Comment défiscaliser avec la loi PINEL ?

Très intéressante pour les investisseurs immobiliers, la loi PINEL peut offrir une défiscalisation allant jusqu’à 21% du prix d’achat du bien. En contrepartie, vous devez respecter un certain nombre de critères, notamment un plafonnement du loyer. Découvrez les avantages de ce dispositif et comment défiscaliser avec la loi PINEL.

Qu’est-ce que la loi PINEL ?

La loi PINEL est une loi de défiscalisation entrée en vigueur en 2015. Elle a remplacé le dispositif de défiscalisation Duflot de 2013. C’est une loi d’incitation à l’investissement locatif dans les zones tendues offrant une réduction d’impôt aux investisseurs s’ils respectent certains critères concernant l’achat et la location. La loi PINEL permet de déduire une partie de votre investissement locatif de votre impôt sur le revenu : 12% sur 6 ans, 18% sur 9 ans et 21% sur 12 ans. L’avantage du dispositif PINEL, c’est qu’il permet de devenir propriétaire d’un ou de plusieurs biens tout en bénéficiant d’une importante réduction d’impôt.

Comment bénéficier du dispositif PINEL ?

Tous les contribuables français majeurs et fiscalement domiciliés en France peuvent bénéficier de la loi PINEL. L’investissement locatif peut être réalisé en tant que particulier, avec une SCI ou en indivision. La réduction fiscale intervient prend la forme d’une déduction d’impôt, il est donc intéressant d’en bénéficier lorsqu’on paye une certaine somme d’impôts sur le revenu. Pour maximiser l’opération de défiscalisation, il est important d’avoir un montant d’impôt égal ou proche de la réduction fiscale annuelle permise par le dispositif PINEL.

Le bien immobilier doit être acheté neuf en état futur d’achèvement dans les 30 mois suivant l’achat. Il peut être ancien mais réhabilité. Il doit également respecter la réglementation thermique RT 2012 ou le label bâtiment basse consommation (BBC). Le bien doit être situé dans une des zones géographiques comprises dans la loi Pinel : A, Abis et B1.

Il vous faudra ensuite mettre votre bien en location pendant 6, 9 ou 12 ans avec une réduction d’impôts de respectivement 12, 18 ou 21% du montant investi pour l’achat. Ainsi, plus vous louez longtemps, plus la réduction fiscale est importante.

A noter : la loi PINEL limite les acquéreurs à un investissement de 300 000€ par an, un plafond au m² de 5500€ et pour 2 biens immobiliers maximum.

Les critères pour investir en loi PINEL

Quelles zones comprend la loi PINEL ?

Afin de bénéficier de la loi PINEL, le logement neuf acheté doit se situer dans une zone géographique tendue, c’est-à-dire que la demande locative est supérieure à l’offre. Les zones éligibles sont les zones A, Abis et B1 :

 

Zone A Île de France, Côte d’Azur, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier et la partie française de l’agglomération Genevoise
Zone Abis Paris et ses 29 communes environnantes
Zone B1 Métropoles de + de 250 000 habitants, la grande couronne parisienne et certaines villes où les prix de l’immobilier sont élevés (Bayonne, Saint-Malo, La Rochelle, Annecy, Chambéry, Cluses, la Corse et les départements d’Outre-Mer)

Comment choisir ses locataires ?

Si vous bénéficiez de la loi PINEL, vous devez choisir vos locataires sous certaines conditions : leurs revenus ne doivent pas dépasser un certain plafond. Voici les plafonds de ressources brutes selon les zones géographiques en 2020 :

 

Zone Abis Zone A Zone B1
Personne seule 38 465€ 38 465€ 31 352€
Couple 57 489€ 57 489€ 41 868€
+ 1 enfant à charge 73 361€ 69 105€ 50 349€
+ 2 enfants à charge 89 976€ 82 776€ 60 783€
+ 3 enfants à charge 107 053€ 97 991€ 71 504€
+ 4 enfants à charge 120 463€ 110 271€ 80 584€
par personne supplémentaire +13 421€ +12 286€ +8 089€

Calculer le loyer PINEL

La dernière condition pour investir en loi PINEL est de respecter un plafonnement de loyer au m² lors de la mise en location, pour que des familles aux revenus moyens puissent se loger dans les logements PINEL. Le propriétaire ne peut donc pas fixer librement son loyer, ce qui n’empêche pas le dispositif d’offrir un bon rendement locatif. Voici le barème à respecter selon la zone géographique :

 

Zone A 12,95€ /m²
Zone Abis 17,43€ /m²
Zone B1 10,44€ /m²

 

Ces plafonds servent de base pour calculer le loyer : il faut y appliquer un coefficient multiplicateur qui varie selon la surface du logement. Si elle est inférieure à 38 m², le coefficient est de 1,2%. Si elle est supérieure à 28 m², le coefficient est de 0,7% + 19/surface habitable du logement.

Exemple d’une défiscalisation PINEL

Antoine et Eva ont investi 290 000€ dans un bien neuf éligible PINEL à Lille, de 45m². Pour définir le loyer, ils se réfèrent au plafond de loyer de la zone A qui est de 12,75€/m².

Calcul : (12,75€ x 45m²) x 0,7 + (19/45) = 402.04€ de loyer par mois maximum.

Leurs revenus locatifs annuels s’élèvent donc à 4824,48€.

Antoine et Eva décident de mettre leur bien en location pendant 9 ans, ce qui leur offre 18% de réduction d’impôt sur le prix d’achat. Ils percevront donc 52 200€ de réduction fiscale.

Quand défiscaliser en loi PINEL ?

La défiscalisation PINEL commence dès l’achat du bien ou la date d’achèvement des travaux. La réduction fiscale est affectée sur l’impôt de l’année en cours, sans prorata.

Pour en bénéficier, vous devez déclarer cet investissement dans votre déclaration de revenus en remplissant le formulaire CERFA 2044 EB. Cette déclaration doit être réitérée chaque année selon l’engagement de location choisi : 6, 9 ou 12 ans.

Les pièges à éviter lors d’un investissement loi PINEL

Avant d’investir avec la loi PINEL, vous devez veiller à ne pas tomber dans des pièges, facilement détectables avant l’achat du bien :

  • une localisation mal choisie : les locataires préfèrent les logements en centre-ville, proches des zones commerçantes et des transports ;
  • un loyer peu important : dans certaines zones tendues, les loyers du marché sont bien supérieurs au plafond de la loi PINEL, ce qui donne des rendements locatifs trop faibles ;
  • un prix du bien trop élevé : faites attention de ne pas payer un bien trop cher sous prétexte que vous pourrez bénéficier d’une déduction fiscale, essayez de faire une bonne affaire dès l’achat ;
  • la qualité de construction : vous achetez un logement neuf, la construction doit donc être optimale pour éviter de devoir rénover le bien avant de le mettre en location ;
  • un mauvais agencement : choisissez un logement ni trop grand, ni trop petit ! Choisissez-le selon votre cible : étudiant, couple, famille…

 

Comment renégocier son prêt immobilier ?

Le marché de l’emprunt ne cesse de baisser. Si vous remboursez un prêt immobilier depuis plusieurs mois ou plusieurs années, il est sûrement intéressant de renégocier le taux d’intérêt de son crédit immobilier auprès de votre banque ou le faire racheter par une autre banque. Découvrez pourquoi, quand et comment renégocier votre prêt immobilier !

Pourquoi renégocier son prêt immobilier ?

Si vous constatez que les taux d’intérêts ont baissé en 2020 ou s’apprêtent à le faire en 2021, il est peut-être temps de renégocier votre prêt immobilier ou de le faire racheter par une autre banque. Le but est d’obtenir des conditions d’emprunt plus favorables, en faisant baisser le taux d’intérêt. Cela peut se traduire par un allègement des mensualités de remboursement ou une réduction de la durée de remboursement. Cette opération peut être effectuée plusieurs fois : il n’y a pas de limites à la renégociation d’un crédit immobilier.

Quand renégocier son crédit immobilier ?

N’attendez pas des années avant de renégocier votre crédit immobilier : elle doit avoir lieu relativement tôt dans l’échéancier de remboursement, lorsque la part des intérêts est encore importante. C’est donc dans les premières années voire les premiers mois du prêt qu’il faut demander une renégociation à sa banque. La part du capital restant à rembourser doit être au moins de 50 000€. Si vous n’avez plus d’intérêts à rembourser, il est inutile de renégocier votre prêt immobilier.

Renégociation ou rachat de prêt ?

Il existe 2 possibilités pour faire diminuer son taux d’intérêt : la renégociation ou le rachat du prêt.

La renégociation du crédit avec votre banque est généralement plus simple car cela vous évite des démarches administratives et le paiement de frais de dédommagement en cas de rachat. Cependant, il vous faudra certainement payer des frais de dossier pour la renégociation.

Le rachat du prêt immobilier permet de faire jouer la concurrence et donc, d’obtenir des conditions plus favorables dans une autre banque. Les frais peuvent toutefois être importants.

Comparez les conditions proposées dans chaque cas afin de choisir la solution la plus intéressante pour vous.

Renégocier son prêt avec sa banque

Dans le cas où la renégociation de votre prêt vous semble être la meilleure solution, tout se passe directement avec votre banque actuelle. Si la renégociation est acceptée par votre banque (accord signifié par une lettre) et que vous l’acceptez également, vous aurez un aménagement du contrat qui devra être officialisé par un avenant au contrat immobilier initial.

Pour un prêt à taux fixe, l’avenant doit contenir un échéancier des amortissements, le taux annuel effectif global et le coût du crédit sur la base des frais et échéances à venir.

Pour un prêt à taux variable, l’avenant comprend un échéancier détaillant le capital restant dû pour chaque échéance, le taux annuel effectif global, le coût du prêt sur la base des frais et échéances à venir et les conditions et modes de variation du taux.

Faire racheter son prêt immobilier

Peut-être que la solution du rachat de crédit immobilier est plus intéressante pour vous ? Dans ce cas, vous devez négocier le rachat avec une nouvelle banque, à choisir selon les offres proposées. Une fois votre dossier complété, elle vous donnera ou non son accord. Si elle valide le rachat de votre prêt, elle prendra directement en charge la rédaction du nouveau contrat immobilier et le déblocage des fonds. Lors d’un rachat de prêt, votre nouvelle banque va vous demander de payer des indemnités de remboursement anticipé pour le premier emprunt, des frais de dossier et de garantie et d’assurer votre crédit ou de prendre une caution bancaire.

Comment investir en Bretagne avec son crédit immobilier ?

La Bretagne est l’une des plus belles régions françaises et le tourisme estival et côtier représente l’un des principaux secteurs de l’économie bretonne. La région est l’une des plus plébiscitées pour les vacances et son climat tempéré et ses paysages mémorables sont idéaux pour profiter de l’été. Si vous êtes (tombé) amoureux de la région, vous pouvez également décider d’investir pour profiter d’une maison secondaire ou louer votre bien immobilier pendant les vacances estivales.

Comment contracter le meilleur crédit immobilier ?

Effectuer une simulation de crédit immobilier

Peu importe votre situation et la région et/ou la ville où vous souhaitez investir, il est conseillé d’effectuer une simulation de crédit immobilier pour mieux cerner ses besoins et anticiper les démarches administratives auprès des établissements bancaires.

La simulation de crédit immobilier va vous permettre d’estimer votre capacité d’emprunt et mieux ajuster votre projet selon les nombreux paramètres pris en compte au moment de la simulation.

  1. Votre situation socioprofessionnelle : CDI, intérim, etc.
  2. Vos revenus mensuels
  3. Vos éventuelles charges mensuelles
  4. Votre situation personnelle : célibataire, marié, père/mère, etc.
  5. Votre âge

Dans le cas où vous avez déjà trouver un bien immobilier, vous pouvez renseigner son prix pour faire apparaître ce paramètre dans l’estimation. Néanmoins, votre situation professionnelle et vos revenus représentent les paramètres les plus importants. De plus, si vous souhaitez contracter votre emprunt immobilier avec votre conjoint, sa situation socio-professionnelle est également déterminante.

L’estimation de crédit immobilier va vous permettre d’obtenir une vague idée du montant auquel vous pouvez prétendre, prenant en compte votre situation, vos revenus, le taux d’endettement décidé par les banques (33%) et votre reste-à-vivre. Tous ces éléments vont constituer votre capacité d’emprunt.

Cette capacité d’emprunt est essentielle pour mieux aborder la négociation avec les établissements bancaires pour contracter le crédit immobilier avec le meilleur taux d’intérêt.

Solliciter les services d’un courtier immobilier à Rennes, Vannes ou Brest

Dans le cas où vous ne souhaitez pas affronter toutes les démarches administratives pour contracter un crédit immobilier, vous pouvez solliciter les services d’un courtier immobilier à Rennes ou Quiberon, par exemple. Peu importe la région où vous souhaitez investir, vous pouvez contacter un courtier immobilier, réel professionnel du secteur immobilier et bancaire.

Le courtier immobilier est habilité à accompagner ses clients dans toutes les étapes, de la constitution du dossier jusqu’à la signature du crédit immobilier. Par conséquent, il va vous épauler et vous conseiller durant toute la durée du processus.

Sa principale mission est la négociation auprès des nombreux établissements bancaires pour dénicher le prêt immobilier avec le taux d’intérêt le plus intéressant. En effet, il connaît les différentes politiques commerciales des banques et les taux d’intérêts pratiqués. Il est le mieux placé pour négocier le taux d’intérêt de votre crédit immobilier et vous aider à réaliser des économies sur le long terme.

Si vous souhaitez solliciter les services d’un courtier immobilier, n’hésitez pas à comparer les différents avis clients et les tarifs pratiqués pour éviter les arnaques et jouer de la concurrence pour choisir le courtier immobilier le moins cher.

Quel crédit immobilier est le plus adapté pour investir en Bretagne ?

Il existe plusieurs types de crédit immobilier et certains s’adaptent particulièrement aux bretons qui souhaitent investir en Bretagne pour se créer un patrimoine immobilier à léguer à ses descendants ou louer pour compléter ses revenus. Si vous souhaitez investir dans l’immobilier en Bretagne, vous devez choisir un emprunt immobilier adapté à votre situation.

Le prêt-relais

Il s’agit d’un crédit immobilier particulier qui s’adresse uniquement aux propriétaires d’un bien immobilier. En effet, les primo-accédants ne peuvent pas bénéficier d’un prêt-relais puisqu’il s’agit d’un « relais » entre deux transactions : la vente d’un bien immobilier et un autre projet immobilier.

Vous remboursez les intérêts du crédit immobilier jusqu’au terme du contrat où vous devez rembourser l’intégralité du capital emprunté, après la vente du premier bien immobilier. Il s’agit d’une opération risquée puisqu’elle repose entièrement sur la réussite de la vente. Néanmoins, il s’agit d’une solution adaptée si vous souhaitez vendre votre logement pour déménager en Bretagne.

Le prêt immobilier in fine

 Le prêt immobilier in fine est le crédit immobilier le plus complexe et uniquement destiné aux propriétaires souhaitant réaliser des investissements locatifs. À l’instar du prêt-relais, vous payez uniquement les intérêts mensuellement et le capital est remboursé à échéance du contrat.

Vous devez être certain de pouvoir rembourser le capital à la fin du contrat. Par conséquent, il est conseillé d’investir dans un bien immobilier où vous pouvez tirer des bénéfices rapidement. Il est également recommandé de bénéficier d’une portion non négligeable du capital que vous devrez rembourser à l’échéance de votre crédit. Plus d’informations sur cette page.

Quid de l’immobilier locatif ?

Choisissez un emplacement stratégique dans la région !

Pour bien choisir l’adresse de votre investissement locatif, faites comme si c’était vous qui alliez habiter dans le logement, comme si c’était vous le locataire. Vous opterez pour un quartier agréable à vivre, bien équipé et bien desservi. Si vous investissez dans une grande surface ou dans une maison, votre locataire sera une famille. Donc pensez à la proximité des crèches et des écoles. Si vous louez à un étudiant, vous opterez soit pour un bien proche du campus, soit pour un appartement en centre-ville mais relié aux pôles universitaires par les transports en commun.

Tout savoir sur l’assurance vie

Placement préféré des Français, l’assurance-vie est un contrat qui revêt de multiples casquettes : produit d’épargne, de prévoyance et niche fiscale attractive. On vous explique le fonctionnement de l’assurance vie, ses avantages et comment y souscrire.

Qu’est-ce qu’une assurance vie ?

Le contrat d’assurance vie est un produit d’épargne à moyen et à long-terme. Il permet au souscripteur de constituer une épargne ou de transmettre un capital à son décès. Cette épargne se crée par des primes investies sur des supports financiers. A la fin du contrat, vous ou vos bénéficiaires reçoivent les sommes investies augmentées des gains et non imposées. L’assurance vie fait partie des meilleurs produits d’épargne.

Fonds euros ou unités de compte ?

Le contrat d’assurance vie propose 2 familles de produits sur lesquelles investir : les fonds euros et les unités de compte.

Les fonds euros sont gérés par l’assureur, à capital garanti. Ils sont essentiellement investis en obligations d’états européens, mais également en actions ou en immobilier. Votre patrimoine ne peut que progresser au fil des années.

Les unités de compte sont un placement plus risqué et présentent un risque de perte en capital. En contrepartie, vous pouvez espérer recevoir de meilleurs gains sur le long terme. Ce sont des fonds d’actions et/ou des obligations (OPCVM), des trackers (panier d’actions), des SCI/SCPI/OPCI (immobilier) ou des produits structurés.

Gestion libre ou gestion pilotée ?

Vous pouvez ensuite décider de gérer-vous même votre assurance vie (gestion libre) ou la confier à un gestionnaire (gestion pilotée).

Avec une gestion libre, c’est vous qui définissez votre allocation fonds euros ou unités de compte. Cette gestion est plutôt conseillée aux connaisseurs qui souhaitent choisir leurs unités de compte, ou qui placent 100% de leur épargne en fonds euros, le placement le moins risqué.

Avec une gestion pilotée, vous confiez votre assurance vie à un gestionnaire professionnel qui va définir l’allocation fonds euros ou unités de compte selon votre profil (équilibré, défensif, offensif…).

A quoi sert une assurance vie ?

Le contrat d’assurance vie est un produit d’épargne, qui permet de se constituer un capital sur le long terme, en bénéficiant d’avantages fiscaux liés au contrat. En général, on l’ouvre pour valoriser son capital, préparer sa retraite, anticiper un achat immobilier ou transmettre son patrimoine à ses descendants de façon optimisée.

L’assurance vie offre d’importants avantages, notamment successoraux : on peut transmettre 152 500€ par bénéficiaire, sans frais de succession ni d’impôts à payer. Vos bénéficiaires ne sont pas forcément vos enfants ; cela peut être un neveu ou un ami.

Lorsque vous serez à la retraite, vous pourrez transformer votre capital en rente viagère, afin de recevoir un complément de revenus intéressant.

Souscrire une assurance vie

Tout d’abord, vous pouvez souscrire une assurance vie auprès d’une banque (la vôtre ou une autre qui propose une assurance plus attractive) ou d’une compagnie d’assurance. Ces contrats n’ont pas de durée légale : vous pouvez fixer une durée déterminée, prolongée par tacite reconduction.

Vous pouvez investir sur votre assurance vie par un versement initial, lors de la souscription au contrat ; par des versements complémentaires libres quand vous le souhaitez ou par des versements complémentaires programmés de façon mensuelle, trimestrielle, semestrielle ou annuelle. Ces versements programmés peuvent être modifiés ou interrompus à tout moment, sans incidence sur le contrat. Vous avez le droit de faire uniquement un versement initial, et aucun versement complémentaire.

Concernant les frais, on trouve 3 catégories :

  • les frais d’entrée et les frais de versement, qui varient de 0 à 5% ;
  • les frais de gestion, qui rémunèrent le gestionnaire. Il faut compter entre 0,5 et 1,5% pour les contrats en unités de compte ;
  • les frais d’arbitrage, lorsque l’on transfère des sommes d’un fonds à l’autre, jusqu’à 1% des sommes arbitrées.

Comment clôturer une assurance vie ?

Lorsque vous souscrivez une assurance vie, vous choisissez également les modalités de sortie. On en distingue 2 :

  • la sortie en capital, pour toucher la totalité des fonds en une fois ;
  • la sortie en rentes, pour recevoir un revenu complémentaire une fois à la retraite.

Pour clôturer votre contrat, vous devez rédiger une demande et l’envoyer par lettre recommandée avec accusé de réception, et y joindre votre RIB.

Si vous clôturez votre contrat avec une sortie en capital, les intérêts des fonds euros et les plus-values des unités de compte sont taxés. Si le rachat total est effectué avant les 4 premières années de détention, vous serez prélevé de 35%. Entre 4 et 8 ans, le taux baisse à 15%. Après 8 ans, le taux de prélèvement descend à 7,5% et le souscripteur profite d’un abattement de 4 600€.

Crédit immobilier : comment bien investir en 2020 ?

Pour beaucoup de Français, l’immobilier est le secteur dans lequel ils se voient le plus investir. Pourtant, investir dans l’immobilier n’est pas sans risque : on n’est jamais certain d’obtenir un retour sur investissement et les arnaques ne sont pas rares. Ainsi, il faut être vigilant et bien choisir son bien immobilier. Si vous êtes à la recherche d’un bien immobilier pour 2020, nous vous donnons quelques conseils pour bien investir !

Comment financer son bien immobilier ?

Souscrire à un prêt immobilier

Acheter un bien immobilier coûte généralement plusieurs centaines de milliers d’euros. Pour financer un tel achat, un crédit bancaire est à la disposition des particuliers : le prêt immobilier. Il s’agit d’un crédit exclusivement destiné à l’acquisition ou à la construction d’un bien immobilier et qui se rembourse sur plusieurs dizaines d’années.

On distingue généralement trois types de crédit immobilier :

  • le prêt amortissable : il s’agit du crédit le plus fréquemment souscrit. Il se compose du capital emprunté et des intérêts du crédit, le tout se remboursant au fur et à mesure, sur une longue période. Le prêt amortissable est parfait dans le cas d’un premier achat immobilier.
  • le prêt-relais : ce prêt ne concerne que les personnes qui sont déjà détentrices d’un bien, mais qui souhaitent le vendre pour en acquérir un nouveau. En effet, ce prêt fait office d’avance pour acheter le nouveau bien en attendant la vente de l’ancien. Le prêt-relais se rembourse grâce au montant de la vente.
  • le prêt in fine : il est destiné aux investisseurs qui veulent acquérir le bien pour faire de la location. Le prêt se rembourse à la fin grâce au loyer perçu.

Pour trouver le meilleur prêt immobilier, il faut avant tout rechercher le taux d’intérêts le plus bas. C’est ce taux qui permet à la banque de se rémunérer, il va donc varier selon les établissements bancaires, mais aussi selon le profil de l’emprunteur. Plus le profil est à risque (âge élevé, profession risquée, etc) plus le taux d’intérêts sera important. Il existe trois types de taux :

  • le taux fixe : qui ne varie pas durant le contrat
  • le taux révisable : revu à la baisse ou à la hausse selon la politique bancaire
  • le taux mixte : il est fixe pendant 10 ans puis devient variable

Déterminer votre capacité d’emprunt

Déterminer sa capacité d’emprunt est l’étape préalable à toutes les autres, même avant le choix du bien. En effet, il s’agit du montant maximal que vous pouvez emprunter à la banque, en fonction de vos revenus et de vos charges. Pour déterminer votre capacité d’emprunt, il suffit de multiplier vos revenus par le taux d’endettement maximum autorisé qui est généralement de 0.33 (33% des revenus).

En connaissant votre capacité d’emprunt, vous serez également en mesure de déterminer votre “reste à vivre”. Il s’agit de la somme qu’il vous reste une fois que toutes vos charges et mensualités de crédit ont été payées. Si vous voulez en savoir davantage sur le calcul de la capacité d’emprunt, vous pouvez suivre ce lien.

Faire appel à des professionnels pour investir de la meilleure façon

Trouver le meilleur crédit grâce au courtier immobilier

Le courtier immobilier est un professionnel du secteur qui aide les particuliers à obtenir le meilleur crédit immobilier. Grâce à sa connaissance de l’immobilier et des banques, il est en mesure de négocier avec elles pour décrocher un crédit au taux le plus bas.

Le courtier immobilier accompagne son client de la constitution du dossier de financement à la signature du crédit immobilier. Il conseille et oriente le futur acheteur sur le type de bien à privilégier en fonction de ses ressources.

Le recours à un agent immobilier pour trouver le bien de ses rêves

Bien souvent, on peut avoir du mal à trouver le bien immobilier qui va parfaitement correspondre à ses envies et besoins. C’est pour cette raison que faire appel à un agent immobilier peut être une bonne idée.

L’agent immobilier va vous aider à définir précisément vos besoins et va ensuite trouver le meilleur bien, tout en respectant votre budget. Certes, les honoraires des agents immobiliers peuvent faire peur, mais il s’agit d’une aide non-négligeable tant on sait que trouver un bien immobilier peut être un véritable casse-tête.

Pour en savoir plus sur l’investissement immobilier et ses modalités, vous pouvez cliquer juste ici.

Vers qui me tourner pour un prêt immobilier ?

Si ce sont les banques qui vont financer votre prêt immobilier, ce ne sont pas les seuls acteurs qui peuvent vous aider à obtenir votre crédit. On fait le point sur les organismes vers lesquels se tourner pour un prêt immobilier.

Les banques pour un prêt immobilier

Le premier organisme susceptible de vous accorder un prêt immobilier, c’est évidemment votre banque. Après avoir monté votre dossier d’achat immobilier, vous devez vous adresser en premier lieu à votre banque. Selon votre profil d’acheteur, votre sérieux et vos garanties, celle-ci pourra vous proposer une offre de prêt attractive.

Même si l’offre vous convient, ne signez pas tout de suite : faites jouer la concurrence en vous adressant à d’autres banques généralistes ! Qui sait, l’une d’elles vous fera peut-être une meilleure proposition pour gagner un nouveau client. En effet, pour obtenir un crédit immobilier d’une banque généraliste, vous êtes obligés d’y ouvrir un compte.

Vous pouvez également vous tourner vers des banques spécialisées dans le prêt immobilier, afin d’obtenir des conseils d’experts sur le marché immobilier, les méthodes de financement et les montages complexes. Dans ces banques, il n’est pas nécessaire d’ouvrir un compte pour emprunter.

Les courtiers pour un prêt immobilier

Vous n’êtes pas très à l’aise à l’idée de monter un dossier de financement immobilier et de négocier avec plusieurs banques ?

Votre profil est considéré comme risqué et votre dossier a déjà été refusé ?

Vous pouvez choisir de faire appel à un courtier : c’est un professionnel en crédit immobilier, qui démarche à votre place différents établissements bancaires afin de vous fournir les meilleures conditions d’emprunt possibles. Taux bas, bonne garantie, meilleures assurances… le courtier se charge de tout ! Si votre dossier est difficile, passer par un courtier est tout indiqué pour faire aboutir votre projet immobilier.

De plus, le courtier prélève une commission seulement si vous acceptez son offre de prêt immobilier. Il faut compter environ 1% du capital emprunté.

Prêt immobilier : obtenir des aides

En France, il existe de nombreuses aides pour devenir propriétaire, notamment si vous êtes primo-accédant.

Prêt à taux zéro renforcé

Le PTZ+ s’adresse aux primo-accédants, sous conditions de ressources. C’est un prêt remboursable sans intérêt d’emprunt et sans frais de dossier. On peut l’obtenir pour l’achat d’un logement neuf situé dans une zone A ou B1 (jusqu’au 31/12/2021) et dans une zone B2 ou C (jusqu’au 31/12/2019) ; pour l’achat d’un logement assimilé à du neuf (local, logement ancien réhabilité) ; et pour l’achat d’un logement ancien situé dans une zone B2 ou C.

Prêt épargne logement

Uniquement accordé aux personnes ayant un CEL ou un PEL, le prêt épargne logement permet d’obtenir un prêt immobilier bonifié. Le montant varie selon les intérêts acquis durant la phase d’épargne, et la durée du compte d’épargne.

Le prêt conventionné

Le prêt conventionné est accordé sans condition de ressources, par un établissement bancaire conventionné par l’Etat. L’intégralité du coût de construction ou d’achat peut être financé par ce prêt immobilier, ainsi que certains travaux d’amélioration de logement.

Prêt action logement

Pour pouvoir bénéficier du prêt action logement, vous devez être primo-accédant et salarié d’une entreprise non agricole d’au moins 10 salariés, cotisant au CIL. Ce crédit est réservé à l’achat d’une résidence principale.

Prêt d’accession sociale

Ce prêt est accordé spécifiquement aux ménages dont les ressources sont modestes ou moyennes, par les établissements bancaires conventionnés par l’Etat.

Investir dans un garage ou un box : pari gagnant ?

Si vous voulez débuter en investissement immobilier ou simplement diversifier votre patrimoine, les garages et les box ont de nombreux atouts. Découvrez les 4 principaux avantages pour investir dans un garage ou un box !

Un investissement peu coûteux

Le premier avantage de l’investissement dans un garage ou un box, c’est que cela ne coûte pas très cher comparé à un appartement, une maison ou un immeuble. Vous pouvez donc investir facilement et sans demander d’emprunt bancaire si vous en avez les moyens. En effet, il faut compter entre 10 000€ et 50 000€ pour un garage, selon son emplacement (Paris ou province). Pour négocier le prix, n’hésitez pas à acheter des lots de garage ou de box : la rentabilité en sera décuplée.

Un investissement sans risques

Investir dans un garage ou un box comporte très peu de risques : avec un bon emplacement, votre bien trouvera rapidement preneur. Le risque d’impayés sera faible compte tenu du loyer du garage et de la facilité d’expulsion du locataire s’il ne paie pas, contrairement à un logement.

Un investissement rentable

Par rapport à d’autres biens immobiliers comme les appartements ou les maisons, les garages et les box sont des investissements très rentables. En 2017, le rendement moyen était de 5%. A vous de dénicher la meilleure affaire possible pour vous assurer un bon rendement, avec un cash-flow positif.

Mieux vous choisissez l’emplacement de votre garage ou de votre box, meilleurs seront vos revenus locatifs. Un garage en centre-ville, dans un quartier où les places de parking sont payantes et peu nombreuses, pourra se louer très cher !

Un investissement sans contraintes

En investissant dans un garage ou un box sans logement associé, vous vous garantissez un investissement immobilier sans contraintes. En effet, il ne sera soumis ni à la loi du 6 juillet 1989, ni à la loi ALUR : vous pouvez donc fixer librement le prix de la location et la durée du bail. Les deux parties, bailleur et locataire, peuvent donner congé librement et sans motif.

De plus, les frais d’entretien ne sont pas les mêmes que ceux d’un appartement : aucun travaux ne devraient être nécessaires, si ce n’est le changement de la porte de garage si elle est endommagée.

La fiscalité des garages et des box

  • La taxe d’habitation : les garages et box ne sont imposables que s’ils sont dépendants d’une habitation. Pour ne pas être imposés, ils doivent se trouver à plus d’un kilomètre du logement et à une adresse différente. Ainsi, si vous investissez seulement dans un garage ou un box, vous ne serez pas soumis à la taxe d’habitation.
  • Les loyers : les loyers de garages et de box sont imposables dans la catégorie des revenus fonciers. Si vos revenus sont inférieurs à 15 000€ par an, vous bénéficierez du régime micro-foncier, et s’ils sont supérieurs ce sera le régime réel d’imposition.
  • Les frais de notaire : les frais de notaires peuvent coûter très cher pour un petit montant. Par exemple, à Paris, les frais de mutation sont de l’ordre de 3150 pour un garage à 20 000€, soit 16% du prix du bien. De fait, il vaut mieux investir dans un lot de garages et de box pour payer le moins de frais de notaire possible.

Pourquoi acheter un logement neuf ? Les 7 bonnes raisons de s’y pencher sérieusement

LES GARANTIES CONSTRUCTEUR POUR VOS IDÉES CONSTRUCTION MAISON

La garantie de parfait achèvement : elle dure un an à compter de la date de réception des travaux. Elle couvre les éventuels dommages pouvant affecter la construction à l’exception de ceux résultant de l’usure normale ou d’un mauvais entretien.

La garantie de bon fonctionnement ou la garantie biennale : elle dure deux ans à compter de la date de réception des travaux. Elle concerne les éléments démontables, qu’il est possible d’enlever et de déplacer (radiateurs, ballons d’eau chaude, prises…).

La garantie décennale : elle dure 10 ans à compter de la date de réception des travaux.

Elle couvre contre les éventuels dommages qui pourraient fragiliser la construction et la rendre inhabitable. Fissures, infiltrations, problèmes de toiture… : le constructeur a pour obligation d’intervenir si ces dommages ne sont pas liés à l’usure normale ou à un mauvais entretien de l’habitation.

LES FRAIS DE NOTAIRE RÉDUITS

Les frais dits de notaire fixés à environ 7 à 8% du montant total de l’acquisition dans l’immobilier ancien, ne s’élèvent dans le neuf qu’à 3% environ.

L’EXONÉRATION DE LA TAXE FONCIÈRE

Une majorité de communes exonère de la taxe foncière les propriétaires pendant les deux années qui suivent la réception des travaux.

LES ECONOMIES D’ÉNERGIE ET ÉQUIPEMENTS AUX NORMES

Le choix du neuf permet l’acquisition d’un logement aux normes en vigueur et de plus en plus, la possibilité de choisir le label BBC (Bâtiment Basse Consommation) qui garantit une forte réduction des dépenses énergétiques. Les matériaux et équipements sélectionnés permettent notamment une meilleure isolation et des pertes d’énergie réduites.

Un logement neuf se doit de respecter la réglementation thermique 2012 (RT 2012). Ainsi lorsque vous achetez dans le neuf, vous bénéficierez d’un logement mieux isolé vous permettant de réduire votre facture énergétique par rapport à l’ancien. Dans le temps cela peut être plus profitable.

LA TVA A TAUX REDUIT

Dans certains cas, il est possible de bénéficier d’une TVA réduite à 5,5% au lieu de 20 % pour l’achat de sa résidence principale. Ce dispositif est soumis à conditions (localisation en zone ANRU, réglementation thermique RT 2012, plafond de ressources).

LES PRÊTS POUR AIDER L’ACCESSION DANS LE NEUF

D’autres aides financières peuvent faciliter votre premier achat immobilier : prêt à taux zéro (PTZ), prêt social location-accession (PSLA), prêt à l’accession sociale (PAS)… Ces dispositifs peuvent pallier un manque d’apport personnel ou vous permettre de différer les remboursements.

L’INVESTISSEMENT LOCATIF ET LES DISPOSITIFS DE DEFISCALISATION

Les investisseurs qui choisissent d’acheter un logement neuf pour le louer peuvent bénéficier, sous certaines conditions, d’avantages fiscaux.

Plusieurs dispositifs permettent en effet de réduire ses impôts tout en percevant des loyers : la loi PINEL offre une réduction d’impôt sur le revenu de 12, 18 ou 21 % répartie sur 6, 9 ou 12 ans, dans la limite de 300 000 € (sous condition de ressources du locataire et d’un plafond de loyer). Vous pouvez même louer votre logement à un parent ou un enfant, s’il ne fait pas partie de votre foyer fiscal.

logement neuf Crédit photo@Bouygues Immobilier

Acheter pour louer : comment réussir son investissement ?

L’investissement dans l’immobilier reste un projet partagé par de nombreux Français qui voient dans cet achat, la constitution d’un patrimoine et l’assurance d’une retraite plus confortable. Pour mener à bien ce projet, il est important de se poser les bonnes questions en 9 points.

Crédit photo@Programme Clos Heloise Lille

1- Prendre le temps de mûrir son projet

Il est indispensable de définir son projet sur le long terme en tenant compte de tous les paramètres et en mesurant les différents risques encourus. Ce qui distingue un bon d’un mauvais investissement tient parfois à peu de choses. Plus on prépare son projet et plus on est en mesure de limiter les risques.

2- Se prémunir des éventuels loyers impayés

C’est une réalité avec laquelle il faut composer. Si les loyers ne tombent pas, il faut être capable de pouvoir à honorer les remboursements de prêt  sans se mettre en situation précaire. Il existe des solutions pour se prémunir du non- paiement des loyers en souscrivant une Garantie Loyers Impayés auprès d’une compagnie d’assurance. Pour les propriétaires qui s’occupent de leur propre gestion locative, il est également possible de souscrire à une Garantie Loyers Impayés auprès d’une compagnie assurance. Son coût est environ de 3% des loyers, largement amorti en cas de problème.

3- Evaluer auprès de la banque le revenu disponible et la capacité d’endettement

Cette estimation permet
de définir le budget que l’on peut emprunter pour acheter un bien immobilier. L’objectif n’est pas forcément de s’endetter à 100% de ses possibilités. Un bon investissement immobilier doit rester une acquisition qui ne plombe pas le budget mensuel et ne nécessite qu’un effort d’épargne mesuré et optimal. La simulation donne donc la capacité d’acquisition maximale.

Dans le cadre de l’immobilier locatif, les loyers futurs seront pris en compte dans le calcul du financement. Pour les crédits les mieux optimisés, les loyers se rapprocheront du montant des mensualités. Le mieux étant que ces deux sommes soient égales : c’est ce qu’on appelle « l’autofinancement ».

4- Définir l’objectif de cet investissement immobilier

Faut-il porter son choix sur un studio, un deux pièces ou un lot de parkings ? Est-il plus intéressant d’acheter en loi de défiscalisation Pinel ? Un investissement immobilier est bien une affaire personnelle : le bien idéal est différent pour chaque personne. C’est pourquoi il faut déterminer en amont les objectifs pour trouver le meilleur type de bien possible : constituer un patrimoine pour un complément de retraite ou faire une opération de défiscalisation ? Acheter un logement pour héberger les enfants ou parents plus tard ou encore financer une future résidence secondaire par la location pendant quelques années ? Ces questions sont primordiales.

5- Acheter en se projetant dans les attentes du futur locataire

L’objectif d’un investisseur immobilier est d’avoir des locataires rapidement, qu’ils restent longtemps dans le bien et qu’ils paient régulièrement leur loyer. Pour cela, il est indispensable de se poser les bonnes questions : le bien est-il facilement accessible ? Est-ce qu’il est aisé de faire ses courses, de déposer ses enfants à l’école ? Est-ce que le quartier est sécurisant de jour comme de nuit ? En matière d’immobilier, le meilleur moyen de rater son investissement est d’acheter dans une ville que l’on ne connaît pas et sans avoir visité le bien en question. Sentir l’atmosphère du quartier, regarder l’état du logement ou valider l’emplacement d’une future construction est une condition sine qua none à toute acquisition immobilière.

6- S’entourer d’un chasseur immobilier pour  gagner du temps et éviter les mauvaises surprises

On peut aisément trouver seul, son bien immobilier. Il faut prendre le temps de chercher en agence, sur internet, regarder les annonces… Se rendre aux visites, jauger la pertinence du prix, la qualité du bien, les frais liés à la co-propriété…

Un chasseur immobilier locatif, après avoir cerné le projet du client (objectif d’investissement, zone géographique, type de bien…), se mettra en recherche de biens correspondants. Avantage : l’accompagnement par un véritable professionnel du secteur qui peut permettre d’éviter divers pièges et autres mauvaises surprises.

7- Ne pas céder à l’achat « coup de cœur »

Contrairement à l’acquisition d’une résidence principale, l’achat locatif se base sur des critères pratiques et rationnels, avec en ligne de mire la qualité de l’emplacement et la rentabilité potentielle du lieu. Il faut garder en mémoire que peu de locataires sont prêts à payer plus cher pour un logement « coup de cœur ». Mieux vaut donc préférer les espaces rationnels (angles droits) et le fonctionnel (placards ou rangements, cuisine aménagée…) et se souvenir d’une chose : on ne choisit pas le logement pour soi mais pour avoir un maximum de chance de louer facilement, durablement et de façon un minimum rentable.

8- Bien gérer la location du bien

En matière d’investissement locatif, le gestionnaire a une grande importance. Son rôle sera de trouver les locataires, de faire l’état des lieux, d’encaisser les loyers, de les reverser au propriétaire, et de gérer les problèmes si certains surviennent. Pour faire le bon choix, rien de tel que le bouche à oreille…

9- Se poser la question de l’investissement dans du neuf et profiter de la Loi PINEL ?

Entrée en vigueur en septembre 2014, la Loi Pinel a pour objectif de stimuler la construction de logements neufs dans des zones « tendues », c’est-à-dire où la demande locative est supérieure à l’offre. Un investissement immobilier en Loi Pinel vous permet de bénéficier des réductions d’impôts suivantes :
> 12% du montant du bien pour un engagement de location de 6 ans
> 18% du montant du bien pour un engagement de location de 9 ans
> 21% du montant du bien pour un engagement de location de 12 ans
Le dispositif Pinel fait bien plus que réduire vos impôts. Grâce à lui, vous vous offrez un patrimoine immobilier de grande qualité puisque vous achetez
du neuf. Vous profitez d’une bonne rentabilité locative dans le cadre d’un placement sûr. Grâce à sa souplesse
de fonctionnement, le dispositif
vous permet d’élargir vos stratégies d’investissement. Ce n’est pas tout. Il vous permet aussi – et c’est nouveau
– de louer à un membre de votre famille, qu’il soit un ascendant ou un descendant.
A savoir : Le Pinel est entré en vigueur le 1er septembre 2014. Sa date de fin était prévue pour le 31 décembre 2016 mais le gouvernement a décidé de prolonger cet avantage fiscal d’un an. Le Pinel s’éteindra donc le 31 décembre 2017.

Développer votre patrimoine immobilier : les solutions

 

Investir dans l’immobilier offre de nombreux avantages, notamment celui de se constituer un patrimoine immobilier que l’on pourra léguer. Sa constitution repose sur une bonne organisation et de la persévérance. Comment bien développer son patrimoine immobilier ?

Conseil n°1 : Commencer tôt

Bien qu’il soit plus facile de se constituer un patrimoine immobilier lorsque l’on est riche, il est tout à fait possible de réussir en ayant peu de moyens. La clé : commencer tôt ! Épargnez de façon régulière et regardez souvent les annonces immobilières à la recherche du bien idéal.

Les appartements et maisons ne sont pas forcément les biens les plus intéressants : vous pouvez commencer avec des garages et des places de parking, qui ont l’avantage d’être moins chers tout en étant un très bon investissement.

Si vous n’avez pas froid aux yeux, acheter un immeuble est un investissement rapide pour se constituer un très bon patrimoine immobilier. Mais gare aux erreurs…

Conseil n°2 : Se faire accompagner

Pour éviter de faire des erreurs d’investissements, il est nécessaire de vous faire accompagner par des experts, notamment un conseiller en gestion de patrimoine qui saura vous fournir des solutions adaptées pour développer votre patrimoine immobilier, sans risques.

Vous pouvez également vous entourer d’investisseurs immobiliers qui vous conseilleront sur vos choix de biens et sur les risques de certains investissements. Par exemple, acheter un appartement nécessitant de nombreux travaux, ou un immeuble neuf mais avec de gros frais de notaire… Le meilleur investissement n’est pas toujours celui qu’on croit !

Conseil n°3 : Emprunter sans apport

L’avantage du bien immobilier, c’est que vous pouvez l’acquérir sans débourser le moindre centime. Si vous êtes primo-accédant, il est possible d’emprunter sans apport. L’emprunt à 110% vous permet de financer l’intégralité du bien et les frais annexes tels que les frais de notaire.

Grâce à l’effet de levier, vous développez votre patrimoine de façon beaucoup plus importante qu’avec votre épargne. Pour obtenir un emprunt à 110%, vous devrez présenter un projet d’investissement immobilier solide, en ayant en tête tous les frais inhérents à votre investissement. Là aussi, n’hésitez pas à vous faire accompagner par votre conseiller en gestion de patrimoine.

Conseil n°4 : Miser sur l’investissement locatif

La meilleure solution pour développer rapidement son patrimoine immobilier, c’est de faire de l’investissement locatif. En louant votre bien, vous amortissez votre investissement en percevant un loyer chaque mois. Cela vous permet de rembourser votre emprunt sans toucher à votre épargne.

Pour une fiscalité très favorable, nous vous conseillons d’adopter le statut LMNP (loueur en meublé non professionnel). Les conditions pour ce statut sont simples : il faut posséder un logement meublé, ne pas être inscrit au RCS en tant que LMP (loueur de meublés professionnel) et ne pas percevoir plus de 23 000€ de revenus annuels avec cette location.

Le statut LMNP permet de déduire les charges liées à l’emprunt, de louer votre logement plus cher, de recevoir des revenus très peu fiscalisés et d’amortir vos biens et vos équipements sur plusieurs dizaines d’années.

Vos questions : comment développer votre patrimoine immobilier ?

Comment se constituer un patrimoine quand on est jeune ?

Il est tout à fait possible de développer son patrimoine quand on est jeune. D’ailleurs, c’est un de nos conseils : commencer tôt ! Pour commencer doucement, vous pouvez entrer dans une SCPI (société civile de placement immobilier).

Vous investissez à plusieurs et profitez d’une gestion simplifiée. Vous n’avez pas besoin de mobiliser des sommes d’argent trop importantes et cela vous familiarise avec l’investissement immobilier !

Est-ce que la loi Pinel est intéressante pour développer son patrimoine immobilier ?

La loi Pinel est effectivement intéressante pour se constituer un patrimoine immobilier à moindres frais. C’est d’ailleurs le cas d’autres dispositifs de défiscalisation. La Loi Pinel permet de déduire une partie de votre investissement locatif de votre impôt sur le revenu, en fonction de la durée de mise en location choisie. Vous bénéficiez ainsi d’une importante réduction d’impôt !

>> En savoir plus sur la loi Pinel