Comment concevoir un dressing ?

CONCEVOIR UN DRESSING.

On le constate depuis quelques années, le dressing n’est plus perçu comme un fantasme. Au contraire, on réalise que la corrélation entre le bien rangé et le bien dans la tête est réel. Le rangement sur mesure s’est démocratisé et devient accessible au plus grand nombre. Il se place dans des espaces souvent exigus comme une sous-pente, des combles, une mansarde… Chaque centimètre doit être optimisé. Aménager un dressing n’est plus de l’ordre du rêve. Avant de vous lancer, assurez-vous de vous poser les bonnes questions.

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Crédit@DR

BESOIN DE RÉPONSES POUR VOS IDÉES AMÉNAGEMENT INTÉRIEUR….?

QUEL DRESSING POUR QUEL CONTENU ?

Avant même de vous projeter dans la forme de votre dressing, faites une liste de tout ce que vous souhaiteriez qu’il contienne : vêtements à plier ou à suspendre, accessoires, chaussures, grosses pièces type manteau, bijoux, lingerie, cravates pour monsieur… Ce premier état des lieux va concrétiser l’organisation que vous devrez donner aux différentes zones de votre dressing.

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QUELLE SURFACE MINIMUM ?

En réalité, on compose surtout avec le peu d’espace dont on dispose. A partir d’une surface de 3 à 5 m2, on peut envisager de concevoir un dressing digne de ce nom. Un cagibi exige une profondeur d’1,10 m, et une largeur d’1 mètre. Côté hauteur, il n’y a pas vraiment d’obligation, des systèmes permettent de profiter de toute la hauteur sans avoir à monter sur un escabeau.

Dans une pièce classique, l’exploitation de l’espace est beaucoup plus facile. On choisit des dispositions en L pour inclure l’angle qui est souvent un espace perdu.

COMMENT ORGANISER LES DIFFÉRENTES ZONES DU DRESSING ?

On distingue 3 zones différentes dans un dressing.

La première est la partie penderie, dans lequel on prévoit un mètre linéaire pour dix vêtements. Côté tringles, vous en trouverez en forme simple, double, sur mesure, basculante, télescopique…

La deuxième zone est réservée aux accessoires : lingerie, foulards, chaussettes… L’idéal est de choisir des systèmes compartimentés pour y voir clair et accéder rapidement aux objets : porte-cravates, porte-ceintures, larges tiroirs compartimentés coulissants ou pivotants.

La troisième zone, consacrée aux étagères (pulls, chemises, tee-shirts…), est plus restreinte. Comptez une hauteur maximum de 15 cm maximum entre les étagères.

Concernant les chaussures qui prennent beaucoup de place, vous avez le choix entre des crochets à fixer sur les portes ou au fond du dressing ou – solution plus fréquemment retenue – deux barres fixes.

QUELS MATÉRIAUX POUR L’AGENCEMENT DU DRESSING ?

Castorama - choisir-dressing-ouvert-ou-fermeCrédit@Castorama

La structure du dressing doit être solide et s’entretenir facilement avec un coup de simple chiffon humide. Elle est généralement composée de panneaux de particules mélaminés. Le meilleur rapport qualité-prix.

Pour l’habillage extérieur, on entre davantage des considérations esthétiques qui tiennent compte de l’environnement dans lequel est développé ce module.

Vous pouvez vous faire plaisir en choisissant dans la gamme des stratifiés très large de couleurs, de motifs et d’effets de matière (bois, béton, inox, cuir…).

Pensez également à habiller les portes de miroirs pour l’aspect pratique mais aussi pour donner de la profondeur à la pièce.

COMMENT Y VOIR PLUS CLAIR ?

Tous les fabricants de dressing proposent aujourd’hui des modules avec éclairage intégré qui se déclenche à l’ouverture de la porte. Il existe aussi des cintres lumineux.

De façon plus classique, pensez à glisser des câbles et des fils dans la structure au moment de son installation. Les spots encastrés sont les plus communément employés. Les éclairages Leds sont parfaits : durée de vie quasi illimitée et consommation réduite.

QUEL BUDGET MOYEN ?

Pour un dressing acheté dans une grande enseigne et monté par vos soins, comptez une enveloppe moyenne de 500 euros.

Lapeyre - DeclikCrédit@Lapeyre

Aménager l’espace sous un escalier

Dans nos intérieurs où l’espace fait souvent défaut, chaque m² est à optimiser. C’est le cas de l’espace sous escalier qui présente une belle surface, à condition de l’exploiter avec ingéniosité et créativité. Les solutions sont nombreuses pour lui trouver une vocation fonctionnelle et esthétique.

Un meuble TV sous l’escalier

Si vous avez suffisamment d’espace perdu, il est possible de glisser un meuble TV sous un escalier ouvert qui vous permettra d’accueillir une télévision mais aussi des DVD, des livres, des CD ou encore des vinyles.

N’hésitez pas à souligner cet espace avec une peinture de couleur vive, pour apporter du contraste. Des éclairages LED peuvent également être disposés sous l’escalier pour mettre en lumière l’espace.

Un mur de rangements

A la façon d’un jeu de Tetris, les éléments de rangement cubes viennent se positionner selon vos envies. Mixez les couleurs, sélectionnez des rangements sous escalier ouverts et fermés, bref aménagez selon vos désirs pour un espace qui vous ressemble – et qui vous est utile !

Un dressing sous l’escalier

Un meuble penderie sous l’escalier est idéal pour gagner de l’espace, mais il faut lui accorder une conception sur mesure. Pour qu’il épouse parfaitement les formes de l’espace sous pente, il n’y a qu’un agencement au centimètre près qui fonctionnera. Par exemple, les portes tiroirs avec étagères ou portants sont une ingénieuse installation pour intégrer un maximum de vêtements ou de chaussures.

Un bureau caché sous l’escalier

On rêve tous d’un espace à soi où l’on puisse s’isoler pour travailler, créer…  Et rien de mieux que la sous pente d’escalier pour exprimer ses envies. Un plan de travail suffit pour un aménagement de bureau sous l’escalier. Des étagères au mur permettront de déposer livres, carnets ou dossiers. On ajoute à cela des accessoires de bureau acidulés, une chaise vintage design… Et le tour est joué.

Un coin détente

Conçu comme une cabane, l’espace sous escalier peut devenir un véritable petit cocon dans lequel on aime se poser. On y ajoute un matelas aux dimensions adéquates, de nombreux coussins colorés… Et nous voilà lovés dans le parfait endroit pour déconnecter, bouquiner et rêver.

Un espace sanitaire

Un aménagement pratique à condition de bien étudier le confort de l’installation ! Dans cet espace réduit, on peut installer le WC sous l’escalier et un petit lavabo. Prévoir une aération type VMC ou aérateur est indispensable, ainsi qu’une porte coulissante avec un loquet pour l’intimité.

Un coin cuisine sous l’escalier

Avec l’engouement des cuisines ouvertes, il est tout à fait ingénieux d’imaginer un plan de travail compact qui accueille évier, plaque et four. Parfait pour les toutes petites maisons type années 30 très étroites. Au lieu d’une petite cuisine, on peut également créer un bar avec un comptoir et des étagères pour accueillir bouteilles et verres.

Un mur bibliothèque

Avis aux lecteurs : une bibliothèque à aménager sous un escalier est à la fois élégant et pratique. Choisissez un meuble sur-mesure, pour épouser la forme de votre escalier et accueillir le plus de livres possible. Avec un fauteuil ou un matelas, vous aurez le coin lecture le plus cosy du monde !

Une banquette

Si votre escalier est situé tout près de l’entrée, pourquoi ne pas y installer une banquette ? Vous pourrez vous y asseoir pour vous chausser et vous déchausser, puis ranger vos chaussures dans des étagères sous l’escalier. Pour un espace étroit, la banquette est idéale.

Une buanderie sous l’escalier

On ne sait pas toujours où mettre son lave-linge et son sèche-linge, lorsqu’on n’a pas de pièce dédiée à la buanderie. Sous l’escalier semble être une bonne idée ! Ainsi, votre machine à laver sera aisément accessible, sans prendre trop de place dans votre intérieur. Vous pourrez peut-être ajouter un rideau pour cacher l’électroménager.

Travaux d’extension d’une maison : permis et formalités

TRAVAUX D’EXTENSION D’UNE MAISON : PERMIS ET FORMALITÉS

Permis-de-construire

CONSEILS MAISON

Si vous avez le projet de travaux d’agrandissement de votre habitat, vous devez vous renseigner sur les démarches administratives préalables. En fonction de la surface de l’agrandissement, et, d’autre part, de la nature des travaux envisagés, vous aurez à vous soumettre à une simple déclaration préalable ou à une demande de permis de construire. Deux cas de figure qui ne requièrent pas les mêmes investissements.

LE PERMIS DE CONSTRUIRE

Les travaux soumis à un permis de construire sont ceux :

  • ayant pour effet la création d’une surface de plancher ou d’une emprise au sol supérieure à 20 m² ;
  • dans les zones urbaines d’un plan local d’urbanisme ou d’un document d’urbanisme en tenant lieu, ceux ayant pour effet la création d’une surface de ou d’une emprise au sol  supérieure à 40m². Cependant, sont également soumis à permis de construire les travaux ayant pour effet la création de plus de 20m² carrés et d’au plus 40 m² de surface de plancher ou d’emprise au sol, lorsque leur réalisation aurait pour effet de porter à plus de 170 m² la surface ou l’emprise totale de la construction.

DEMANDE DE PERMIS DE CONSTRUIRE

Vous devez remplir le formulaire CERFA 13406 de demande de permis de qui peut être téléchargé directement en ligne ou retiré en mairie.

DÉPÔT DU DOSSIER

Votre dossier doit être envoyé en 4 exemplaires par lettre recommandée avec avis de réception ou déposé à la mairie de la commune où est situé le terrain. Des exemplaires supplémentaires sont parfois nécessaires si les travaux ou aménagements sont situés dans un secteur protégé (monument historique, site, réserve naturelle, parc national…).

La mairie délivre un récépissé comportant un numéro d’enregistrement qui mentionne le point de départ de la date à partir de laquelle les travaux pourront commencer en l’absence d’opposition du service instructeur.

ÉTUDE DES SOURCES D’ÉNERGIE

Si vous envisagez une nouvelle construction de plus de 50m² située en métropole, vous devez également faire réaliser une étude sur les diverses solutions d’approvisionnement en énergie pour le chauffage, la production d’eau chaude ou l’électricité.

Une attestation doit être jointe au dossier.

Cette étude doit notamment envisager le recours à des énergies propres comme l’énergie solaire ou à une pompe à chaleur. Elle peut être faite par le professionnel de votre choix.

LE DÉLAI D’INSTRUCTION

Il est généralement de :

  • 2 mois pour une maison individuelle et/ou ses annexes,
  • ou 3 mois dans les autres cas.

Dans les 15 jours qui suivent le dépôt du dossier et durant toute l’instruction, un avis de dépôt de demande de permis précisant les caractéristiques essentielles du projet doit être affiché en mairie.

CONSTRUCTIONS SOUMISES À L’OBTENTION D’UN PERMIS DE CONSTRUIRE QUELLE QUE SOIT LA SURFACE ENVISAGÉE.

Les travaux nécessaires à la réalisation d’une opération de restauration immobilière ;

Les travaux portant sur un immeuble ou une partie d’immeuble inscrit au titre des monuments historiques (sauf s’il s’agit de simples travaux d’entretien et de réparations courants) ;

Les travaux modifiant la structure ou la façade d’un bâtiment quand ils s’accompagnent d’un changement de destination.

LA DÉCLARATION PRÉALABLE

Les travaux soumis à une simple déclaration préalable sont ceux qui ont pour effet la création soit d’une emprise au sol, soit d’une surface de plancher supérieure à 5m² et qui répondent aux critères cumulatifs suivants :

  • une emprise au sol créée inférieure ou égale à 20 m² ;
  • une surface de plancher créée inférieure ou égale à 20 m².

Pour les projets situés en zone urbaine d’un plan local d’urbanisme ou d’un document d’urbanisme, ces seuils sont portés à 40m² sans porter la surface totale de la construction au delà du seuil de 170 m² (dans ce cas, un permis de construire devient nécessaire).

DEMANDE DE DÉCLARATION PRÉALABLE

Vous devez déclarer votre projet au moyen de l’un des formulaires suivants :

  • CERFA n° 13703*04 pour une démarche tenant à la réalisation de construction et travaux non soumis à permis de construire portant sur une maison individuelle et/ou ses annexes,
  • CERFA n° 13404*04 pour une démarche tenant à la réalisation de constructions, travaux, installations et aménagements non soumis à permis de construire comprenant ou non des démolitions.

Le formulaire doit être complété de pièces, dont la liste est limitativement énumérée sur la notice de déclaration préalable de travaux.

DÉPÔT DU DOSSIER

Vous devez envoyer votre dossier en 2 exemplaires par lettre recommandée avec avis de réception ou le déposer à la mairie de la commune où se situe le terrain. Des exemplaires supplémentaires sont parfois nécessaires si les travaux ou aménagements sont situés dans un secteur protégé (monument historique, réserve naturelle, parc national…).

La mairie vous délivre alors un récépissé avec un numéro d’enregistrement qui mentionne la date à partir de laquelle les travaux peuvent débuter en l’absence d’opposition du service instructeur.

LE DÉLAI D’INSTRUCTION

Le délai d’instruction est généralement de 1 mois à partir de la date du dépôt de la demande.

Un extrait de la déclaration précisant les caractéristiques essentielles du projet doit faire l’objet d’un affichage en mairie dans les 15 jours qui suivent son dépôt. Cet affichage dure pendant toute la durée de l’instruction.

TRAVAUX SOUMIS À L’ENVOI D’UNE DÉCLARATION PRÉALABLE QUELLE QUE SOIT LA SURFACE ENVISAGÉE.

  • Changements de destination d’un bâtiment existant ;
  • Travaux de ravalement d’une façade ;
  • Travaux modifiant l’aspect extérieur d’un bâtiment ;
  • Travaux à l’intérieur des immeubles dans les secteurs sauvegardés sans modification de la structure et du volume existants ;
  • Travaux de modification du volume d’une construction existante entraînant le percement d’un mur extérieur.fr:droit-finances.commentcamarche.net/faq/8272-travaux-d-extension-d-une-maison-permis-et-formalites

Pourquoi changer ses fenêtres ?

POURQUOI CHANGER SES FENÊTRES ?

Quand on sait que les ouvertures représentant de 10 à 15 % des déperditions de chaleur, il est légitime de penser à changer ses fenêtres. Améliorer l’isolation thermique a un impact direct sur les économies de chauffage. L’habitat est en même temps mieux protégé des bruits extérieurs.

Aluminium Installux - Espace50TH_reno_hab_C_14_internet-675x344Crédit@Aluminium Installux

INSPIRATIONS RÉNOVATION MAISON

TROIS MATÉRIAUX DE PRÉDILECTION

Qu’elles soient en bois, en PVC, en aluminium, les menuiseries ont chacune leurs avantage et leurs inconvénients.

1/ LE BOIS

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AVANTAGES

Le bois fait partie des matières naturelles, facilement recyclables.

Un entretien adapté permet une très longue durée de vie.

Les fenêtres bois permettent des formes atypiques.

Elles apportent plus de sécurité en cas d’incendie car elles restent en place plus longtemps.

Elles gardent leur forme et leur taille, même par de grandes différences de chaleur.

Elles possèdent de grandes performances en termes d’isolation, d’étanchéité et de protection phonique.

INCONVÉNIENTS

Les fenêtres en bois nécessitent des entretiens plus réguliers et plus importants en comparaison avec des fenêtres PVC et aluminium.

Pour garantir une longue durée de vie et un bon fonctionnement, il est nécessaire d’entretenir régulièrement la surface des cadres. La fréquence de l’entretien dépend de plusieurs choses. Le plus important est le bois, ensuite sa protection par une laque ou une lasure. Plus les bois sont lourds et denses, plus ils résistent aux rayons UV, aux champignons et insectes. Pour un bon vieillissement, il faudrait lasurer le bois tous les 2 ans et le laquer tous les 3 ans.

2/ LES PROFILÉS EN ALUMINIUM

Avantages 

Le revêtement laqué ne nécessite aucun entretien. L’aluminium résiste parfaitement aux intempéries et à la pluie.

Les fenêtres en alu sont compatibles avec toutes sortes de vitrage qui permettent une isolation phonique maximale.

Elles isolent du chaud et du froid pour une bonne isolation thermique.

L’aluminium est un matériau 100% recyclable.

Esthétique et design, l’aluminium se décline dans toutes les couleurs grâce aux peintures thermo laquée.

Inconvénients

Son prix plus élevé que les fenêtres PVC.

3/ LE PVC

crédite@DR CastoramaCrédit@DR Castorama

Les avantages

Le PVC est imputrescible, résistant aux rayons du soleil, il protège du froid, du bruit, de la chaleur, du vent et de l’humidité.

C’est un matériau reconnu pour ses multiples avantages : inaltérable, robuste, isolant, il ne nécessite aucun entretien. Recyclable à 100%, il est parfaitement écologique pour un meilleur respect de l’environnement.

Le PVC, de par sa composition, ne permet aucun développement bactériologique sur sa surface. Il s’entretient d’un simple coup d’éponge en utilisant un détergent doux de ménage dissous dans de l’eau.

Le PVC est un bon isolant. Son coefficient de conductivité thermique (0,17 W/mC°) est légèrement inférieur à celui du bois (0,23 W/mC°). Le coefficient équivalent pour l’aluminium est approximativement de 210 W/mC°.

Il offre un bon rapport prix/qualité.

Résistant et faible en poids, il offre aussi une un large choix de coloris.

AIDES FINANCIÈRES ET RÉGLEMENTATION

Des fenêtres peu performantes peuvent engendrer de grandes pertes d’énergie. Les pertes par les parois vitrées représentent 5% à 30% de la facture de chauffage. Si vous posez des fenêtres à isolation thermique renforcée, vous pouvez réduire considérablement ces dépenses énergétiques.

UN NOUVEAU CRÉDIT D’IMPÔT À 30%

Le crédit d’impôt pour la transition énergétique est désormais au taux de 30%. Les particuliers peuvent en bénéficier pour le remplacement de leurs fenêtres, leur porte d’entrée ou leurs volets.

Cette aide pour les travaux d’économies d’énergie peut donc inciter à sauter le pas pour changer ses fenêtres pour du double ou triple vitrage très performant par exemple. Mais attention, depuis le 1er janvier 2015, vous devez impérativement faire appel à un professionnel Reconnu Garant de l’Environnement (RGE) afin de bénéficier du crédit d’impôt. Pensez à vérifier que le professionnel est bien RGE avant de signer le devis.

Quelles couleurs pour une chambre à coucher ?

La chambre à coucher est une pièce qui nous ressemble et nous fait rêver. On lui accorde de grandes vertus sur notre sérénité, c’est pourquoi on chérit les couleurs qu’on lui attribue. Immaculé pour l’apaisement, sombre pour l’enveloppement, coloré pour le peps, bleu pour le voyage, vert pour la fraîcheur… A vous de décider quelle couleur vous correspond le mieux.

L’impact de la couleur sur la perception de la chambre

Quelle couleur choisir pour une chambre ? Quelques petites règles de base pour tirer profit des couleurs. Si vous cherchez à optimiser la perception de la surface de votre chambre, optez pour des couleurs claires naturelles comme l’ivoire, le gris, le blanc, le lin…

A l’inverse, si vous cherchez à rendre l’espace plus intime, faites le choix de tonalités sombres et profondes comme le gris anthracite, le taupe, le bleu intense, le bordeaux…

Quelle est la meilleure couleur pour une chambre ?

Difficile de donner une réponse toute faite, car la couleur idéale pour une chambre dépend en grande partie de vos goûts. Une chambre qui plaît à l’un ne plaira pas forcément à l’autre… Mais en général, c’est le bleu qui est recommandé pour la chambre à coucher, car il est réputé favoriser l’endormissement et le calme.

L’avantage, c’est qu’il existe de nombreux tons de bleu : bleu turquoise, bleu clair, bleu pasteur, bleu canard, bleu foncé… Attention aux bleu trop intenses, qui pourraient ne pas vous apporter l’effet de sérénité et de bien-être recherché.

Si vous n’êtes pas un grand amateur de bleu, d’autres couleurs peuvent vous apporter de l’apaisement. Les couleurs douces sont idéales pour créer un environnement détendu et calme. On pense aux tons crème et pastel, voire au blanc pur pour favoriser votre imagination.

Les couleurs foncées dans la chambre peuvent avoir 2 effets : soit vous aider à vous sentir protégé, comme si elles vous enveloppaient ; soit vous oppresser. Si ce sont des tons qui vous rassurent, optez pour des couleurs sombres dans votre chambre à coucher pour créer un cocon réconfortant. Essayez le bleu nuit, le gris anthracite, le terracotta foncé, le vert sapin ou encore le marron.

>> En savoir plus : Chambre : nos conseils pour une déco réussie

Quelle couleur pour une chambre d’adulte ?

Lorsqu’on est adulte, la chambre n’est plus la pièce dans laquelle on passe le plus de temps, contrairement aux enfants ou aux adolescents. Ce n’est plus un lieu de jeu ou d’isolement, mais de repos et de sérénité.

Pour ces raisons, nous allons avoir tendance à vous conseiller des couleurs neutres comme le blanc, le beige, le gris ou le bleu clair, afin de ne pas fatiguer vos yeux ou de ne pas vous lasser. Si vous aimez les touches de couleurs, vous pouvez tout à fait ajouter de la déco plus colorée sans toucher à la peinture de la chambre à coucher, par précaution.

En revanche, si vous désirez une chambre d’adulte tendance et moderne, n’hésitez pas à jouer sur les couleurs et le graphisme. Des couleurs peps que l’on vous recommande pour la chambre : le corail, le vert, l’ocre, le orange… et par petites touches dans votre déco, pourquoi pas du jaune, du rouge ou du rose fluo ! Évitez néanmoins ces couleurs sur les murs, elles pourraient vous empêcher de dormir.

Quelle couleur pour une chambre parentale ?

La subtilité de la chambre parentale, est que vous êtes normalement deux à choisir les couleurs pour votre chambre. Il faut donc choisir des teintes qui vous plaisent à tous les deux, pour éviter que l’un des deux partenaires ne se sente pas bien dans sa propre chambre.

Si le bleu et les tons clairs ne parviennent pas à vous mettre d’accord, pourquoi ne pas essayer des couleurs chaudes ? Elles réchaufferont l’ambiance de la pièce et feront de votre chambre parentale un véritable cocon rassurant et accueillant.

On pense aux couleurs terracotta, rouge brique, terre de Sienne, jaune safran ou encore aubergine. Si vous craignez que cela n’assombrisse la pièce, vous pouvez peindre un seul mur avec une couleur chaude, ou faire un mur de papier peint pour casser la couleur. Veillez à choisir un papier peint dont les couleurs ne jurent pas avec la couleur chaude que vous avez choisie.

Pour accentuer cette atmosphère douce et romantique, n’hésitez pas à ajouter un éclairage d’ambiance avec des petites lampes, des bougies et des variateurs de lumière.

Quelle couleur pour une chambre zen ?

Pour avoir une chambre zen, dans laquelle vous pourrez vous relaxer ou méditer calmement, évitez à tout prix les couleurs fortes. Misez sur une palette de couleurs neutres : blanc cassé, beige, crème, gris clair, marron clair… ou des couleurs naturelles, comme le bleu clair, le lilas ou le vert tilleul, si les tons neutres vous ennuient.

Évitez de mélanger trop de couleurs ensemble et gardez un esprit minimaliste : pas plus de 2 ou 3 couleurs dans la chambre à coucher.

>> En savoir plus : Votre chambre est-elle feng shui ?

Quelle couleur de peinture pour agrandir une petite chambre ?

Si votre chambre est petite, vous devrez bien choisir la couleur pour éviter de tasser l’espace. Par exemple, des couleurs sombres peuvent accentuer l’étroitesse d’une chambre.

Utilisez de préférence des tons clairs, qui apporteront de la lumière dans votre chambre, vous donnant une impression de grandeur. Regardez du côté des différentes teintes de blanc, mais les couleurs pastel peuvent très bien convenir si vous appréciez la couleur.

Pensez aux finitions brillantes et satinées, qui reflètent très bien la lumière. Pour le plafond, privilégiez plutôt une finition mate pour absorber la lumière.

Vous n’êtes pas obligé de peindre tous vos murs de la même façon. Pour agrandir votre petite chambre, vous pouvez peindre le mur le plus grand dans une teinte claire, et les murs les plus petits dans des teintes plus foncées. La perspective de votre chambre en sera modifiée et donnera un sentiment d’espace. Le fait d’avoir une couleur plus claire sur le sol et sur le plafond peut également donner une impression d’espace plus grand.

Comment bien choisir sa literie ?

COMMENT BIEN CHOISIR  SA LITERIE ?

Nous passons un tiers de notre vie au lit et nous bougeons environ 40 fois par nuit, soit un total de 150 000 mouvements en dix ans. Autant dire que nous usons notre literie qu’on estime devoir être changée tous les dix ans. A chacun ses exigences ! Ce qui compte au final, c’est de trouver la bonne combinaison sommier/matelas pour trouver un repos apaisant et un corps préservé. Le secteur de la literie s’est développé en même temps que la prise de conscience d’un investissement important pour la santé.

CONSEIL MAISON

ESSAYER, C’EST ADAPTER !

Pas de meilleure façon de tester la literie que de l’essayer ! Il faut prendre le temps de s’allonger dans différentes positions pendant plusieurs minutes. On enlève chaussures et vêtements trop encombrants. Si vous pouvez passer la main entre les reins et le matelas, le matelas est trop ferme.  Si vous vous allongez sur le côté et que votre coude en appui s’enfonce, c’est que le matelas est trop mou.

QUELS SONT LES DIFFÉRENTS TYPES DE MATELAS ?

softexCrédit@Softex

LE MATELAS LATEX

Il est doté d’une forte densité (en moyenne 75 kg/m3) et s’adapte à la colonne vertébrale pour un bon repos.

crédit Nationale Literie - matelas latex

Crédit@Nationale Literie matelas

LE MATELAS EN MOUSSE

La mousse garantit un confort satisfaisant à condition que sa densité atteigne au moins 30 à 40 kg/m3. Elle est adaptée aux personnes préférant un couchage ferme ou extraferme. Attention aux produits trop fins (moins de 10 cm), ils s’usent très vite.

Crédit Au Marché du lit - matelas mousse mémoireCrédit@Au marché du lit

LE MATELAS À RESSORTS

  • Les ressorts biconiques conviennent aux personnes corpulentes ou qui bougent beaucoup pendant leur sommeil.
  • Les ressorts ensachés améliorent le soutien de votre corps par la quantité de ressorts et le nombre plus ou moins élevé de points de contact.Crédit Simmons-matelas-ressorts-ensachéCrédit@Simmons
  • Les ressorts en fil continu assurent une bonne aération du matelas et une indépendance de couchage (les mouvements de votre partenaire ne vous gêneront pas pendant la nuit).

QUELLES SONT LES BONNES COMBINAISONS SOMMIER ET MATELAS ?

  • Pour un soutien plus souple, on opte pour un matelas et un sommier à ressorts.
  • Pour un soutien plus ferme, on choisit un matelas à ressorts (ou en mousse) et un sommier à lattes (à condition que les lattes ne soient pas trop espacées).
  • Pour un couple, surtout si l’un des deux a tendance à bouger pendant la nuit, on préfére un matelas et un sommier à ressorts.
  • Pour soulager les problèmes de dos, le matelas doit être assez ferme, avoir une épaisseur comprise entre 24 et 27 cm, et être associé avec un sommier à lattes fixes.
  • S’il y a une différence de poids avec votre partenaire ou si vous souffrez du dos, choisissez un matelas en latex. Attention : ce type de matelas est compatible uniquement avec un sommier à lattes.

QUELS SIGNES MONTRENT QUE LA LITERIE EST À CHANGER ?

Dès que vous commencez à sentir les ressorts, que les creux dans le matelas sont excessifs, il est temps de la changer. Ce renouvellement est aussi indispensable pour des raisons d’hygiène : une personne seule perd 40 cl d’eau chaque nuit ; pour un couple, le matelas absorbe et évacue près de 300 litres d’eau par an !

Loft. Des intérieurs qui nous ressemblent

Le propriétaire achète une ancienne entreprise de nettoyage de 260m2 brute de décoffrage. Un immense cube sans lumière dans lequel il faut créer les espaces, penser la circulation, imaginer les ouvertures à la lumière, se faire plaisir avec l’immense surface en lui conférant de la convivialité et de du cachet. Pas aussi évident qu’on pourrait le penser de transformer un lieu industriel en habitat.

INSPIRATION AMÉNAGEMENT INTÉRIEUR

STRUCTURATION DE L’ESPACE

Le propriétaire tire partie des poutres en béton qui soutiennent la structure pour marquer les espaces. Il les peint en noir, en opposition aux murs immaculés pour instaurer un code visuel graphique. Il y a juste à suivre les lignes pour s’orienter. La première partie du loft amène à l’espace cuisine / salle à manger conçue dans un large couloir. Puis se prolonge sur le salon magistralement installé face à une immense cheminée.

Les chambres et salle de bain sont encastrées dans des alcôves à l’écart des ouvertures à la lumière.

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Crédit@Didier Knoff

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Crédit@Didier Knoff

PERCÉE DES PUITS DE LUMIÈRE

Le bâtiment étant développé sur plusieurs niveaux, les percées de fenêtres et de baies ne pouvaient se faire qu’en peu d’endroits. Cette contrainte a bien évidemment eu son influence sur la conception du lieu. La cuisine trouve sa place sous la verrière et se développe sur un très grand linéaire. La salle à manger vient elle se lover sous  une alcôve.

Du côté du salon, le mur à l’origine fermé est percé pour accueillir de tout son long et sur toute sa hauteur d’immenses baies en alu coulissantes.

Par ailleurs, un soin tout particulier a été apporté au plan électrique pour faire naître en de nombreux endroits stratégiques des points de lumière. Un espace de 260m2 nécessite un regard expert pour réussir à créer une ambiance de jour comme de nuit réussie. 

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Crédit@Didier Knoff

LA SALLE DE BAIN CONÇUE COMME UN PETIT BIJOU

Le propriétaire choisit pour cet espace hédoniste, un marbre blanc de Carrare pour les murs, le sol et le plan de travail. Une baignoire en îlot design, une douche à l’italienne avec un large pommeau de douche, une vasque posée sur un plan de travail en marbre également. Le miroir décalé du mur permet un rétro éclairage parfait.

Côté WC, le propriétaire s’offre le luxe d’une peinture noire aux effets bleutés créée sur mesure.

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Crédit@Didier Knoff

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Crédit@Didier Knoff

INSPIRATION DÉCO

UNE DÉCO TRÈS ARTY

Fervent adepte d’art, le propriétaire a conçu ce loft comme un espace d’exposition des œuvres acquises. Aux murs, on trouve les peintures de jeunes peintres Street Art. Les sculptures sont mises en scène de façon spectaculaire. La décoration mixe des pièces d’éditeur et des antiquités qui racontent des histoires.

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Crédit@Didier Knoff

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Crédit@Didier Knoff

Quelles normes de sécurité électrique dans votre salle de bain ?

Si vous envisagez de rénover ou d’améliorer votre salle de bain, vous êtes au bon endroit pour obtenir des conseils précieux sur la sécurité électrique de votre salle de bain. La salle d’eau, avec sa combinaison unique d’eau et d’électricité, nécessite une attention particulière pour garantir que chaque élément est installé en respectant les normes électriques de la salle de bain.

Comprendre les volumes de sécurité

Il existe 4 volumes de sécurité de la salle de bain, établis par les normalisateurs, qui définissent les différents emplacements à l’intérieur d’une salle de bain en fonction des risques électriques. Le matériel, l’appareillage et les canalisations électriques doivent être choisis et installés suivant la réglementation électrique de la salle de bain.

Volume 0

Directement dans la zone d’eau ! Le volume 0 englobe l’intérieur de la baignoire ou du receveur de douche. C’est un espace strictement limité à la contenance de ces équipements, où les règles de sécurité électrique de la salle de bain sont les plus strictes. Aucun appareil électrique ne peut y être installé.

Volume 1

Autour de la baignoire ou de la douche, le volume 1 s’étend verticalement jusqu’à 2,25 mètres au-dessus du fond de la baignoire ou du sol. Pour les douches, imaginez un cylindre vertical de 1,20 mètre de rayon, centré sur le pommeau de douche, s’étendant également jusqu’à 2,25 mètres de hauteur.

Volume 2

Le volume 2 commence là où le volume 1 se termine, s’étendant horizontalement sur 0,60 mètre autour et jusqu’à une hauteur de 3 mètres depuis le sol fini. C’est une zone tampon, où les règles commencent à se relâcher légèrement, mais la prudence est toujours de mise.

Volume 3

Enfin, le volume 3, une zone plus libre, s’étend 2,40 mètres horizontalement au-delà du volume 2, et monte jusqu’à 2,25 mètres de hauteur au-dessus du sol. C’est ici que vous avez plus de flexibilité dans le choix et l’installation de vos équipements électriques.

Chaque volume, avec ses dimensions et règles spécifiques, guide l’installation sécurisée des équipements électriques, assurant une protection optimale dans votre salle de bain.

Choix et installation des équipements électriques

Le choix et l’installation des équipements électriques sont au cœur de la sécurité électrique de la salle de bain. Chaque zone de sécurité électrique de la salle de bain dicte quels types d’équipements peuvent être installés.

Par exemple, dans le volume 1, l’utilisation d’appareils fonctionnant en très basse tension (TBTS) est recommandée. Les luminaires adaptés à ces volumes doivent avoir un indice de protection (IP) d’au moins IPX4, garantissant leur résistance aux éclaboussures d’eau.

Dans le volume 2, vous avez un peu plus de liberté. Vous pouvez envisager d’installer des prises électriques pour rasoirs, à condition qu’elles soient protégées par un dispositif différentiel résiduel (DDR) de 30 mA. Les luminaires et autres appareils électriques, tels que les sèche-serviettes, doivent également respecter des indices de protection spécifiques et être installés à une hauteur sécuritaire.

Pour le volume 3, l’espace s’ouvre encore plus. Vous pouvez y installer des prises de courant et des interrupteurs, à condition qu’ils soient à plus de 60 cm de la baignoire ou de la douche. C’est également ici que vous pouvez placer des chauffe-eau, des radiateurs et d’autres appareils électriques plus importants, toujours en veillant à respecter les normes électriques de la salle de bain et les instructions du fabricant pour garantir une installation conforme.

Conseils pratiques pour une salle de bain sécurisée

La sécurité électrique de la salle de bain ne se limite pas à suivre les normes lors de l’installation initiale. Elle nécessite une attention continue pour garantir un environnement sûr et fonctionnel. Voici quelques conseils pratiques pour maintenir votre salle de bain à la pointe de la sécurité :

  1. Entretien régulier : Tout comme votre voiture a besoin d’un contrôle technique, votre installation électrique nécessite une maintenance régulière. Faites appel à un professionnel pour inspecter et tester vos installations tous les deux ans. Cela permet de détecter les éventuels problèmes avant qu’ils ne deviennent dangereux.
  2. Mise à jour des équipements : La technologie évolue, tout comme les normes de sécurité. Si vos installations ont plus de dix ans, envisagez de les mettre à jour pour respecter les dernières normes électriques de la salle de bain.
  3. Évitez les rallonges : Les rallonges et les multiprises n’ont pas leur place dans une salle de bain. Elles augmentent le risque d’électrocution et peuvent facilement être endommagées par l’humidité.
  4. Sécurisez les appareils mobiles : Si vous utilisez des appareils électriques mobiles comme des sèche-cheveux ou des rasoirs, assurez-vous de les débrancher après utilisation et de les ranger hors de portée de l’eau.
  5. Éduquez votre famille : Assurez-vous que tous les membres de votre famille, en particulier les enfants, sont conscients des dangers de l’électricité dans la salle de bain. Une petite session d’information peut prévenir de nombreux accidents.

Vos questions sur la sécurité des salles de bain

Où puis-je installer des prises électriques ?

Les prises de courant doivent être placées avec précaution. Elles devraient être installées en dehors des volumes 0, 1 et 2, se tenant à une distance respectueuse des sources d’eau pour éviter tout risque.

Quels types de luminaires sont appropriés ?

Les luminaires sont les bijoux de votre salle de bain, mais ils doivent aussi être robustes. Choisissez des luminaires avec un indice de protection (IP) adapté, capables de résister à l’humidité et aux éclaboussures, tout en illuminant votre salle d’eau avec style et efficacité.

Qu’est-ce qu’un diagnostic de performance énergétique (DPE)

Le diagnostic de performance énergétique (DPE) est un document obligatoire lors d’une vente ou d’une location. Il donne un aperçu de la performance énergétique d’un logement par une estimation de sa consommation énergétique et de son taux d’émission de gaz à effet de serre. Des sanctions sont possibles si votre diagnostic DPE n’est pas conforme à la réglementation, alors suivez le guide !

C’est quoi le DPE ?

DPE signifie : Diagnostic de Performance Energetique. C’est un diagnostic immobilier obligatoire en France métropolitaine.

Le DPE vise à évaluer la quantité d’énergie et de gaz à effet de serre consommée ou dégagée par un logement. L’initiative de faire réaliser un DPE appartient au vendeur du logement ou au bailleur.

Le diagnostic énergétique doit être intégré au dossier de diagnostic technique immobilier. Ce dernier doit être annexé :

  • en cas de vente : à la promesse de vente ou à l’acte de vente
  • en cas de location : au bail de location.

Lorsque le vendeur ou le bailleur réalise une annonce immobilière pour la mise en vente ou location de son logement, celle-ci doit mentionner l’échelle de performance énergétique du logement (A à G) et contenir l’étiquette énergie, lorsque l’annonce paraît en vitrine d’une agence immobilière ou est diffusée sur internet.

L’étiquette doit être lisible, en couleur et représenter au moins 5 % de la surface du support lorsqu’elle est affichée en vitrine d’agence immobilière.

Etiquette-energetique-etiquette-enrgie_DPE

Si elle est diffusée sur le web, elle doit respecter les proportions de 180 pixels sur 180 pixels minimum et/ou mentionner l’échelle de performance énergétique du logement (A à G).

Quels sont les logements concernés ?

Le DPE est obligatoirement réalisé dans tous les logements d’habitation, excepté ceux destinés à être occupés moins de 4 mois par an.

Le diagnostic énergie est exigé lors de la construction d’un bâtiment ou d’une extension de bâtiment.

Qui doit réaliser le DPE d’une maison ?

Le DPE doit être réalisé par un professionnel certifié. Un annuaire en ligne des diagnostiqueurs immobiliers certifiés a été créé par le Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales.

Avant de choisir un diagnostiqueur, il est important de vérifier que le professionnel choisi est bien certifié pour ce diagnostic précis.

Ces professionnels sont également tenus de souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle pour couvrir leurs interventions et doivent satisfaire à des critères d’impartialité et d’indépendance envers leurs clients, propriétaires ou mandataires.

Le professionnel choisi doit remettre à son client un document attestant qu’il est en règle au regard de ces obligations sous peine de se voir exposer à des sanctions pénales.

Le client est libre de faire appel au professionnel de son choix et peut faire appel à plusieurs professionnels pour les réaliser.

Quand faire un diagnostic énergétique ?

Le DPE doit obligatoirement être réalisé au moment de la mise en vente du bien immobilier. L’annonce immobilière doit contenir l’échelle énergétique du logement, il faut donc que le DPE soit récent.

Réalisez le diagnostic de performance énergétique dès que vous décidez de vendre votre logement. Il sera requis lors de la signature du compromis de vente, ou lors de l’acte de vente.

Comment est réalisé le DPE ?

Le diagnostiqueur immobilier doit se déplacer sur site afin d’évaluer la performance énergétique du logement. Pendant la visite, il va inspecter les caractéristiques du logement d’après un cahier des charges strict.

Il va notamment collecter ces éléments :

  • descriptif des équipements de production de chaleur, de ventilation, de climatisation, d’eau chaude sanitaire et d’éclairage ;
  • caractéristiques de l’isolation du bâtiment : murs, plafonds, planchers, portes, combles, baies, ponts thermiques ;
  • description du logement : département, altitude, année de construction, type de bâtiment, orientation, hauteur sous plafond, etc ;
  • prise en compte de la consommation réelle du logement lors des 3 dernières années si le propriétaire fournit les relevés ;
  • part d’énergies renouvelables utilisées.

Une fois la collecte de données effectuée, le diagnostiqueur les enregistre dans un logiciel de DPE agréé. Les résultats sont présentés sous la forme de 2 étiquettes : l’étiquette énergie et l’étiquette climat.

L’étiquette énergie indique la consommation énergétique annuelle du logement sur une échelle allant de A (consommation faible, inférieure à 51 kilowattheures/m²) à G (consommation importante, supérieure à 450 kilowattheures/m²).

L’étiquette climat signifie l’impact annuel de cette consommation énergétique sur les émissions de gaz à effet de serre CO₂ sur une échelle allant de A (émission faible, inférieure à 6 kilos d’équivalent carbone/m²) à G (émission importante, supérieure à 80 kilos d’équivalent carbone/m²).

Le diagnostiqueur doit transmettre une copie des résultats du DPE à des fins d’études à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).

Que contient le DPE ?

Le DPE doit contenir les informations suivantes :

  • les caractéristiques de votre logement et un descriptif de ses équipements (chauffage, eau chaude, ventilation, refroidissement) ;
  • les conditions d’utilisation de chaque catégorie d’équipement et gestion ayant des conséquences sur la consommation énergétique ;
  • la quantité annuelle d’énergie consommée ou estimée pour chaque catégorie d’équipements ;
  • l’évaluation des dépenses annuelles de consommation d’énergie ;
  • l’évaluation de la quantité d’émissions de gaz à effet de serre liée à la quantité annuelle d’énergie consommée ou estimée, ;
  • l’évaluation de la quantité d’énergie d’origine renouvelable utilisée dans le logement ;
  • les conditions d’aération ou de ventilation du logement ;
  • le classement du bien immobilier selon l’étiquette énergie et l’étiquette climat ;
  • la dernière attestation d’entretien de votre chaudière ;
  • des éléments d’appréciation sur le confort thermique du logement en été ;
  • des recommandations pour améliorer les performances énergétiques du bien et une évaluation de leur coût et de leur efficacité.

Durée de validité du DPE

Le diagnostic énergétique a une durée de validité de 10 ans une fois transmis par le diagnostiqueur.

Il n’est valable que s’il comporte un numéro à 13 chiffres délivré par l’Ademe.

DPE : le prix d’un diagnostic

Vous vous demandez combien coute un DPE ? Les prix des diagnostics ne sont pas réglementés, les tarifs peuvent donc varier d’un professionnel à un autre pour un même diagnostic.

En général, il faut compter entre 100 et 250€ pour un DPE, selon la taille de votre logement, l’année de construction et le diagnostiqueur immobilier choisi. Il est toujours à la charge du vendeur.

Quelles sont les sanctions encourues ?

Si vous ne transmettez pas le diagnostic de performance énergétique au locataire ou à l’acquéreur, ce dernier peut demander des dommages intérêts au tribunal.

Si votre annonce immobilière comporte de fausses informations concernant le DPE, l’acquéreur ou le locataire peut déposer un recours pour demander l’annulation de la vente, du bail ou des dommages et intérêts.

Si vous engagez un diagnostiqueur non certifié, vous risquez une amende de 1 500€ voire 3 000€ en cas de récidive.

Comment choisir son plan de travail de Cuisine ?

COMMENT CHOISIR SON PLAN DE TRAVAIL ?

Comme son nom l’indique, le plan de travail dans la cuisine est l’espace où l’on épluche les légumes, coupe la viande, étale les pâtes à tarte… Au même titre que son aspect esthétique est important, sa résistance à l’usure et son entretien sont deux paramètres auxquels il faut être très attentif.

Entre quartz, béton, bois massif, verre, résine, stratifié, inox… difficile de faire un choix. Tour d’horizon de ces différents matériaux pour bien vivre votre cuisine.

TOUCHES ESTHÉTIQUES

Le plan de travail s’intègre dans la conception globale de la cuisine. On l’oppose aux façades des meubles pour jouer le contraste et on l’harmonise à la couleur du sol et des murs.

On multiplie les détails qui font la différence : on personnalise les chants du plan de travail  en apportant une autre teinte par exemple.

On joue sur l’épaisseur du chant pour accentuer un effet épuré ou au contraire plus massif.

TENDANCE AMÉNAGEMENT INTÉRIEUR

  • Le quartz

Grande résistance aux chocs et très design.

crédit marbrerie-bonaldi - plan-de-travail-cuisine-quartz-blanc-pure-silestone--800x533Crédit@marbrerie-bonaldi

Comme le verre et la résine, le quartz n’existe que sur-mesure, ce qui explique son prix onéreux. Certains types de quartz contiennent dans leur composition un traitement antibactérien qui permet de conserver une cuisine propre et durable.

La pierre de synthèse offre une solidité proche de celle du granit. Elle se décline surtout dans une très large gamme de couleurs et de finitions très actuelles et particulièrement déco. Hygiénique et non poreux, elle s’entretient très simplement à l’eau et au savon. Un matériau chouchou !

  • Le béton

Solide, hyper malléable avec un look brut.

credit kitbetoncire - plan de travail beton-cire-cuisineCrédit@kitbetoncire

 Grâce à sa malléabilité, le béton permet de rénover soi même un plan de travail.

Souvent posé sur un panneau de particule ou appliqué directement sur un ancien plan de travail en stratifié ou en carrelage, il se développe dans une large gamme de couleurs et de pigments. On lui choisit un aspect mat, satiné ou brillant. La couche de finition permet de l’imperméabiliser. On reste vigilent aux angles qui peuvent être fragiles. Le béton s’entretient avec de l’eau et du savon.

  • Le bois massif

Authentique, résistant et chaleureux.

crédit Gabarit - plan de travail bois massifCrédit@gabarit1

L’Iroko, le noyer, l’orme, le teck, le vengé, le frêne, le zébrano, l’ipé… Le choix de l’essence du bois et de son épaisseur détermine la résistance du plan de travail, ainsi que son prix. Le plan de travail en bois avec son style naturel s’accorde harmonieusement avec des matériaux contemporains tels que le verre et l’inox.

Deux fois par an, il est nécessaire de le nourrir avec une huile de lin qui assura son imperméabilité. Il peut être poncé et/ou verni quand il vieillit.

  • Le verre

Résistant, lumineux et ultra contemporain.

credit Glastetik - plan-de-travail-en-verre_3Crédit@Glastetik

Perçu comme un matériau fragile, le plan de travail en verre est très résistant et supporte la chaleur et les chocs. Décliné en différentes teintes, le verre est un matériau qui n’existe que sur-mesure. Sa pose se fait exclusivement par un professionnel.

Très hygiénique, le verre est aussi apprécié pour sa luminosité et sa modernité.

Résistant aux chocs et aux taches, on le trouve en finition satinée, brillante ou structurée. Il s’entretient facilement au savon et à l’eau.

  • La résine

Uniforme, sans joint apparent et moulé sur mesure.

Plan de travail Corian - Crédit Corian DuPontCrédit@Corian DuPont

La résine est le seul matériau qui permette de concevoir et de créer une cuisine sans joint apparent entre le plan de travail, l’évier, les rangements… La résine ne laisse aucune trace de rupture grâce à un système de moulage. Elle est commandée sur mesure et explique son tarif élevé.

Elle reste fragile lorsqu’elle est confrontée à une chaleur de plus de 180°.

Son entretien est facile. Des précautions sont  à prendre avec les couleurs foncées pour éviter les rayures.

  • Le stratifié

Fragile mais très créatif et innovant

credit ixina - Plan-travail-stratifieCrédit@Ixina

Bien qu’il soit peu résistant aux rayures, aux chocs et à la chaleur, le stratifié reste le matériau qui offre le plus d’options déco à moindre coût : palette très large de couleurs, de motifs et d’effets de matière (bois, béton, inox).

Le stratifié est composé d’une épaisseur de bois aggloméré recouvert d’une feuille protégée par une résine hydrofuge.  Il résiste à l’eau et aux tâches mais présente des risques de gonflement du bois près de la zone évier.

  • L’inox

Antibactérien avec un style industriel professionnel.

credit Finox - plan-de-travail-inoxCrédit@Finox

Destiné et utilisé essentiellement par les professionnels pour ses propriétés antibactériennes, le plan de travail en inox résiste à la chaleur. Pour préserver son bel aspect esthétique, on évite les détergents ainsi que les brosses. On privilégie le savon neutre. Un petit bijou qui reste fragile et onéreux.