Quel matériau choisir pour mes escaliers ?

Élément de décoration à part entière, l’escalier est aussi utile en intérieur qu’en extérieur. Si l’on trouve des escaliers en colimaçon, droits ou tournants, il existe aussi une grande diversité de matériaux. Escaliers en bois, en métal, en béton, en verre, en pierre… Découvrez quel matériau choisir !

Quel matériau pour un escalier intérieur ?

Escalier en bois

Le bois est sans conteste le matériau le plus utilisé pour fabriquer des escaliers. L’escalier en bois est robuste et chaleureux, parfait pour une décoration classique. De plus, il est personnalisable : on peut mixer le métal et le bois, ou le peindre pour lui apporter une touche de modernité.

Plusieurs essences de bois sont à votre disposition : le pin est largement utilisé, mais vous pouvez choisir du chêne, du hêtre, du frêne ou de l’hévéa. N’hésitez pas à solliciter un artisan professionnel qui pourra vous aiguiller dans le choix de vos escaliers en bois.

Prix d’un escalier en bois

Entre 500 et 10 000€. L’essence de bois choisie fait énormément varier le prix.

Escalier en métal

Si vous souhaitez un escalier design, optez pour un escalier en métal ou en acier. Très esthétique, il s’intègre parfaitement dans les décorations classiques comme modernes. De plus, le métal est un matériau résistant et très facile à entretenir.

Les escaliers en métal peuvent être associés avec le bois ou le verre, afin d’en faire un véritable élément de décoration dans votre maison. Pensez à investir dans un antidérapant d’escalier, car les marches en métal peuvent être glissantes.

Prix d’un escalier en métal

Entre 1 500 et 10 000€.

Escalier en verre

L’escalier en verre sera idéal pour un intérieur contemporain et design. Il mettra en valeur votre décoration intérieure et apportera du cachet à votre maison. Autrefois, le verre était utilisé pour les garde corps d’escaliers, mais aujourd’hui c’est un matériau parfait pour la structure. Pour un escalier moderne, le verre est le matériau qu’il vous faut !

Malgré son aspect léger, l’escalier en verre est solide et fiable, résistant aux chocs grâce aux marches en verre feuilleté ou trempé. Afin d’éviter les chutes, les marches pourront être sérigraphiées, sinon des bandes antidérapantes à coller feront l’affaire.

Prix d’un escalier en verre

Entre 5 000 et 15 000€.

Escalier en béton

Tout comme le bois, le béton permet de créer des escaliers de tous types, avec une grande variété de revêtements. L’escalier en béton est d’ailleurs très tendance, surtout l’escalier en béton ciré qui offre des reflets marbrés. Cependant, il nécessite une étude de résistance de la structure de la maison avant l’installation, car les travaux sont lourds. L’avantage, c’est qu’il sera très résistant !

Prix d’un escalier en béton

Entre 1 200 et 4 000€.

Quel matériau pour un escalier extérieur ?

Escalier métallique extérieur

Le métal est le matériau idéal pour l’extérieur. Il est abordable et rapide à installer, tout en étant résistant et facile à entretenir. L’escalier extérieur en métal sera durable et rendra votre maison plus moderne. Comme à l’intérieur, pensez à l’antidérapant pour éviter les mauvaises chutes.

Prix d’un escalier métallique extérieur

Entre 1 500 et 10 000€.

Escalier extérieur en bois

On peut également choisir un escalier extérieur en bois. Nous vous recommandons de privilégier un bois robuste, comme l’iroko qui est très résistant aux intempéries. Il faut également bien entretenir le bois avec de la peinture, de l’huile et un traitement spécifique pour éviter tout dommage causé par des intempéries ou de la moisissure.

Prix d’un escalier extérieur en bois

Entre 500 et 10 000€.

Escalier extérieur en béton

Durable et solide, le béton semble être le matériau parfait pour l’extérieur de votre maison. L’escalier extérieur en béton nécessitera peu d’entretien et de réparations : il résiste à toutes les intempéries. Contrairement au bois, le béton n’a pas besoin d’être entretenu régulièrement mais nous vous conseillons d’appliquer du scellant à béton pour le protéger des tâches et de la corrosion.

Prix d’un escalier extérieur en béton

Entre 1 200 et 4 000€.

Escalier en pierre extérieur

Comme le béton, la pierre est un matériau durable qui apporte en plus du cachet à votre maison. Si vous vivez dans une maison traditionnelle en pierre, l’escalier en pierre extérieur sera du plus bel effet ! La pierre résiste aux intempéries, aux produits chimiques, à l’humidité, à la pourriture et aux craquelures. Le matériau idéal si vous ne voulez pas d’entretien.

Prix d’un escalier en pierre

Entre 4 000 et 12 000€.

Habillage d’escaliers

Outre le matériau, vos escaliers peuvent avoir besoin d’un habillage pour une finition soignée ou pour les rendre plus originaux.

Habillage d’escalier avec du carrelage

Il est possible d’habiller les marches et les contremarches avec du carrelage. C’est un matériau facile à entretenir et résistant. Le carrelage pour escalier doit être posé sur du béton. Pensez à choisir des carreaux antidérapants ou à poser un nez de marche pour limiter les chutes.

Habillage d’escalier avec de la peinture

Pour habiller un escalier, la peinture est également une bonne solution : elle est économique et facile à appliquer. Pour bien choisir votre peinture d’escalier, vous devez prendre en compte le type et le matériau de l’escalier.

Si le bois est très facile à peindre, le béton nécessite une peinture spéciale sol après nettoyage, et le métal exige une peinture spécifique après application d’une couche d’apprêt. Évitez les teintes trop voyantes pour les escaliers pleins, mais les suspendus pourront être plus colorés. Avec des contremarches, vous pouvez choisir deux couleurs différentes mais complémentaires.

Habillage d’escalier avec un tapis

Dernière solution pour l’habillage : le tapis, pour plus de confort. Il permet de cacher les marches en mauvais état et d’amortir le bruit. Les escaliers en métal étant particulièrement bruyants, l’habiller avec un tapis peut être une bonne idée.

Cependant, votre escalier doit posséder des contremarches pour être posé en un seul morceau. Il ne faut jamais couper le tapis, même dans un escalier tournant. Pour votre sécurité, pensez à fixer le tapis d’escalier avec des barres de tapis.

Quel sol pour une terrasse extérieure ?

Bois, pierre, carrelage, béton, gravier, gazon… Un grand choix s’offre à vous pour le revêtement de sol de votre terrasse extérieure ! Nous vous conseillons le meilleur revêtement pour profiter de votre extérieur.

Critères pour choisir le sol de sa terrasse

Quelques critères indispensables avant d’acheter votre revêtement de sol :

 

Confort : le confort est important si vous envisagez de passer beaucoup de temps sur votre terrasse, ou si vous avez des enfants qui vont jouer dessus ;

Entretien : les revêtements en bois demandent beaucoup d’entretien, contrairement à celles en béton. Si vous ne souhaitez pas passer du temps à entretenir votre sol, c’est un critère à considérer ;

Résistance : certains matériaux sont plus résistants que d’autres aux conditions météorologiques, à choisir selon la région dans laquelle vous vivez ;

Esthétisme : l’objectif est que le sol vous plaise et que vous vous sentiez à l’aise ;

Budget : tous les matériaux ne valent pas le même prix, le budget doit donc rentrer en compte dans votre choix.

Revêtement de sol de terrasse, que choisir ?

Terrasse en bois naturel

Le bois est un incontournable grâce à son aspect chaleureux. Il peut être brut ou teinté pour s’accorder à votre décoration de jardin. Les lattes et les dalles en bois peuvent se poser à la verticale ou à l’horizontale, selon vos préférences. En termes d’essence de bois, vous pouvez opter pour du pin, de l’épicéa, du teck ou de l’ipé qui sont plutôt résistants au temps et aux intempéries.

Votre sol de terrasse en bois devra être régulièrement entretenu avec des traitements spécifiques et un nettoyage à l’eau pour le garder propre.

Si vous cherchez un sol de terrasse pas cher, on trouve des lames en bois dès 2€, mais les bois exotiques sont plus chers.

Terrasse en bois composite

Autre idée pour le sol de la terrasse : le bois composite. Il est fabriqué à partir de 50% de déchets de scierie et 50% de polyéthylène haute densité. Ce type de bois est plus résistant aux taches, aux intempéries, à la décoloration et aux nuisibles. L’entretien est également moindre, un simple nettoyage à l’eau chlorée suffit pour éradiquer les taches et les moisissures.

Le prix des lames en bois composite est intéressant, à partir de 10€. Néanmoins, veillez à ce qu’elles ne présentent pas d’échardes.

Sol en gravier

L’avantage principal du gravier, c’est qu’il peut être posé sur un sol accidenté, contrairement au bois composite. Toutefois, niveau confort, le gravier est très peu agréable sous les pieds et très bruyant.

Pour un sol de terrasse pas cher, il vous faut absolument du gravier : il coûte seulement 4€ les 25 kg ! Selon l’espace que vous avez, le sol en gravier peut être très intéressant.

Terrasse en pierre naturelle

Traditionnelle, la terrasse en pierre naturelle offre un rendu esthétique et rustique. On trouve même des productions locales, avec le schiste breton, la pierre de Bourgogne, l’ardoise d’Angers ou la pierre bleue du Hainaut en Belgique. L’entretien se fait simplement avec un balai, bien qu’un traitement hydrofuge soit nécessaire pour protéger le sol en pierre.

Le prix de la terrasse en pierre naturelle est relativement élevé, à partir de 50€ le m².

Terrasse en pierre reconstituée

Pour les budgets restreints, la pierre reconstituée est une bonne alternative car elle est moins chère : 40€ le m². Elle se compose de béton et de minéraux broyés et peut prendre l’aspect du granit, du marbre, du schiste ou de la terre cuite.

Robuste, la terrasse en pierre reconstituée résiste aux intempéries et est antidérapante. L’entretien est facile avec de l’eau et du savon en cas de taches.

Sol en gazon synthétique

Pour avoir un coin de verdure sans arroser ou tondre, choisissez un sol en gazon synthétique pour votre terrasse. Très pratique pour les petits espaces où il est impossible de semer du vrai gazon.

Le gazon synthétique demande très peu d’entretien, uniquement un nettoyage deux fois par an pour enlever la poussière et les taches. Son prix est abordable, généralement entre 30 et 55€ le m².

Terrasse en carrelage

La terrasse en carrelage est contemporaine, se décline en plusieurs coloris et fait partie des matériaux les plus faciles à entretenir. Les carreaux peuvent être en ciment, en pierre ou en céramique. Un modèle antidérapant et adapté à l’extérieur est absolument nécessaire pour éviter de chuter.

A savoir : un sol en béton lisse est obligatoire avant de poser du carrelage.

Concernant le prix du m², il varie entre 30 et 150€ selon le choix du revêtement.

Terrasse en béton

Le sol de terrasse en béton est parfait si vous souhaitez un revêtement solide à un prix attractif. Une large gamme de couleurs et de finitions est disponible pour donner à votre terrasse un style unique. Il est nécessaire de protéger le sol en béton avec un produit imperméabilisant, et de le nettoyer régulièrement avec de l’eau et du savon.

En général, le béton coûte entre 45 et 90€ le m².

Vos questions sur le sol de terrasse extérieure

Quelle couleur de sol choisir ?

Certains revêtements de sol se déclinent dans toutes les couleurs, à choisir selon vos goûts. Les terrasses ombragées préféreront des teintes claires pour apporter de la luminosité, tandis que les ensoleillées se marieront davantage avec des couleurs beige, taupe ou gris. En général, les coloris neutres s’accordent avec toutes les décorations extérieures. Les tons caramel, beige et chocolat rappeleront les couleurs du bois si vous avez du mobilier de jardin en bois.

Qu’est-ce qu’une terrasse sur plots ?

La terrasse sur plots est très tendance et offre de nombreux avantages par rapport aux terrasses traditionnelles. Grâce à des plots en PVC ou en béton, il n’y a plus besoin de terrasser et les travaux sont ainsi bien plus simples et rapides. De plus, les terrasses sur plots s’adaptent à tous les terrains : sol nu, gazon, gravier ou béton. Elles peuvent également recouvrir une vieille terrasse.

Les tendances du jardin en 2021

Si vous avez la chance d’avoir un jardin, peu importe qu’il soit grand ou petit, il doit être en adéquation avec vos goûts et vos envies. Votre jardin est le prolongement de votre intérieur et peut être une intarissable source de bien-être ou d’évasion. Laissez-vous inspirer par les tendances du jardin en 2021 pour choisir celle qui correspond le mieux à votre personnalité !

Tendance harmonie, ou le jardin zen 2021

Si vous souhaitez vous draper de tranquillité et laisser affleurer votre spiritualité, la tendance harmonie doit être le fil conducteur de l’aménagement de votre jardin. Il vous faudra choisir des plantes aux couleurs douces, et des accessoires où se déclinent des tons pastel. Pensez notamment à l’érable japonais pour le clin d’œil au zen, ou à l’eucalyptus pour son parfum agréable.

Tendance jardin original en 2021

Il se pourrait bien qu’il vous ressemble beaucoup : la tendance jardin original apporte quelque chose de fou, et parfois de déjanté à votre extérieur. Il suffit d’être un peu inventif et vous voilà ravis de combiner les formes, les couleurs et les fleurs qui sortent de l’ordinaire. Pour cette tendance toute en créativité, ce sont la plupart du temps les plantes qui deviennent des objets décoratifs. Jetez votre dévolu sur des graines d’Ipomée « Kniola’s black », des trèfles rouges, ou cet œillet aux pétales étranges, le « Dianthus superbus ».

Tendance slow garden en 2021

Vous êtes d’un naturel patient, vous aimez prendre le temps d’observer les choses autour de vous ? La tendance « slow garden » fera éclore votre jardin de rêve en 2021. C’est un jardin tout en simplicité, qui nous invite au lâcher-prise et nous incite à ralentir pour se fixer sur le rythme de la nature. Jardin ressource, on le laisse vivre pour s’y épanouir. Les « Cortaderia Selloana » ainsi que les plantes vivaces s’y plairont. Pour encore plus de sérénité, ajoutez une fontaine ou un bain à oiseaux.

La tendance est au potager en 2021

Non seulement le jardin potager est tendance en 2021, mais il est à la portée de tous ! Les grands comme les petits pourront s’adonner à ce plaisir quotidien, peu importe l’espace qui y est dédié. Ludique et écolo, le jardin potager vous offre une joie supplémentaire non négligeable au moment de la récolte des fruits (et des légumes) de votre travail ! En suivant les saisons, vous pourrez varier les couleurs de votre jardin et dans votre assiette. Pour commencer, surtout si l’on est peu à l’aise avec le sujet, on peut choisir des plants et poursuivre avec des semis.

>> Découvrez notre article : Démarrer un potager dans un petit jardin

Zoom sur les couleurs tendances pour la déco du jardin en 2021

Tendance beige en 2021

La couleur beige fait son retour dans les tendances du jardin en 2021. Chaleureux et doux, le beige ne manque pas de charme et se conjugue à tous les styles : scandinave, bohème, contemporain, etc. En en multipliant les touches avec des draps de bain, une nappe en lin ou de beaux vases artisanaux, vous donnerez du caractère à votre jardin.

Tendance jaune en 2021

C’est indéniable, le jaune va compter dans les tendances du jardin en 2021. Lumineux, joyeux, il fait écho à l’été durant toutes les périodes de l’année. Qu’on le préfère safran, citronné ou pastel, il apporte de l’éclat à votre jardin en faisant pétiller vos fleurs ou en habillant le mobilier d’extérieur design et leurs coussins plus traditionnels.

Tendance gris en 2021

Le gris est la couleur tendance de l’année 2021, à tel point que les spécialistes de la déco le qualifient souvent de « nouveau blanc ». On le retrouve beaucoup à l’intérieur, puisqu’il est facile à assortir, mais également à l’extérieur. Le gris évoque évidemment les minéraux, mais il s’accorde aussi parfaitement au mobilier de jardin en lui donnant une touche d’élégance.

Tendance vieux rose en 2021

Le rose a su se faire une place de choix parmi les tendances du jardin en 2021. Il se décline par touches discrètes ou plus vives sur les pétales de fleurs et on le préfère « vieux rose » pour peindre le mobilier de jardin fabriqué à partir de palettes. Votre jardin ainsi paré vous transportera dans une ambiance romantique, pleine de douceur.

Tendance vert en 2021

Depuis plusieurs années, le vert est au cœur des tendances. Il en sera de même pour 2021, où il sera à l’honneur en matière de décoration intérieure et extérieure. Choisi à mi-chemin entre vert et gris, proche de la couleur de l’argile, il apportera une teinte douce et fera de votre salon de jardin un lieu particulièrement apaisant.

Tendance rouge en 2021

En 2021, le rouge est toujours là. On l’apprécie profond, un peu terre cuite, pour sa douceur. Quand il est presque marron, le « terracotta » fond et résonne avec la nature environnante. Et comme la tendance au jardin passe également par du mobilier de jardin design ou des outils originaux, on l’aime aussi vif, brillant et pétillant.

Vos questions sur les tendances du jardin en 2021

Qu’est-ce qu’un jardin connecté ?

Grâce à la domotique votre jardin se flatte, tout comme votre intérieur, d’être connecté. Il semblerait que ce soit une solution toute trouvée pour les apprentis qui ont besoin d’être conseillés par un assistant jardinier. Avec lui, les novices qui n’ont pas la main verte ou ceux qui ont peu de temps à consacrer à leur jardin obtiendront un appui appréciable. Vous pourrez anticiper les écarts de température pour protéger vos plantations, programmer l’arrosage automatique, et la tondeuse pourra se débrouiller sans que vous n’ayez à sacrifier votre week-end !

Quelle est la différence entre un jardin à la française et un jardin à l’anglaise ?

Le jardin à l’anglaise est en totale opposition au jardin à la française ! Alors que les anglais laissent les plantes et la nature prendre le dessus dans un esprit romantique et champêtre, les jardins à la française inspirent ordre et perfection. Le jardin de Versailles représente bien le style français, avec ses fontaines bordées de lignes droites et ses haies taillées à la perfection.

Le nain de jardin a-t-il sa place dans les tendances de 2021 ?

Le nain de jardin n’est pas un personnage kitsch et démodé pour tout le monde. Ils sont toujours très prisés, et portent le bonnet rouge mieux que quiconque. Ils ont su se renouveler au fil du temps et on les retrouve cette année dessinés par de grands designers, ou arborant des tenues singulières et surprenantes. Comment ne pas vouloir adopter toute une tribu ?

Comment aménager sa véranda ?

Avoir une véranda est un atout dans une maison, qu’on choisisse d’en faire une pièce d’agrément ou une authentique pièce à vivre. Véritable lien entre l’intérieur et l’extérieur, il n’est pas toujours facile de décider comment aménager sa véranda. Faisons ensemble le tour des possibilités qui s’offrent à vous en matière d’aménagement : comment bien choisir le style, les matériaux et les accessoires pour que votre déco soit réussie !

Comment aménager sa véranda en fonction de la pièce choisie

La décoration de votre véranda sera différente en fonction de ses dimensions, de sa structure et de sa situation géographique, mais aussi et surtout en fonction de son utilisation. Quel type de pièce est fait pour vous ?

Comment aménager sa véranda en plusieurs espaces

Si la superficie de votre véranda le permet, il est possible de combiner les pièces pour profiter encore plus de cet espace avec vue imprenable sur l’extérieur ! On peut ainsi décliner les projets d’aménagement presque à l’infini : salon/ salle à manger, cuisine/coin repas, salle de jeux pour petits et grands, bureau/bibliothèque…

Aménager sa véranda en chambre

Ce n’est sans doute pas la première chose qui nous vient à l’esprit lorsque l’on évoque l’aménagement d’une véranda, et pourtant ! Transformer sa véranda en chambre revient à dormir au cœur de son jardin, en pleine nature.

Comment agencer sa véranda en espace détente

Que vous soyez un adepte du rameur ou du bain à remous, vous pouvez faire rimer l’aménagement de votre véranda avec relaxation et décontraction en y installant une salle de sport ou un spa avec vue sur le jardin !

Aménager sa véranda en atelier d’artiste

Comment ne pas rencontrer l’inspiration lorsque l’on se consacre à des activités créatives au cœur d’un jardin d’hiver ? Couture, peinture, lecture ou écriture… quel beau programme !

L’aménagement de la véranda en salon

La véranda est un bon moyen d’ajouter une pièce lumineuse et conviviale à la maison. Pour pouvoir en profiter confortablement, l’idéal est que la structure soit en bois ou en aluminium avec du double vitrage pour une bonne isolation : on veut s’y sentir bien été comme hiver ! Que vous soyez plutôt salon design ou jardin d’hiver, tout est possible en termes de décoration tant que vous parvenez à tirer parti de la lumière naturelle. Pour l’aménagement d’une véranda cosy, placez le canapé comme élément central, osez les tapis sherpa et privilégiez des couleurs aux teintes pastel. Comment faire d’une véranda un salon cocooning ? Multipliez les matériaux chaleureux (bois, textiles doux) et optez pour un éclairage tamisé à la tombée du soir.

Les différents styles

Les tendances en matière de décoration sont une véritable source d’inspiration pour choisir comment aménager sa véranda. Quel style vous convient le mieux ? Comment faire de votre véranda un endroit privilégié, agréable à vivre ?

Comment aménager sa véranda : le mobilier

Choisir le mobilier pour aménager sa véranda peut relever du véritable casse-tête ! Il faut évidemment proscrire les meubles hauts, qui ont tendance à bloquer la lumière et la vue sur le jardin. Pour apporter une note estivale même durant l’hiver et puisque l’on est à mi-chemin entre l’intérieur et l’extérieur, il est possible d’installer du mobilier de jardin au cœur de la véranda. Dotez-vous de fauteuils plutôt légers (bambou, rotin, corde) pour pouvoir suivre, tel un tournesol, les rayons du soleil.

Petit conseil : afin d’éviter la condensation, il est préférable d’éviter de coller les meubles aux baies vitrées.

Aménager sa véranda : le revêtement du sol

Lorsque l’on s’interroge sur l’aménagement de sa véranda au niveau du sol, on comprend que peu importe le matériau adopté, il existe une variété incroyable de couleurs et de motifs ! Mais, puisque la véranda offre un accès immédiat au jardin, il est préférable d’opter pour un revêtement facile d’entretien. La solution la plus simple reste sans doute le carrelage, qui accepte un nettoyage très fréquent. Le parquet s’avère une bonne alternative, mais il faut impérativement choisir un modèle résistant. Un vinyle imitation parquet offre une ambiance chaleureuse, et est facile à poser.

Petit conseil tout de même si vous souhaitez agrandir visuellement l’espace de votre véranda : évitez les sols surchargés de motifs !

Comment agencer sa véranda : les couleurs

Le choix des couleurs est essentiel lorsque l’on veut aménager sa véranda. Afin de faciliter la circulation, il est généralement conseillé d’ouvrir au maximum le passage entre la véranda et la maison. Il faudra alors s’interroger sur la volonté de créer une réelle continuité entre les pièces de la maison, ou au contraire jouer sur les contrastes, en proposant une vraie rupture. De la même manière, on peut tenir compte de la couleur de la structure de la véranda et la décliner harmonieusement ou détonner en préférant des teintes opposées.

Aménager sa véranda : l’éclairage

Lorsque l’on souhaite agencer sa véranda, l’éclairage est un élément à ne pas négliger. Pour profiter pleinement de soirées sous le ciel étoilé, on peut jouer avec différents types d’éclairage : des appliques murales, des lampadaires ou encore des plafonniers. Les luminaires complémentaires comme les lampes de bureau s’intègrent aussi parfaitement et offrent un éclairage d’ambiance souvent agréable. Et pour encore plus de douceur à la tombée de la nuit, des bougies disposées un peu partout ou des guirlandes lumineuses promettent une ambiance feutrée et romantique.

Comment décorer sa véranda : les accessoires

Les tapis sont un excellent moyen d’apporter du caractère à votre véranda, ou de définir un espace dans un espace lorsque vous avez choisi de combiner deux pièces (bureau et bibliothèque par exemple). Il génère une ambiance différente suivant sa taille et sa matière : ambiance cocooning pour un tapis en poils doux ou esprit « outdoor » pour un tapis en matériau sec.

Les coussins, quant à eux, contribuent à réveiller la déco et font souvent de la véranda un espace confortable et chaleureux. Lorsqu’ils sont de couleur vive, ils attirent le regard sur l’endroit précis que l’on souhaite mettre en valeur. Qu’ils soient unis, ou qu’ils arborent des motifs géométriques et floraux, ils structurent et harmonisent votre décoration. De quoi parfaire la déco d’une petite véranda cosy !

Parmi les objets de décoration avec lesquels il est possible de jouer au sein de sa véranda, on peut également citer les bougies et les plantes comme les cactus, qui s’y plairont à merveille !

Vos questions sur l’aménagement d’une véranda

Quel type de plante puis-je mettre dans ma véranda ?

De nombreuses plantes s’épanouiront dans votre véranda baignée de lumière ! Ainsi, les plantes grimpantes végétalisent l’espace sans trop occuper de place au sol. Les plantes à fleurs comme les bégonias, les fuchsias ou les impatiens apporteront de la couleur à votre véranda en été et fleuriront jusqu’à Noël. Et puis, la différence de température entre la nuit et le jour plus marquée qu’à l’intérieur de la maison plait particulièrement aux orchidées. D’ailleurs, en hiver, n’hésitez pas à rentrer vos arbres fruitiers à l’intérieur de votre véranda pour les préserver du froid. Oui, avec une véranda, la saison des fleurs et des plantes dure toute l’année !

Faut-il demander un permis de construire pour faire une véranda ?

Les démarches administratives à effectuer pour construire sa véranda sont plutôt simples concernant les vérandas et les agrandissements ne dépassant pas 20m². Si vous n’êtes pas trop gourmand en surface, une déclaration de travaux préalable suffit. Pas besoin donc de déposer de demande de permis de construire dans ce cas !

Quel est le budget pour une véranda ?

Le budget pour une véranda va dépendre dans un premier temps du type de matériau que vous aurez choisi : véranda en PVC, en bois, en aluminium ou en acier ? Le prix d’une véranda de 20m² peut aller de 25 000€ (PVC) à 50 000€ (fer forgé). A cela s’ajoute le prix l’installation par l’artisan auquel vous aurez fait appel, et l’aménagement intérieur de la véranda.

Les aides pour la construction/rénovation en 2021

Votre bonne résolution pour 2021 ? Un projet de construction ou de rénovation de votre maison ! Félicitations ! Vous n’êtes certainement pas contre quelques aides pour appuyer le financement de votre projet. Ces aides existent, et peuvent prendre différentes formes suivant s’il s’agit d’une entreprise de construction ou de rénovation. Elles permettront tantôt d’alléger vos mensualités, tantôt d’augmenter votre capacité d’emprunt. Voici donc un récapitulatif des aides pour la construction et la rénovation en 2021.

Les aides pour la construction en 2021

Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ)

L’ÉCO-PTZ, C’EST QUOI ?

Probablement l’aide financière la plus intéressante pour les primo-accédants qui recherchent des aides pour la construction en 2021. L’éco-PTZ permet d’emprunter sans intérêt pour financer jusqu’à 40% du montant global du projet de construction, incluant l’achat du terrain à bâtir et les coûts de construction. Le montant accordé pour ce prêt est calculé en fonction du nombre de personnes qui va occuper le logement, de la zone de la commune dans laquelle se fait la construction, et des revenus du foyer.

L’ÉCO-PTZ, CONCERNE QUI ?

Pour bénéficier de ce prêt à taux zéro, il faut être primo-accédant, c’est-à-dire ne pas avoir été propriétaire de sa résidence principale au cours des 2 années précédant l’emprunt. Autrement dit, si vous êtes locataire ou hébergé à titre gracieux depuis plus de 2 ans, vous êtes primo-accédant ! Attention toutefois, l’éco-PTZ ne peut pas couvrir intégralement votre projet de construction, il doit être complété par un prêt immobilier classique par exemple. Cela reste toutefois une bonne aide pour la construction en 2021.

Prêt Action Logement (PAL)

LE PRÊT ACTION LOGEMENT, C’EST QUOI ?

Le PAL est un prêt immobilier qui permet de financer une partie de son projet de construction à un taux intéressant. Le logement doit être une résidence principale et respecter la réglementation thermique en vigueur.

LE PRÊT ACTION LOGEMENT CONCERNE QUI ?

Une entreprise du secteur privé non agricole employant au moins 10 personnes est redevable de la PEEC (Participation des Employeurs à l’Effort de Construction), qui permet à ses salariés de profiter de ce PAL à un taux bonifié. À noter toutefois que les assurances emprunteurs sont obligatoires pour souscrire à ce prêt. Si vous faites partie des bénéficiaires du prêt action logement, il est intéressant de demander cette aide à la construction !

Prêt Accession Sociale (PAS)

LE PRÊT ACCESSION SOCIALE, C’EST QUOI ?

Le prêt accession sociale (PAS) est un prêt qui doit servir à devenir propriétaire de sa résidence principale (achat ou construction) ou éventuellement à y réaliser des travaux. Attention, lorsque le PAS finance des travaux, ceux-ci doivent être achevés dans le délai de remboursement du prêt. Il est possible de demander un allongement de délai, dans certaines situations.

LE PRÊT ACCESSION SOCIALE, C’EST POUR QUI ?

Le PAS est un prêt immobilier accordé aux personnes ayant des revenus modestes. Pour y prétendre il faut remplir des conditions de revenus, qui varient selon la localisation du logement concerné et le nombre d’occupants. Bon à savoir : pour qu’un logement soit considéré comme une résidence principale, il faut l’occuper au moins 8 mois par an.

Les autres aides à la construction en 2021

LES AIDES DES COLLECTIVITÉS LOCALES

Les conseils régionaux, départementaux et les collectivités locales peuvent accorder des aides pour financer votre projet de construction en 2021. Celles-ci se présentent sous forme de prêts à taux réduit, de primes ou de subventions. N’hésitez pas à les contacter pour vous renseigner !

LE PASSEPORT ACCESSION

Pour profiter du « Passeport Accession », il faut se rapprocher de l’Association Départementale Information Logement (ADIL) de votre lieu d’habitation. Sous réserve d’être primo-accédant et de respecter les conditions d’attribution du PTZ, vous pouvez prétendre à une prime allant de 1500€ à 4000€. Attention, cette demande de subvention doit impérativement être réalisée avant la signature de l’acte notarié.

Les aides pour la rénovation en 2021

L’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH)

RÉNOVATION ÉNERGÉTIQUE

« Habiter mieux sérénité »

L’ANAH accorde la prime « Habiter Mieux Sérénité » pour la réalisation d’importants travaux de rénovation énergétique dans un logement qui a au minimum 15 ans. Votre projet doit permettre de réaliser une performance énergétique d’au moins 35 % et vous devez impérativement faire appel à un professionnel agréé. Par ailleurs, le montant de cette prime varie en fonction de vos ressources et vous ne devez pas avoir bénéficié d’un Éco-PTZ durant les 5 dernières années.

« Ma prime rénov »

MaPrimeRénov’ permet de financer des travaux de rénovation énergétique dans votre logement. Cette prime s’adresse à tout propriétaire qui occupe son logement. Il faut impérativement faire appel à des professionnels RGE pour la réalisation de vos travaux. Cette aide à la rénovation évolue en 2021, pour encourager la rénovation énergétique de tous les ménages.

AMÉLIORATION DU LOGEMENT

« Habiter sain ou habiter serein »

Grâce à l’aide financière « Habiter sain ou Habiter serein », et selon l’ampleur des travaux, l’ANAH peut financer jusqu’à la moitié de vos travaux et vous accompagner dans toutes les étapes de votre projet. L’aide à la rénovation « Habiter sain » est de 10 000 € maximum, et l’aide « Habiter serein » de 25 000 € maximum dans le cas de gros travaux. Cette prime s’adresse plus particulièrement aux revenus modestes, mais n’hésitez pas à vous renseigner auprès de l’ANAH.

Adapter son logement

PERTE D’AUTONOMIE

– Votre caisse de retraite peut vous accorder une aide dans le but de prévenir la perte d’autonomie. Cette prime appelée « Pour bien vieillir chez soi » est attribuée aux retraités du régime général ou retraités de l’État.

– Grâce à l’aide financière « Habiter facile », l’ANAH peut éventuellement financer jusqu’à la moitié de vos travaux et vous accompagner dans les différentes étapes de votre projet.

– Il existe également des aides complémentaires pour la rénovation et l’adaptation de votre logement proposées par la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) ou le Conseil départemental.

Prime « coup de pouce énergie »

C’EST POUR QUOI ?

L’aide « Coup de pouce économies d’énergie » permet de financer le remplacement d’un chauffage ou de faire des travaux d’isolation. Elle concerne plus particulièrement les travaux de rénovation suivants :

  • Installation d’une chaudière biomasse performante
  • Installation d’une pompe à chaleur air/eau ou eau/eau ou hybride
  • Installation d’un système solaire combiné
  • Raccordement à un réseau de chaleur alimenté par des énergies renouvelables (ENR&R)
  • Installation d’une chaudière au gaz à très haute performance énergétique
  • Installation d’un appareil de chauffage au bois très performant
  • Isolation des combles et toitures
  • Isolation des planchers bas

C’EST JUSQU’À QUAND ?

Cette aide peut être demandée jusqu’au 31 décembre 2021 et se cumule, sous certaines conditions, avec d’autres aides. Elle est versée par les signataires des chartes « Coupe de pouce chauffage » et ou « Coup de pouce isolation » qui sont principalement des vendeurs d’énergie. L’installation du nouvel équipement, de chauffage par exemple, doit être réalisée par un professionnel RGE.

Vos questions sur les aides à la construction/rénovation en 2021

Après la construction d’une maison neuve, puis-je être exonéré de la taxe foncière ?

Une fois la construction de votre maison neuve achevée, vous pourrez bénéficier d’une exonération de la taxe foncière durant les 2 premières années. Pour cela, vous devez effectuer une déclaration au Centre des Finances Publiques du lieu dont vous dépendez, dans les 90 jours qui suivent l’achèvement des travaux. Cette exonération est soumise à l’acceptation du maire de votre commune, il est donc important de contacter votre mairie au préalable.

Que penser des offres à 1€ ?

L’« offre à 1€ » est un terme commercial utilisé par les professionnels pour promouvoir les possibilités d’aides financières auprès des particuliers, en les encourageant à faire des travaux. Attention, cette offre n’est pas une aide en soi, mais est liée aux travaux réalisés, à la situation énergétique du logement notamment en matière de chauffage et aux revenus des occupants. Une entreprise ne peut donc pas vous certifier que vous pourrez en bénéficier sur un simple appel téléphonique. Ces aides à la rénovation sont encadrées par l’État et il faut répondre aux exigences de MaprimeRénov’ et de l’opération « Coup de pouce ». Quelques précautions indispensables : Le professionnel auquel vous faites appel doit avoir la mention RGE. Vous devez obligatoirement établir les demandes d’aides à la rénovation et obtenir un accord AVANT de signer le devis.

Qu’est-ce que le label RGE ?

La mention RGE «Reconnu Garant de l’Environnement » vous assure des professionnels reconnus pour leurs compétences, et des critères exigeants contrôlés par des organismes conventionnés par les pouvoirs publics et attestant de la qualification des entreprises.

Comment choisir sa clôture ?

Vous venez tout juste de terminer la décoration intérieure de votre nouvelle maison et vous souhaitez maintenant vous attaquer à l’aménagement extérieur ? La palissade qui entourait votre jardin depuis tant d’années a besoin d’un rafraîchissement ? Que ce soit pour délimiter votre propriété et en améliorer la sécurité, restreindre le vis-à-vis ou parfaire l’esthétique de votre extérieur, voici quelques conseils pour vous aider à bien choisir votre clôture.

Pourquoi est-il important de choisir sa clôture ?

Une clôture peut avoir plusieurs fonctions, qu’on se place du point de vue esthétique ou du point de vue sécurité. Pour faire le meilleur choix en matière de clôture, il est donc important de déterminer quel en sera votre usage. En effet, pour simplement délimiter un terrain, choisir une clôture en grillage peut tout à fait suffire. En revanche, pour vous protéger de regards indiscrets, des claustras ou brise-vues semblent indispensables !

Comment choisir sa clôture : les critères à prendre en compte

Il en existe de nombreux types, avec des avantages et des inconvénients. Alors, comment choisir sa clôture parmi une offre abondante ? Vous pouvez déjà vous interroger sur les points suivants :

  1. Le matériau : à choisir en fonction de vos goûts évidemment, mais aussi de votre capacité à en assurer l’entretien.
  2. Le type : plutôt rigide ou souple ? Si votre terrain est accidenté par exemple, une clôture souple sera plus adaptée.
  3. La hauteur : la hauteur de votre mur de clôture est soumise à une réglementation spécifique. Il ne doit pas excéder 3,20 mètres de haut si vous vivez dans une commune de plus de 50 000 habitants. Pour les communes de moins de 50 000 habitants, la hauteur est fixée à 2,60 mètres.
  4. La longueur : il est possible de varier l’esthétique ou le type de pose en fonction de la surface à couvrir. Optimisons le budget !
  5. Le budget : outre le prix de la clôture, il ne faut pas négliger les outils d’installation ou les produits d’entretien notamment.
  6. La durée de vie : tout dépend de l’entretien et du matériau choisi. Souhaitez-vous un investissement pérenne ?
  7. L’usage : choisir sa clôture pour délimiter un terrain ? Se protéger des intrus ? S’isoler des voisins ?
  8. L’esthétique : l’idée est de trouver un juste équilibre entre style, budget et  réglementation.

Comment choisir sa clôture : les différents types de matériaux

Comment choisir sa clôture en grillage

Choisir sa clôture en grillage permet de délimiter parfaitement une propriété, et reste parmi les moins chères du marché. Très rapide à mettre en place, elle ne protège cependant pas du vis-à-vis.

Comment choisir sa clôture en PVC

La clôture en PVC est pratique et peu coûteuse. Le plus souvent de couleur claire, le PVC se décline aujourd’hui en différentes teintes ! Ce type de clôture permet de délimiter l’espace et de garantir une certaine sécurité, tout en donnant un style élégant à vos extérieurs.

Comment choisir sa clôture en composite

La clôture en composite est vraiment tendance et apporte du design à votre propriété. Bien que son prix soit plus élevé que pour une clôture en PVC ou en grillage, ce type de matériau est particulièrement résistant et ne nécessite pas d’entretien. L’investissement de départ est donc compensé par la durée de vie de l’installation !

Comment choisir sa clôture en aluminium

La clôture en aluminium offre un rendu soigné qui s’accorde aussi bien avec des maisons traditionnelles que des maisons plus contemporaines. La clôture alu existe en de multiples coloris et résiste pourtant parfaitement aux UV. Même si elle peut repousser à cause de son prix, elle a de véritables avantages : légère, la clôture alu ne nécessite aucun entretien !

Comment choisir sa clôture en bois

Si vous êtes un adepte des matériaux bruts, vous ne direz pas le contraire : choisir sa clôture en bois, c’est beau, plutôt écologique et véritablement charmant. Cependant, une clôture en bois a besoin d’un entretien régulier ! Pour qu’elles durent et gardent cet aspect chaleureux, il va falloir les peindre ou appliquer une lasure au moins une fois par an.

Comment choisir sa clôture en fer forgé

Classique et intemporelle, choisir sa clôture en fer forgé apporte de l’élégance à votre extérieur. Elle permet de jouer avec les formes, mais implique là encore un entretien régulier afin d’éviter l’apparition de rouille. Une clôture en fer forgé donne une touche délicate à des maisons anciennes ou atypiques, surtout quand on pense que la ferronnerie est un artisanat d’art !

Comment choisir sa clôture végétale

Pour bien choisir sa clôture végétale, l’idéal est de faire appel à un paysagiste. Cette clôture naturelle s’adresse évidemment aux plus patients, mais la multiplicité de variété d’arbres ou d’arbustes permet tout à fait d’occulter un vis-à-vis ou de délimiter une propriété. Sans doute la clôture la plus agréable à regarder, elle est aussi celle qui nécessite le plus d’entretien, notamment pour respecter les obligations de hauteur.

Vos questions sur le choix de la clôture

Quelle est la réglementation en matière de clôture ?

En France, il est possible de clôturer son terrain sans demander d’autorisation particulière. Toutefois, afin de respecter les règles fixées par votre commune, il est important de consulter les prescriptions du PLU (Plan Local d’Urbanisme). En effet, certains matériaux ou coloris ne répondent pas aux prescriptions et le propriétaire s’expose alors à une contravention, avec l’obligation de rectifier l’aménagement. Voilà déjà une étape qui vous permettra d’apporter des réponses à la question « Comment choisir sa clôture ? ».

Pourquoi faire installer sa clôture par un professionnel ?

L’installation d’une clôture par un professionnel se fait dans le respect des lois en vigueur. Les artisans connaissent les règles d’urbanisme de votre région et les appliquent systématiquement. Par ailleurs, si vous faites appel à des artisans professionnels, vous bénéficierez de taux de TVA attractifs sur les matériaux et la main d’œuvre. Ils sauront également vous prodiguer les meilleurs conseils sur comment choisir sa clôture !

En cas de clôture mitoyenne, qui s’en charge ?

Selon l’article 663 du Code civil, les voisins mitoyens doivent se partager les frais de construction ou de réparation de clôture. L’idéal est alors d’en discuter et de se mettre d’accord sur ce que l’on souhaite mettre en place.

Comment entretenir son potager en hiver ?

L’hiver n’est pas la saison idéale pour planter et récolter des légumes, mais il est nécessaire d’entretenir son potager pour préparer la terre avant le printemps. Cela vous apportera de belles récoltes si la terre est bien entretenue ! Nous vous informons des étapes indispensables pour préparer et entretenir son potager en hiver.

Arracher les plantations mortes

Restes de vos plantations d’été ou d’automne, arrachez toutes les plantations mortes de votre potager pour faire place neuve. Vous pourrez les déposer dans votre composteur ou les amener à la déchetterie pour vous en débarrasser. Votre potager sera ainsi nettoyé et prêt à accueillir de nouvelles plantations dans quelques mois.

Récolter les derniers légumes

Il vous reste peut-être quelques légumes à récolter de vos cultures d’été et d’automne : c’est le moment de les ramasser pour les consommer ! Courgettes, laitues, radis, blettes, épinards, fenouils… Vous pourrez les cuisiner ou les congeler pour vous en servir toute l’année.

Quant aux légumes qui continuent de pousser en hiver, protégez-les avec un voile d’hivernage si l’hiver est doux ou dans un silo s’il fait très froid dans votre région. C’est le cas des carottes, des navets, des salsifis, des betteraves, des panais, des poireaux, des brocolis, des endives, des topinambours ou de la mâche.

Travailler le potager avant l’hiver

Une fois vos plantations arrachées et les dernières récoltes effectuées, vous allez pouvoir travailler le sol pour le préparer. A l’aide d’une fourche bêche, bêchez l’ensemble de votre potager et enlevez les mauvaises herbes. Faites attention à ne pas tuer les insectes qui y ont élu domicile ! Votre sol doit être bien aéré.

Nourrir le sol avec du compost ou du fumier

Pour vous assurer de belles récoltes au printemps et en été, nous vous recommandons de nourrir le sol avec 2 kg de compost ou de fumier par m². Utilisez votre compost maison ou achetez du fumier en granulés si vous n’en avez pas. Ne l’enfouissez pas trop en profondeur, étalez-le simplement sur votre potager et griffez-le rapidement pour qu’il s’intègre à votre terre. Ainsi, la matière organique nourrira les insectes qui vivent là.

Pailler le potager

Pendant l’hiver, évitez de laisser votre sol à découvert : vous risquez de le voir geler et ce n’est pas une bonne chose pour les êtres vivants qui habitent votre potager. Utilisez un paillis organique pour le protéger du vent, de la pluie et du gel. Vous pouvez choisir de la paille, des feuilles mortes, des écorces de pin, des tontes de gazon, des sciures de bois, des paillettes de chanvre ou du bois raméal fragmenté, sur environ 5 cm d’épaisseur pour bien protéger votre potager.

Comment bien choisir son matelas ?

Pour bien dormir, il est recommandé d’avoir un bon matelas. Mais selon quels critères faut-il le choisir ? Comment choisir la taille, la fermeté ou le type de matelas ? Quel matelas choisir selon son poids ? Et quand on a mal au dos ? Voici comment bien choisir votre matelas pour améliorer votre qualité de sommeil.

Bien choisir la taille du matelas

Tout d’abord, pour choisir un matelas, il faut définir la taille dont vous avez besoin. Cela se décide selon votre taille et l’espace que vous possédez. Pour un matelas 2 personnes, les tailles standards sont 140×190 et 160×200. On trouve bien sûr d’autres tailles, et la possibilité de commander un matelas sur-mesure, si vous êtes très grand par exemple. Il ne faut pas que vos pieds dépassent du lit !

On dort mieux lorsqu’on a beaucoup de place dans un lit, alors privilégiez les grandes tailles de matelas. Choisissez de préférence un matelas 15 à 20 cm plus grand que la plus grande personne du couple.

Comment choisir son matelas par rapport à son poids ?

Ensuite, il vous faudra choisir la fermeté du matelas. Elle se choisit selon vos préférences, mais surtout par rapport à votre poids. En effet, plus vous êtes lourd, plus vous aurez besoin de soutien pour passer une bonne nuit.

Si vous êtes mince, nous vous recommandons de choisir un matelas moelleux et pourquoi pas à mémoire de forme.

Si vous êtes plus lourd, un matelas semi-ferme ou ferme sera idéal pour vous offrir un bon soutien et éviter les maux de dos.

A deux, choisissez la fermeté la plus élevée selon le poids de chacun. En effet, le corps peut accepter une fermeté plus importante, mais pas un soutien “mou”. Il est donc préférable de choisir un matelas ferme.

Bien choisir le type de matelas

On trouve plusieurs technologies de matelas : ressort, mousse, latex, mémoire de forme sont les suspensions les plus courantes. Ces types de matelas participent au maintien de votre corps pendant la nuit, il est donc important de bien le sélectionner.

Matelas à ressort

Les matelas à ressort sont parmi les plus agréables du marché. Leurs points forts : une aération importante pour ne pas avoir chaud pendant la nuit, et l’indépendance de couchage pour ne pas ressentir les mouvements de votre partenaire.

Matelas en mousse

Très répandus, les matelas en mousse s’adaptent à toutes les morphologies. On trouve des matelas en mousse polyuréthane et en mousse polyéther. Leur rapport qualité/prix est très bon, car ils sont abordables tout en étant confortables. Choisissez de préférence une bonne densité de mousse, d’au moins 30 kg/m3 pour un adulte, afin de conserver un bon maintien.

Matelas en latex

Les matelas en latex sont fortement recommandés pour les personnes allergiques, car cette matière hypoallergénique détruit les bactéries et empêche la prolifération des acariens. Leur composition alvéolaire offre une bonne aération et ils possèdent une longue durée de vie.

Matelas à mémoire de forme

Le matelas à mémoire de forme a d’abord été créé pour les astronautes, mais s’est vite démocratisé grâce à ses avantages. Ce matelas s’adapte à votre corps et à vos positions, en vous enveloppant pour un meilleur confort. Le matelas à mémoire de forme est thermosensible, c’est-à-dire qu’il réagit à la température de votre corps : il est déconseillé si vous avez souvent chaud la nuit.

Quel est le meilleur matelas pour mal de dos ?

Vous souffrez de maux de dos et de cou ? Nous vous conseillons d’investir dans un matelas orthopédique, parfaitement adapté aux douleurs dorsales. C’est un matelas conçu pour soutenir la colonne vertébrale pendant la nuit, en répartissant au mieux le poids de votre corps. Généralement, ce sont des matelas fermes, car une fermeté importante permet de réduire les douleurs dans le haut du dos et au niveau des lombaires.

Acheter à 2 : les 8 erreurs qui peuvent vous coûter cher

Lorsqu’on est en couple ou mariés, l’achat d’un appartement ou d’une maison à 2 est une étape cruciale. Cet achat immobilier comporte néanmoins des risques et il est facile de faire des erreurs au moment de la signature. Ne vous précipitez pas et faites-vous conseiller par un notaire avant de prendre des décisions importantes. Découvrez les 8 erreurs à éviter si vous achetez à deux !

Négliger le régime d’acquisition du bien

Lorsqu’on achète à deux, il faut bien choisir le régime d’acquisition du bien immobilier. En général, l’indivision et la SCI (société civile immobilière) sont conseillés par les notaires.

La SCI est plébiscitée pour l’investissement locatif à plusieurs. En effet, la société civile immobilière permet de mieux organiser la gestion du bien immobilier avec un gérant ou des co-gérants et des règles sur-mesure pour les associés. Par exemple, les statuts fixent une règle de majorité pertinente pour la prise de décision, afin d’éviter de devoir prendre des décisions à l’unanimité. De plus, la SCI facilite la transmission d’un bien immobilier, par donation ou succession.

Le régime de l’indivision est couramment utilisé par les couples pour acheter une résidence principale. L’indivision simplifie les démarches et est moins contraignante que la SCI. Les 2 acheteurs ont des droits sur l’ensemble du bien mais possèdent des parts à hauteur de leur investissement. Toutes les décisions liées au bien doivent être prises à l’unanimité, cela peut donc poser problème en cas de séparation. Nous vous recommandons d’établir une convention d’indivision devant un notaire, en incluant des clauses pour protéger les intérêts de chaque indivisaire et définir la responsabilité de chacun.

Ne pas calculer les quote-parts

Nombreux sont les couples à déclarer acheter à 50-50 de quote-part à la signature de l’achat. Pourtant, il arrive qu’un des partenaires finance plutôt 60 à 100% du bien immobilier, sans le signaler dans le contrat. Cela peut poser de gros problèmes en cas de séparation ou de divorce, car l’acte de vente fait foi ! Le partenaire qui a le plus dépensé dans l’achat ne sera pas remboursé de la totalité de sa part.

Il est conseillé de bien calculer la quote-part de chaque partie selon sa contribution financière réelle et de l’indiquer dans l’acte de vente, pour déterminer la proportion de remboursement de dette de chaque acheteur. Il est également primordial de préciser l’origine des fonds lorsque le couple est marié, afin de faciliter la répartition des biens en cas de séparation.

Acheter en concubinage

Votre statut civil a un impact sur vos droits sur le bien immobilier acheté : le mariage est bien plus protecteur que le PACS ou le concubinage ! En effet, en cas de décès de l’un des propriétaires et sans testament, le conjoint survivant n’a aucun droit d’héritage sur le bien, sauf s’ils étaient mariés. Les droits de succession sont exonérés pour les couples mariés et pacsés, mais pas pour les concubins qui doivent payer des frais.

Si vous ne souhaitez pas vous marier, il est néanmoins possible de protéger votre partenaire en signant une donation au dernier vivant chez un notaire, pour que le conjoint survivant bénéficie de la succession en usufruit.

Mal choisir son régime matrimonial

Si vous décidez de vous marier avant d’acheter un bien immobilier ensemble, faites bien attention à votre régime matrimonial. Voici les différents régimes possibles :

  • le régime de la communauté universelle : tous les biens sont communs mais le contrat de mariage peut définir que certains biens restent la propriété d’un seul époux, dans le cadre d’une succession par exemple ;
  • le régime de la communauté réduite aux acquêts : les biens achetés pendants le mariage sont communs, mais chacun reste propriétaire des biens qu’il possédait avant le mariage ou qu’il reçoit par héritage ou donation ;
  • le régime de la séparation des biens : chaque époux est propriétaire des biens qu’il achète, et le bien immobilier est soumis au régime de l’indivision.

En cas de divorce, le régime de la communauté peut compliquer le partage du bien immobilier, c’est pourquoi nous vous conseillons d’opter pour la séparation des biens et de faire un contrat de mariage.

Ne pas rédiger de testament

Même si vous êtes jeunes, il est indispensable de rédiger un testament, surtout si vous vivez en union libre ou pacsés. Le testament vous permet de désigner votre compagnon ou votre compagne comme héritier pour lui léguer votre quote-part de propriété ou lui attribuer le logement en cas de décès. Sinon, les parts reviendront automatiquement à ses parents, ses frères ou ses sœurs. Pour ne pas vous tromper, n’hésitez pas à faire appel à un notaire.

Construire sa maison sur le terrain de son partenaire

D’un point de vue juridique, toute construction appartient au propriétaire du terrain. Il est préconisé d’acheter la moitié du terrain avant d’entamer la construction d’une maison. Il est également possible de créer une SCI afin que l’un apporte le terrain et l’autre l’argent nécessaire à la construction du bien. Dans ce cas, il faudra rédiger une reconnaissance de dette chez un notaire, afin que le conjoint propriétaire du terrain rembourse cet investissement en cas de séparation.

Ne pas souscrire d’assurance emprunteur

Souvent, les banques imposent de souscrire le prêt immobilier à deux avec une clause de solidarité : en cas de défaillance d’une partie, l’autre est tenu de rembourser la totalité du prêt. C’est pourquoi nous vous recommandons de souscrire une assurance emprunteur (invalidité, décès, perte d’emploi) selon les ressources des deux parties. Une assurance décès peut également être utile pour que le conjoint survivant rachète la part de l’autre.

Rechercher un bien séparément

Certains couples prennent la décision de rechercher un bien immobilier séparément afin de gagner du temps. Cependant, cela peut s’avérer contre-productif car vous allez multiplier les contacts, faire des visites sans votre conjoint… alors que la décision d’achat se prend à 2 ! Vous risquez de perdre du temps par la suite, il est donc préférable d’effectuer vos recherches de maison ou d’appartement ensemble afin d’avoir le même niveau d’informations sur les biens que vous sélectionnez.

 

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Extension de maison : réussir son agrandissement

En regardant votre maison, avez-vous déjà pensé “Trop petit” ? Si c’est le cas, oubliez vos idées de déménagement : une extension peut suffire pour augmenter votre surface à vivre tout en apportant une valeur ajoutée à votre domicile. Consultez nos conseils pour réussir votre agrandissement !

Pourquoi agrandir sa maison ?

De nombreuses raisons peuvent vous pousser à vouloir agrandir votre maison : arrivée d’un enfant, besoin d’un bureau, envie d’avoir plus d’espace pour vivre… et surtout sans avoir à déménager. Car en effet, il pourrait être plus simple de changer de maison, non ? Mais si vous vivez déjà dans la maison de vos rêves, un simple problème de surface ne doit pas vous obliger à déménager. Construire une extension de maison permet de créer un nouvel espace adapté à vos besoins. Faites appel à un architecte d’intérieur afin de connaître la meilleure solution pour augmenter votre surface à vivre.

Quelles sont les solutions d’agrandissement pour une maison ?

On trouve plusieurs solutions d’agrandissement pour une maison. Choisissez-la selon vos attentes, mais aussi les possibilités que vous offre votre maison. Faites-vous conseiller par un professionnel de l’habitat pour sélectionner la meilleure solution pour votre extension.

Extension de maison latérale

L’extension de maison latérale est certainement la solution d’agrandissement la plus plébiscitée par les propriétaires. Il est toutefois nécessaire de posséder un terrain suffisamment important pour prolonger la maison. Cette extension peut se faire de plain pied ou avec étage, selon l’architecture existante.

Surélévation de maison

Cette solution d’extension est souvent mise en œuvre dans les villes, où la densité ne permet pas de prolonger une maison. Elle consiste à ajouter un ou plusieurs étages à votre maison. Avant de choisir la surélévation, il faut s’assurer que la construction est assez solide pour supporter une élévation : si ce n’est pas le cas, vous devrez prévoir un renfort de fondations.  La plupart des surélévations sont en bois, par souci de légèreté.

Annexe de maison

Comme pour l’extension latérale, l’annexe suppose d’avoir un grand terrain. Son usage doit également être spécifique, puisqu’elle sera à l’écart de la maison. C’est un bon choix pour un lieu de travail, de loisirs ou pour une habitation indépendante. La construction indépendante est plus facile à réaliser d’un point de vue architectural, sans se soucier de la cohérence avec la maison.

Véranda

Si vous n’avez pas besoin de beaucoup d’espace supplémentaire et un petit budget, peut-être qu’une simple véranda peut suffire ! De toutes les extensions, c’est celle dont l’implémentation est la plus facile. Le choix des matériaux est vaste et elle peut agrandir n’importe quelle pièce : entrée, salon, cuisine, salle à manger, etc.

Comment choisir les matériaux de son extension ?

Dans le cadre d’une extension de maison, on retrouve souvent les mêmes matériaux : bois, parpaing ou métal.

Le bois est idéal pour tous les types d’extension et est généralement moins cher que les autres matériaux. Le parpaing est également très utilisé, apprécié pour sa durabilité et sa solidité. Quant au métal, c’est un excellent isolant sonore et il est 100% recyclable.

Le choix des matériaux est essentiel avant de réaliser votre extension. Pour celles qui sont supérieures à 150 m² ou à 30% de la surface existante, il est obligatoire de respecter les exigences environnementales de la RT 2012, et de la RT 2020 dès 2021. Vous devez donc vous diriger vers des matériaux performants énergétiquement et respectueux de la planète. Les matières naturelles et les énergies renouvelables doivent être privilégiées.

Quel budget pour une extension de maison ?

Si un projet d’extension de maison est généralement coûteux, les plus petites extensions sont accessibles aux budgets réduits. Par exemple, l’installation d’une véranda peut vous apporter davantage d’espace sans vous coûter trop cher. C’est l’extension la plus accessible sur le marché.

 

Solution d’extension de maison Prix au m² TTC
Véranda Entre 300 et 2000€
Extension en bois Entre 1100 et 1500€
Extension en parpaing Entre 1200 et 2500€
Extension en métal Entre 1700 et 3100€
Surélévation de maison Entre 1800 et 2200€ sans aménagement

Quel permis pour une extension de maison ?

Plusieurs démarches sont obligatoires pour avoir l’autorisation d’agrandir sa maison. D’abord, vous devez consulter le Plan Local d’Urbanisme (PLU) ou le Plan d’Occupation des Sols (POS) de la commune disponible en mairie, afin de vous assurer que vous avez le droit de réaliser une extension de maison, et dans quelles conditions.

Ensuite, vous devrez déposer une déclaration préalable de travaux en mairie si votre extension de maison est en bois et est comprise entre 5 et 40 m² de surface habitable. Pour les projets d’agrandissements en briques ou en bois supérieurs à 40 m² de surface habitable, un permis de construire devra être demandé.

Dès lors que votre projet d’agrandissement porte votre surface totale à plus de 170 m², le recours à un architecte est obligatoire en plus du permis de construire. Néanmoins, nous vous recommandons de faire appel à un architecte pour les travaux les plus complexes comme la surélévation de toitures, la construction d’un annexe ou d’une extension latérale.

Une fois les travaux terminés, vous devrez remplir une déclaration d’achèvement de travaux (DAACT), et demander une attestation de non contestation aux services de l’urbanisme.

Harmoniser son extension avec sa maison

Vous avez choisi la véranda, l’extension latérale ou la surélévation ? Dans ces 3 cas, il est absolument indispensable d’harmoniser votre extension et votre maison actuelle. Vous ne devez pas imaginer que cette extension est une partie indépendante de la maison, sauf si c’est une véritable annexe. Il faut donc que l’extension soit cohérente par rapport au reste de votre logement : c’est un prolongement logique, fonctionnel et esthétique.

A l’extérieur aussi, l’agrandissement doit être en harmonie avec la façade existante. Un ravalement de façade devra peut-être être envisagé pour un rendu agréable et soigné, sans démarcation entre votre maison et sa nouvelle extension.

Nous vous recommandons de contacter un architecte d’intérieur pour qu’il fasse les bons choix architecturaux et penser à la continuité des peintures et des revêtements de sol. L’objectif : donner l’impression que votre extension a été prévue dès le début de la construction !