Faire isoler sa maison par l’extérieur

Bien plus efficace que l’isolation intérieure, l’isolation extérieure procure un meilleur confort thermique. Les façades peuvent laisser s’échapper jusqu’à 25% de la chaleur : il est indispensable de mieux les isoler.

L’isolation extérieure, qu’est-ce que c’est ?

La façade est le deuxième endroit de la maison où la déperdition de chaleur est la plus importante, après les combles. Les murs peuvent laisser s’échapper jusqu’à 25% de la chaleur présente dans la maison ! Ils doivent donc être correctement isolés…

L’isolation thermique extérieure est faite pour pallier ce problème, en créant une enveloppe isolante performante autour de la maison, comme une façade supplémentaire. Cette technique d’isolation permet d’augmenter considérablement l’isolation de la maison, en supprimant les ponts thermiques. Cela procure aux habitants un grand confort thermique.

Généralement, le choix de l’isolation thermique par l’extérieur se fait lors d’un ravalement de façade ou d’une rénovation.

Les avantages de l’isolation thermique par l’extérieur

L’isolation extérieure comporte de nombreux avantages pour ses occupants. En voici les principaux bénéfices :

  • augmentation de la performance thermique globale grâce à la réduction des ponts thermiques ;
  • gain de 3 classes dans le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) ;
  • préservation de l’inertie des murs ;
  • aucune réduction de la surface habitable puisque tout se fait à l’extérieur ;
  • pas d’obligation de quitter le logement pendant les travaux ;
  • réduction de la consommation de chauffage ;
  • embellissement de la façade ;
  • amélioration du confort thermique et du confort de vie ;
  • éligibilité aux aides à la rénovation énergétique.

Les inconvénients de l’isolation thermique par l’extérieur

Bien sûr, l’isolation extérieure ne possède pas que des avantages, même si les inconvénients sont légers par rapport à la performance énergétique apportée :

  • prix supérieur à l’isolation par l’intérieur ;
  • augmentation de l’occupation au sol ;
  • changement des volets battants ;
  • modification de l’aspect de la maison ;
  • légère réduction de la luminosité si l’isolant utilisé est épais ;
  • allongement de la toiture nécessaire si l’isolant est épais, pour que le toit déborde de la façade.

Comment isoler sa maison par l’extérieur ?

Il existe 4 façons d’isoler sa maison par l’extérieur, selon le matériau choisi : l’isolation avec enduit, l’isolation sous panneaux enduits, l’isolation sous bardage ou l’isolation avec double mur.

Isolation avec enduit

L’isolation avec enduit est peu utilisée, mais devrait se développer avec les enduits écologiques à la chaux et au chanvre ou au liège. Cet enduit isolant se compose d’un mortier classique, d’un liant (chaux, argile ou ciment) et de granulés isolants (microbilles de chanvre, de liège, de polystyrène…).

On compte 5 types principaux d’enduits isolants : l’aérogel de silices, l’enduit à base de polystyrène, l’enduit chaux-chanvre, l’enduit chaux-liège et le torchis. Lorsque l’isolant contient de la chaux, c’est un matériau respirant, parfait pour assainir les fissures, protéger contre les moisissures des façades et déshumidifier.

La peinture isolante est de couleur blanche, pour réfléchir les rayons du soleil et limiter l’entrée de la chaleur pendant l’été. Elle est également efficace pour limiter les déperditions énergétiques en hiver, comme toute autre isolation extérieure. Résistante aux intempéries et aux salissures, elle ne jaunit pas au fil des années. Contrairement aux autres isolants, l’enduit isolant ne modifie pas complètement la façade de la maison.

Isolation sous panneaux enduits

L’isolation sous panneaux enduits est une technique d’isolation très courante, grâce à des panneaux d’isolants, souvent de polystyrène expansé, de laine de roche ou de fibre de bois. L’épaisseur des panneaux peut varier entre 30 et 140 mm. Ces panneaux sont collés ou chevillés sur le mur de façade et recouverts d’un enduit de protection puis d’un enduit de finition.

L’isolation sous panneaux enduits ne nécessite pas d’ossatures préalables, et son coût est moins élevé que l’isolation sous bardage. L’isolation sous enduits est acceptée dans un grand nombre de communes.

Isolation sous bardage

L’isolation sous bardage a l’avantage, en plus d’être performante, d’être particulièrement esthétique. Le revêtement de façade se fixe sur une ossature en bois ou en métal, qui dissimule un isolant thermique, protégé des intempéries par un bardage et un pare pluie. Une lame d’air est également présente pour évacuer la vapeur d’eau.

Le revêtement de façade peut être composé de nombreux types de matériaux : tôle d’acier, tôle d’aluminium laqué, pierre naturelle, bois naturel ou composite, terre cuite ou encore clins fibres-ciment.

Isolation avec double mur

L’isolation extérieure avec double mur n’est possible que lors d’une construction ou d’une rénovation. La maison comporte un mur intérieur et un mur extérieur, entre lesquels on fixe un isolant. Les deux murs sont reliés par une rondelle de maintien, qui cale également l’isolant. Le mur extérieur est simplement un mur de parement. De fines ouvertures d’évacuation doivent être présentes au bas du mur afin d’éviter des désagréments dûs à la condensation.

Prix de l’isolation extérieure

Le coût d’une isolation thermique par l’extérieur est plus important qu’une isolation intérieure, mais offre de meilleures performances. Voici un tableau récapitulant les tarifs de chaque type d’isolant d’après le site travaux.com :

 

Type d’isolation Prix moyen au m²
Isolant laine de verre 7€
Isolant laine de roche 10€
Isolant chanvre 18€
Isolant fibres de bois 18€
Isolant fibres de lin 20€
Isolant polystyrène 20€
Isolant polyuréthane 20€
Isolant laine de coton 23€
Isolant verre cellulaire 33€
Isolant béton cellulaire 38€
Isolant panneaux isolants sous vide 53€
Isolant brique monomur 65€
Enduit isolant 70€
Pose d’isolant 80€

 

Quelles sont les aides pour l’isolation extérieure ?

Il est possible de bénéficier d’un certain nombre d’aides financières pour isoler son logement, grâce aux aides à la rénovation énergétique. On compte parmi elles :

  • le crédit d’impôt pour la transition énergétique ;
  • la TVA réduite à 5,5% ;
  • le programme “Habiter mieux” de l’ANAH ;
  • les certificats d’économie d’énergie ;
  • les chèques énergie ;
  • l’exonération de la taxe foncière.

6 astuces pour faire baisser votre facture énergétique

Nos habitudes de consommation sont énergivores : c’est un fait. Au-delà de l’impact écologique, nos habitudes augmentent également nos factures d’électricité et d’eau. Découvrez nos astuces pour améliorer vos habitudes et faire baisser votre facture énergétique.

Baisser votre facture d’énergie dans la cuisine

Lorsque vous cuisinez, vous consommez de l’énergie. De nombreuses habitudes de cuisson peuvent être améliorées pour faire baisser la facture :

  • couvrez vos casseroles pour augmenter la rapidité de cuisson ;
  • utilisez une bouilloire plutôt qu’une casserole pour faire bouillir de l’eau ;
  • réchauffez vos plats au four à micro-ondes, moins énergivore qu’un four ;
  • préférez une cocotte minute pour cuire des légumes, elle est 60% plus économe qu’une casserole ;
  • choisissez des plaques à induction, qui chauffent plus vite que les plaques vitrocéramiques (30%) et classiques (50%).

Baisser votre facture énergétique avec le frigo

Comme beaucoup d’appareils électroménagers, le réfrigérateur consomme beaucoup d’énergie. Notre premier conseil est de choisir un frigo récent et de classe A à A+++ si vous avez les moyens. Ces modèles de frigo diminuent votre consommation énergétique jusqu’à 60% !

Il est également important de dégivrer votre réfrigérateur, au risque de consommer plus d’électricité. Si le givre atteint 3 mm d’épaisseur, votre consommation d’énergie peut augmenter de 30%.

Baisser votre facture énergétique avec le lave-vaisselle

D’abord, ne lancez votre lave-vaisselle que lorsqu’il est plein. Si ce n’est pas le cas mais que vous avez absolument besoin de votre vaisselle, utilisez la fonction demi-charge qui sera moins énergivore.

Ensuite, profitez des heures creuses pour faire fonctionner votre lave-vaisselle (entre 22h30 et 6h30) : l’électricité est 40% moins chère pendant cet horaire.

Si vous pouvez acheter un lave-vaisselle neuf et de classe A+++, vous réduirez drastiquement votre facture énergétique. En effet, un cycle de lave-vaisselle A+++ consomme seulement 10 litres d’eau contre 25 à 40 litres pour un vieux lave-vaisselle. Les modèles récents consomment également 65% de moins d’eau, et 40% de moins d’électricité.

Baisser votre facture énergétique dans la salle de bain

Des économies d’énergie peuvent être facilement faites dans votre salle de bain. L’astuce la plus connue, c’est évidemment de préférer prendre des douches plutôt que des bains : cela consomme 70% de moins d’eau chaude.

En complément, vous pouvez installer des économiseurs d’eau pour diminuer votre consommation :

  • le système stop-douche permet de couper l’eau pendant que vous vous savonnez, et de retrouver la même température d’eau lorsque vous le réactivez. Cela vous fait économiser 20 litres d’eau par minute ;
  • la douchette économe offre un débit moins important pour économiser de l’eau : 7 litres par minute contre 16 pour une douchette traditionnelle.

Baisser votre facture d’énergie avec la machine à laver

Comme pour le lave-vaisselle, nous vous conseillons d’utiliser votre machine à laver pendant les heures creuses. Les machines à laver possèdent aussi l’option demi-charge, afin d’utiliser moins d’eau si la machine n’est pas pleine. Le cycle éco permet de consommer 18% de moins d’eau, et 25% de moins d’électricité.

Baisser votre facture énergétique avec les appareils électroniques

Les appareils électroniques, même en veille, consomment énormément d’énergie et font grimper votre facture d’électricité. Lorsque vous ne les utilisez pas, n’hésitez pas à débrancher votre télévision, vos consoles de jeu, votre ordinateur, votre machine à café, votre micro-ondes, vos chargeurs (téléphone, ordinateur…). Vous verrez la différence sur votre facture !

Fortes chaleurs : quelles solutions pour votre intérieur ?

L’été approche, et avec lui les fortes chaleurs, voire la canicule selon votre région ! Comment lutter contre la chaleur extérieure ? Quelles sont les solutions pour rafraîchir votre intérieur ? Ventilateur, isolation, climatiseur, puits canadien : découvrez les avantages de chacune de ces solutions.

Rideaux et volets

C’est la solution la moins coûteuse : garder votre intérieur à l’ombre en fermant vos volets et en tirant vos rideaux opaques. Vos pièces seront obscures, mais protégées du soleil et de la chaleur. Vos fenêtres doivent également rester fermées aux heures les plus chaudes afin de ne pas laisser entrer la chaleur. Cependant, en cas de canicule, cette simple solution ne suffira pas forcément à vous rafraîchir.

Ventilateur

Un ventilateur est une solution toute indiquée pour rafraîchir votre intérieur lorsque la chaleur commence à arriver, sans dépenser trop d’argent. Toutefois, votre ventilateur risque de finir par brasser de l’air chaud en cas de fortes chaleurs ! Pour pallier ce problème, vous pouvez installer des bouteilles d’eau glacée ou des bassines de glace devant votre ventilateur, pour diffuser la fraîcheur des glaçons.

Climatiseur

Si vous avez la possibilité de réaliser des travaux dans votre maison, n’hésitez pas à installer un climatiseur : c’est un des moyens les plus efficaces pour rafraîchir votre maison lors de fortes chaleurs. De plus, il existe des climatiseurs réversibles qui peuvent également chauffer votre maison en hiver.

Nous vous conseillons de faire appel à un artisan pour un climatiseur “split”, qui consiste à installer une unité à l’extérieur de la maison pour évacuer l’air, et une console intérieure dans la pièce principale ou dans chaque pièce.

Climatiseur mobile

Vous ne pouvez pas réaliser de travaux mais souhaitez quand même climatiser votre intérieur ? C’est possible avec un climatiseur mobile. Il existe des modèles monoblocs sans évacuation, et des modèles split avec une unité à fixer à l’extérieur. Si ces climatiseurs mobiles rafraîchissent rapidement votre intérieur, ils sont assez bruyants et consomment beaucoup d’énergie.

Puits canadien

Là encore, cette solution ne convient que si vous êtes prêts à faire des travaux. Le puits canadien est un système géothermique de surface, pour une climatisation naturelle grâce à l’inertie thermique du sol. Le puits canadien, installé au minimum à 1.5 mètre de profondeur, permet de rafraîchir votre maison en été et de la réchauffer en hiver, selon la température du sol.

Isolation

Des travaux d’isolation thermique peuvent vous aider à lutter contre la chaleur, en isolant votre intérieur des rayons du soleil. L’isolation doit être réalisée en priorité dans les combles et la toiture, dans les murs, dans les sols et pour vos vitres : ce sont les zones qui font entrer la chaleur extérieure. Concernant les isolants, il est conseillé d’utiliser de la laine de bois ou de la ouate de cellulose, qui sont les plus adaptés pour l’isolation thermique contre la chaleur.

Vous n’avez pas les moyens d’isoler votre maison ? N’hésitez pas à consulter notre article sur les aides financières pour la rénovation énergétique.

Quel revêtement de toit choisir ?

Si vous êtes en train de construire votre maison, il se peut que vous vous posiez des questions sur le choix du revêtement de toit. En effet, il est bon de savoir que la tuile, si elle est fort répandue, n’est pas le seul revêtement de toit disponible. Entre le toit en ardoise, en chaume, en zinc, en acier et autres matériaux… de nombreuses possibilités s’offrent à vous. Tour d’horizon des différents types de revêtements de toiture.

Quelle toiture choisir : les différents types de toitures

Les tuiles

Très répandu, ce revêtement de toit peut être posé par la plupart des professionnels de la toiture. Il offre un bon rapport qualité/prix, car la tuile est un élément solide, même si elle nécessite souvent un isolant intérieur pour une parfaite isolation de la maison et diminuer les déperditions thermiques. Lorsqu’on opte pour des tuiles, il est nécessaire de faire nettoyer régulièrement sa toiture afin de conserver toute son esthétique.

Les fabricants de tuiles octroient spontanément une garantie de 30 ans sur les qualités naturelles. En cas de rénovation, il n’est même pas nécessaire de récupérer les anciennes tuiles fragilisées. Il existe de nouvelles tuiles de haute qualité sur le marché ayant subi un traitement spécial pour obtenir un aspect vieilli. Depuis quelques années, on utilise de plus en plus les tuiles pour habiller des façades verticales.

Les tuiles en béton

Les tuiles en béton ne sont pas cuites. Le mélange d’argile, de ciment et de sable durcit comme du béton. Ces tuiles sont disponibles en grands formats et sont donc un peu moins chères.

En raison de leur poids, elles nécessitent cependant une charpente plus solide. Elles ne conviennent en aucun cas pour les toitures aux formes complexes et sont généralement plus sensibles à la formation de mousse.

Les ardoises naturelles

Les ardoises naturelles figurent parmi les recouvrements de toiture les plus durables et les plus coûteux. Mais une belle toiture en ardoise peut défier les siècles. Comme c’est le cas de tout produit naturel, la qualité des ardoises n’est pas toujours égale. La présence de cristaux de quartz en surface et la teneur en carbonate de calcium jouent un rôle.

Esthétiquement, la tuile en ardoise est très appréciée, notamment car elle se décline en de nombreuses couleurs et qu’elle apporte un véritable charme à la maison. C’est également un matériau respectueux de l’environnement et qui offre une très bonne isolation. La pose de l’ardoise doit absolument être pratiquée par un professionnel.

Toit en ardoise ou tuiles classiques ? Chaque matériau a ses propres bénéfices. Si vous avez un budget restreint, privilégiez les tuiles classiques ou les tuiles en béton. En revanche, si vous voulez avant tout que votre maison soit esthétique et durable, optez pour les tuiles en ardoise !

Les ardoises artificielles

Les ardoises artificielles se composent d’un mélange de ciment, de fibres d’armature et de minéraux. On parle de revêtement de toiture imitation ardoise.

La couche superficielle possède des propriétés anti-mousse et sur le dossier, on applique une résine acrylique. Outre les nuances classiques des ardoises naturelles, les tuiles imitation ardoise sont également disponibles dans les teintes vertes, roses, bleu foncé et mauves.

La plupart des fabricants octroient une garantie de trente ans sur les propriétés naturelles et quinze ans sur la couleur. Il existe sur le marché des ardoises artificielles qui présentent une surface inégale et des bords cannelés. On les distingue à peine des ardoises naturelles, mais elles sont indéformables. Malgré l’amélioration du produit, les ardoises artificielles sont encore sujettes à la formation de mousses.

Les tuiles shingle

Autre alternative au revêtement de toit en tuile, le toit en shingle est une valeur sûre. Il s’agit en effet d’un matériau apprécié pour sa légèreté, composé d’une feuille de feutre asphaltée, de fibres de verre et de granulés minéraux qui lui offrent un aspect agréable.

Proche de l’ardoise en termes de rendu, le shingle est plus léger et plus facile à poser et à entretenir. Les coloris disponibles sont particulièrement nombreux pour un revêtement de toiture en shingle.

Le shingle doit être posé par un professionnel et nécessite une bonne isolation intérieure du toit, car posé seul, il est assez peu isolant. Autre inconvénient de ce matériau : la toiture en shingle a une durée de vie de 25 ans, soit bien moins longue que l’ardoise par exemple.

Le toit en chaume

Un toit de chaume présente des avantages et des inconvénients. Grâce à toute une série d’astuces et de produits, la sécurité anti-incendie d’un toit de chaume a été nettement renforcée. Le chaume possède d’excellentes propriétés isolantes, mais revient plus cher que les tuiles.

Il n’y a pas de gouttière cependant, et la maison est dès lors entourée d’un anneau d’humidité, généralement en galets avec un système de drainage par-dessous, pour éviter la formation de flaques boueuses. L’eau stagnante est l’ennemi juré du chaume. C’est pour cette raison que les chaumiers préfèrent une toiture fortement inclinée.

Les toits de chaume ne conviennent pas aux maisons constamment à l’ombre, étant donné le risque de formation d’algues. Si vous optez pour le chaume, faites preuve de patience. Les entreprises professionnelles spécialisées ne sont en effet guère nombreuses. Les toits de chaume n’ont plus la cote et la toiture en paille est bien révolue.

Ce produit naturel offre une excellente isolation thermique et phonique, le tout en respectant parfaitement l’environnement. La chaume a également l’avantage de renouveler l’air naturellement et remplace donc une ventilation mécanique. Le revêtement de toit de chaume a une durée de vie de 40 ans environ, qui peut s’étendre à plus de 70 ans s’il est bien entretenu.

Le zinc

Le zinc rencontre un succès grandissant, surtout auprès des architectes, car il se prête bien mieux aux formes arrondies que tout autre matériau. Une toiture en zinc est relativement légère et ne représente donc pas de charge lourde pour la charpente de toiture.

Attention : les gouttières et les tuyaux de descente doivent être exécutés dans les mêmes matériaux au risque de créer des réactions électrochimiques.

L’acier

L’acier est également fort demandé. Les tuiles en acier existent en formats classiques. Mais on utilise généralement de grandes plaques d’acier dont le relief imite les vraies tuiles.

Ces plaques peuvent être, en principe, soit jaune canari voire bleu ciel. Dans la pratique, on retrouve surtout les mêmes teintes que les tuiles ou les ardoises.

Les grandes plaques sont faciles à traiter et bon marché, mais les formes sophistiquées sont exclues. Ce matériau convient parfaitement dans le cas d’une rénovation. La toiture existante peut rester telle quelle et la toiture en acier est posée par-dessus. L’acier est galvanisé et enduit d’une couche de peinture et de granulats de pierre.

Quel bardage choisir pour recouvrir une façade ?

Il suffit souvent de changer la façade d’une maison pour lui donner un style plus contemporain et une meilleure isolation thermique. Plusieurs matériaux prennent le dessus comme le bois, le zinc, le PVC ou l’ardoise. Lequel de ces habillages de façade de maison choisir ? Quels sont les atouts de chaque matériau ? Passage en revue des bardages pour maison qui offriront à vos façades une toute nouvelle allure.

Façade de maison en bois : bonne ou mauvaise idée ?

Ses avantages

Une façade en bois est idéale pour un style rustique, mais toujours chic et esthétique. Certaines essences de bois peuvent même moderniser votre maison !

En effet, un des grands avantages du bois, c’est sa variété. Il existe un grand nombre d’essences de bois, de couleurs et de formes : si vous êtes créatif, ce type de bardage vous plaira assurément !

Pin, mélèze, douglas, red cedar, épicéa ou encore bois composite, chaque type de bois a ses particularités. En tant que bardage pour façade, il est préférable de choisir une essence légère, résistante à l’humidité et imputrescible.

On pourrait penser que le bardage en bois isole mal les maisons ; il offre pourtant une isolation thermique et phonique performante, associé à un isolant extérieur.

Niveau technique, le bardage en bois d’une façade de maison est très facile à poser. Il ne nécessite aucun temps de séchage puisqu’il s’agit d’un chantier sec.

Le bois est un matériau durable et donc long terme, si vous choisissez un produit labellisé FSC ou PEFC.

Ses inconvénients

Malgré ses qualités, la façade en bois possède quelques inconvénients qu’il convient de prendre en compte.

Par exemple, le bois nécessite un entretien régulier. Le soleil et les intempéries peuvent faire vieillir prématurément le matériau et sa couleur. Un traitement est ainsi recommandé tous les deux ans.

Le prix d’un bardage en bois peut également vous freiner. En effet, à environ 30€ le m², il est plus cher que le PVC ou la pierre.

Façade en ardoise : bonne ou mauvaise idée ?

Ses avantages

L’ardoise, pierre naturelle schisteuse, est employée depuis des siècles pour couvrir les toits de nos maisons mais aussi les façades. Au-delà de son charme et de son élégance, l’ardoise est un matériau incombustible, imperméable et non poreux, résistant au vent et au froid… Votre façade en ardoise naturelle tiendra facilement 80 ans, voire 100 ans.

L’ardoise synthétique, constituée essentiellement de fibres-ciment, un mélange de fibres naturelles agglutinées avec du ciment, a avantageusement pris le relais par rapport à l’ardoise pure. Son prix est plus bas, ses dimensions et sa qualité sont plus homogènes. La pose est ainsi plus facile. Leur durée de vie s’élève à 20 à 30 ans.

Ses inconvénients

Un bardage en ardoise naturelle est assurément plus onéreux qu’en ardoise synthétique, en PVC ou même en bois. Il faut compter environ 115€ par m². Néanmoins, son prix est compensé par sa durabilité.

Concernant l’ardoise synthétique, elle est sensible à la formation de mousse, après une dizaine d’années. Sa longévité est également plus faible que l’ardoise naturelle.

Façade en zinc : bonne ou mauvaise idée ?

Ses avantages

En construction neuve comme en rénovation, le bardage en zinc est généralement mis en œuvre pour protéger un système d’isolation par l’extérieur et, par conséquent, la construction elle-même. On le choisit pour trois bonnes raisons : sa pérennité, son côté écologique et son esthétique.

C’est un matériau écologique car presque entièrement recyclable. De plus, il est résistant, pratique et aisément modulable. Les lames de zinc ont une longévité importante, de l’ordre de 50 à 100 ans, grâce à la patine protectrice du matériau.

La gamme de coloris est assez large pour vous autoriser des fantaisies esthétiques. Son entretien est aisé puisqu’il se résume à un lavage à l’eau claire.

Ses inconvénients

Pour un bardage en zinc, les inconvénients principaux sont son prix, assez onéreux, renforcé par le fait que la pose doit être obligatoirement effectuée par des professionnels. Le mètre carré coûte en effet entre 90 et 100€.

Façade en PVC : bonne ou mauvaise idée ?

Ses avantages

Avec son allure très contemporaine, le bardage en PVC a le vent en poupe avec son aspect lisse, veiné, crépi et sa large gamme de couleurs. Sa mise en œuvre est simple et rapide. Il offre une bonne résistance aux chocs, aux intempéries, aux produits chimiques, aux moisissures.

Il garantit une excellente tenue dans le temps avec son traitement anti-UV. Avec lui, aucune pourriture ni corrosion !

Il se nettoie avec un détergent doux, sa très faible porosité ne retient pas les salissures.

Sa propriété d’isolant thermique ne doit pas être oubliée, sa conductivité thermique étant comparable à celle du bois.

Enfin, son prix est un argument de poids : entre 10 et 25€ le m², c’est le matériau de bardage le plus économique !

Ses inconvénients

Le bardage de maison en PVC, malgré ses nombreuses qualités, possède quelques défauts. D’un point de vue esthétique, on peut lui reprocher son manque d’authenticité par rapport au bois ou à l’ardoise.

Il faut également se rappeler que le PVC est un plastique, donc un matériau issu du pétrole. En cas d’incendie, ses émanations sont toxiques.

S’équiper d’une alarme pour protéger son habitat

Plus de 1 000 cambriolages ont été recensés par jour en 2013 en France selon les données de la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA).
Dans 95% des cas, le déclenchement d’une alarme fait fuir les intrus. S’équiper d’un système d’alarme s’avère donc être le meilleur moyen de protéger son habitat. Plusieurs équipements sont proposés sur le marché.

Alarme-Crédit photo@www.somfy.fr

NOS CONSEILS MAISON

 L’ALARME SANS FIL

C’est aujourd’hui, le système de protection le plus développé. Il se résume à la mise en place de contacteurs sur les portes et les fenêtres et d’un ou plusieurs détecteurs de mouvement placés à des endroits stratégiques. Dans la grande majorité des cas, les différents éléments se connectent sans fil à la centrale, avec un protocole propre au fabricant. Pour optimiser l’efficacité du système, il est préférable d’installer la centrale dans un lieu caché, difficilement détectable par les intrus.

Il est important de bien protéger les pièces situées à l’arrière de la maison car c’est souvent à cet endroit plus isolé que les effractions sont commises.

La gestion de l’alarme (mise en fonctionnement et arrêt) se gère avec la simple composition d’un code sur un clavier ou par le biais d’une télécommande. Les alarmes sans fil  nécessitent souvent la souscription d’un abonnement mensuel qui propose des services différents : simple mail ou message quand il y a une intrusion, déplacement d’une équipe de surveillance…

Les avantages de ce type d’alarme sont nombreux : facilité de transport (en cas de déménagement), facilité d’installation, possibilité de brancher des détecteurs supplémentaires.

L’alarme « connectée »

Son installation requiert les mêmes équipements que l’alarme traditionnelle. La centrale est quant à elle reliée à la box internet de l’habitat. Les différents éléments se connectent sans fil et se paramètrent depuis l’interface web du fabricant.

En  téléchargeant une application donnée par le fournisseur web,  le système d’alarme peut-être activé via le site web du fabricant, depuis un smartphone ou une tablette. En cas d’intrusion, l’utilisateur est alerté par mail, SMS (en option) ou par messagerie vocal.

LA CAMÉRA DE VIDÉOSURVEILLANCE

Pour cette option, il suffit d’équiper les pièces de la maison de caméras de surveillance aujourd’hui accessibles en terme de prix et d’installation. Ces caméras sont reliées à la box en wifi. Ce système permet de voir en direct ce qui se passe chez soi à partir d’un ordinateur ou d’un smartphone après téléchargement d’une application vendue par l’opérateur.

Pour éviter les désagréments de la coupure de courant qui mettraient la connexion ADSL hors service, il est primordial que la centrale soit équipée d’un module de transmission GSM ou GPRS (dans ce cas, les alertes sont transmises par le réseau mobile).

En fonction de la valeur des biens, l’assureur peut imposer l’installation d’un système de protection répondant à la norme NF A2P.

Il est important aussi de se renseigner sur les services proposés par l’opérateur ou l’installateur. Le plus souvent, le visionnage en direct des images est gratuit, mais leur enregistrement et leur stockage sont souvent payants. La plupart des systèmes proposent également un service complémentaire de télésurveillance, payant lui aussi.

Installer un système de vidéosurveillance chez soi ne nécessite aucune déclaration préalable.

Comment bien choisir sa véranda ?

BEAUCOUP DE PROPRIÉTAIRES RÊVENT D’AGRANDIR LA SURFACE DE LEUR MAISON TOUT EN JOUISSANT D’UNE PIÈCE CLAIRE ET OUVERTE À LA LUMIÈRE.

La véranda a toujours connu un grand succès. Elle évolue aujourd’hui vers plus de modernité et de design. Aluminium, acier ou bois, quel matériau choisir ? Quelles démarches à effectuer avant de commencer les travaux ? Voici nos conseils maison.

QUELLES RÉGLEMENTATIONS POUR CONSTRUIRE UNE VÉRANDA ?

En dessous de 20 m², une simple déclaration de travaux à la mairie suffit pour construire une véranda. Il faut compter un délai d’attente d’environ un mois. Pour plus de 20 m², une demande de permis de construire doit être déposée à la Direction Départementale de l’équipement. Le délai d’attente sera d’environ trois mois.

LES RÉFLEXES QUI PROTÈGENT :

. Exiger une garantie décennale au constructeur sur l’ensemble de la véranda.
. Souscrire une extension de garantie auprès de votre assurance.

UNE VÉRANDA EN BOIS POUR LA SOLIDITÉ ET L’ESPRIT NATURE

Mydevis-Véranda-Bois-(7)-1024x624Crédit@my devis veranda bois

LES AVANTAGES D’UNE VÉRANDA EN BOIS

. Solidité et robustesse
. Apparence chaleureuse et conviviale
. Se marie à tous les styles de maison et particulièrement bien à la pierre
. Isolation thermique et sonore hyper performante
. Supporte une toiture lourde en tuile ou en ardoise

LES INCONVÉNIENTS D’UNE VÉRANDA EN BOIS

. Des prix élevés pour des essences de bois robustes et imputrescibles en comparaison avec une véranda en aluminium
. Un entretien tous les 2-3 ans si le bois est de moyenne gamme pour éviter l’invasion de nuisible.
. Des fissures possibles si le bois n’est pas entretenu ou si le sol du terrain manque de stabilité.

UNE VÉRANDA EN ACIER OU EN FER FORGÉ POUR SA RÉSISTANCE ET SON AUTHENTICITÉ

Cantini-Metal-veranda-extension-acier-sur-mesureCrédit@cantini métal véranda

LES AVANTAGES D’UNE VÉRANDA EN ACIER OU FER FORGÉ

. Un style victorien, Art nouveau
. Une résistance absolue dans le temps
. Une solidité qui permet de supporter une toiture très lourde
. Une stabilité de la structure générale qui permet de développer de grandes surfaces

LES INCONVÉNIENTS D’UNE VÉRANDA EN ACIER OU FER FORGÉ

. Peu de performance au niveau isolation
. Un matériau froid qui n’a aucune qualité thermique. Il faut donc compenser avec des verres très performants pour améliorer la qualité thermique de la véranda. Matériau à éviter donc dans les régions froides
. Entretien important pour éviter la corrosion de matériaux hyper oxydables. Traitement obligatoire contre la rouille.
. Matériau cher compensé par son attrait esthétique

UNE VÉRANDA EN ALUMINIUM POUR SA DURABILITÉ SANS ENTRETIEN

crédit-Schüco-CMC65-vérandaCrédit@Schüco véranda

LES AVANTAGES D’UNE VÉRANDA EN ALUMINIUM

. Nombreuses possibilités de conception, de design et de couleur
. Rapidité de construction
. Bon rapport qualité / prix
. Entretien minimum et longévité assurée
. Grande résistance à la corrosion grâce à des laquages durables dans le temps obtenus à l’aide de traitements spécifiques.
. Simple d’entretien
. Pièces de la structure aluminium facilement changeables en cas de dommages
. Matériau sain et sûr, l’aluminium n’émet ni poussières ni particules.
. Supporte des vitrages de grande dimension avec de grandes baies vitrées qui captent les apports thermiques naturels du soleil.

LES INCONVÉNIENTS D’UNE VÉRANDA EN ALUMINIUM

. Fragilité de la structure si la qualité de l’aluminium n’est pas au top
. Peu de performance thermique. Il est envisageable d’installer des ponts thermiques afin de renforcer l’isolation
. Matériau qui ne peut supporter une forte charge du toit

Comment changer sa chaudière. Les conseils de nos experts Viving

LES CONSEILS MAISONS POUR CHANGER SA CHAUDIÈRE.

Une chaudière devrait normalement être remplacée tous les 15 ou 20 ans. En France, pourtant, de nombreux logements sont équipés de modèles beaucoup plus anciens, et peu performants. Pourtant, associée à une bonne isolation, une chaudière performante est la clé des économies d’énergie.  C’est un gros investissement financier qui se rentabilise sur le temps et avec l’obtention d’aides financières comme le crédit d’impôt, l’éco-prêt à taux zéro…  en fonction des différents types de chaudière. Passage en revue.

LES CHAUDIÈRES « BASSE TEMPÉRATURE »

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Crédit@Deville Thermique
Légende : chaudière basse température gaz au sol Deville Excellia Gaz

La principale différence entre une chaudière basse température et une chaudière dite « normale » est la température de chauffe du liquide caloporteur : pour la première, la température atteindra 50°C, pour la seconde 90°C, sans qu’aucune différence de confort ne soit ressentie. La consommation d’énergie est réduite de 12% à 15%.

ATTENTION AU RESPECT DES NORMES DES CHAUDIÈRES BASSE TEMPÉRATURE

Les normes des chaudières basse température relèvent de la directive européenne Directive 90/360/CEE visant à garantir à l’utilisateur sécurité, performance et qualité.

Afin de répondre aux normes en vigueur, l’installation et l’entretien d’une chaudière basse température doivent être effectués par un professionnel qualifié qui va notamment vérifier et nettoyer le corps de chauffe, les conduits d’évacuation et tous les éléments de sécurité listés dans la NF X50-011.

Le respect de ces normes et l’homologation de l’installation par un professionnel vous permettent, sous certaines conditions d’éligibilité, de prétendre à des aides financières octroyées dans le cadre de la rénovation énergétique.

L’ÉCO-PRÊT À TAUX ZÉRO

Il est accordé par certains établissements bancaires dans le cadre d’un bouquet de travaux (minimum deux) visant à réduire votre consommation énergétique. Ce prêt est plafonné à 20 000 euros et remboursable sur 10 ans maximum pour un bouquet de 2 travaux. Le plafond passe à 30 000 euros remboursables sur 15 ans pour un bouquet de 3 travaux.

LA TVA À TAUX RÉDUIT

Si votre logement est construit depuis plus de 2 ans, vous pouvez bénéficier depuis le 1er janvier 2014 d’une TVA à 5,5 % qui s’applique tant sur le prix de la chaudière que sur le coût de la main d’œuvre.

LES AIDES DE L’ANAH ET DES COLLECTIVITÉS LOCALES

Dans le cadre de la rénovation énergétique et sous conditions de ressources, l’Agence nationale pour l’habitat, octroie des aides financières. Les collectivités locales, peuvent également soutenir les travaux visant à économiser de l’énergie. Renseignez-vous auprès des organismes compétents afin de déterminer si vous êtes éligibles.

 LES CHAUDIÈRES À CONDENSATION

malrieu-chaudiere-sol-condensation-3Crédit@Domusa
Légende : chaudière à condensation EVOLUTION EV FDX RC / Domusa

Elles condensent la vapeur d’eau des gaz de combustion et récupèrent ainsi de l’énergie. Elles consomment de 15% à 20% de moins que les chaudières standard modernes.

LES AIDES

Le crédit d’impôt (CITE) est l’une des sources de financement les plus utilisées pour financer les chaudières gaz à condensation. En effet, ce dispositif mis en place par l’Etat allège considérablement le montant de ces dépenses. L’installation d’une chaudière gaz à condensation ouvre un crédit d’impôt de 30%.

Les conditions : les travaux doivent être réalisés dans une résidence principale de plus de deux ans et il est impératif de faire appel à un professionnel pour effectuer l’installation de l’appareil.

N’oubliez pas également de vérifier ici votre éligibilité concernant le Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique.

Les Primes Energie représentent également une aide importante.

Ce dispositif mis en place par l’Etat permet d’obtenir ces primes, en fonction des économies d’énergie réalisées suite aux travaux, et de les revendre. Mise en place par CertiNergy, la prime peut atteindre plusieurs centaines d’euros et offre de nombreux avantages.

L’ANAH (Agence Nationale de l’Amélioration de l’Habitat)

Elle octroie des aides pour financer une partie de l’installation de votre chaudière gaz à condensation. Pour y prétendre il est impératif de répondre aux conditions de ressources fixées par l’agence. Cette aide permet de couvrir jusqu’à 50 % du montant total de l’installation pour les foyers les plus modestes et jusqu’à 35 % pour les autres.

Anciennement intitulée “Habiter Mieux”, l’aide à la rénovation de l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH) connaît quelques changements et est renommée “Habiter sain, Habiter serein, Habiter facile et Louer facile”. Le but est de faciliter les conditions d’accès aux aides et les adapter à la diversité des projets de rénovation. Elle concerne les propriétaires bailleurs et occupants de logements.

Cette page vous fournit les informations nécessaires quant aux conditions d’éligibilité de l’aide et les démarches à réaliser pour en bénéficier. Elle est cumulable avec d’autres aides offertes par l’Etat, c’est notamment le cas avec le Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique (CITE) ayant pour but d’inciter à la rénovation d’un logement et améliorer son efficacité énergétique.

LES CHAUDIÈRES À BOIS

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Crédit@Morvan
Légende : chaudière à bois Morvan

Elles fonctionnent le plus souvent avec des granulés de bois et un chargement automatique (pas de bûches ni de sacs de granulés à manipuler).

Les granulés sont peu onéreux, d’où d’importantes économies, à la longue, appréciables dans les grandes maisons coûteuses à chauffer.

LES AIDES

SUBVENTIONS DE L’ANAH

Son concernés les ménages à revenus modestes.

Propriétaires ou locataires d’une maison ayant plus de 15 ans.

Condition : les travaux doivent être réalisés par des professionnels. L’habitation ne doit pas bénéficier d’un autre financement de l’Etat ou d’un prêt à taux zéro dans les dix années précédant la demande de subventions auprès de l’ANAH.

LA TVA À 5,5%

La TVA à 5,5% s’applique sur la fourniture et l’installation d’une chaudière à bois. Les bûches bénéficient également de la TVA à 5,5%. La résidence (principale ou secondaire) doit être achevée depuis plus de deux ans. La TVA à 5,5% est valable seulement si l’entreprise fournit une attestation confirmant le respect des conditions d’application.

LE CRÉDIT D’IMPÔT

L’Etat accorde un crédit d’impôt pour la chaudière à bois. Le taux du crédit d’impôt s’élève à 40% des dépenses TTC. Cependant, la main d’oeuvre n’est pas prise en compte dans le crédit d’impôt. Le taux peut être maintenu à 40% si la chaudière à bois est installée avant le 31 décembre de la deuxième année suivant l’acquisition de l’habitation, dans une maison achevée avant le 1er janvier 1977. Cette aide n’est valable que si le matériel est fourni par un professionnel. Seule la facture de l’entreprise pourra servir de justificatif pour bénéficier du crédit.

L’ÉCO-PRÊT À TAUX ZÉRO

Il est valable si vous faites réaliser un bouquet de travaux visant à améliorer les performances énergétiques de la maison. L’éco prêt à taux zéro finance la fourniture et la pose des équipements, les travaux indissociablement liés, les frais de maîtrise d’oeuvre et les éventuels frais d’assurance. Ce prêt peut financer jusqu’à 30 000 € de travaux qui peut être remboursé sur une période de 3 à 15 ans.

Plus d’infos concernant toutes les aides pour votre chaudière : http://renovation-info-service.gouv.fr

Appartement sous combles. Comment créer une chambre ou une salle de bain ?

COMMENT CRÉER UNE CHAMBRE OU UNE SALLE DE BAIN DANS UN APPARTEMENT SOUS COMBLES ?

La salle de bain est une pièce très technique qui suppose une arrivée et une évacuation des eaux, avec une pente suffisante pour les écoulements. Quand le propriétaire choisit d’installer cette pièce dans le haut de son duplex, il opte pour une implantation complexe au centimètre qui inclut aussi la chambre. Au final, les 20m2 sous pente sont aménagés avec brio et sensation d’espace.

STRUCTURATION DE L’ESPACE

La petite surface sous toit doit contenir une salle de bain et une chambre. Tout en respectant l’envie de ne pas cloisonner, le propriétaire parvient à créer des zones qui vivent ensemble tout en préservant un minimum d’intimité. Il privilégie l’espace pour la salle de bain dans laquelle il installe une baignoire en ilot. La chambre se résume à un coin couchage dans la sous pente.

 

COMBLE À AMÉNAGER

 

app10Crédit@Pixopicto

UN PARTI PRIS POUR L’ÉPURE ET LA SIMPLICITÉ

Dans cet espace sombre, le propriétaire choisit de peindre la pièce en blanc et de laisser les poutres apparentes brutes.

app11Crédit@Pixopicto

Appartement sous combles. Comment créer une cuisine ou un séjour ?

COMMENT CRÉER UNE CUISINE OU UN SÉJOUR DANS UN APPARTEMENT SOUS COMBLES ?

Partir d’un espace brut de décoffrage pour le transformer en pièce à vivre est un challenge excitant à condition d’avoir de l’imagination et un peu de moyens. Pour ce jeune propriétaire, la surface de 50 m2 est idéale pour réussir à faire cohabiter la cuisine / salle à manger, le salon et son bureau d’architecte. Au final, une conception très épurée qui propose de nombreux rangements astucieux.

IDÉES AMÉNAGEMENT INTÉRIEUR

UNE CONSTRUCTION PAR LE VIDE

L’avant / après de cette réalisation montre que l’espace a été peu modifié. Il a été préservé dans sa totale ouverture. On entre dans une seule et même pièce, d’abord par le salon, puis vers la salle à manger / cuisine. Le propriétaire a changé les fenêtres, isolé les murs et ajouté du Placoplatre sur les murs et au plafond. Il a gardé la brique au dessus de l’espace cuisson de la cuisine et sur un mur du salon. Ailleurs, tout a été peint en blanc du sol au plafond pour jouer l’ambiance immaculée. Seules la charpente et ses poutres contrastent avec leur couleur noire.

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UN AGENCEMENT FLUIDE ET INVISIBLE

Adepte de l’agencement malin et ingénieux, le propriétaire/architecte d’intérieur imagine parfaitement son mobilier conçu sur mesure pour le fondre dans les murs tout en amenant un maximum de rangements. La cuisine est parfaitement équipée de meubles bas blancs très épurés. Ils se prolongent dans la sous pente en L et s’étirent jusqu’à la salle à manger / bureau.

L’escalier qui mène à la chambre et à la salle de bain, devient estrade de cuisine ou meuble de rangement. Et se connecte avec le meuble de salon. Un jeu de Lego avec des éléments encastrés ou décalés qui montre à quel point le soin du détail est important.

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TENDANCES DÉCO

UNE DÉCO SOBRE AVEC QUELQUES NOTES DE FANTAISIE

Un véritable dialogue entre l’existant brut et le côté très épuré évite l’écueil d’un style trop radical. La montée d’escalier peinte en orange amène une touche de couleur qui s’harmonise avec la tonalité des briques et inonde les autres murs blancs de l’escalier dans un dégradé orangé qui varie en fonction de l’apport de lumière naturelle.

En observant l’ensemble, on note une multitude de détails sophistiqués mais jamais tape à l’œil. Ainsi, l’épure immaculée est rehaussée par l’apport ponctuel d’éléments en bois. Les deux pieds de table opposent les couleurs et les formes… Des petits clins d’œil anecdotiques qui prouvent qu’on peut créer très sérieusement sans se prendre au sérieux.

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