d’appliquer le béton. Il faut toujours travailler les jointures entre le mur et le bac avec une bande d’étanchéité et appliquer une première couche de béton d’épaisseur conséquente entre 1,5 et 2 mm d’épaisseur.

On peut aussi poser des agglos hydrofuges dans la douche.

  • Quelques bons reflexes à adopter pour un entretien durable

L’entretien se fait de façon très facile avec un peu de savon noir. Pour éviter de trop voir les tâches de calcaire, il vaut mieux favoriser les couleurs claires. De façon générale, il est recommandé de rincer la douche après chaque utilisation pour ne pas laisser de traces de savon et ne pas utiliser de produits agressifs.

  • Réaliser soi-même son béton ciré

Appliquer un béton ciré n’est pas difficile à condition de s’être bien préparé ou d’être bien conseillé par des professionnels. Il est indispensable de bien appréhender la phase d’étanchéité. Il est recommandé d’acheter de préférence auprès de professionnels afin de bénéficier de conseils en direct.

  • Le béton ciré en total look dans la salle de bains ?

Le béton ciré peut se poser presque partout dans votre salle de bains : mur, sol, évier, bac à douche, plan de travail et même porte ! Mais il ne s’agit pas nécessairement du même produit. L’épaisseur du béton ciré varie en fonction du support (de 0,7 mm pour un mur décoratif, à 2 mm pour une douche, par exemple).


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Quel portail associer à son habitat ?

Le portail s’impose comme la première chose que l’on voit. Il laisse imaginer en fonction de son esthétique, à quel style de maison il renvoie. Son choix vaut la peine que l’on se penche sur les différentes possibilités de composition qu’il offre : système d’ouverture, matériau, finition…

  • Le portail de la maison : battant, coulissant, motorisé ?

Le portail battant se compose de deux vantaux qui mesurent entre 2 et 4 mètres de largeur et s’ouvrent à angle droit, voire à 180° pour certains modèles. Selon l’espace dont on dispose sur la propriété, on peut choisir une ouverture vers l’intérieur ou vers l’extérieur.

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Le portail coulissant est très souvent formé d’un seul ventail s’ouvrant latéralement est, comme son nom l’indique, composé d’une porte qui coulisse le long de la clôture. Si on a peu d’espace entre le garage et le portail ou bien si l’entrée de la propriété se trouve en bordure de la route, ce système permet de gagner de la place.

Quel que soit le système choisi, un portail peut être à ouverture manuelle ou motorisée.

  • Quel matériau : PVC, bois, alu, fer forgé ?
  • Le portail PVC est avant tout une solution économique. Son prix est abordable et il
  • nécessite peu d’entretien. Une éponge, de l’eau et du savon suffisent pour le garder
  • propre et neuf. Toutefois, sa durée de vie est limitée. Même s’il supporte froid,
  • humidité et rouille, le PVC n’est pas une matière très résistante aux chocs. Il offre
  • l’avantage d’être abordable et facile à monter.

Le portail en bois est plus traditionnel. Très résistant dans le temps, il aura tout de même besoin d’être traité régulièrement pour être protégé des intempéries avec l’application d’une lasure. Ce matériau laisse un large choix de couleurs et surtout d’essences (chêne, pin, bois exotique, etc.). Son budget est assez élevé pour un modèle de qualité.

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Le portail en aluminium représente une valeur sûre tant sa durée de vie est élevée. Il est beaucoup plus coûteux que le PVC ou le bois mais ne nécessite pas d’entretien particulier. Solide, il résiste à toutes sortes d’intempéries et ne rouille pas. S’il se tord suite à un choc violent, il peut être redressé pour retrouver sa forme originale. L’aluminium offre une multitude de possibilités de coloris, de finitions et de formes.

Le portail en fer forgé fait son grand retour. Sobre et élégant, il est solide et robuste dans le temps, à condition de le traiter régulièrement contre la corrosion. Il peut être peint de toutes les couleurs de notre choix.

  • Les critères de choix à retenir

Les dimensions : si l’espace de l’entrée n’est pas standard, il faudra opter pour un portail sur mesure.

Le prix : les portails en PVC sont les moins chers tandis que les portails en aluminium et fer forgé sont les plus onéreux.

La durée de vie : l’aluminium et le fer forgé sont les plus résistants dans le temps.

Le rapport qualité/prix : les portails en aluminium offrent le meilleur rapport qualité/prix dans la mesure où ils nécessitent peu d’entretien.