Toitures végétalisées, tout ce qu’il faut savoir

Les toitures végétales que l’on voit fleurir en ville suscitent une grande curiosité. Des études menées en Europe depuis les années 80 montrent que les toitures végétales, outre leur aspect esthétique vert, ont un impact fort sur la protection de la biodiversité et de l’environnement en milieu urbain et sur la qualité de l’air et l’atténuation des îlots de chaleur urbaine.

Qu’est-ce qu’une toiture végétalisée ?

Vous avez envie d’ajouter des plantes dans votre vie ? C’est exactement ce à quoi sert le toit végétalisé ! Plus qu’un jardin dans la ville, le toit vert offre un impact positif pour la biodiversité, améliore le confort intérieur des occupants et prolonge la durée de vie du bâtiment. Un geste concret pour l’environnement !

On recense 2 types de toitures végétales :

Toiture végétalisée extensive

Légère et facile à réaliser, la végétalisation de toiture extensive est idéale pour les budgets serrés. Elle comporte de la mousse et des plantes grasses, dont l’entretien est minime. Ces plantes résistent bien à la sécheresse et à la chaleur, tout en absorbant l’humidité.

Toiture végétalisée intensive

Un véritable jardin sur votre toit ! On y trouve de l’herbe, des végétaux mais aussi des arbustes voire même des arbres. Si vous voulez ce type de toit, il faudra une construction très solide ! On compte plus de 200 kg par m². Cette toiture nécessite un entretien bien plus important ainsi que l’installation d’un système d’arrosage automatique.

Toiture végétale : les avantages

En plus de son aspect esthétique, le principal avantage de la toiture végétalisée est sa fonction isolante. Ce type de toit offre une excellente isolation thermique et acoustique. Parfait pour économiser de l’énergie tout en améliorant le confort de votre logement.

Les toits végétaux participent à la réduction des émissions de CO², améliorent la qualité de l’air et favorisent la biodiversité urbaine en accueillant insectes et oiseaux en ville.

Par ailleurs, le toit vert absorbe les précipitations et limite l’écoulement des eaux pluviales. En moyenne, il stocke 30 litres d’eau par m² !

Enfin, les toits recouverts de plantes prolongent la durée de vie des bâtiments tout en leur apportant de la valeur.

Toiture végétale : les inconvénients

Malgré tous ses avantages, le toit végétalisé possède quelques inconvénients.

Par exemple, les toitures végétalisées intensives nécessitent un fort entretien, du fait du développement de mauvaises herbes. Elles représentent un investissement important, de la création à l’entretien.

L’accès au toit peut également être compromis, ce qui rend l’entretien plus difficile et surtout, cela peut vous empêcher de détecter et de réparer des fuites.

Comment faire une toiture végétalisée ?

Le support porteur

Pour faire une toiture végétalisée, il faut d’abord choisir le bon élément porteur. Il peut être en acier, en béton ou en bois, mais il faut surtout qu’il supporte le poids de la toiture végétalisée : entre 80 et 250 kg/m², en fonction du type de végétalisation souhaité.

L’inclinaison

Vous pouvez faire un toit vert plat ou incliné. Les cas standards visés par les Règles Professionnelles pour les Toitures et Terrasses végétalisées vont jusqu’à 20%. Néanmoins, les pentes jusqu’à 100% sont possibles, sous réserve d’une étude technique spécifique.

La localisation

Évidemment, la localisation et l’exposition de votre toit doivent être prises en compte. Une toiture végétale à Brest n’a pas les mêmes besoins qu’une toiture à Biarritz !

La durée d’ensoleillement, la fréquence et la densité des précipitations sont des critères qui feront varier le choix des végétaux et des éléments du toit (système d’irrigation automatique, par exemple).

Le complexe isolant

L’isolation de la toiture végétalisée fait partie de ses principaux bénéfices. La toiture verte peut s’installer sur tout type d’isolant : laine de roche, laine de verre, polystyrène extrudé… L’isolant est généralement posé de façon traditionnelle, en dessous d’une couche étanche.

L’étanchéité

Un support d’étanchéité devra être disposé sur le support porteur, et un revêtement d’étanchéité sera placé sur l’isolant. On peut également ajouter une couche anti-percement, afin que le support résiste à la pénétration des racines des végétaux.

Le drainage

L’eau de pluie doit être dirigée vers les systèmes d’évacuation des eaux pluviales et vers les gouttières. Le type de couche drainante sera choisi selon la résistance du support porteur, la nature du substrat et la pente du toit.

L’entretien d’une toiture végétalisée

Les surfaces végétalisées nécessitent un entretien spécifique. Qu’elles soient au sol ou sur votre toit, vos plantes ont besoin d’être chouchoutées ! Un entretien régulier permet d’assurer la longévité de l’ouvrage et surtout, de conserver ses propriétés environnementales et techniques.

On distingue plusieurs périodes d’entretien du toit végétal :

1.   Avant réception de l’ouvrage

On appelle cela l’entretien de parachèvement, qui favorise l’enracinement des plantes dans le substrat. Cela fait partie des travaux, l’entretien est ainsi à la charge de l’artisan.

2.   Après réception de l’ouvrage

C’est désormais à vous de gérer l’entretien de votre toit. Cette période de confortement est nécessaire pour obtenir un taux de couverture végétale d’au moins 80%. Quelques exemples d’opérations d’entretien :

  • désherbage
  • taille des plantes
  • fertilisation
  • remplacement des plantes
  • enlèvement des déchets

3.   Entretien courant

Une fois les premiers mois passés, la toiture végétale n’a besoin que d’un faible entretien. Le but est de conserver un taux de couverture supérieur ou égal à 80%. Vous aurez simplement besoin de désherber et de fertiliser, sans oublier de vous assurer de la bonne étanchéité du toit et de contrôler le système d’évacuation des eaux.

Pour en savoir plus sur l’installation d’une toiture végétalisée, venez rencontrer nos professionnels lors du prochain salon Viving près de chez vous !

Quel bardage choisir pour recouvrir une façade ?

Il suffit souvent de changer la façade d’une maison pour lui donner un style plus contemporain et une meilleure isolation thermique. Plusieurs matériaux prennent le dessus comme le bois, le zinc, le PVC ou l’ardoise. Lequel de ces habillages de façade de maison choisir ? Quels sont les atouts de chaque matériau ? Passage en revue des bardages pour maison qui offriront à vos façades une toute nouvelle allure.

Façade de maison en bois : bonne ou mauvaise idée ?

Ses avantages

Une façade en bois est idéale pour un style rustique, mais toujours chic et esthétique. Certaines essences de bois peuvent même moderniser votre maison !

En effet, un des grands avantages du bois, c’est sa variété. Il existe un grand nombre d’essences de bois, de couleurs et de formes : si vous êtes créatif, ce type de bardage vous plaira assurément !

Pin, mélèze, douglas, red cedar, épicéa ou encore bois composite, chaque type de bois a ses particularités. En tant que bardage pour façade, il est préférable de choisir une essence légère, résistante à l’humidité et imputrescible.

On pourrait penser que le bardage en bois isole mal les maisons ; il offre pourtant une isolation thermique et phonique performante, associé à un isolant extérieur.

Niveau technique, le bardage en bois d’une façade de maison est très facile à poser. Il ne nécessite aucun temps de séchage puisqu’il s’agit d’un chantier sec.

Le bois est un matériau durable et donc long terme, si vous choisissez un produit labellisé FSC ou PEFC.

Ses inconvénients

Malgré ses qualités, la façade en bois possède quelques inconvénients qu’il convient de prendre en compte.

Par exemple, le bois nécessite un entretien régulier. Le soleil et les intempéries peuvent faire vieillir prématurément le matériau et sa couleur. Un traitement est ainsi recommandé tous les deux ans.

Le prix d’un bardage en bois peut également vous freiner. En effet, à environ 30€ le m², il est plus cher que le PVC ou la pierre.

Façade en ardoise : bonne ou mauvaise idée ?

Ses avantages

L’ardoise, pierre naturelle schisteuse, est employée depuis des siècles pour couvrir les toits de nos maisons mais aussi les façades. Au-delà de son charme et de son élégance, l’ardoise est un matériau incombustible, imperméable et non poreux, résistant au vent et au froid… Votre façade en ardoise naturelle tiendra facilement 80 ans, voire 100 ans.

L’ardoise synthétique, constituée essentiellement de fibres-ciment, un mélange de fibres naturelles agglutinées avec du ciment, a avantageusement pris le relais par rapport à l’ardoise pure. Son prix est plus bas, ses dimensions et sa qualité sont plus homogènes. La pose est ainsi plus facile. Leur durée de vie s’élève à 20 à 30 ans.

Ses inconvénients

Un bardage en ardoise naturelle est assurément plus onéreux qu’en ardoise synthétique, en PVC ou même en bois. Il faut compter environ 115€ par m². Néanmoins, son prix est compensé par sa durabilité.

Concernant l’ardoise synthétique, elle est sensible à la formation de mousse, après une dizaine d’années. Sa longévité est également plus faible que l’ardoise naturelle.

Façade en zinc : bonne ou mauvaise idée ?

Ses avantages

En construction neuve comme en rénovation, le bardage en zinc est généralement mis en œuvre pour protéger un système d’isolation par l’extérieur et, par conséquent, la construction elle-même. On le choisit pour trois bonnes raisons : sa pérennité, son côté écologique et son esthétique.

C’est un matériau écologique car presque entièrement recyclable. De plus, il est résistant, pratique et aisément modulable. Les lames de zinc ont une longévité importante, de l’ordre de 50 à 100 ans, grâce à la patine protectrice du matériau.

La gamme de coloris est assez large pour vous autoriser des fantaisies esthétiques. Son entretien est aisé puisqu’il se résume à un lavage à l’eau claire.

Ses inconvénients

Pour un bardage en zinc, les inconvénients principaux sont son prix, assez onéreux, renforcé par le fait que la pose doit être obligatoirement effectuée par des professionnels. Le mètre carré coûte en effet entre 90 et 100€.

Façade en PVC : bonne ou mauvaise idée ?

Ses avantages

Avec son allure très contemporaine, le bardage en PVC a le vent en poupe avec son aspect lisse, veiné, crépi et sa large gamme de couleurs. Sa mise en œuvre est simple et rapide. Il offre une bonne résistance aux chocs, aux intempéries, aux produits chimiques, aux moisissures.

Il garantit une excellente tenue dans le temps avec son traitement anti-UV. Avec lui, aucune pourriture ni corrosion !

Il se nettoie avec un détergent doux, sa très faible porosité ne retient pas les salissures.

Sa propriété d’isolant thermique ne doit pas être oubliée, sa conductivité thermique étant comparable à celle du bois.

Enfin, son prix est un argument de poids : entre 10 et 25€ le m², c’est le matériau de bardage le plus économique !

Ses inconvénients

Le bardage de maison en PVC, malgré ses nombreuses qualités, possède quelques défauts. D’un point de vue esthétique, on peut lui reprocher son manque d’authenticité par rapport au bois ou à l’ardoise.

Il faut également se rappeler que le PVC est un plastique, donc un matériau issu du pétrole. En cas d’incendie, ses émanations sont toxiques.

S’équiper d’une alarme pour protéger son habitat

Plus de 1 000 cambriolages ont été recensés par jour en 2013 en France selon les données de la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA).
Dans 95% des cas, le déclenchement d’une alarme fait fuir les intrus. S’équiper d’un système d’alarme s’avère donc être le meilleur moyen de protéger son habitat. Plusieurs équipements sont proposés sur le marché.

Alarme-Crédit photo@www.somfy.fr

NOS CONSEILS MAISON

 L’ALARME SANS FIL

C’est aujourd’hui, le système de protection le plus développé. Il se résume à la mise en place de contacteurs sur les portes et les fenêtres et d’un ou plusieurs détecteurs de mouvement placés à des endroits stratégiques. Dans la grande majorité des cas, les différents éléments se connectent sans fil à la centrale, avec un protocole propre au fabricant. Pour optimiser l’efficacité du système, il est préférable d’installer la centrale dans un lieu caché, difficilement détectable par les intrus.

Il est important de bien protéger les pièces situées à l’arrière de la maison car c’est souvent à cet endroit plus isolé que les effractions sont commises.

La gestion de l’alarme (mise en fonctionnement et arrêt) se gère avec la simple composition d’un code sur un clavier ou par le biais d’une télécommande. Les alarmes sans fil  nécessitent souvent la souscription d’un abonnement mensuel qui propose des services différents : simple mail ou message quand il y a une intrusion, déplacement d’une équipe de surveillance…

Les avantages de ce type d’alarme sont nombreux : facilité de transport (en cas de déménagement), facilité d’installation, possibilité de brancher des détecteurs supplémentaires.

L’alarme « connectée »

Son installation requiert les mêmes équipements que l’alarme traditionnelle. La centrale est quant à elle reliée à la box internet de l’habitat. Les différents éléments se connectent sans fil et se paramètrent depuis l’interface web du fabricant.

En  téléchargeant une application donnée par le fournisseur web,  le système d’alarme peut-être activé via le site web du fabricant, depuis un smartphone ou une tablette. En cas d’intrusion, l’utilisateur est alerté par mail, SMS (en option) ou par messagerie vocal.

LA CAMÉRA DE VIDÉOSURVEILLANCE

Pour cette option, il suffit d’équiper les pièces de la maison de caméras de surveillance aujourd’hui accessibles en terme de prix et d’installation. Ces caméras sont reliées à la box en wifi. Ce système permet de voir en direct ce qui se passe chez soi à partir d’un ordinateur ou d’un smartphone après téléchargement d’une application vendue par l’opérateur.

Pour éviter les désagréments de la coupure de courant qui mettraient la connexion ADSL hors service, il est primordial que la centrale soit équipée d’un module de transmission GSM ou GPRS (dans ce cas, les alertes sont transmises par le réseau mobile).

En fonction de la valeur des biens, l’assureur peut imposer l’installation d’un système de protection répondant à la norme NF A2P.

Il est important aussi de se renseigner sur les services proposés par l’opérateur ou l’installateur. Le plus souvent, le visionnage en direct des images est gratuit, mais leur enregistrement et leur stockage sont souvent payants. La plupart des systèmes proposent également un service complémentaire de télésurveillance, payant lui aussi.

Installer un système de vidéosurveillance chez soi ne nécessite aucune déclaration préalable.

La pierre naturelle pour une terrasse extérieure

Chaque pierre naturelle raconte une histoire unique, de son parcours de la carrière à nos maisons. Ce matériau noble s’inscrit de plus en plus dans la décoration extérieure, notamment pour embellir nos terrasses. L’authenticité, l’intemporalité et la durabilité de la pierre naturelle apportent une valeur ajoutée indéniable à votre extérieur.

Pourquoi choisir la pierre naturelle ?

L’embellissement avec le temps

Contrairement à de nombreux revêtements qui s’enlaidissent au fil des années, les dalles en pierre naturelle gagnent en splendeur. La pierre garde toutes ses qualités intactes. Choisir la pierre naturelle, c’est choisir un matériau résistant et durable, sans oublier son esthétique.

Une grande diversité

Tous les goûts sont dans la nature, c’est pourquoi les pierres naturelles existent dans plusieurs formats, couleurs et finitions. Vous trouverez forcément le type de pierre naturelle qui s’adaptera à merveille avec votre décoration extérieure existante.

Une pierre inimitable

Si la pierre reconstituée gagne en popularité car elle prend l’aspect de la pierre naturelle, elle ne lui ressemblera jamais à 100%. Ce qui fait le charme de la pierre naturelle en exterieur, ce sont bien ses imperfections. Aucune pierre ne ressemble à une autre. Votre sol de terrasse ne sera pas régulier, et c’est ce qui le rend beau !

Des formats XXL

La tendance du maximalisme touche aussi l’extérieur. On trouve de plus en plus de dalles en pierre naturelle XXL, ce qui donne l’impression que vous avez davantage d’espace. Une aubaine si vous avez un petit jardin !

Par ailleurs, le nombre réduit de dalles et de joints facilite l’entretien. La réduction du nombre de dalles, de joints et de motifs apporte unité et harmonie à la terrasse.

Un entretien aisé

Bien que l’on pourrait penser que ce type de pierre de parement extérieur demande un grand entretien, ce n’est absolument pas le cas. Il vous suffit de nettoyer votre terrasse avec de l’eau et du savon ! Néanmoins, un traitement lors de la pose est nécessaire pour l’aider à bien vieillir. Évitez à tout prix d’utiliser des produits agressifs comme l’eau de Javel ou l’acide.

Quelle pierre naturelle pour terrasse ?

Aménagez votre terrasse en pierre naturelle grâce à l’éventail de possibilités qui s’offre à vous !

Le basalte

Les basaltes sont des pierres volcaniques très dures, idéales en extérieur. Elles ne craignent pas la comparaison avec les granits ! Le basalte se décline principalement dans des teintes grises et s’adapte donc très bien aux styles sobres et modernes.

La pierre calcaire

Si vous avez envie d’une pierre made in France et esthétique, dirigez-vous vers la pierre calcaire. Si elle est particulièrement résistante au gel, un traitement spécifique est nécessaire lors de la pose. Les dalles en pierre calcaire nécessitent un traitement hydrofuge et oléofuge, pour éviter les taches.

Le quartzite

Les quartzites comptent parmi les pierres les plus dures. Le quartzite est une pierre clivée utilisée habituellement en finition brute. De cette manière, l’aspect rustique de cette pierre est mis en valeur. Les particules brillantes présentes à la surface de ces pierres sont des grains de quartz.

L’ardoise

Comment résister à l’ardoise et sa belle couleur noire ? Si on la trouve lisse, veinée ou rugueuse, nous vous recommandons de choisir un aspect rugueux pour éviter de glisser sur votre terrasse. Vous pouvez également demander une finition antidérapante.

L’entretien de l’ardoise est très simple, mais il vaut mieux être régulier pour éviter les taches. Lors de la pose, vous devez appliquer un produit imperméabilisant spécial ardoise.

Le granit

Parfaitement adapté à l’extérieur, le granit est une pierre naturelle résistante et peu poreuse. Elle résiste à l’humidité, aux taches, aux rayures et aux chocs. Un traitement hydrofuge n’est absolument pas requis, contrairement aux autres pierres.

Par ailleurs, le granit est antidérapant, ce qui est idéal pour une terrasse. Bien que son coût soit important, sa longévité l’est tout autant.

La pierre bleue

La pierre bleue offre les mêmes atouts que le granit : antidérapante, robuste et peu poreuse. Malgré son nom, la pierre bleue existe dans toutes sortes de nuances de gris, un avantage pour s’adapter à votre décoration extérieure.

Le marbre

Pour une décoration prestigieuse, optez pour le matériau noble qu’est le marbre. On le retrouve dans de nombreuses couleurs : blanc, gris, crème, rose ou encore jaune. N’oubliez pas que le marbre est lisse et donc glissant, une finition antidérapante est obligatoire en terrasse.

Le marbre supporte mal l’humidité, le gel et se tache facilement. Un traitement hydrofuge dédié est absolument nécessaire pour l’extérieur.

Le gneiss

Le gneiss est, par excellence, la pierre pour une terrasse extérieure rustique ! Naturellement rugueux et solide, il convient à merveille aux terrasses et aux jardins. Les dalles et les pavés en gneiss sont superbes, surtout si vous utilisez des nuances de couleurs différentes, du gris au rose en passant par le jaune.

Quelles finitions choisir ?

Selon l’effet que vous recherchez, plusieurs finitions existent pour vos dalles en pierre naturelle à l’extérieur. Voici les finitions les plus connues :

Finition flammée

Pour obtenir une finition flammée, on utilise un jet de flamme à très haute température. Le résultat : une surface antidérapante grâce à un aspect rugueux obtenu par les flammes.

Finition brossée

Pour un aspect ondulé et agréable, optez pour une finition brossée. Elle s’obtient par plusieurs passages de brosses diamantées. Ainsi, la surface est légèrement antidérapante, sans être trop rugueuse.

Finition sablée

Projeter du sable à haute pression aura le même effet que les flammes : un aspect rugueux pour une terrasse antidérapante.

Finition sciée

Si vous souhaitez une surface avec des stries régulières, optez pour une finition sciée. Grâce au sciage avec un disque de diamant, vous obtiendrez une surface antidérapante.

Finition polie

Cette dernière finition est déconseillée pour les sols extérieurs, car la surface reste lisse et donc, très glissante. Les finitions polies sont davantage utilisées en intérieur pour avoir un beau sol brillant.

Comment faire une terrasse en pierre naturelle ?

4 méthodes sont envisageables pour faire une terrasse en pierre naturelle :

  • la pose collée : les dalles sont disposées sur un lit de mortier-colle ;
  • la pose à sec : les dalles sont déposées sur un lit de gravillons ;
  • la pose semi collée : elle combine les deux précédentes méthodes puisqu’il faut appliquer du mortier-colle sous les dalles avant de les poser sur un lit de gravillons ;
  • la pose sur plots : les dalles sont installées sur des plots pour être surélevées.

Dans tous les cas, nous vous recommandons de prendre contact avec un professionnel, qui vous aiguillera sur l’aménagement ou la rénovation de votre terrasse. Il vous aidera à choisir la pierre naturelle qui vous convient, en fonction de vos besoins et de vos goûts.

De plus, la pose de pierre naturelle n’est pas aisée. Il faut des connaissances techniques pour éviter les malfaçons et obtenir le résultat dont vous rêvez. N’hésitez pas à faire un tour dans les salons Viving pour rencontrer nos artisans exposants et élaborer votre projet.

Quelles démarches pour construire une piscine ?

Piscine enterrée, piscine hors sol, piscine gonflable… Installer une piscine peut nécessiter la réalisation de démarches administratives obligatoires. Nous vous expliquons les démarches à effectuer et les autorisations à obtenir avant de construire votre piscine. 

Piscine enterrée : les autorisations 

Pour construire une piscine enterrée dont la superficie est inférieure à 10 m², aucune autorisation n’est nécessaire. A moins que vous ne viviez dans une zone protégée ou un site classé, il est inutile de faire une déclaration de travaux ou de demander un permis de construire. 

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crédit photo @Carré Bleu

Toutefois, il est possible que des règles locales d’urbanisme encadrent la construction d’une piscine. Pour le savoir, consultez le service d’urbanisme de votre mairie. 

Si votre piscine enterrée a une superficie comprise entre 10 et 100 m², une déclaration préalable de travaux est obligatoire.

Enfin, une piscine enterrée avec une superficie supérieure à 100 m² nécessite un permis de construire. Cette autorisation d’urbanisme est délivrée par la mairie. 

Piscine semi-enterrée : les démarches 

La particularité de la piscine semi-enterrée est qu’elle n’est pas complètement creusée dans le sol. Un côté peut être enterré et l’autre hors-sol, du fait de votre terrain. 

Bien que différente, la construction d’une piscine semi-enterrée nécessite les mêmes démarches que la piscine enterrée. Aucune formalité n’est à remplir pour une piscine semi-enterrée dont la taille est inférieure à 10 m². 

Une déclaration de travaux est requise pour les piscines semi-enterrées dont la superficie du bassin est inférieure à 100 m² et de moins de 60 cm de haut. La déclaration de travaux suffit également pour les piscines semi-enterrées couvertes construites sur un terrain déjà bâti.

Concernant les piscines semi-enterrées avec un abri de plus de 20 m², ou les piscines avec une surface supérieure à 100 m& et de plus de 60 cm de hauteur, un permis de construire doit être demandé auprès de votre mairie.

Piscine hors sol : les formalités

La piscine hors-sol correspond aux piscines installées sur le sol, comme une piscine gonflable ou une piscine en bois, par exemple. Peu de démarches sont requises pour ce type de piscine privée. 

Si votre piscine est installée de façon provisoire, soit 3 mois dans l’année et si le bassin n’excède pas 10 m², aucune démarche n’est à réaliser avant son installation. 

Une piscine hors sol installée plus de 3 mois consécutifs avec une surface comprise entre 10 et 100 m² nécessite une déclaration préalable de travaux, comme les piscines enterrées et semi-enterrées. Pour une piscine de plus de 100 m², le permis de construire est obligatoire.

Quelle est la réglementation sur la sécurité des piscines ?

La loi prévoit une réglementation stricte par rapport à la sécurité des piscines privées, du fait de nombreux accidents domestiques. Il existe quatre dispositifs de sécurité homologués : couverture de sécurité, barrière de protection, système d’alarme et abri de piscine.

La barrière de piscine

La barrière ou clôture de piscine (norme NF P90-306) doit être installée autour de la piscine avec une marge à l’intérieur, mesurer plus d’1,10 mètre de haut et être solidement verrouillée afin que des enfants ne puissent pas l’ouvrir ni l’enjamber. Le portillon doit être sécurisé et s’ouvrir vers l’extérieur. Cette solution est cependant de moins en moins utilisée au profit des autres dispositifs de sécurité. 

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crédit photo @Desjoyaux

L’alarme de piscine

L’alarme de piscine (norme NF P90-307) fait partie des dispositifs de sécurité obligatoires pour les piscines enterrées. Elle doit être activée 24/24h, sauf pendant la baignade. N’oubliez pas de la réactiver ensuite ! Un enfant de moins de 5 ans ne doit pas être capable de l’activer. 

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crédit photo @Desjoyaux

On trouve 2 alarmes de piscine homologuées sur le marché : 

  • l’alarme périmétrique, qui alerte en cas de franchissement d’une ligne infrarouge autour de la piscine ; 
  • l’alarme immergée, qui se déclenche en cas de chute dans l’eau d’un corps d’au moins 6 kg. 

La couverture de piscine

La couverture de sécurité (norme NF P90-308) est un dispositif efficace. Elle comprend les bâches, les rideaux de piscine, les volets roulants et les fonds mobiles. L’objectif est d’empêcher l’immersion d’un enfant de moins de 5 ans. En plus de protéger du risque de noyade, elle préserve la température et la propreté de l’eau.

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crédit photo @Piscine du Nord

L’abri de piscine

L’abri de piscine (norme NF P90-309) est le dispositif de sécurité le plus populaire, rendant le bassin inaccessible. C’est une structure en verre, en PVC, en aluminium ou en polycarbonate qui recouvre la piscine. L’abri de piscine doit supporter des vents de 100 km/h et 45 kg/m². Comme la couverture de piscine, l’abri vous offre un grand confort de baignade en préservant la température de l’eau. 

Peu importe votre choix, il est conseillé d’avoir une attestation de conformité du dispositif de sécurité. En cas de non-respect de la réglementation, une amende allant jusqu’à 45 000 € peut être réclamée.

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crédit photo @Abrisud

Vos questions sur la construction d’une piscine

Quel est le formulaire à remplir pour une déclaration préalable de travaux ? 

Vous devez remplir le formulaire n°13703*07, accessible sur le site du service public.

Quel est le formulaire à remplir pour un permis de construire ? 

Vous devez remplir le formulaire n°13406*07, accessible sur le site du service public.

Quel type de piscine peut être installé sans autorisation ?

  • Une piscine dont la superficie du bassin est inférieure ou égale à 10 m². 
  • Les piscines hors sol dont la taille est supérieure à 10 m², à condition qu’elles soient démontables et que leur durée d’utilisation ne dépasse pas 3 mois.
  • Les piscines construites à l’intérieur d’un bâtiment existant sont dispensées d’autorisation si les travaux n’affectent pas l’aspect extérieur du bâtiment. 

Pour quel type de piscine faut-il une déclaration préalable de travaux ?

A partir d’un bassin supérieur à 10 m² de superficie, construire ou installer une piscine non couverte nécessite une déclaration préalable de travaux et ce, jusqu’à un maximum de 100 m² de surface de bassin.

Si la piscine est couverte, la hauteur doit être inférieure à 1,80 mètre.

Permis de construire : pour quelle piscine ?

  • Les piscines dont le bassin a une superficie supérieure à 100 m².
  • Les piscines couvertes, comprises entre 10 et 100 m², dont la couverture fixe ou mobile a une hauteur de plus de 1,80 mètre.

Pourquoi faire appel à un architecte paysagiste ?

Faire appel à un architecte paysagiste, c’est bénéficier de son regard global sur les notions d’esthétisme, d’équilibre, d’harmonie, de proportions… mais aussi l’ensemble de l’ingénierie technique, réglementaire et financière de vos projets d’aménagement extérieur. Indispensable !

Quelle est la différence entre un jardinier, un paysagiste et un architecte paysagiste ?

Un jardinier plante et entretient le jardin, mais sans le dessiner. Son rôle est purement exécutif, bien qu’il puisse rendre votre jardin bien plus joli en prenant soin de l’existant.

Un paysagiste peut imaginer l’aménagement d’un jardin et réaliser les plantations. La conception de plan n’est pas son cœur d’activité, il est expert en réalisation et en entretien d’espaces extérieurs. Généralement, il intervient sous les ordres de l’architecte d’aménagement extérieur.

L’architecte paysagiste a la capacité d’imaginer un projet global et durable, qui s’inscrira dans la continuité de l’habitation, tout en respectant les contraintes de faisabilité et l’environnement existant. Un vrai travail d’architecte !

Quel est le rôle de l’architecte paysagiste ?

Architecte paysagiste est un titre répandu dans de nombreux pays francophones. C’est un métier protégé dont le diplôme est délivré par des écoles d’architecture et de paysage. Il n’en existe que 5 en France, il s’agit donc d’un parcours sélectif. Par la suite, vous obtiendrez le diplôme de paysagiste diplômé d’État.

L’architecte paysagiste, à l’instar de l’architecte en bâtiments ou l’architecte d’intérieur, est un concepteur. Il imagine l’ensemble des espaces extérieurs, qu’ils soient publics ou privés. Il manage ensuite les entreprises (paysagistes, paveurs, électriciens, maçons, ébénistes, …) pour traduire sa conception dans la réalité.

Quels travaux peut faire un paysagiste architecte extérieur ?

L’architecte extérieur de jardin travaille sur un projet global, qu’il s’agisse de terrassement, d’aménagement paysager ou d’installation d’ouvrages en bois.

Lors d’un premier rendez-vous, il recueillera vos besoins et vos souhaits, et vous offrira des conseils pour orienter votre projet. Cela lui permettra également d’appréhender les espaces et d’estimer la faisabilité de votre projet d’aménagement extérieur.

Ensuite, il vous proposera un avant-projet sur plan accompagné d’un devis et d’échantillons. Jardin à la française, jardin anglais, jardin japonais, jardin contemporain… Il fera de son mieux pour retranscrire vos envies dans un plan sur-mesure.

Son rôle ne se limite généralement pas à la conception d’un plan. Si vous le désirez, il pourra se charger de la réalisation des travaux, de la préparation du terrain à l’installation des différents équipements. Il peut également chercher une entreprise capable de mener les travaux demandés et assurer la supervision. Cela dépend de l’envergure de votre projet.

Sa dimension de conseil dépasse l’aspect technique et vise la recherche de l’esthétisme pour créer des espaces de vie sur mesure et personnalisés.

Quand faire intervenir un artisan paysagiste ?

L’architecte jardinier peut intervenir en amont de votre projet, en concevant le paysage et les plans pour aménager au mieux votre jardin. Il peut également s’occuper de la réalisation et du suivi de chantier.

Quel budget pour aménager un jardin ?

Plusieurs critères influencent le coût des travaux d’architecture d’extérieur. Tout d’abord, la taille de votre jardin va déterminer la quantité de terre et de végétaux nécessaires pour l’aménagement. La topographie du terrain influera également sur la complexité des travaux.

Toutes les plantes, les fleurs et les arbres ne valent pas le même prix, en fonction de vos choix l’enveloppe sera plus ou moins importante.

Les types d’aménagement prennent plus ou moins de temps et de matériaux. Créer une pelouse ne vous coûtera pas la même chose que tracer une allée de jardin, semer un parterre de fleurs ou construire un muret.

Intégrer une terrasse, une pergola ou un abri de jardin va nécessairement augmenter la facture, si vous souhaitez ajouter ce type d’aménagements paysagers.

Dans tous les cas, votre architecte de jardin saura vous conseiller les meilleures solutions pour respecter votre budget.

Comment bien choisir sa véranda ?

BEAUCOUP DE PROPRIÉTAIRES RÊVENT D’AGRANDIR LA SURFACE DE LEUR MAISON TOUT EN JOUISSANT D’UNE PIÈCE CLAIRE ET OUVERTE À LA LUMIÈRE.

La véranda a toujours connu un grand succès. Elle évolue aujourd’hui vers plus de modernité et de design. Aluminium, acier ou bois, quel matériau choisir ? Quelles démarches à effectuer avant de commencer les travaux ? Voici nos conseils maison.

QUELLES RÉGLEMENTATIONS POUR CONSTRUIRE UNE VÉRANDA ?

En dessous de 20 m², une simple déclaration de travaux à la mairie suffit pour construire une véranda. Il faut compter un délai d’attente d’environ un mois. Pour plus de 20 m², une demande de permis de construire doit être déposée à la Direction Départementale de l’équipement. Le délai d’attente sera d’environ trois mois.

LES RÉFLEXES QUI PROTÈGENT :

. Exiger une garantie décennale au constructeur sur l’ensemble de la véranda.
. Souscrire une extension de garantie auprès de votre assurance.

UNE VÉRANDA EN BOIS POUR LA SOLIDITÉ ET L’ESPRIT NATURE

Mydevis-Véranda-Bois-(7)-1024x624Crédit@my devis veranda bois

LES AVANTAGES D’UNE VÉRANDA EN BOIS

. Solidité et robustesse
. Apparence chaleureuse et conviviale
. Se marie à tous les styles de maison et particulièrement bien à la pierre
. Isolation thermique et sonore hyper performante
. Supporte une toiture lourde en tuile ou en ardoise

LES INCONVÉNIENTS D’UNE VÉRANDA EN BOIS

. Des prix élevés pour des essences de bois robustes et imputrescibles en comparaison avec une véranda en aluminium
. Un entretien tous les 2-3 ans si le bois est de moyenne gamme pour éviter l’invasion de nuisible.
. Des fissures possibles si le bois n’est pas entretenu ou si le sol du terrain manque de stabilité.

UNE VÉRANDA EN ACIER OU EN FER FORGÉ POUR SA RÉSISTANCE ET SON AUTHENTICITÉ

Cantini-Metal-veranda-extension-acier-sur-mesureCrédit@cantini métal véranda

LES AVANTAGES D’UNE VÉRANDA EN ACIER OU FER FORGÉ

. Un style victorien, Art nouveau
. Une résistance absolue dans le temps
. Une solidité qui permet de supporter une toiture très lourde
. Une stabilité de la structure générale qui permet de développer de grandes surfaces

LES INCONVÉNIENTS D’UNE VÉRANDA EN ACIER OU FER FORGÉ

. Peu de performance au niveau isolation
. Un matériau froid qui n’a aucune qualité thermique. Il faut donc compenser avec des verres très performants pour améliorer la qualité thermique de la véranda. Matériau à éviter donc dans les régions froides
. Entretien important pour éviter la corrosion de matériaux hyper oxydables. Traitement obligatoire contre la rouille.
. Matériau cher compensé par son attrait esthétique

UNE VÉRANDA EN ALUMINIUM POUR SA DURABILITÉ SANS ENTRETIEN

crédit-Schüco-CMC65-vérandaCrédit@Schüco véranda

LES AVANTAGES D’UNE VÉRANDA EN ALUMINIUM

. Nombreuses possibilités de conception, de design et de couleur
. Rapidité de construction
. Bon rapport qualité / prix
. Entretien minimum et longévité assurée
. Grande résistance à la corrosion grâce à des laquages durables dans le temps obtenus à l’aide de traitements spécifiques.
. Simple d’entretien
. Pièces de la structure aluminium facilement changeables en cas de dommages
. Matériau sain et sûr, l’aluminium n’émet ni poussières ni particules.
. Supporte des vitrages de grande dimension avec de grandes baies vitrées qui captent les apports thermiques naturels du soleil.

LES INCONVÉNIENTS D’UNE VÉRANDA EN ALUMINIUM

. Fragilité de la structure si la qualité de l’aluminium n’est pas au top
. Peu de performance thermique. Il est envisageable d’installer des ponts thermiques afin de renforcer l’isolation
. Matériau qui ne peut supporter une forte charge du toit

Maison contemporaine. Inspiration feutrée des hôtels

Pour les propriétaires très investis professionnellement le jour et souvent en escapade les week-ends, cet habitat devait être conçu comme une maison de nuit avec une mise en scène lumière importante. L’idée était de trouver une sérénité instantanée dès la porte franchie. Un cocon aux différentes nuances de noir concrétise la théâtralisation d’une atmosphère lounge apaisante…

IDÉES CONSTRUCTION MAISON

DÉMOLIR POUR RECONSTRUIRE

Au moment de l’achat du terrain dans le village de Genech, les propriétaires pensent pouvoir réhabiliter le hangar existant en loft avec toit terrasse. Face au refus de la mairie d’accorder le permis de travaux, une option radicale est choisie. Tout sera rasé pour concevoir un projet maison sur mesure. Luc Mayelle, architecte d’intérieur designer concrétise alors l’idée d’un habitat cubique en U qui intègre en second plan un toit double pente très discret. Il articule l’espace du rez-de-chaussée autour de trois pièces majeures : le salon avec son immense cheminée, la cuisine avec son îlot / table à manger de 5 mètres de long et la chambre / salle de bains. Et intègre deux baies vitrées de 6m de long, l’une côté patio et l’autre ouverte sur le jardin.

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Crédit photo@Pierre Rogeaux

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SCÉNOGRAPHIER POUR DONNER DU RYTHME AUX VOLUMES

Férus d’art contemporain, les propriétaires expriment l’envie d’exposer leurs œuvres avec parcimonie et esthétique. L’escalier qui fait la jonction entre le hall d’entrée et le salon, est encagé entre deux cloisons qui offrent une surface d’accrochage supplémentaire. Le parti-pris pour une large porte désaxée entre le salon et la chambre crée une perspective vers un espace qu’on devine sans le voir. La cheminée théâtrale de 7 mètres de long s’inspire de la grandeur de celles développées d’antan dans les châteaux. Elle reprend la pose traditionnelle de la brique à champ au sol. Là s’arrêtent les comparaisons… Sa conception ultra épurée l’impose comme l’élément majeur du salon.

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Crédit photo@Pierre Rogeaux

JOUER AVEC LE NOIR POUR CRÉER DE LA PROFONDEUR

Luc Mayelle choisit différentes nuances de noir pour l’ensemble des plafonds du rez-de-chaussée ainsi que pour quelques murs. A lui de préciser :

ce parti pris est très inspirant. Il permet de concrétiser l’idée d’un ciel de nuit avec lequel on peut jouer merveilleusement en apportant un regard très précis sur la mise en scène lumière…. 

Web 16Maison Genech 044Crédit photo@Pierre Rogeaux

ASTUCE DÉCO

SOIGNER LES DÉTAILS SOPHISTIQUÉS POUR PLUS DE CARACTÈRE

Les rideaux au lourd tissu et au parfait tombé se retrouvent dans les trois pièces et amènent une dimension cosy très enveloppante. La cuisine se pare elle de blanc, en laqué sur le mobilier et en marbre sur le plan de travail et les crédences. Le béton ciré gris domine dans les pièces communes. Une épaisse moquette est quant à elle préférée pour la chambre. Cette pièce intime est totalement épurée : lumières suspendues et chevets identiques de chaque côté du lit. La salle de bains privilégie une immense douche en béton couleur sable, une seule vasque en corian est posée sur un meuble en mélaminé blanc. Elle est surmontée d’un miroir développé sur la hauteur. Un parfait cocon.

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Crédit photo@Pierre Rogeaux

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Crédit photo@Pierre Rogeaux

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Maison 1930, extension des possibles

Elles sont nombreuses sur le marché immobilier ces maisons longues et étroites. Constituées d’une succession de pièces, elles souffrent d’un manque de lumière. Le propriétaire trouve néanmoins de nombreuses astuces pour changer la perception de l’espace et optimiser le potentiel d’une petite surface.

INSPIRATIONS RÉNOVATION MAISONS

LA CONSTRUCTION D’UNE EXTENSION CÔTÉ JARDIN

Les maisons 1930 étaient très souvent divisées dans les pièces du rez-de-chaussée par un couloir fermé prolongé par la montée d’escalier d’un côté. Et de l’autre par les pièces à vivre qui se résumaient à une cuisine et à un salon. En faisant construire une extension, le propriétaire gagne pour la cuisine, une pièce développée sur l’intégralité de la largeur de la maison. Il lui associe une baie vitrée ouverte sur le jardin qui amène énormément de clarté.

LE DÉVELOPPEMENT DE LA CUISINE DANS LE PROLONGEMENT DU COULOIR D’ENTRÉE

Pour casser le côté très rectiligne de l’organisation de l’espace, la cuisine est conçue en L. Ouverte sur le jardin, elle se prolonge dans la continuité de la largeur du couloir. C’est là que se trouvent les meubles techniques du plan de travail, le frigo / congélateur, le rangement des produits ménagers. Cette option offre une nouvelle et belle perspective de l’entrée de la maison vers la verdure.

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FF12Crédit photo@Franck Fermaut / Mordikus

LA CONCEPTION D’UN MEUBLE DE RANGEMENT À DOUBLE ENTRÉE

Toujours dans l’idée de ne pas accentuer l’étroitesse des pièces en ajoutant des meubles de rangements trop imposants, le propriétaire conçoit et fait fabriquer un caisson traversant le mur. Ainsi, côté salon, il amène un agencement coloré dans lequel il intègre la télé et tous les câblages. Côté cuisine, ce même caisson se prolonge et offre un grand espace de rangement. L’épaisseur du mur de séparation des pièces a donc été creusée de façon ingénieuse. Une façade en menuiserie amène la touche esthétique et déco.

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Crédit photo@Franck Fermaut / Mordikus

L’ACCENTUATION VOLONTAIRE DE COULEURS SOMBRES DANS LES PIÈCES SANS LUMIÈRE

Dans une maison sombre, la première idée serait de lui associer des murs blancs pour amener de la clarté. Le propriétaire prend le contre pied de cette option. Il joue au contraire sur des tonalités très sombres au plafond et sur un mur. Il accentue ainsi l’intimité des deux salons dont l’un est dédié au home cinéma. Il soigne les sources de lumière pour créer des ambiances intimes avec notamment des spots dirigeables intégrés dans le plafond.

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Crédit photo@Franck Fermaut / Mordikus

LE PARTI PRIS DÉCO DESIGN

Pour contrebalancer le parti pris sombre, le mobilier et la déco sont colorés. Sofa jaune, antre de la cheminée en briquettes rouges, canapé gris perle, lithographies sur fond blanc, sol en bois brut clair… La cuisine est blanche comme aspirée par la lumière.

Si l’entité de la maison fait référence aux années 30, l’intérieur est en total contraste.

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Crédit photo@Franck Fermaut / Mordikus

Comment changer sa chaudière. Les conseils de nos experts Viving

LES CONSEILS MAISONS POUR CHANGER SA CHAUDIÈRE.

Une chaudière devrait normalement être remplacée tous les 15 ou 20 ans. En France, pourtant, de nombreux logements sont équipés de modèles beaucoup plus anciens, et peu performants. Pourtant, associée à une bonne isolation, une chaudière performante est la clé des économies d’énergie.  C’est un gros investissement financier qui se rentabilise sur le temps et avec l’obtention d’aides financières comme le crédit d’impôt, l’éco-prêt à taux zéro…  en fonction des différents types de chaudière. Passage en revue.

LES CHAUDIÈRES « BASSE TEMPÉRATURE »

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Crédit@Deville Thermique
Légende : chaudière basse température gaz au sol Deville Excellia Gaz

La principale différence entre une chaudière basse température et une chaudière dite « normale » est la température de chauffe du liquide caloporteur : pour la première, la température atteindra 50°C, pour la seconde 90°C, sans qu’aucune différence de confort ne soit ressentie. La consommation d’énergie est réduite de 12% à 15%.

ATTENTION AU RESPECT DES NORMES DES CHAUDIÈRES BASSE TEMPÉRATURE

Les normes des chaudières basse température relèvent de la directive européenne Directive 90/360/CEE visant à garantir à l’utilisateur sécurité, performance et qualité.

Afin de répondre aux normes en vigueur, l’installation et l’entretien d’une chaudière basse température doivent être effectués par un professionnel qualifié qui va notamment vérifier et nettoyer le corps de chauffe, les conduits d’évacuation et tous les éléments de sécurité listés dans la NF X50-011.

Le respect de ces normes et l’homologation de l’installation par un professionnel vous permettent, sous certaines conditions d’éligibilité, de prétendre à des aides financières octroyées dans le cadre de la rénovation énergétique.

L’ÉCO-PRÊT À TAUX ZÉRO

Il est accordé par certains établissements bancaires dans le cadre d’un bouquet de travaux (minimum deux) visant à réduire votre consommation énergétique. Ce prêt est plafonné à 20 000 euros et remboursable sur 10 ans maximum pour un bouquet de 2 travaux. Le plafond passe à 30 000 euros remboursables sur 15 ans pour un bouquet de 3 travaux.

LA TVA À TAUX RÉDUIT

Si votre logement est construit depuis plus de 2 ans, vous pouvez bénéficier depuis le 1er janvier 2014 d’une TVA à 5,5 % qui s’applique tant sur le prix de la chaudière que sur le coût de la main d’œuvre.

LES AIDES DE L’ANAH ET DES COLLECTIVITÉS LOCALES

Dans le cadre de la rénovation énergétique et sous conditions de ressources, l’Agence nationale pour l’habitat, octroie des aides financières. Les collectivités locales, peuvent également soutenir les travaux visant à économiser de l’énergie. Renseignez-vous auprès des organismes compétents afin de déterminer si vous êtes éligibles.

 LES CHAUDIÈRES À CONDENSATION

malrieu-chaudiere-sol-condensation-3Crédit@Domusa
Légende : chaudière à condensation EVOLUTION EV FDX RC / Domusa

Elles condensent la vapeur d’eau des gaz de combustion et récupèrent ainsi de l’énergie. Elles consomment de 15% à 20% de moins que les chaudières standard modernes.

LES AIDES

Le crédit d’impôt (CITE) est l’une des sources de financement les plus utilisées pour financer les chaudières gaz à condensation. En effet, ce dispositif mis en place par l’Etat allège considérablement le montant de ces dépenses. L’installation d’une chaudière gaz à condensation ouvre un crédit d’impôt de 30%.

Les conditions : les travaux doivent être réalisés dans une résidence principale de plus de deux ans et il est impératif de faire appel à un professionnel pour effectuer l’installation de l’appareil.

N’oubliez pas également de vérifier ici votre éligibilité concernant le Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique.

Les Primes Energie représentent également une aide importante.

Ce dispositif mis en place par l’Etat permet d’obtenir ces primes, en fonction des économies d’énergie réalisées suite aux travaux, et de les revendre. Mise en place par CertiNergy, la prime peut atteindre plusieurs centaines d’euros et offre de nombreux avantages.

L’ANAH (Agence Nationale de l’Amélioration de l’Habitat)

Elle octroie des aides pour financer une partie de l’installation de votre chaudière gaz à condensation. Pour y prétendre il est impératif de répondre aux conditions de ressources fixées par l’agence. Cette aide permet de couvrir jusqu’à 50 % du montant total de l’installation pour les foyers les plus modestes et jusqu’à 35 % pour les autres.

Anciennement intitulée “Habiter Mieux”, l’aide à la rénovation de l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH) connaît quelques changements et est renommée “Habiter sain, Habiter serein, Habiter facile et Louer facile”. Le but est de faciliter les conditions d’accès aux aides et les adapter à la diversité des projets de rénovation. Elle concerne les propriétaires bailleurs et occupants de logements.

Cette page vous fournit les informations nécessaires quant aux conditions d’éligibilité de l’aide et les démarches à réaliser pour en bénéficier. Elle est cumulable avec d’autres aides offertes par l’Etat, c’est notamment le cas avec le Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique (CITE) ayant pour but d’inciter à la rénovation d’un logement et améliorer son efficacité énergétique.

LES CHAUDIÈRES À BOIS

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Crédit@Morvan
Légende : chaudière à bois Morvan

Elles fonctionnent le plus souvent avec des granulés de bois et un chargement automatique (pas de bûches ni de sacs de granulés à manipuler).

Les granulés sont peu onéreux, d’où d’importantes économies, à la longue, appréciables dans les grandes maisons coûteuses à chauffer.

LES AIDES

SUBVENTIONS DE L’ANAH

Son concernés les ménages à revenus modestes.

Propriétaires ou locataires d’une maison ayant plus de 15 ans.

Condition : les travaux doivent être réalisés par des professionnels. L’habitation ne doit pas bénéficier d’un autre financement de l’Etat ou d’un prêt à taux zéro dans les dix années précédant la demande de subventions auprès de l’ANAH.

LA TVA À 5,5%

La TVA à 5,5% s’applique sur la fourniture et l’installation d’une chaudière à bois. Les bûches bénéficient également de la TVA à 5,5%. La résidence (principale ou secondaire) doit être achevée depuis plus de deux ans. La TVA à 5,5% est valable seulement si l’entreprise fournit une attestation confirmant le respect des conditions d’application.

LE CRÉDIT D’IMPÔT

L’Etat accorde un crédit d’impôt pour la chaudière à bois. Le taux du crédit d’impôt s’élève à 40% des dépenses TTC. Cependant, la main d’oeuvre n’est pas prise en compte dans le crédit d’impôt. Le taux peut être maintenu à 40% si la chaudière à bois est installée avant le 31 décembre de la deuxième année suivant l’acquisition de l’habitation, dans une maison achevée avant le 1er janvier 1977. Cette aide n’est valable que si le matériel est fourni par un professionnel. Seule la facture de l’entreprise pourra servir de justificatif pour bénéficier du crédit.

L’ÉCO-PRÊT À TAUX ZÉRO

Il est valable si vous faites réaliser un bouquet de travaux visant à améliorer les performances énergétiques de la maison. L’éco prêt à taux zéro finance la fourniture et la pose des équipements, les travaux indissociablement liés, les frais de maîtrise d’oeuvre et les éventuels frais d’assurance. Ce prêt peut financer jusqu’à 30 000 € de travaux qui peut être remboursé sur une période de 3 à 15 ans.

Plus d’infos concernant toutes les aides pour votre chaudière : http://renovation-info-service.gouv.fr

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