Construire une cabane en bois dans les arbres de son jardin

COMMENT CONSTRUIRE UNE CABANE EN BOIS DANS LES ARBRES ?

Il existe toujours en soi une part de l’enfant. Construire une cabane en bois est l’occasion se relier avec des désirs profonds de refuge haut perché dans les arbres. Une jolie façon de se rapprocher de la nature, d’observer ses habitants… Et de créer un moment de partage avec les enfants au moment où on conçoit et construit notre cabane en bois. Il existe bien évidemment des kits prêt à monter mais on peut aussi la concevoir personnellement. Pour vous, quelques pistes à suivre pour réaliser votre projet comme un grand !

DEMANDE D’AUTORISATION ?

Avant toute chose, il est préférable de passer en mairie afin de vous renseigner sur ce que vous avez le droit de faire. Et si vous vivez dans une copropriété, il est également judicieux d’informer le conseil syndical et le syndic afin de vous assurer que votre rêve de cabane ne vienne pas perturber les règles de vie en communauté !

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Légende : cabane d’enfant dans les arbres

QUELQUES BONS RÉFLEXES

Puisque vous allez travailler en hauteur, dans un espace étroit, avec des branches autour de vous, il est bon de vous sécuriser en portant un harnais et de toujours vérifier la stabilité de vos appuis.

Si vos enfants sont très jeunes, préférez une première cabane de jardin au sol… Plus prudent avant de passer à une projet plus ambitieux dans les airs.

TROUVER LE BON ARBRE

Sachez que la robustesse de l’arbre est fondamentale, c’est lui qui va porter la cabane.

Portez votre choix sur des essences connues pour leur stabilité comme le chêne, le châtaigner, l’épicéa, le sapin, le platane, le tilleul, le marronnier, le cèdre, le frêne…

Etudiez et observez  la mobilité des branches, leur prise au vent et surtout le devenir et le développement prochain de l’arbre.

FAITES UN CROQUIS DE VOTRE CABANE

Cette étape est importante car elle va vous plonger de façon technique dans les potentialités de l’arbre. Vous ferez un relevé précis branches sur lesquels vous pouvez baser les fondations notamment.

Pour le développement proprement dit de la cabane, inspirez-vous des images trouvées sur internet et dans les ouvrages consacrés à ce sujet.

SOIGNEZ LES FONDATIONS DE LA CABANE

Les premières branches d’un arbre sont les plus résistances. C’est donc sur elles que se posent les poutres (madriers, troncs) à la hauteur désirée.

S’il s’agit d’une construction simple, vous pouvez les suspendre, les caler dans une fourche. Ainsi, la cabane bougera avec l’arbre.

Pour une construction plus élaborée, plus lourde, vissez-les de chaque côté du tronc en intercalant une plaque de métal. Pour les relier, posez des traverses découpées à la dimension voulue selon la forme définitive de la cabane.

FIXER SOLIDEMENT LES PLANCHES DU SOL

Point essentiel dans la construction d’une cabane dans un arbre : la fixation. Solide, elle doit cependant respecter l’arbre, tenir compte de ses mouvements. Ne sous-estimez pas le poids des planches. Utilisez un gros tire-fond inoxydable pour traverser une branche de part en part plutôt que de multiples vis ou clous dans l’écorce. Il faut veiller à ne pas trop percer dans l’écorce ni étouffer le tronc, ce qui le fragiliserait à terme.

INSPIRATION CONSTRUCTION UNE CABANE EN BOIS DANS LES ARBRES

source cabane en Lorraine - 2012-12-18 mardi 12.15.21 2Crédit@Cabane en Lorraine
Légende : cabane en construction dans les arbres

DÉVELOPPER LE PLANCHER ET LES MURS

Le bois de clayette est parfait pour le plancher. Il suffit de fixer des lattes côte à côte sans interstice. Jouez avec le passage des branches d’arbre dans chaque panneau de mur. Cela renforcera le côté très naturel de la construction.

FINISSEZ PAR LA TOITURE

Posez les éléments de charpente sur les lesquels vous fixerez le revêtement de votre choix pour protéger la cabane de la pluie.

credit Nid PercheCrédit@Nid Perché
Légende : cabane dans les arbres

Quel bois choisir pour votre terrasse ?

QUEL BOIS CHOISIR POUR VOTRE TERRASSE ?

Vous avez envie de créer une terrasse en bois ? Mais vous ne savez pas quel bois correspond le mieux à vos envies ? Et surtout quels sont ses avantages et ses inconvénients ? Entre le pin, le bois exotique et le composite, nous vous proposons un tour d’horizon de chacun pour vous aider à y voir plus clair. N’hésitez pas à vous entourer des conseils de professionnels pour un repérage chez vous !

BESOINS D’INSPIRATIONS POUR VOTRE TERRASSE, VOICI NOS CONSEILS :

LONGUE VIE AVEC LE BOIS EXOTIQUE

tcrédit terrasse bois - errasse_massaranduba-682x331Crédit@blog.terrasse-bois

Le bois exotique a aujourd’hui le vent en poupe à condition d’opter pour un bois labellisé FSC ou PEFC (label qui stipule que le bois est issu de forêts gérées de façon durable). Extrêmement dense (environ 1100Kg/m3, deux fois plus que le pin), ce bois est naturellement imputrescible (classe 4 ou 5), ce qui vous assure la longévité de votre terrasse. Les essences plus connues et la plus répandues sont l’Ipé, le Bankiraï, le Jatoba, l’Itauba, le Tatajuba, le Massaranduba … Ces bois se caractérisent par l’absence de résine et d’écharde. Ils s’intègrent parfaitement à l’extérieur et ne nécessite aucun traitement.

Son prix se situe en moyenne à 60€ du m2, soit 3 fois plus que le pin. Un investissement avec retour sur la durée.

DES ÉCONOMIES AVEC LE PIN AUTOCLAVE

lcrédit C.Bouchaud Paysagiste - terrasse en pn autoclave-classe-4-5-37Crédit@blog.terrasse-bois

Plutôt destiné à être posé en intérieur, le pin provient généralement des pays de l’est ou de Scandinavie. Pour une exposition en extérieur, il convient de choisir un pin traité « autoclave » (mise sous pression et mise sous-vide pour protéger des intempéries), classe 4, certifiant que celui-ci supporte l’eau stagnante. Moyennement dense (530Kg/m3), il est assez facile à poser.

Le pin présente des bémols. Il présente des signes d’usure au bout d’une dizaine d’années et laisse souvent apparaître des suintements de résine. Attention aussi aux douloureuses échardes…

Ce qu’on apprécie : son aspect clair et ses teintes naturelles qui s’adaptent idéalement au paysage de bord de mer.

Côté prix, il est imbattable et se situe en moyenne à 20€ le m2.

PEU D’ENTRETIEN AVEC LE COMPOSITE

Source Fiberdeck - terrasse-en-bois_4862301Crédit@Fiberdeck

Le composite est un mélange de bois et de matières composites. Les lames sont teintées dans la masse. Aujourd’hui, les lames ressemblent vraiment au bois, tout en offrant les qualités de durabilité d’une matière plastique. Elles concurrencent sérieusement les lames en bois exotique. Le composite ajoute l’atout de ne pas être glissant et il se patine avec le temps.

Côté budget, évitez les lames alvéolaires, moins chères, mais plus fragiles et optez pour des lames pleines (entre 30 et 110 euros le m²).

Un espace wellness dans mon jardin

UN ESPACE WELLNESS DANS MON JARDIN

Refuge hédoniste par excellence, le spa concrétise le rêve absolu de bien-être pour se sentir en harmonie avec son corps et donc avec sa tête. Les équipements par l’hydrothérapie s’orientent autour du jacuzzi, de la baignoire balnéo, de la douche multi jets, du hammam… Jouir des bienfaits de l’eau à l’extérieur est encore plus appréciable et bénéfique. En fonction de la place que vous avez dans votre jardin, sur votre terrasse… vous trouverez le petit nid pour votre installation !

LES TENDANCES JARDIN

LE JACUZZI

Source-Clair-Azur-Bain-à-remouds-grand-format-photos_image_89Crédit@Clair Azur

Bain bouillonnant à usage collectif, le spa offre vrai massage hydrothérapique. Ses multiples jets de massage, la profondeur et le confort de sa cuve en font un véritable centre de relaxation convivial. Conçu pour régénérer le corps et l’esprit, il est toujours disponible, avec une eau maintenue à température constante, quels que soient la saison et le climat.

Les dimensions d’un spa pour 4 personnes sont en moyenne de 230 x 230 cm. La hauteur d’un spa est de 90 cm ce qui implique un habillage, une estrade ou un encastrement au sol.

Premier prix à partir de 4 000 € jusqu’à 40 000 € pour un spa de luxe.

LA BAIGNOIRE BALNÉO

La baignoire balnéo est individuelle et les diverses formes proposées permettent de l’intégrer plus facilement qu’un jacuzzi. Il faut la remplir à chaque utilisation. Choisissez une baignoire suffisamment longue et large pour un meilleur confort par exemple 180 cm x 90 cm. Possibilité de baignoire pour deux.

LA DOUCHE MULTI JETS

02BC000007502493-photo-douche-exterieur-et-interieur-loopCrédit@Idiha

Imaginée par le groupe de designer Italien Idiha, la douche Loop conçue par Diego Granese est équipée de 6 jets haute pression et d’un pommeau, couplés à de la chromothérapie. Son plus ? Il peut se placer aussi bien en intérieur qu’en extérieur.

Les douches hydromassantes nécessitent une pression de 3 bars. Elles consomment beaucoup d’eau. Esthétique, pratique et fonctionnelle, la douche d’extérieur est aujourd’hui un équipement aux multiples matériaux, aux lignes innovantes et design…

LE SAUNA

Source STOVATT - sauna extérieurCrédit@Storvatt

Le sauna est un bain de chaleur sèche (les températures varient entre 80 et 90°C), qui permet d’éliminer les toxines et de nettoyer la peau par une sueur abondante. Il procure une forte sensation de bien-être mais il n’est pas recommandé aux personnes souffrant de problèmes de circulation sanguine ou atteintes de maladie cardio-vasculaires. La douche fait partie intégrante du rituel du sauna.

Pour un sauna pour deux personnes, comptez 150 x 100 cm

LE HAMMAM

source Imbeca - hammam extérieurCrédit@Inbeca
Légende : Avec l’objectif de retrouver les origines du sauna finlandais mais en bains de hammam, Inbeca a développé un système de fabrication propre pour l’installation de hammam en extérieur ou jardin.

Légende : Avec l’objectif de retrouver les origines du sauna finlandais mais en bains de hammam, Inbeca a développé un système de fabrication propre pour l’installation de hammam en extérieur ou jardin.

Le hammam ouvre les pores de la peau, élimine la saleté et les bactéries, libère les sinus et les voies nasales, apaise les douleurs musculaires et facilite la respiration. Tout comme pour le sauna, il nécessite de prendre une douche avant et après chaque séance.

Quels luminaires choisir pour l’extérieur ?

LA MISE EN LUMIÈRE DU JARDIN ET DE LA TERRASSE EST DEVENUE UNE ÉVIDENCE. ON AIME SCÉNOGRAPHIER L’ESPACE EXTÉRIEUR  AFIN DE CRÉER DES AMBIANCES DANS LESQUELS ON SE SENT BIEN.

Il existe aujourd’hui un grand nombre de luminaires qui s’installent à des endroits bien spécifiques. On vous donne quelques pistes pour rendre votre jardin lumineux.

LES ALLÉES

Pour mettre en lumière l’entrée d’une maison, il est conseillé dans la tendance jardin, d’installer des bornes extérieures de chacun des côtés à distance régulière. On peut aussi placer des spots à même le sol. L’idée est d’orienter le faisceau lumineux vers le bas afin de ne pas éblouir.

L’éclairage LED (résistant et peu consommateur d’énergie, facile à mettre en œuvre), est particulièrement recommandé pour baliser une allée.

KENDAL-Bornes-extérieures-Crédit@Kendal

LA TERRASSE

Espace de réception ou de détente, la terrasse mérite un éclairage à la fois direct pour y voir clair mais aussi indirect pour créer une jolie ambiance. Ici, on jouera avec des appliques fixées aux murs, on pourra également marquer l’emplacement de la terrasse en lui associant des spots au sol. Pour la magie et la décoration, on n’hésite pas à multiplier les sources lumineuses indirectes en associant des photophores, des guirlandes lumineuses…

LOLA---LampadaireCrédit@Lola

MALIBU-Projecteur-allogèneCrédit@Malibu

MORINO-applique-extérieure-muraleCrédit@Morino

LES ARBRES ET LES MASSIFS

Les arbres très feuillus et les conifères réclament un éclairage directionnel qui orientera la lumière du bas vers le haut. Les éclairages halogènes (éclairage puissant) sont ici particulièrement recommandés.

Les espèces au feuillage peu dense s’appréhendent avec plus de subtilité. On leur choisit des éclairages diffus positionnés à différents niveaux afin de créer des jeux d’ombres qui donneront du relief aux massifs.

VARIO-Spot-oreintable-rondCrédit@Vario

COMMENT METTRE EN LUMIÈRE SON JARDIN ? TOUS NOS CONSEILS ET IDÉES JARDIN.

. Eviter de trop éclairer
L’idée est d’attirer le regard sur quelques zones comme les grands arbres feuillus et de jouer avec les zones d’ombre. L’important est de trouver un bon équilibre afin de créer des perspectives entre ombre et lumière.
. Bien orienter les faisceaux lumineux
Il faut toujours garder en tête que la lumière met en valeur un espace bien précis. Il ne s’agit jamais de créer un éclairage général mais un focus sur un détail en particulier.

QUELLES SONT LES NORMES DE SÉCURITÉ ?

Il est important d’acheter des luminaires extérieurs conformes, aptes à résister aux intempéries, ainsi qu’un transformateur à la puissance adéquate, calculée en fonction du nombre de points lumineux désiré… Une installation en T.B.T.S. permet de cacher les fils en bordure de massifs et de les recouvrir d’écorces.

Se protéger du soleil : parasols, voiles d’ombrage, stores, tonnelle…

AVEC LE RETOUR DU SOLEIL, ON APPRÉCIE DE PROFITER DE SES RAYONS GÉNÉREUX TOUT EN S’OFFRANT DES LIEUX DE REPLI ABRITÉS.

Il existe aujourd’hui de nombreux produits adaptés aux différents espaces (terrasse, jardin, balcon). Passage en revue des incontournables qui s’imposent cet été.

INSPIRATIONS TERRASSES

Voile d’ombrage, aérienne et souple

Accrochée à un poteau ou fixée sur un mur, la voile d’ombrage est l’objet design, élégant et efficace pour ombrager tout espace extérieur. De forme triangulaire, carrée, rectangulaire ou pentagulaire, les voiles d’ombrage se combinent pour protéger toutes les surfaces du soleil, même importantes. Cette toile remplace le parasol, sans occuper de place au sol et sans risque de s’envoler.

Le Cèdre rouge - voile d'ombrage Lotus de UmbrosaCrédit@Umbrosa

Leroy-merlin---Toile-d'ombrageCrédit@Idea Nature

De forme triangulaire, ce voile s’accroche aux trois extrémités. On peut l’installer sur une terrasse comme dans un jardin avec accroche aux arbres.

PARASOLS, ANCRÉS ET FIXÉS

  • Parasol décentré

3Crédit@Umbrosa

· Parasol de balcon
De forme rectangulaire, le parasol de balcon se  fixe par pression au sol et au plafond. Grâce à son inclinaison, il peut également servir de brise vue.

leroy-Merlin-parasol-de-balconCrédit@Leroy Merlin

Tonnelle, autoportée et modulable
La tonnelle permet de profiter pleinement de l’espace de vie extérieur, à l’abri du soleil ! Une tonnelle en acier ou en bois et autoportée s’installe rapidement sur la pelouse. Pour la terrasse, on mise sur l’effet véranda d’une tonnelle adossée. À l’image de la pergola, le kiosque hexagonal en pin apporte une touche bucolique à votre jardin !

dernierCrédit@Opéra

La tonnelle Opéra autoportée en aluminium avec son toit rétractable est parfaite pour créer et matérialiser un espace salon ou salle à manger.

6Crédit@Azura

La tonnelle Azura en aluminium est adossée au salon, prolongeant ainsi l’intérieur vers l’extérieur. Son store enroulable permet de jouer avec l’ouverture.

Store autoportant
Le système d’ombrage autoportant permet de couvrir une grande surface sans l’encombrement central. Il est idéal pour une utilisation dans les villas, jardins privés, terrasses. Sa toile peut être inclinée afin d’avoir une grande zone d’ombre et peut être facilement ouverte ou fermée par un dispositif de poulie.

dernierCrédit@Azura

Le store droit autoportant se déplace facilement et légèrement. Il est idéal pour créer une large zone d’ombre, notamment pour les repas ou les moments de sieste.

La piscine naturelle en 7 questions

La piscine naturelle a vu le jour en Allemagne et en Autriche il y a plus de 20 ans. Des écologistes avant-gardistes souhaitaient se baigner dans une eau préservée de la corrosivité des produits chimiques : ils ont donc eu l’idée de construire une piscine naturelle. En France, cette vague est apparue plus tard et connaît aujourd’hui un véritable engouement. Découvrez tout ce qu’il y a à savoir sur les piscines naturelles !

Piscine-naturelle-crédit@TeichMeister

1. Qu’est-ce qu’une piscine naturelle ?

Une piscine naturelle, ou piscine biologique, donne le sentiment de se baigner dans un étang naturel parmi la végétation. Elle reproduit un écosystème en utilisant les propriétés des plantes et des bactéries pour garantir une eau toujours claire et limpide. Elle n’utilise aucun produit chimique, contrairement aux piscines classiques.

L’écosystème se divise en trois parties distinctes : la zone de baignade, de filtration et de régénération.

La zone de baignade

Cette partie est l’endroit où vous pouvez vous baigner. Il s’agit du bassin de natation. La zone est équipée d’un filtre à sable, d’une écumoire, d’un filtre UV et d’un compartiment de sédimentation.

La zone de filtration

Cette partie du bassin accueille les plantes épuratrices et oxygénantes qui vont naturellement assainir et filtrer l’eau. On appelle ça le lagunage : c’est un système naturel d’épuration effectué par des micro-organismes, des plantes aquatiques et des algues. La zone est généralement peu profonde.

Des petits animaux peuvent également y élire domicile : grenouilles, crevettes ou petits poissons. Ils transformeront les matières organiques en substances nutritives pour les plantes.

La zone de régénération

Cet espace est facultatif. Il peut accueillir une cascade ou une chute pour aérer le bassin et oxygéner l’eau.

Ces 3 zones garantissent la qualité de l’eau du bassin de natation. La circulation de l’eau entre les différentes zones est assurée par une pompe.

L’eau passe dans la zone de baignade puis dans une colonne de décantation dans laquelle se déposent les particules organiques lourdes. Les particules fines (azote, nitrate, oligo-éléments…) remontent vers les racines des végétaux plantés dans le bassin de filtration. L’eau arrive ensuite dans le bassin de régénération (aussi appelé « lagunage » et garni de galets), peu profond, qui termine le traitement et réchauffe naturellement l’eau.

2. Comment préserver l’équilibre de l’écosystème d’une piscine naturelle ?

Au moment de la construction de la piscine naturelle, il faut avoir en tête que la surface de lagunage doit être égale à la surface de baignade pour préserver l’équilibre de l’écosystème. La zone de végétation est le poumon de la piscine.

Pour s’assurer de la bonne filtration de la piscine naturelle, il faut choisir des plantes aquatiques efficaces comme la jacinthe d’eau, le roseau, l’iris des marais, la callitriche et la myriophylle.

L’hiver, la pompe reste en fonctionnement pour assurer un mouvement d’eau et une oxygénation constante du bassin. Il faut simplement couper les végétaux à une vingtaine de centimètres du niveau de l’eau pour éviter que le feuillage sec ne se désagrège dans l’eau.

3. Les piscines naturelles sont-elles toujours vertes ?

Comme pour les piscines traditionnelles, le bassin de baignade est recouvert d’un liner pour s’assurer d’une parfaite étanchéité. On peut donc en choisir librement la couleur. Le vert est majoritairement choisi en écho aux couleurs de l’environnement naturel.

4.  Quel entretien pour une piscine naturelle ?

Une piscine naturelle nécessite moins d’entretien qu’une piscine classique.

Aucun produit chimique n’est nécessaire pour désinfecter l’eau : l’eau est filtrée et épurée grâce à l’écosystème mis en place. Cet écosystème va attirer des petits animaux (poissons, grenouilles, tritons) qui vont aussi assurer l’épuration du bassin en se nourrissant de micro-algues et de petits insectes.

Chaque semaine, vous devrez nettoyer le fond du bassin, vider les skimmers et aspirer les algues sur les galets. Certains robots de piscine sont adaptés aux piscines naturelles.

Il vous faudra tailler les plantes en automne et protéger le bassin de la chute des feuilles. Pour cela, n’hésitez pas à installer un filet protecteur durant l’automne. En hiver, videz les tuyaux de filtration pour les protéger du gel.

5. Combien coûte la construction d’une piscine naturelle ?

Le prix d’une piscine naturelle est plus élevé que celui d’une piscine classique. Il faut compter entre 20 000 et 60 000€ pour faire une piscine naturelle.

En général, une piscine écologique est 2 fois plus grande qu’une piscine traditionnelle, car le bassin de filtration doit avoir une taille équivalente au bassin de baignade. Ainsi, même si vous choisissez de construire une petite piscine naturelle, elle vous coûtera aussi cher qu’un grand bassin.

6.  Quels sont les grands avantages d’une piscine naturelle ?

Disposer d’une piscine naturelle dans votre jardin vous offre bon nombre de bénéfices. Par exemple :

 

  • une eau filtrée sans traitement chimique
  • aucun risque d’allergie, de mycose ou d’yeux rouges
  • une piscine esthétique, qui se fond parfaitement dans votre jardin
  • un entretien simple et peu coûteux

7. Quels sont les inconvénients de la piscine naturelle ?

Les piscines naturelles ont aussi leurs inconvénients. Par exemple, le fond des bassins est généralement glissant, du fait de l’écosystème. La température de l’eau est également plus fraîche. Une eau trop chaude (au-dessus de 24°C) perturberait l’écosystème en place et encouragerait la prolifération des bactéries.

D’un point de vue financier, en plus de coûter cher à la construction, la piscine naturelle est onéreuse toute l’année. Il faut compter environ 40 m3 par an pour renouveler l’eau d’une piscine de 100 m². La consommation électrique est également importante car la pompe fonctionne en continu.

Quel portail associer à son habitat ?

Le portail s’impose comme la première chose que l’on voit. Il laisse imaginer en fonction de son esthétique, à quel style de maison il renvoie. Son choix vaut la peine que l’on se penche sur les différentes possibilités de composition qu’il offre : système d’ouverture, matériau, finition…

  • Le portail de la maison : battant, coulissant, motorisé ?

Le portail battant se compose de deux vantaux qui mesurent entre 2 et 4 mètres de largeur et s’ouvrent à angle droit, voire à 180° pour certains modèles. Selon l’espace dont on dispose sur la propriété, on peut choisir une ouverture vers l’intérieur ou vers l’extérieur.

Crédit photo@www.leroymerlin.fr

Le portail coulissant est très souvent formé d’un seul ventail s’ouvrant latéralement est, comme son nom l’indique, composé d’une porte qui coulisse le long de la clôture. Si on a peu d’espace entre le garage et le portail ou bien si l’entrée de la propriété se trouve en bordure de la route, ce système permet de gagner de la place.

Quel que soit le système choisi, un portail peut être à ouverture manuelle ou motorisée.

  • Quel matériau : PVC, bois, alu, fer forgé ?
  • Le portail PVC est avant tout une solution économique. Son prix est abordable et il
  • nécessite peu d’entretien. Une éponge, de l’eau et du savon suffisent pour le garder
  • propre et neuf. Toutefois, sa durée de vie est limitée. Même s’il supporte froid,
  • humidité et rouille, le PVC n’est pas une matière très résistante aux chocs. Il offre
  • l’avantage d’être abordable et facile à monter.

Le portail en bois est plus traditionnel. Très résistant dans le temps, il aura tout de même besoin d’être traité régulièrement pour être protégé des intempéries avec l’application d’une lasure. Ce matériau laisse un large choix de couleurs et surtout d’essences (chêne, pin, bois exotique, etc.). Son budget est assez élevé pour un modèle de qualité.

Crédit photo@pinterest

Le portail en aluminium représente une valeur sûre tant sa durée de vie est élevée. Il est beaucoup plus coûteux que le PVC ou le bois mais ne nécessite pas d’entretien particulier. Solide, il résiste à toutes sortes d’intempéries et ne rouille pas. S’il se tord suite à un choc violent, il peut être redressé pour retrouver sa forme originale. L’aluminium offre une multitude de possibilités de coloris, de finitions et de formes.

Le portail en fer forgé fait son grand retour. Sobre et élégant, il est solide et robuste dans le temps, à condition de le traiter régulièrement contre la corrosion. Il peut être peint de toutes les couleurs de notre choix.

  • Les critères de choix à retenir

Les dimensions : si l’espace de l’entrée n’est pas standard, il faudra opter pour un portail sur mesure.

Le prix : les portails en PVC sont les moins chers tandis que les portails en aluminium et fer forgé sont les plus onéreux.

La durée de vie : l’aluminium et le fer forgé sont les plus résistants dans le temps.

Le rapport qualité/prix : les portails en aluminium offrent le meilleur rapport qualité/prix dans la mesure où ils nécessitent peu d’entretien.

Comment agrandir sa terrasse ?

C’est pendant l’été que l’on se rend compte que notre terrasse est trop petite par rapport à l’usage que l’on aimerait en faire. La solution : agrandir sa terrasse, pour améliorer sa surface, son esthétique et notre confort !

Terrasse de plan-pied ou terrasse surélevée ?

Il existe deux types de terrasse, et c’est ce qui va déterminer les modalités d’extension, les matériaux nécessaires et les autorisations à obtenir.

 

–       la terrasse de plain-pied, située au niveau du sol ;

–       la terrasse surélevée par rapport au terrain, sur pilotis ou sur murs.

 

Le choix de la terrasse surélevée dépend notamment de votre terrain : s’il est pentu, il est conseillé de surélever votre terrasse afin qu’elle reste au même niveau que votre habitation.

 

 

Autorisations obligatoires pour agrandir sa terrasse 

Selon votre type de terrasse, vous aurez besoin de recueillir des autorisations pour vos travaux. Cela dépend de l’emprise au sol de votre terrasse et de sa surface de plancher.

Agrandir une terrasse de plain-pied ne requiert aucune autorisation, car elle n’a pas de projection verticale sur le sol : ce n’est donc pas une construction créant de l’emprise au sol. Si vous avez une terrasse de plain-pied, vous pouvez commencer les travaux dès maintenant.

Par contre, pour une terrasse surélevée ou une couverture de terrasse entre 5m² et 20m², il vous faudra déposer une déclaration de travaux auprès de votre mairie. Si votre agrandissement dépasse les 20m², il vous faudra un permis de construire.

Les vues directes entre deux propriétés sont également réglementées, vérifiez donc bien que l’extension de votre terrasse n’aura pas d’incidence sur les vues.

 

 

Quels sont les travaux nécessaires pour agrandir sa terrasse ?

AGRANDIR UNE  TERRASSE DE PLAIN-PIED

L’extension de la terrasse de plain-pied devra être construite de la même manière que la terrasse existante, afin qu’elles soient au même niveau. Il faudra décaisser le sol et y couler une chape sur treillis métallique. Un coffrage perdu en parpaings devra être créé afin de faire couler proprement la chape de béton. La terre doit obligatoirement arriver 5 cm au-dessous du niveau fini de votre terrasse, pour éviter que l’eau ne coule dans le sol terreux, et remonte sur la terrasse.

 

 

AGRANDIR UNE TERRASSE SURÉLEVÉE

La procédure d’agrandissement de votre terrasse surélevée doit être identique à celle de la terrasse existante, notamment pour la structure et la hauteur des pilotis. Vous pouvez placer des poutres de rive à la hauteur désirée, pour confectionner le cadre support de la terrasse.

 

Pour tous les types de terrasse, il est nécessaire de refaire entièrement le support de la terrasse pour l’agrandir, surtout si elle est surélevée. Pour éviter que l’eau ne stagne sous la terrasse, elle doit disposer d’une faible pente, de 1.5 à 2.5%.

 

Vous pouvez vous lancer seul dans l’agrandissement de votre terrasse, mais cela requiert un grand nombre de connaissances, notamment pour décaisser le sol ou poser les pilotis. Si vous avez peur de faire des erreurs, n’hésitez pas à confier la réalisation de votre extension à un artisan, afin d’être certain de la qualité de votre extension de terrasse.

Nos idées déco pour aménager sa terrasse

Pièce outdoor, la terrasse devient l’élément central de notre décoration dès l’arrivée des beaux jours. Style décalé, verdoyant, coloré ou encore zen, découvrez nos meilleures idées déco pour aménager et décorer votre terrasse.

Décorer sa terrasse avec des plantes

Envie d’une ambiance dépaysante ou bien reposante ? Dans les deux cas, les plantes et les fleurs sont les bienvenues sur votre terrasse. Pour végétaliser votre terrasse, vous avez plusieurs possibilités :

–       les traditionnelles fleursplantes ou arbustes peuvent siéger dans des pots ou dans des jardinières. Directement au sol de votre terrasse ou sur le rebord de vos fenêtres, elles vous offriront une bulle d’oxygène.

–       pour habiller vos murs ou vos palissades, misez sur les plantes grimpantes pour un effet jungle urbaine. Si vous n’êtes pas fan de lierre, pas de panique : de nombreuses fleurs s’accrochent aux façades. La clématite, le jasmin étoilé, le bougainvillier ou la passiflore sont des plantes grimpantes qui ajouteront de la couleur à votre terrasse.

–       pensez à aménager un coin potager si vous désirez cueillir les fruits (et les légumes) de votre travail. Inutile d’avoir beaucoup d’espace : aromates, tomates cerises, fraises ou encore radis prennent très peu de place et sont faciles à cultiver.

 

 

Dynamiser sa terrasse avec des couleurs

Généralement, on ne peut profiter de notre terrasse qu’en été. Avec les beaux jours qui reviennent, c’est l’occasion d’oser les couleurs dans cette pièce outdoor ! Le jaune, le rose, le vert, le rouge ou le bleu dynamiseront votre terrasse. Selon vos envies, vous pouvez ajouter de la couleur par petites touches grâce à des pots de fleurs ou des coussins colorés, ou alors opter pour la tendance maximaliste avec des salons de jardin ou des hamacs aux couleurs vives. Et pourquoi pas repeindre un mur ?

 

 

Fabriquer ses propres meubles pour sa terrasse

Pour les terrasses, la tendance est à la récup’ et au Do it yourself ! Qui n’a jamais flashé sur une table ou un salon de jardin en palettes ? Très simples à fabriquer soi-même, les meubles en palettes sont de plus en plus plébiscités pour décorer les terrasses. Vous pouvez aussi simplement récupérer une caisse en bois pour en faire une table d’appoint ! Avec un peu d’imagination, vous pourrez créer une terrasse à votre image, sans dépenser une fortune !

 

 

 

 

Faire de sa terrasse un coin détente

Si vous avez une petite terrasse, c’est l’endroit idéal pour en faire un coin détente et cosy. Des assises confortables, une table basse en bois, un tapis d’extérieur, un hamac pour la sieste, des guirlandes lumineuses pour les soirées d’été et le tour est joué ! Votre terrasse deviendra rapidement votre pièce préférée pour vous prélasser.

 

Jardinage en automne : 10 travaux à faire impérativement

L’été touche petit à petit à sa fin… Pour profiter du jardin l’année prochaine, il est conseillé de le préparer aux conditions automnales en effectuant les bons travaux de jardin. Dès que les feuilles commencent à tomber des arbres et à changer de couleur, il est temps de sortir les bottes, le sécateur, la bêche, le râteau, le souffleur de feuilles… Passage en revue des gestes à adopter au jardin en automne.

Tondez une dernière fois la pelouse

Vers la fin du mois de septembre, dès que les feuilles mortes commencent à tomber, c’est le moment de ramasser les feuilles à l’aide d’un râteau ou d’un souffleur pour éviter que la pelouse ne jaunisse ou ne soit envahie de mousse. Recyclez les feuilles mortes dans le compost ou comme paillis pour protéger vos plantations.

Lors de la dernière tonte, entre la fin octobre et le début du mois de novembre, il est conseillé de régler les lames de la tondeuse pour qu’elles soient un peu plus hautes. Des herbes plus longues captent plus de soleil et empêchent ainsi l’apparition de mauvaises herbes et de mousse.  C‘est aussi le moment de répandre un peu d’engrais aux endroits qui manquent d’herbe.

Plantez les bulbes et les fleurs bisannuelles

On plante les bulbes (tulipes, jacinthes, crocus, perce-neige, muscaris… ) qui doivent fleurir à la fin de l’hiver ou au printemps au plus tard en octobre, lorsque l’automne est au jardin. A cette période, la terre est encore assez meuble et tiède pour qu’on puisse les enfoncer assez profondément (environ deux fois la hauteur du bulbe).

Certaines fleurs bisannuelles peuvent être plantées à l’automne, au mois d’octobre. C’est le cas des primevères, des myosotis ou des pensées d’automne. Dès le printemps prochain, vous aurez de jolies fleurs !

Rentrez les plantes d’été

A l’inverse, on pense à rempoter les végétaux d’été (bougainvillier, laurier rose, cactus…) et à les entreposer dans un local frais et aéré pour les replanter à l’arrivée des beaux jours. Si vous avez un abri de jardin, c’est l’idéal !

Récoltez les derniers légumes

Si vous avez planté des légumes d’été, il est temps d’achever leur récolte en octobre. Récoltez les tomates, les poivrons, les courgettes et les aubergines restants dans votre potager. Si vous en avez trop, vous pourrez les congeler pour en profiter durant l’hiver.

Travaillez et aérez le sol

L’automne est la saison où le sol a besoin d’un peu de repos. Il faut d’abord bêcher et labourer le sol pour l’aérer, mais pas trop profondément, pour éviter de briser les racines et de chambouler les micro-organismes qui s’y trouvent.

C’est également le moment d’amender le sol, c’est-à-dire de l’enrichir. On utilise un fertilisant naturel comme du compost.

Taillez les haies, les arbustes et les buissons

Avec l’apparition du froid, les arbres et arbustes rétractent leur sève vers leur tronc et leurs racines pour éviter de geler. Par conséquent, les extrémités commencent à jaunir. C’est à ce moment-là qu’il faut les tailler, pour qu’elles puissent repousser correctement au printemps.

On coupe les buissons et les arbustes environ aux trois quarts. Vos déchets verts, tout comme les feuilles mortes, serviront de paillis ou iront dans le composteur.

Prenez soin de vos rosiers

Si vous avez de jolis rosiers, vous avez certainement envie qu’ils survivent à l’hiver. Enlevez les mauvaises herbes qui poussent autour et retirez les fleurs fanées au fur et à mesure.

L’humidité de l’automne peut favoriser la prolifération de champignons, qui font jaunir les feuilles et entraînent leur chute. Ramassez-les rapidement et prévoyez un traitement fongicide une fois toutes les feuilles tombées.

Plantez de nouveaux végétaux

“A la Sainte Catherine, tout bois prend racine” !

C’est pourquoi le mois de novembre est le meilleur moment pour planter de nouveaux végétaux : arbres fruitiers, arbustes, rosiers… En procédant ainsi, vous facilitez l’enracinement des végétaux avant les gelées hivernales.

Semez les légumes d’hiver

L’automne ne signifie pas que vous ne pouvez plus rien planter dans votre potager : de nombreux légumes peuvent être plantés en automne et récoltés pendant l’hiver.

Vous pouvez semer des brocolis, des choux, des carottes, des céleris, des pois, des rutabagas, des chou-fleurs et des épinards. La mâche se sème très tôt, 4 à 8 semaines avant les premières gelées. La roquette, la betterave et le chou frisé peuvent être plantés toute l’année.

Nettoyez vos outils de jardinage

L’automne reste aussi la saison parfaite pour nettoyer correctement vos outils de travaux de jardinage. Vous prolongerez leur durée de vie en les entretenant régulièrement.

Retirez la terre de vos outils, lavez-les, séchez-les. Si vos outils sont un peu rouillés, nettoyez les parties métalliques avec du papier de verre très fin.

Utilisez une pierre à affûter pour aiguiser vos petits outils (comme le sécateur) et une lime à fer ou une meuleuse pour les gros outils (comme la pelle bêche).