Tout savoir sur la pompe à chaleur

Vous souhaitez remplacer votre chaudière ? La pompe à chaleur vous intéresse ? On vous explique tout ce qu’il y a à savoir sur la PAC : modèle, avantages, inconvénients, prix, entretien, etc. Rendez-vous aux salons Viving pour rencontrer nos professionnels !

A quoi sert une pompe à chaleur ?

La pompe à chaleur, ou PAC, est un appareil de chauffage qui utilise l’énergie renouvelable naturellement présente dans l’air, l’eau ou la terre. La PAC récupère la chaleur et la transforme en énergie thermique pour chauffer un logement et produire de l’eau chaude. La pompe à chaleur réversible produit également du froid en été pour rafraîchir le logement.

Quelle pompe à chaleur choisir ?

Pompe à chaleur air eau

La pompe à chaleur air eau puise les calories dans l’air extérieur et utilise l’eau pour transporter la chaleur dans le logement. Elle alimente le chauffage central et l’arrivée d’eau chaude.

Le fonctionnement de la PAC air eau est compromis lorsqu’il fait très froid, à partir de -5°C. L’utilisation d’un chauffage d’appoint devient nécessaire.

Pompe à chaleur air air

La pompe à chaleur air air extrait les calories dans l’air grâce à un dispositif placé à l’extérieur du logement. Elle redistribue l’énergie thermique à l’intérieur grâce à une ou plusieurs unités intérieures. La PAC air air n’est pas reliée au circuit d’eau comme la PAC air eau.

Pompe à chaleur eau eau

La pompe à chaleur eau eau puise l’énergie directement dans les nappes phréatiques. Elle la transforme grâce au procédé d’aquathermie. L’énergie est envoyée vers le circuit d’eau du chauffage central du logement.

Pompe à chaleur géothermique

La pompe à chaleur géothermique extrait l’énergie du sol grâce à des capteurs, qu’elle injecte dans le circuit de chauffage central.

Pompe à chaleur réversible

Certaines pompes à chaleur air eau ou air air sont réversibles. Cela leur permet de rafraîchir le logement pendant l’été. Le système est cependant moins efficace qu’une climatisation, mais plus écologique.

Avantages d’une pompe à chaleur

Économies d’énergie

Installer une pompe à chaleur dans votre logement vous permettra de faire de belles économies d’énergie tout en faisant baisser votre facture d’électricité. Les composants de la PAC sont peu énergivores et la matière première utilisée est naturelle et renouvelable.

Lors de votre choix de PAC air eau, vérifiez son coefficient de performance (COP). Pour la PAC air air, on parle de coefficient de performance saisonnier (SCOP). Une bonne performance est située entre 4 et 5.

Confort d’utilisation

La PAC est très agréable à utiliser. En fonctionnement, elle ne dégage pas d’odeur, contrairement aux chaudières au fioul ou au bois. Sa performance permet de faire augmenter rapidement la température et de la maintenir durablement.

Les pompes à chaleur réversibles vous apportent encore plus de confort grâce au rafraîchissement de l’air intérieur en été.

Installation facile

L’installation d’une pompe à chaleur est relativement aisée, en particulier lors d’une construction de logement. En rénovation, la PAC air eau se raccorde directement au circuit d’eau existant, sauf si votre chauffage est uniquement électrique. Il est néanmoins indispensable de faire appel à un professionnel pour installer votre pompe à chaleur.

Faible impact environnemental

Les matières premières utilisées par la pompe à chaleur peuvent être l’air, l’eau et la terre. Soit des ressources renouvelables et naturelles ! La PAC a donc un très faible impact environnemental. La seule pollution engendrée est l’énergie utilisée pour produire l’électricité qu’elle consomme.

Pilotage à distance

Connectez votre pompe à chaleur à votre maison grâce à la domotique ! Avec un thermostat programmable connecté, vous pouvez collecter les données de consommation du logement et programmer l’activation et la désactivation de la PAC. De cette façon, vous optimisez les dépenses énergétiques de votre habitat et diminuez votre facture d’électricité.

Inconvénients d’une pompe à chaleur

Le bruit

Malgré le confort apporté par la PAC, elle risque d’incommoder vos voisins à cause du bruit produit en fonctionnement. Certaines copropriétés ont d’ailleurs interdit l’installation de pompes à chaleur pour cette raison.

La performance variable

Certains modèles de pompes à chaleur sont moins performants que d’autres, surtout en cas de forte baisse des températures extérieures. A partir de -5°C, certaines PAC perdent en efficacité et nécessitent l’installation d’un chauffage d’appoint.

L’emplacement

Pour garantir l’efficacité de la pompe à chaleur, vous devez choisir le meilleur emplacement possible, à l’abri du vent et au soleil. Un professionnel spécialiste des pompes à chaleur saura vous aiguiller pour installer votre PAC au bon endroit.

Le prix

Malgré les aides existantes, la PAC reste un investissement important qui varie selon le type de pompe à chaleur choisi. La pompe à chaleur air air est le modèle le plus accessible.

Pompe à chaleur : prix

Le coût d’achat et d’installation d’une pompe à chaleur est variable selon la PAC choisie, la surface à chauffer et le prestataire retenu. Voici les prix moyens pratiqués, installation comprise :

 

PAC + installation Prix moyen
Pompe à chaleur air air entre 6 000 et 15 000€
Pompe à chaleur air eau entre 7 000 et 15 000€
Pompe à chaleur géothermique entre 7 000 et 20 000€
Pompe à chaleur eau eau entre 20 000 et 40 000€

 

En général, une pompe à chaleur dure 20 ans, c’est donc un investissement longue durée. Pour vous aider à la financer, il existe plusieurs aides de l’État pour la pompe à chaleur.

Prime Coup de pouce Chauffage

Cette prime financée par l’État permet de payer les dépenses pour le remplacement d’un chauffage. Pour en bénéficier, les travaux ou l’installation du nouvel équipement doivent être réalisés par un professionnel RGE. Elle est cumulable avec d’autres aides.

MaPrimeRénov’

MaPrimeRénov’ a remplacé le crédit d’impôt sur la transition énergétique et l’aide Habiter mieux agilité de l’ANAH. Elle est disponible pour tous les ménages français depuis octobre 2020. Le montant de la prime dépend du chantier prévu, de votre situation géographique et des revenus du foyer.

Eco-PTZ

Vous pouvez bénéficier de l’éco-prêt à taux zéro pour faire vos travaux de rénovation énergétique. Grâce à ce crédit bancaire, empruntez jusqu’à 30 000€ sur 15 ans avec un taux d’intérêt à 0%.

TVA à 5,5%

Pour bénéficier de la TVA à 5,5%, les travaux doivent être réalisés par des professionnels RGE. L’achat et la pose du matériel vous octroient également cette TVA à taux réduit.

Entretien d’une pompe à chaleur

L’entretien de la pompe à chaleur est obligatoire. Le but est d’éviter les dysfonctionnements entraînant une hausse de la consommation et les fuites de liquides frigorigènes toxiques. Légalement, une visite de contrôle tous les 2 ans est indispensable. Le coût de l’entretien d’une PAC varie généralement entre 100 et 300€, selon le contrat de maintenance et le prestataire choisi.

 

Rénovation de cuisine : bien choisir ses équipements

La cuisine est la pièce préférée des Français ! C’est pourquoi elle doit mêler pratique et esthétique. Il est recommandé de la rénover régulièrement pour lui redonner son charme, notamment en choisissant des équipements de cuisine adaptés. Le must : des outils pratiques, modernes et faciles d’entretien.

Évier de cuisine : comment choisir ?

Indispensable de la cuisine, l’évier doit être adapté à votre utilisation et au style de la pièce. Il existe toutes sortes d’éviers : un bac, un bac et demi, deux bacs, ronds, rectangulaires, avec ou sans égouttoir, petits éviers, grands éviers, sobres, colorés, évier d’angle… Tout est fait pour que votre évier s’adapte parfaitement à votre cuisine et à sa disposition !

Si vous avez suffisamment de place dans votre cuisine, nous vous recommandons de choisir un évier à deux bacs, plus pratique pour faire la vaisselle ni vous n’avez pas de lave-vaisselle. Avec un égouttoir intégré, votre plan de travail sera protégé de l’humidité.

Les matériaux de l’évier de cuisine

Matériau d’évier Prix moyen Caractéristiques
Inox entre 30 et 600€ – résistant

– entretien régulier

– l’inox nid d’abeille est anti-rayures

Céramique entre 300 et 900€ – sensible aux chocs

– nettoyage facile

– coûteux

Synthèse / Résine entre 70 et 400€ – faible entretien

– résistant à la chaleur

– décoratif (nombreuses couleurs)

– sensible aux produits décapants

Granit entre 150 et 400€ – solide

– résistant à la chaleur

– entretien facile

– imposant et lourd

Grès entre 80 et 450€ – entretien facile

– solide mais lourd

– insensible aux produits chimiques et à la chaleur

 

Robinet de cuisine : lequel choisir ?

Le robinet de cuisine va de pair avec l’évier ! Là aussi, plusieurs modèles existent.

Les robinets mitigeurs ont un système de levier qui permet de doser la température de l’eau et son débit. Ils peuvent avoir une fonction de douchette pour projeter un à deux jets d’eau.

Les robinets mélangeurs ont la forme d’un robinet classique qui règle de façon individuelle l’eau chaude et l’eau froide.

En général, le robinet mitigeur est préféré au mélangeur car il est plus fonctionnel. Préférez les mitigeurs avec un classement ECAU. Ce classement qualifie la performance des robinets selon 4 critères : la vitesse d’écoulement (E), le confort (C), l’acoustique (A) et l’usure (U). Plus la note est élevée, meilleure est la performance de votre robinet de cuisine.

Question pratique, l’ajout d’une douchette ou d’un bras télescopique est idéal pour laver des objets imposants ou des coins difficiles d’accès.

Électroménager de cuisine : que choisir ?

Rénover votre cuisine est l’occasion de mieux vous équiper en électroménager de cuisine. Un meilleur équipement sera plus confortable pour vous et réduira en même temps votre consommation énergétique.

Four

Le four fait partie des équipements de cuisine les plus importants si vous aimez cuisiner. En général, on le choisit encastrable pour qu’il s’intègre aisément dans la pièce.

 

Type de four Prix moyen Caractéristiques
Four à convection naturelle entre 160 et 1400€ – entretien facile

– utilisation facile

– consommateur d’énergie

– mélange d’odeurs

– accessible

Four multifonction air brassé entre 230 et 970€ – préchauffage rapide

– pas de mélange d’odeurs

– cuisson lente

Four multifonction air pulsé entre 400 et 1100€ – cuisson rapide

– pas de mélange d’odeurs

– coûteux

Four multifonction chaleur tournante entre 200 et 1500€ – air pulsé et air brassé

– cuisson en profondeur

– pas de mélange d’odeurs

– bruyant

Four vapeur entre 1000 et 1500€ – cuisson basse pression

– pas de nettoyage

– peu de risque d’entartrage

 

Aujourd’hui, la grande majorité des fours vendus sont des fours multifonctions. Nous vous recommandons les fours à chaleur tournante, qui permettent de choisir entre air brassé et air pulsé selon vos besoins de cuisson. Si vous avez de l’espace, privilégiez un grand four pour cuire plusieurs plats en même temps.

Plaque de cuisson

Pour une cuisine fonctionnelle, les plaques de cuisson sont essentielles. Pour optimiser votre confort, achetez des plaques de cuisson performantes. De plus, elles consomment peu, ce qui vous permet de limiter vos dépenses énergétiques.

On trouve 5 familles de plaques de cuisson :

  • la table au gaz
  • la table électrique
  • la plaque électrique avec foyer en fonte
  • la plaque vitrocéramique
  • la plaque à induction
  • la plaque mixte gaz et induction

Pour faire votre choix entre les types de plaques de cuisson, les critères sont généralement la puissance, le nombre de foyers (entre 2 et 5), les dimensions, les fonctionnalités, la sécurité et les matériaux. Les revêtements proposés sont généralement au nombre de 5 : l’inox, le verre, la vitrocéramique, l’émail et la fente.

Si vous cuisinez tous les jours, nous vous recommandons de choisir une plaque avec un grand nombre de foyers, pour préparer plusieurs plats simultanément sans perdre de temps. Les plaques à induction sont très populaires, mais nécessitent des poêles et des casseroles compatibles.

Réfrigérateur-congélateur

Rares sont les cuisines où cohabitent encore un réfrigérateur et un congélateur… Le choix d’un réfrigérateur-congélateur vous offre un gain de place conséquent !

Vous avez plusieurs choix en termes de taille de réfrigérateur : 1 porte, multi-portes ou américain.

Habituellement, les réfrigérateurs ont une porte, c’est la taille standard. Le congélateur est dans un compartiment isolé, en haut ou en bas. Cela peut suffire si vous vivez seul ou en couple.

Le réfrigérateur multi-portes dispose d’au moins 3 portes, mais prend davantage de place : on compte une ou deux portes pour la partie réfrigération et deux portes tiroirs pour la congélation. Il est davantage adapté aux besoins d’une famille.

Le réfrigérateur américain est constitué de deux portes verticales avec une fontaine à eau ou à glaçon. En général, un côté du réfrigérateur est réservé à la réfrigération, et l’autre à la congélation.

Meubles de cuisine

Qui dit cuisine dit forcément meubles de rangement ! Que ce soit pour contenir la vaisselle, les ustensiles de cuisine, les appareils électroménagers, la nourriture ou les produits d’entretien, la cuisine nécessite un grand nombre de rangements.

Nous ne pouvons que vous conseiller de faire appel à un cuisiniste pour réaliser et organiser vos meubles et créer des rangements supplémentaires. L’aménagement de la cuisine n’est pas facile, surtout si l’on a une petite cuisine. Il faut ruser avec des meubles d’angles, des étagères ou des rangements coulissants pour gagner de l’espace !

Prix des meubles de cuisine

Meuble de cuisine Prix moyen (pose incluse)
Meuble bas avec tiroirs entre 150 et 600€
Meuble bas d’angle avec paniers escamotables entre 350 et 1500€
Meuble haut entre 60 et 200€
Colonne de rangement entre 180 et 600€

Bien choisir son artisan pour une rénovation de cuisine

Vous ne savez pas où chercher l’artisan qui rénovera votre cuisine ? Faites confiance aux exposants des salons Viving ! Déposez votre projet de rénovation de cuisine sur notre site, nous vous mettrons en relation avec les artisans qualifiés pour votre projet et proches de chez vous.

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Faut-il souscrire une assurance loyer impayé ?

Bien que le risque de loyer impayé soit de seulement 2% environ, la défaillance du locataire existe et il est important de vous couvrir contre ce risque. L’assurance loyer impayé peut être une bonne solution pour sécuriser vos loyers, surtout si vous avez un prêt immobilier à rembourser.

Qu’est-ce que l’assurance loyer impayé ?

L’assurance loyer impayé, ou garantie loyer impayé, est un contrat d’assurance qui protège le propriétaire d’un logement mis en location contre les impayés. C’est une assurance qui n’est pas obligatoire, mais de nombreux propriétaires y souscrivent pour garantir le paiement des loyers et sécuriser leur investissement.

L’assurance loyer impayé s’adresse uniquement aux propriétaires-bailleurs. Le montant de l’assurance est calculé en fonction du montant du loyer annuel. Elle peut être déduite des revenus fonciers du propriétaire. En échange des cotisations, l’assurance indemnise le propriétaire en cas de loyer impayé. Cependant, les conditions d’éligibilité pour bénéficier d’une garantie loyer impayé sont très strictes, il n’est donc pas facile d’y avoir recours.

Les logements concernés par la garantie loyer impayé

L’assurance loyer impayé concerne les locaux à usage d’habitation voire les locaux professionnels dans le cadre libéral.

Les locations saisonnières, les résidences secondaires, les logements de fonction, les immeubles en état de péril et les locaux commerciaux, artisanaux ou ruraux ne peuvent pas être couverts par la garantie loyer impayé.

Les garanties de l’assurance loyer impayé

S’il existe une multitude d’assurances loyer impayé, toutes disposent d’une garantie commune et obligatoire : le remboursement des loyers non payés par le locataire. Bien sûr, le niveau de couverture et les plafonds peuvent varier en fonction de la compagnie d’assurance choisie.

L’indemnisation peut être limitée dans le temps ou dans les montants indemnisés. Au-delà, la garantie loyer impayé ne prend plus en charge les remboursements de loyer. Soyez donc attentif au niveau de couverture de votre assurance.

D’autres garanties peuvent être proposées en supplément :

  • garantie dégradations immobilières : l’assurance prend en charge les frais de réparations engendrés par les dégâts causés par le locataire ;
  • garantie vacance locative : l’assurance compense la perte de revenus locatifs pendant que le logement n’est pas loué ;
  • garantie départ prématurée : l’assurance indemnise le propriétaire en cas d’abandon du logement ou du décès du locataire jusqu’à l’arrivée d’un nouveau locataire ;
  • protection juridique et recours : l’assurance prend en charge les frais engagés par le propriétaire pour le recouvrement des loyers impayés.

Assurance loyer impayé : conditions

Les conditions sont strictes pour être éligible à l’assurance loyer impayé. Le propriétaire-bailleur doit choisir un locataire qui réunit toutes les conditions d’éligibilité imposées par la compagnie d’assurance. Voici un tableau récapitulatif des locataires éligibles à l’ALI et ceux qui ne sont pas éligibles :

Locataire éligible à l’assurance loyer impayé Locataire non éligible à l’assurance loyer impayé
– employés en CDI

– employés en CDD dont la durée restante est supérieure à 8 mois

– fonctionnaires titulaires

– indépendants justifiant de 2 ans d’activité minimum

– retraités

– étudiants

– apprentis

– employés en CDD court

– indépendants ayant moins de 2 ans d’activité

– chômeurs

– contrats nouvelle embauche

– contrats de qualification professionnelle

De plus, le locataire doit également justifier d’un revenu équivalent ou supérieur à 3 fois le montant du loyer. Le bail doit être de longue durée et le logement, la résidence principale du locataire.

Par ailleurs, le propriétaire doit s’assurer seul de la solvabilité du locataire. Si celui-ci ne respecte pas les conditions d’éligibilité de l’assurance, le propriétaire-bailleur ne pourra pas être indemnisé et les cotisations versées ne seront pas remboursées. Vérifiez bien les justificatifs de revenus de vos locataires !

Ainsi, il peut être ardu de réunir toutes les conditions nécessaires pour souscrire une assurance loyer impayé. Les assureurs ne souhaitent prendre aucun risque avec des locataires susceptibles d’avoir des difficultés à payer le loyer.

Prix de l’assurance loyer impayé

Le coût d’une assurance loyer impayé oscille généralement entre 2% et 5% du montant du loyer annuel, charges incluses. La cotisation varie selon les garanties que vous souhaitez obtenir. Nous vous recommandons de comparer plusieurs compagnies d’assurance afin de sélectionner l’offre qui convient le mieux à votre situation.

Bonne nouvelle : vous pouvez déduire les primes d’assurance de vos revenus locatifs, à condition de déclarer en régime réel d’imposition. Cela vous permet de réaliser une économie de 47,2% sur le prix de l’assurance loyer impayé.

Les alternatives à l’assurance loyer impayé

Pour sécuriser vos revenus locatifs et être indemnisé en cas de retard de loyer, des alternatives à l’assurance loyer impayé existent.

La caution solidaire

La caution solidaire est le dispositif gratuit le plus utilisé par les propriétaires-bailleurs. Cela consiste à demander à un garant (généralement un proche du locataire) de se porter volontaire pour payer les loyers en cas de défaillance du locataire.

Il suffit de faire signer au garant un acte de cautionnement. La caution solidaire est efficace dans la plupart des cas, mais elle peut parfois être difficile à mettre en oeuvre si le garant refuse d’honorer son engagement. Dans ce cas, il faudra lancer une procédure judiciaire longue et certainement coûteuse.

Le dépôt de garantie

Lors de la signature du bail, vous pouvez demander au locataire de verser un loyer supplémentaire, appelé le dépôt de garantie. Vous serez en droit de le saisir en cas d’absence de paiement du loyer.

L’assurance Visale

La garantie Visale a été mise en place par l’État dans le cadre de la loi Alur. Elle est financée par Action Logement depuis 2016. L’assurance Visale s’apparente à l’assurance loyer impayé : le propriétaire est indemnisé en cas de non-paiement des loyers. Action Logement se porte garant et assure le paiement des loyers jusqu’à 36 mois. C’est un dispositif entièrement gratuit pour le propriétaire et pour le locataire.

Les conditions d’éligibilité sont plus souples que celles que la garantie loyer impayé, ce qui en facilite l’obtention. Vous devez remplir les conditions suivantes :

  • louer à un jeune de moins de 30 ans ;
  • louer à une personne de plus de 30 ans ayant moins de 6 mois d’ancienneté dans son entreprise ;
  • demander un loyer de 1300€ maximum (ou 1500€ dans Paris intra-muros).

Vos questions sur l’assurance loyer impayé

Peut-on cumuler assurance loyer impayé et caution ?

Non, il est interdit de cumuler une garantie loyer impayé et une caution solidaire. La seule exception concerne les locataires étudiants ou apprentis. Vous devez donc choisir entre ces deux dispositifs.

Qui doit souscrire une assurance loyer impayé ?

La garantie loyer impayé s’adresse uniquement aux propriétaires. Un locataire ne peut pas souscrire ce type d’assurance.

Quand souscrire une assurance loyer impayé ?

Souscrivez une assurance loyer impayé avant d’en avoir besoin. Au plus tôt, à la signature du bail ou au plus tard 15 jours après l’entrée dans les lieux du locataire. Si vous vous y prenez plus tard, vous devrez prouver qu’il n’y a eu ni impayé ni retard de paiement sur les 6 derniers mois. Vous êtes déjà en situation de loyer impayé ? Vous ne pourrez plus souscrire d’assurance.

Tiny House : ce qu’il faut savoir avant d’acheter

Très tendance depuis quelques années, la tiny house commence à faire des adeptes en France. Ces petites maisons mobiles sont originales et parfaitement adaptées pour y vivre, en choisissant un mode de vie minimaliste et écolo ! Avant de vous lancer, voici ce qu’il faut savoir sur les tiny house.

Qu’est-ce qu’une tiny house ?

C’est en 2002 qu’est créée la première entreprise proposant la construction de tiny house, ou micro-maison : la Small House Society. La société est créée par Gregory Johnson et Jay Shafer.

La tiny house a commencé à véritablement se développer en 2005, après le passage de l’ouragan Katrina en Nouvelle Orléans. Le mouvement a encore progressé avec la crise des subprimes en 2007.

Ces petites maisons en bois sont des habitations écologiques à taille humaine, dont la particularité est d’être mobile. Ce logement se distingue du caravaning car sa conception thermique est plus proche d’une maison. La tiny house est une belle alternative pour les personnes qui souhaitent un mode de vie minimaliste et écologique, à moindre frais, tout en profitant d’un confort plus important qu’en cabane ou roulotte.

Les tiny house en France

Les tiny house ont été importées en France dans les années 2010, où de nombreuses personnes ont décidé de construire ces petites maisons originales. En France, ces maisons écologiques sont rarement des résidences principales comme aux États-Unis.

Elles sont plutôt utilisées comme des caravanes ou des camping-cars, pour une escapade le temps d’un week-end ou de vacances. Grâce à leur mobilité, il est facile de les transporter comme une remorque.

Tiny house : la réglementation

De la même façon qu’une maison, la micro maison est soumise à des réglementations qu’il faut connaître avant d’acheter.

Dimensions de la tiny house

En France, la tiny house doit respecter ces dimensions :

  • largeur maximale : 2,55 mètres
  • hauteur maximale : 4,3 mètres
  • longueur maximale (hors véhicule de tractage) : 12 mètres
  • poids maximal : 3,5 tonnes

De plus, la maisonnette ne peut dépasser les 30 m². Il est donc nécessaire d’optimiser chaque mètre carré pour y installer un salon, une cuisine, une salle de bain et une chambre !

Stationnement limité

La tiny house ne peut être stationnée au même endroit que 3 mois. C’est un habitat mobile, qui est soumis à la même réglementation que la caravane.

Il est néanmoins possible de séjourner plus longtemps sur un même terrain. Vous devez faire une déclaration préalable et demander l’accord de votre mairie. Selon le plan local d’urbanisme (PLU), certaines communes accepteront votre maison mobile et d’autres refuseront.

Permis remorque

Pour déplacer votre tiny house, il vous faut un permis remorque. En effet, la petite maison est construite sur une remorque pour être mobile. Il est donc nécessaire d’avoir le permis adapté !

Si votre maisonnette pèse moins de 3 tonnes, remorque comprise, un permis B suffit.

Si elle pèse 3,5 tonnes, vous devrez avoir le permis BE, qui vous autorise à conduire un véhicule tractant une remorque pour un poids maximum de 7 tonnes (comprenant le véhicule et la remorque).

Assurances de la tiny house

La tiny house est à la fois une maison et un véhicule. 2 assurances sont donc requises : une assurance habitation adaptée et une assurance caravane.

Combien de temps pour construire une tiny house ?

Les constructeurs avancent le chiffre de 3 mois pour construire une tiny house, au minimum. Selon le carnet de commandes du professionnel auquel vous faites appel, votre maison pourrait ne pas être prête avant 1 an !

Tiny house : le prix

Le prix de la tiny house peut considérablement varier selon le constructeur choisi, mais aussi les équipements pour la rendre autonome. On trouve 2 types de maisons : les tiny house clé en main et les tiny house hors d’eau/hors d’air.

Les tiny house hors d’eau hors d’air ont un prix variable entre 18 000 et 35 000€. Qu’entend t-on par hors d’eau et hors d’air ? Ce sont des micro maisons dont la toiture est étanche à l’eau, et dont les portes et fenêtres ont été posées et étanchéifiées. L’avantage, c’est que vous disposez d’une qualité professionnelle sur la structure, mais que vous réalisez vous-même tous les aménagements.

Les tiny house clé en main, c’est-à-dire complètement aménagées, débutent à 29 000€ et peuvent aller jusqu’à 80 000€.

Pour les budgets plus limités, il est également possible d’acheter une tiny house d’occasion, déjà construite. Si vous vous sentez l’âme d’un bricoleur, pourquoi pas fabriquer votre tiny house ? Mais cela requiert de nombreuses compétences et peut vous prendre beaucoup de temps.

Les avantages de la tiny house

Autonomie

La maison mobile peut s’installer n’importe où, du moment que le terrain choisi est équipé en eau et en électricité. Pour garantir votre autonomie, vous devrez quand même prévoir des équipements en conséquence, comme des bouteilles de gaz par exemple.

Mobilité

Le point fort de la tiny house, c’est sa mobilité. Envie de déménager près de la mer ? Remorquez votre maison à votre voiture et vous voilà en direction de la côte. Une envie de montagne ? Direction les Pyrénées. Installez-vous partout, selon vos envies grâce à la tiny house.

Aménagement

Bien que la taille de la tiny house soit réduite, il est parfaitement possible d’y vivre en couple sans se marcher sur les pieds. De nombreuses astuces permettent de mieux aménager l’intérieur de la tiny house et de profiter de chaque mètre carré. La micro-maison requiert un mode de vie minimaliste, mais sans renoncer au confort !

Les inconvénients de la tiny house

Vie de famille compliquée

S’il est possible de vivre à deux dans une tiny house, cela peut devenir compliqué avec des enfants. En effet, les enfants en bas âge ont besoin d’espace et de plus de confort que les adultes. Il faut également gérer l’école, les vacances, les relations sociales, etc.

Autonomie relative

Atteindre l’autonomie complète fait partie des rêves des habitants des tiny house. Malheureusement, les réglementations et les équipements nécessaires vous compliquent la tâche.

Pour avoir de l’électricité, on peut installer des panneaux solaires mais son utilisation risque d’être limitée. Pour le chauffage, le gaz et le pétrole seront nécessaires, car il semble difficile de stocker du bois dans une tiny house… En ce qui concerne l’eau, difficile de récupérer de l’eau de pluie. Il est donc nécessaire de s’approvisionner à un réseau collectif.

Dimensions limitées

On abordait le sujet tout à l’heure, la tiny house ne doit pas dépasser une certaine hauteur, une certaine largeur, une certaine longueur et un certain poids ! De ce fait, ses dimensions sont fortement limitées. L’aménagement intérieur est donc compliqué, car il ne faut pas dépasser 3,5 tonnes.

Stationnement

Comme une caravane, la tiny house ne peut pas stationner plus de 3 mois au même endroit, sauf avec une autorisation de la mairie. Il est également interdit de stationner dans les zones agricoles « strictes », dans les zones naturelles protégées, dans les secteurs où le camping est interdit, dans les bois, forêts et parcs classés comme espaces boisés à conserver, dans les forêts classées…

La tiny house peut donc stationner sur les emplacements réservés au camping car. Ainsi, le stationnement peut être difficile avec une micro-maison !

Administration

Si votre tiny house est votre résidence principale, vous risquez de ne pas pouvoir obtenir d’adresse administrative puisqu’elle n’a pas de reconnaissance officielle. En ce qui concerne les impôts, la tiny house n’est pas considérée comme un bien foncier mais elle est soumise à la taxe annuelle sur les résidences mobiles terrestres, comme les caravanes et les camping-cars.

Comment entretenir une piscine ?

Pour profiter de votre piscine tout l’été, un entretien régulier est nécessaire. Entre la pollution, les changements de température, la pluie, les insectes… La qualité de l’eau de votre piscine peut être affectée. Nous vous livrons nos conseils pour bien entretenir votre piscine.

Pourquoi entretenir sa piscine ?

L’eau de la piscine est quotidiennement polluée par des éléments extérieurs tels que des feuilles, des insectes, de la poussière ou encore des bactéries. Sans un entretien régulier, vous baigner peut devenir très désagréable !

Pour garantir la propreté de votre bassin, 3 gestes sont essentiels : filtrer la piscine, traiter l’eau et nettoyer.

Comment savoir si ma piscine est mal entretenue ?

Pour savoir si votre piscine est mal entretenue, il suffit de la regarder. La plupart des défauts d’entretien sont visibles ! Voici les problèmes qui doivent vous alerter et vous faire réagir :

  • un taux de pH incorrect : il doit être compris entre 7,2 et 7,6 ;
  • l’eau est verte ou trouble ;
  • des algues apparaissent au fond de la piscine et sur les parois ;
  • votre peau et vos yeux sont irrités lorsque vous vous baignez ;
  • une odeur de chlore se dégage de la piscine ;
  • le filtre de la piscine est encrassé.

Entretenir sa piscine : nos conseils

Avoir un bon système de filtration

Comment entretenir sa piscine ? Avec un bon système de filtration ! Il se compose d’une pompe et d’un filtre : la pompe aspire l’eau du bassin avant de la diriger vers le filtre, qui piège les impuretés et les débris. L’eau propre est ensuite renvoyée vers la piscine.

Une certaine durée de filtration doit être respectée : il est conseillé de filtrer sa piscine pendant 8 à 12h en continu. Le temps de filtration doit être égal à la température de l’eau divisée par 2. Plus votre eau est chaude, plus longtemps elle devra être filtrée.

Toutefois, la filtration traite seulement les impuretés visibles. L’eau contient toujours des parasites, des champignons et des bactéries. Il est donc indispensable de compléter la filtration de la piscine par un traitement de l’eau.

Traiter l’eau de la piscine

Que vous ayiez une piscine enterrée, semi-enterrée ou hors sol, le traitement de l’eau est une étape nécessaire pour entretenir votre piscine. Vous devez effectuer un traitement de fond, avec des galets ou des équipements automatiques, et des actions correctives courtes pour répondre à des problèmes spécifiques, comme une eau verte ou des algues.

Il est important de toujours vérifier le pH de l’eau avant tout traitement. Son niveau doit se situer entre 7,2 et 7,6. S’il n’a pas le bon taux, vos traitements seront inefficaces. Vous pouvez utiliser des bandelettes aquacheck pour le mesurer facilement.

Plusieurs traitements existent pour bien traiter votre eau de piscine :

→ le chlore : vous pouvez trouver du chlore sous forme de liquide, de granulés ou de pastilles. C’est le traitement le plus répandu du fait de son efficacité. Il est accessible à tous les budgets et simple d’utilisation.

→ le brome ou oxygène actif : le brome n’a pas d’odeur et est disponible sous forme de pastille ou de liquide. Son utilisation est néanmoins plus délicate car il est sensible aux variations de température. Il est idéal pour les spas.

→ l’électrolyse au sel : c’est le traitement le plus utilisé après le chlore. Il faut verser des sacs de sel dans l’eau et l’électrolyseur transforme le sel en chlore. C’est un traitement un peu plus onéreux que le chlore mais qui reste accessible. Il est plus sensible aux changements de pH que le chlore.

Nettoyer quotidiennement

Enfin, le troisième bon geste est de nettoyer de façon quotidienne votre piscine lors de la saison. Nettoyez régulièrement les équipements de filtration (skimmer, pompe et filtre), qui ont tendance à s’encrasser rapidement.

Vérifiez tous les jours le pH et le niveau de l’eau. En cas de besoin, une épuisette ou un robot aspirateur vous aideront à vous débarrasser des feuilles et des insectes flottant dans l’eau ou dans le fond du bassin. Pensez également à nettoyer la ligne d’eau de la piscine avec une éponge.

Lorsque vous n’utilisez pas la piscine, protégez-la avec une couverture de piscine ou un abri de piscine. Sinon, videz-la et remplissez-la à chaque saison.

>> Quel type de piscine choisir ?

Installer un abri de piscine

Justement, l’abri de piscine est une solution efficace pour faciliter l’entretien de votre piscine. L’abri protège la qualité et la température de l’eau tout en vous garantissant un accès sécurisé, notamment pour les enfants. L’utilisation de traitements est limitée car grâce à la température constante, le pH se dérègle moins.

Sous-traiter l’entretien de la piscine

Si vous n’avez vraiment pas envie de vous embêter à entretenir vous-même votre piscine, il est possible de souscrire un contrat d’entretien chez un pisciniste. Vous aurez le choix entre plusieurs prestations : intervention pour la mise en route et l’hivernage, entretien hebdomadaire durant la saison, livraison régulière de produits de traitement, etc.

Vous pouvez également installer une station de contrôle automatique. Des sondes mesurent en continu le pH de l’eau, son taux d’algicide et de désinfectant. Si nécessaire, un régulateur électronique injecte des traitements dans la piscine.

Quelle solution pour quel problème d’eau ?

Le taux de pH est incorrect ?

Utilisez un correcteur de pH pour ajuster le taux, soit du pH + soit du pH – selon le taux.

Des algues se forment ?

Réalisez une chloration choc de la piscine pour vous débarrasser des algues. Lavez et rincez votre filtre, puis utilisez un produit anti-algues compatible avec votre système de traitement. Sinon, stoppez votre traitement de fond le temps de régler le problème.

L’eau est verte et translucide ?

Du cuivre est présent dans votre eau, utilisez un séquestrant métaux.

Votre peau et vos yeux sont irrités ?

C’est le signe d’un niveau de chlore insuffisant. Effectuez une chloration choc pour augmenter le taux de chlore. Réajustez le pH entre 7,2 et 7,6.

Des débris sont en suspension ?

Augmentez la finesse de votre système de filtration avec un floculant de piscine.

L’eau est trouble ?

Plusieurs raisons sont envisageables. La première, votre filtre est peut-être encrassé. Vérifiez la pression de votre filtre à sable, elle ne doit pas être supérieure à 1,5 bars. Si c’est le cas, nettoyez votre filtre.

La deuxième, le pH est trop haut ou trop bas. Réajustez-le avec un produit correcteur du pH et si l’eau ne redevient pas limpide, faites une chloration choc.

La troisième, votre taux de chlore est peut-être insuffisant. Réalisez une chloration choc, utilisez un floculant pour agglomérer les particules fines puis effectuez 3 contre-lavages. Enfin, faites fonctionner votre système de filtration en continu pendant 24h.

Comment bien choisir la crédence de sa cuisine

Dans une cuisine, le choix de la crédence est primordial. D’abord parce qu’elle protège les murs des projections, ensuite parce qu’elle est un atout déco. Indispensable et pratique, elle peut se faire discrète et même se fondre avec le plan de travail ou donner le ton de la déco avec un motif fort.

 Côté matériau, le choix est très large : stratifié, quartz faïence, bois, béton ciré, verre, inox… Tout dépend de l’effet recherché et du budget. Pauline Chélin, décoratrice d’intérieur et experte Labo Déco, vous livre ses conseils pour bien choisir votre crédence de cuisine.

Qu’est-ce qu’une crédence de cuisine ?

La crédence est un élément décoratif incontournable dans une cuisine contemporaine. Elle s’installe sur le mur entre le plan de travail de la cuisine et les meubles hauts. Il est possible de la poser sur toute la longueur de votre cuisine ou derrière les plaques de cuisson, en fond de hotte.

Elle protège vos murs des éclaboussures d’eau et de graisse, régulières dans une cuisine. Elle a également un usage décoratif pour apporter du cachet à votre cuisine.

Si vous décidez d’utiliser votre crédence de cuisine comme fond de hotte, choisissez-la en inox ou en verre trempé. Les autres matériaux sont moins résistants à la chaleur, non étanches ou plus salissants.

Choisir la bonne hauteur pour la crédence de cuisine

On peut recouvrir toute la surface entre le plan de travail et les meubles hauts (de 50 à 80 cm). Mais pour des raisons esthétiques, on peut se limiter à une crédence de cuisine basse (20-25 cm de hauteur), surtout si on opte pour une cuisine sans meubles hauts ou choisir une pose « en dosseret » c’est-à-dire pour une mini-crédence (de 10 à 20 cm).

Dans ce cas, on se limitera aux parties de la cuisine les moins fragiles. Pour la partie cuisson, on recommande toutefois d’avoir une bonne hauteur en disposant un « fond de hotte » sur la surface qui monte jusqu’à la hotte.

>> Cet article peut vous intéresser : Cuisine ouverte, assortir sa déco au salon

Quelle matière pour la crédence de cuisine ?

La crédence se décline dans de nombreux matériaux. Encore une fois, anticipez l’utilisation que vous ferez de votre cuisine et de l’effet recherché.

Carrelage

Il s’agit de la crédence de cuisine la plus courante. Plutôt économique, déclinée dans un large choix de dimensions, de coloris et de motifs, elle résiste parfaitement à la chaleur et à l’humidité. Le carrelage pour crédence de cuisine se nettoie également très facilement. Concernant le design du carrelage, avec ce produit, vous avez l’avantage de pouvoir facilement trouver le style qui vous convient le mieux.

Envie d’une déco traditionnelle ? Choisissez un carreau de forme carrée et de couleur unie. Vous préférez opter pour une touche de modernité ? Le carrelage de forme rectangulaire effet béton ciré est idéal. Le carrelage hexagonal avec ses carreaux est également un modèle pour la cuisine si vous souhaitez un style très original. Avec le carrelage, vous pouvez également jouer avec les textures : effet bois, effet carreaux de ciment, etc.

Inox

Venu tout droit des cuisines des grands chefs, l’inox habille désormais de nombreuses parois de cuisine. Son style épuré et contemporain est idéal pour créer une ambiance professionnelle chic. L’avantage de ce produit est qu’il peut être directement posé sur votre ancienne crédence sans travaux salissants.

Design et très durable, l’inox pour crédence de cuisine est disponible en différentes textures : brossé, satiné, strié ou encore effet miroir. Il est toutefois sujet aux traces de doigts et aux rayures, il est donc important d’utiliser un chiffon ou une éponge non abrasive et des produits doux pour son entretien régulier.

Verre

Il s’agit en général de verre trempé qui existe dans un vaste choix de coloris, de tailles et de motifs imprimés. Elle peut ainsi s’adapter aux cuisines traditionnelles comme aux cuisines contemporaines. L’avantage du verre est qu’il reflète naturellement la lumière, il permet donc d’apporter beaucoup de luminosité aux petites pièces sombres.

Béton ciré

Matière phare en déco et des intérieurs naturels et industriels, le béton ciré s’applique aussi bien en revêtement de sol qu’en revêtement mural. Il peut également être utilisé pour créer ou rénover votre plan de travail. Mat, lisse, brillant ou texturé, vous pouvez sélectionner son coloris et sa finition. Très résistant à la chaleur, il se nettoie également facilement même si les taches de gras sont plus difficiles à faire partir.

Crédences adhésives

Facile à poser, la crédence adhésive pour cuisine relookera un carrelage vieillot ou un mur uni un peu triste en quelques minutes. C’est la solution parfaite pour ceux qui veulent donner un coup de neuf à leur cuisine ou salle de bain sans engager trop de frais ni de travaux.

Attention : peu résistantes à la chaleur, elles ne se posent pas derrière votre plaque de cuisson !

Bois

Avec une cuisine à la décoration scandinave, pensez à vous tourner vers la crédence de cuisine en bois. On en trouve en bois massif, en bois lamellé-collé ou en bois contrecollé. Très esthétique, la crédence en bois rendra votre cuisine chaleureuse et élégante.

Toutefois, elle demande un entretien important pour durer dans le temps. La crédence de cuisine en bois craint également les éclaboussures répétées. Évitez de l’installer devant l’évier et les plaques de cuisson.

Peinture

Si vous aimez la couleur, pourquoi ne pas opter pour de la peinture de crédence de cuisine ? Cela vous offre un large choix de couleurs et de finitions pour une décoration entièrement personnalisée. La peinture doit cependant être lessivable, résister aux éclaboussures et à la condensation pour un résultat propre. Un film protecteur vous aidera à préserver votre crédence de cuisine peinte.

Pauline Chélin, notre experte Labo Déco

Créative, dynamique et perfectionniste, Pauline Chélin est décoratrice d’intérieur certifiée à Brest. Fan de décoration depuis son enfance, Pauline est très sensible à l’harmonie et à l’équilibre des espaces et des couleurs.

Elle vous accompagne dans vos différents projets : rénovation, agencement, décoration ou aménagement. Du simple conseil à l’aménagement complet, Pauline s’adapte à vos projets et à votre budget ! Elle intervient sur la région Bretagne ou par correspondance dans toute la France. Retrouvez-la au Labo Déco lors des prochains salons Viving !

Réussir l’aménagement de sa salle de bain

Nous passons environ 2 heures par jour dans notre salle de bain. Pas question de délaisser son aménagement et sa décoration ! La salle de bain est un espace intime, de détente et de bien-être où l’on doit apprécier passer du temps. Si votre salle de bain est petite, elle doit être parfaitement aménagée pour optimiser son espace et la rendre plus agréable. Découvrez les conseils de la décoratrice d’intérieur Vanessa Ris, notre experte Labo Déco !

crédit: Vanessa Ris – Papillon Déco

Faire un plan de salle de bain

Première étape avant de vous lancer dans l’aménagement de votre salle d’eau : réaliser un plan de votre salle de bain. Cette étape permet de choisir le bon dimensionnement des meubles et des équipements pour aménager votre salle de bain, de projeter différentes configurations pour mieux optimiser votre salle d’eau et d’établir un budget précis.

Côté pratique, il faut compter 4 voire 5 m² minimum pour installer un meuble vasque et une baignoire et 6 à 7 m² pour y installer une douche en plus” indique Vanessa Ris, décoratrice d’intérieur chez Papillon Déco & Co.

Il est possible de faire un plan de salle de bain avec un décorateur d’intérieur, qui vous aidera à optimiser l’espace disponible pour vous y sentir bien.

>> Découvrir les prochains salons Viving

Choix du mobilier

Entre une petite salle de bain et une grande salle de bain, le choix des meubles et des équipements ne sera pas le même ! La grande salle de bain offre plus de choix et permet parfois même d’avoir une douche et une baignoire. Dans une petite salle de bain, il est nécessaire d’optimiser l’espace afin d’avoir le minimum vital : baignoire ou douche, lavabo, rangements, sèche-serviettes…

Prévoyez un sèche-serviette électrique afin de garder votre salle de bain à bonne température même lorsque votre pompe à chaleur ou votre chaudière est à l’arrêt”, précise Vanessa Ris.

Concernant le lavabo, évitez le lavabo sur colonne dans une petite salle de bain. Privilégiez un lavabo suspendu, une vasque encastrée ou un plan vasque afin d’optimiser l’espace. En effet, les meubles suspendus dégagent de la surface au sol. Il en va de même pour les étagères, les tablettes et les porte-serviettes muraux.

Si vous avez un meuble à tiroir, “privilégiez les petits compartiments pour tout ranger et un éclairage à l’ouverture, pour plus de praticité”, ajoute Vanessa Ris.

Baignoire ou douche ?

A cette question, vous êtes la seule personne à pouvoir donner une réponse ! Si vous avez une petite salle de bain, nous vous recommandons forcément la cabine de douche pour gagner de l’espace mais il est tout à fait envisageable d’installer une petite baignoire dans un espace réduit.

Il est même possible d’associer une baignoire et une douche si vous n’arrivez pas à choisir ! Consultez notre article à ce sujet : combiner douche et baignoire dans une salle de bain.

Pour plus de confort, pourquoi ne pas vous laisser tenter par une baignoire double-dos ou avec des jets hydro-massants ? Cela vous permettra de vivre un moment de détente mais aussi d’accéder plus facilement au robinet puisqu’il sera situé sur le côté, au milieu de la baignoire, et non en face de vous”, propose Vanessa Ris, décoratrice d’intérieur à Brest.

Quelques conseils pratiques de Vanessa pour votre baignoire :

  • pour un maximum de confort, les baignoires de 1,80 mètres sont recommandées ;
  • faites attention, de trop nombreux modèles design proposent un dos abrupt. Tel un matelas, je vous conseille d’essayer votre baignoire afin d’évaluer son confort ;
  • un dos incliné à 70 degrés environ vous permettra de mieux vous détendre.

Décorer sa salle de bain

L’ambiance et la décoration d’une salle de bain se fait en fonction de vos goûts, mais aussi de sa configuration. Quelques idées de styles de salle d’eau !

Salle de bain zen

Dans une salle de bain zen, on privilégie les matériaux naturels : pierre, bois ou galets. Choisissez des couleurs douces : blanc, beige, taupe, marron glacé, vert clair, bleu clair, etc.

Les meubles en verre, grâce à leur transparence, peuvent apporter de la lumière tout en agrandissant visuellement l’espace.

Évitez de surcharger la pièce avec trop de décoration, surtout si votre salle de bain est petite. Des plantes suspendues apporteront une touche naturelle sans prendre trop de place. Si vous avez une baignoire, des bougies autour seront parfaites pour un moment de détente et de bien-être.

Salle de bain atelier

Pour un esprit atelier industriel dans votre salle de bain, vous pouvez marier des meubles en bois et en métal avec une ou deux vasques en pierre de lave noire, et des faïences imitant le bois ou l’ardoise. Une verrière peut également être du plus bel effet pour séparer les espaces, si vous avez la chance d’avoir une grande salle de bain.

Salle de bain design

La salle de bain design est minimaliste et parfaitement organisée. Les couleurs sont plutôt sobres : blanc, noir, marron ou gris. La touche de fantaisie se situera dans les formes choisies, résolument modernes et géométriques. Privilégiez les rangements linéaires sans poignée pour ne pas casser les formes. Un carrelage de douche avec des reliefs géométriques apportera du cachet à votre salle d’eau.

Salle de bain jungle

Pour vous imaginer dans la jungle ou en voyage à Bali tout en restant dans votre salle de bain, optez pour des meubles en bois avec une vasque en résine blanche, des murs blanchis en tadelakt ou de la faïence avec des imprimés tropicaux. Choisissez des couleurs vives pour votre linge de maison (serviettes, peignoirs, tapis de bain). Si vous avez suffisamment de place, un fauteuil en rotin garni de coussins à motifs sera pratique et esthétique !

Salle de bain contemporaine

Dans la salle de bain contemporaine, tout est moderne, un peu comme dans la salle de bain design. Dénichez les dernières tendances : baignoire d’angle, douche à l’italienne, mur miroir, plan vasque, mosaïque, meubles épurés, LED, etc.

Salle de bain spa

Pour une ambiance spa, alliez les couleurs neutres terre et ocre, tant dans le choix du mobilier que des revêtements de sol. Privilégiez un sol et des vasques en pierre naturelle. La baignoire ou la douche avec des jets hydro-massants est la bonne idée pour faire de votre salle de bain un véritable spa. Pourquoi pas installer également un coin hammam ?

Vanessa Ris, notre experte Labo Déco

Depuis 2009, Vanessa Ris propose ses prestations d’aménagement et de décoration au sein de son agence Papillon Déco & Co à Brest. Elle travaille aussi bien pour des particuliers que pour des professionnels. Intéressée par le Feng-Shui, elle applique ses principes à la décoration intérieure depuis plusieurs années afin d’apporter bien-être et harmonie à votre foyer. Retrouvez-la au Labo Déco lors des prochains salons Viving !

RE 2020 : à quoi s’attendre ?

La RE 2020 (réglementation environnementale 2020) est la nouvelle réglementation des bâtiments neufs. Repoussée à maintes reprises, elle entrera en vigueur en janvier 2022 pour remplacer la RT 2012. L’objectif est de diminuer l’impact carbone des bâtiments, améliorer leurs performances énergétiques et garantir leur fraîcheur en cas de canicule.

Où en est la RE 2020 ?

A l’origine, la réglementation environnementale 2020 (RE 2020) était censée entrer en vigueur le 1er janvier 2021. Elle a cependant pris du retard du fait de la pandémie actuelle, à cause de l’arrêt de nombreux chantiers. Le gouvernement avait d’abord choisi de repousser son application à l’été 2021, mais c’est finalement le 1er janvier 2022 que la RE 2020 entrera en vigueur.

Pourquoi remplacer la RT 2012 ?

La réglementation thermique 2012, ou RT 2012, est la réglementation actuelle concernant la performance thermique des bâtiments. Elle est appliquée depuis fin 2011.

Ses objectifs étaient de limiter les besoins énergétiques du bâtiment, de réduire la consommation d’énergie avec des équipements performants et d’avoir un confort d’été dans les bâtiments non climatisés.

La RE 2020 va donc remplacer la RT 2012 en 2022. La RE 2020 est plus exigeante et comprend plus de critères que la réglementation thermique, d’où son intitulé plus vaste. La nouvelle réglementation est davantage axée sur l’empreinte environnementale du bâtiment et ne se limite pas à sa performance thermique.

Par exemple, sous la RT 2012, la dépense énergétique des bâtiments neufs était de 50 kWh/m²/an. La RE 2020 exige une dépense énergétique de 0 kWh/m²/an, c’est-à-dire que les bâtiments neufs devront produire autant voire plus d’énergie qu’ils n’en consomment. L’objectif derrière la RE 2020 : atteindre la neutralité carbone en 2050.

Quels sont les objectifs de la RE 2020 ?

La réglementation environnementale 2020 a été pensée pour contribuer à la lutte contre le changement climatique. Elle est ambitieuse car elle accompagne l’objectif du gouvernement d’atteindre la neutralité carbone en France d’ici 2050. Elle va donc beaucoup plus loin que la RT 2012 dans ses exigences.

Pour atteindre cette neutralité carbone, le gouvernement a choisi d’agir sur les émissions des bâtiments des secteurs tertiaires et résidentiels. En effet, les bâtiments représentent 30% des émissions de CO2 en France. La RE 2020 poursuit donc plusieurs objectifs :

→ diminuer l’impact environnemental des bâtiments neufs, en contrôlant leur empreinte dès leur construction (notamment en privilégiant les matériaux biosourcés) ;

→ poursuivre l’amélioration de la performance énergétique et la consommation des bâtiments neufs, en construisant des bâtiments passifs voire positifs ;

→ garantir aux habitants un confort adapté au nouveau climat, notamment pendant les épisodes caniculaires.

Quels sont les changements apportés par la RE 2020 ?

La RE 2020 apporte un grand nombre de changements par rapport à la RT 2020, des évolutions comme des nouveautés. Ces changements d’envergure demandent une grande capacité d’adaptation des professionnels du BTP.

Quelques exemples des changements apportés par la RE 2020 :

  • la consommation de chauffage devra être inférieure à 12 kWhep/m² ;
  • la consommation totale d’énergie devra être inférieure à 100 kWh/m² (2 fois moins que dans la RT 2012) ;
  • les logements individuels ne devront pas dépasser un plafond d’émission de CO2 : 4 kg de CO2/m²/an ;
  • les bâtiments neufs devront avoir un bilan énergétique passif (produire autant d’énergie qu’ils n’en consomment) ou positif (produire plus d’énergie qu’ils n’en consomment) ;
  • limiter les émissions de CO2 lors de la phase de construction du bâtiment en utilisant des matériaux biosourcés et renouvelables ;
  • améliorer le confort thermique en été en installant des protections solaires ou en augmentant les surfaces végétales, sans recourir à la climatisation.

Du fait des nouveaux plafonds de CO2, les professionnels du bâtiment devront arrêter le chauffage au gaz et le remplacer par des pompes à chaleur ou des chauffages à granulés de bois. Suite à des négociations, le gaz reste autorisé jusqu’à fin 2023 afin que les professionnels aient le temps de s’adapter.

Pour avoir un bilan énergétique passif ou positif, les constructeurs devront systématiser la pose de panneaux solaires et de ballons thermodynamiques.

Vers quels matériaux biosourcés se tourner ?

Les matériaux biosourcés et renouvelables ont un rôle essentiel dans la réglementation environnementale 2020. Ils deviendront la nouvelle norme pour les professionnels du BTP.

Pour être biosourcés, les matériaux doivent être produits avec de la matière organique renouvelable d’origine animale (comme la laine de mouton) ou végétale (comme le bois).

Les matériaux biosourcés ne sont toutefois pas 100% naturels ou sans impact sur l’environnement. Ils peuvent contenir des additifs chimiques, être transformés ou transportés sur de longues distances.

Quelques exemples de matériaux biosourcés et renouvelables pour la construction et l’isolation :

  • le bois
  • la paille
  • le liège
  • le miscanthus
  • le chanvre
  • la laine de bois
  • la laine de mouton
  • la ouate de cellulose
  • le textile recyclé

Les matériaux biosourcés étant plus chers, la filière devra s’organiser pour devenir aussi compétitive que les matériaux traditionnels comme le béton ou l’acier.

L’avis des professionnels du BTP

Les professionnels du BTP ont beaucoup réagi à la RE 2020. La nouvelle réglementation environnementale avantagera notamment la filière de l’électrique, avec l’usage de panneaux solaires et de pompes à chaleur.

Les professionnels du secteur du gaz se retrouvent perdants avec la fin du chauffage au fioul et au gaz dans les bâtiments neufs. Ils ont ainsi accusé le gouvernement d’être incohérent puisque la RT 2012 a insisté sur l’utilisation des chaudières à gaz pendant des années. Suite à des négociations, le gaz reste autorisé jusqu’à la fin de l’année 2023.

Une pétition a également été lancée par des spécialistes de l’efficacité électrique. Ils ont estimé que le tout électrique était une régression et que les calculs du gouvernement sur le coefficient de conversion CO2 de l’électricité étaient erronés. Cependant, tous les experts ne sont pas d’accord à ce sujet.

La filière béton se trouve également impactée par les nouvelles exigences de la RE 2020, car le béton ne fait pas partie des matériaux biosourcés. A partir de 2022, les ossatures bois seront privilégiées pour la construction neuve. La filière reproche ainsi au gouvernement de donner trop d’importance aux matériaux biosourcés alors qu’ils ont également un impact environnemental, notamment sur leur transport.

En résumé, les professionnels du BTP sont globalement d’accord pour dire que la RE 2020 est trop exigeante et demande une mise en œuvre trop rapide. Des discussions sont toujours en cours entre le gouvernement, la Fédération française du bâtiment et la Fédération française des constructeurs de maisons individuelles. Avec l’autorisation du chauffage au gaz jusqu’à fin 2023, peut-être que d’autres négociations seront remportées par les professionnels du bâtiment.

Quel type de piscine choisir ?

Cet été, vous aimeriez disposer de votre propre piscine pour profiter des températures estivales dans l’eau ? Aujourd’hui, on trouve de nombreux types de piscines adaptées à tous les budgets et à tous les terrains. Nous vous donnons tous nos conseils pour faire le bon choix parmi les différents modèles : piscines enterrées, semi-enterrées ou hors sol !

Pool time. Girl has fun in a summer metal frame pool.

Quel type de piscine hors sol choisir ?

Accessible aux petits budgets, la piscine hors sol séduit de nombreux foyers, notamment les locataires qui ne peuvent pas effectuer de travaux chez eux. C’est un bon moyen de se baigner pendant l’été sans réaliser un gros investissement !

Piscine gonflable ou autoportante

La piscine gonflable est à la fois abordable et pratique. Au début de l’été, vous la gonflez et à la fin, vous la dégonflez : tout simplement ! Elle est plutôt destinée aux enfants car elle est peu profonde et de petite taille.

On en trouve 2 types :

  • les piscines gonflables, qui ne dépassent pas les 50 cm de profondeur et qui sont composées de plusieurs boudins à gonfler ;
  • les piscines autoportantes, qui possèdent un seul boudin gonflable sur le haut de la piscine. Elles prennent leur forme finale une fois remplies d’eau. La profondeur atteint généralement 1,20 mètres et les plus grandes atteignent près de 6 mètres de longueur.

L’avantage des piscines gonflables, c’est évidemment leur facilité d’installation. Bien que le sol doive être plat, elles s’installent et se désinstallent rapidement. Elles sont peu coûteuses, y compris en entretien.

Piscine en kit

Autre possibilité de piscine hors sol : la piscine en kit, accessible mais plus longue à monter dans votre jardin.

Il existe 3 types de piscines en kit :

  • la piscine tubulaire, très résistante grâce à ses armatures métalliques et sa toile en PVC. La profondeur est généralement comprise entre 1,30 et 1,50 mètres, et certains modèles ovales peuvent atteindre une longueur de 10 mètres ;
  • la piscine en bois est bien plus esthétique que la piscine tubulaire. Livrée en kit, elle se monte assez facilement même si vous pouvez faire appel à un professionnel. Attention à la qualité du bois : il doit être de classe IV ou de classe V pour garantir sa résistance à l’humidité.
  • la piscine en acier, très solide et facile d’entretien avec une longue durée de vie. Il est possible d’acheter une piscine en acier effet bois pour apporter plus de design.

Le prix d’une piscine hors sol

Le prix d’une piscine hors sol varie selon le matériau utilisé et la taille de la piscine. On peut trouver des piscines gonflables à partir de 50€ pour les petits modèles, jusqu’à 500€ pour des bassins de plusieurs mètres.

Pour une piscine tubulaire, il faudra compter autour de 500€ pour les premiers prix, et 2 000€ pour une piscine en bois ou en acier. Les modèles les plus onéreux peuvent aller jusqu’à 10 000€.

Réglementation de la piscine hors sol

Si la taille de votre piscine hors sol dépasse les 10 m², si sa hauteur fait plus d’un mètre, si elle est située à moins de 3 mètres de votre clôture ou si elle reste installée plus de 3 mois consécutifs, vous devrez déposer une déclaration de travaux en mairie.

Le permis de construire est obligatoire si votre piscine dépasse les 100 m², les 1,80 m² de profondeur ou si un abri la couvre.

Quel type de piscine semi enterrée choisir ?

La piscine semi enterrée possède une partie enterrée et une partie hors sol. Ce type de piscine est très pratique sur des terrains en pente ou à dénivelé. Elles demandent moins de travaux qu’une piscine enterrée tout en étant plus solide et esthétique qu’une piscine hors sol.

Au niveau des matériaux, il est possible de choisir une piscine semi enterrée en bois, en composite, en acier, en béton ou en PVC selon vos goûts et vos attentes. Le bois sera très élégant, mais le béton plus durable. Si vous choisissez le béton, il sera nécessaire de choisir un revêtement intérieur pour la piscine : liner ou carrelage.

Autre solution : la coque de piscine semi-rigide et prête à l’emploi, pour une installation simple par des piscinistes.

Le prix d’une piscine semi enterrée

En général, il faut compter entre 2 000 et 15 000€ pour une piscine semi enterrée, sans compter la rémunération du pisciniste en charge de la construction.

Réglementation de la piscine semi enterrée

Pour les piscines semi enterrées non couvertes dont la surface est inférieure à 100 m² et qui font moins de 60 cm de hauteur, une déclaration de travaux en mairie est suffisante.

Si votre piscine semi enterrée non couverte possède un abri de piscine de plus de 20 m² ou si la piscine fait plus de 60 cm de hauteur et plus de 100 m² de surface, une demande de permis de construire est obligatoire.

Quel type de piscine enterrée choisir ?

Si les piscines hors sol sont installées pour l’été, les piscines enterrées restent en l’état toute l’année. Elles nécessitent donc un investissement et des travaux conséquents. C’est néanmoins le choix idéal si vous souhaitez disposer d’une grande piscine et apporter une plus-value à votre maison.

Parmi les piscines creusées, plusieurs choix s’offrent à vous :

  • la piscine enterrée en kit : ce type de piscine enterrée se compose de panneaux en acier ou de blocs creux de polystyrène sur lesquels on coule du béton. C’est le choix le plus accessible car ces travaux peuvent être réalisés soi-même, bien que nous vous conseillons de vous faire accompagner par un professionnel. Ce sont des travaux d’envergure !
  • la piscine creusée en béton : cette piscine nécessite des travaux lourds réalisés par des piscinistes, mais c’est le choix le plus durable. Le béton est couvert d’un liner ou d’un enduit spécial pour piscine. La piscine enterrée en béton vous permet de construire une piscine sur-mesure à la taille, forme et profondeur que vous désirez.
  • la piscine enterrée avec coque semi-rigide : si vous souhaitez éviter les travaux de plusieurs mois, vous pouvez opter pour une piscine avec une coque semi-rigide. Elle ne sera toutefois pas aussi personnalisée que la piscine en béton. Seul un trou est nécessaire pour déposer la coque de la piscine. Néanmoins, un travail de terrassement est nécessaire pour garantir la solidité de votre piscine enterrée.

Le prix d’une piscine enterrée

Les piscines enterrées sont les plus chères du marché, car c’est un réel investissement pour votre maison. Il faudra compter environ 30 000€ pour une piscine enterrée. Des travaux d’entretien sont également à prévoir tous les 5 ans.

Réglementation de la piscine enterrée

La déclaration de travaux est obligatoire à partir de 10 m². Un permis de construire est nécessaire dès qu’elle dépasse les 20 m² avec un abri ou 100 m² sans abri de piscine.

>> Aller plus loin : Quelles démarches pour construire une piscine ?

Les exposants des salons Viving

  • Aquaconcept (salon Viving Brest et Quimper)
  • Guénan Piscines (salon Viving Brest et Quimper)

Véranda, store banne ou pergola ?

Pour protéger votre maison de la chaleur et des UV de l’été, plusieurs solutions existent ! Alors, véranda, store-banne ou pergola ? Nous comparons pour vous ces 3 solutions outdoor afin de vous aider à choisir le mieux pour votre logement !

Pourquoi choisir une véranda ? 

La véranda est une extension de maison outdoor, adossée à un mur de la maison ou en prolongement de votre pièce de vie. C’est un espace vitré clos qui ajoute une pièce supplémentaire à votre maison. Elle peut être aménagée en salon, en salle à manger, en cuisine, en bureau ou même en pool house selon vos besoins. 

Conçue comme une véritable pièce à vivre, la véranda doit donc être isolée et chauffée afin d’être agréable en hiver comme en été.

Les avantages de la véranda

Choisir une véranda vous apporte un certain nombre d’avantages : 

Luminosité : grâce aux parois vitrées, la véranda laisse passer la lumière et apporte donc beaucoup de luminosité à votre maison, surtout si elle la prolonge. Veillez à choisir la bonne orientation de votre véranda par rapport au soleil. L’éclairage et la chaleur vous permettront de réaliser des économies d’énergie. 

Esthétisme : de nombreux matériaux peuvent être utilisés pour construire une véranda, ce qui vous permet de l’harmoniser au style de votre maison. Il est possible de faire une véranda en bois, en fer forgé, en aluminium ou encore en PVC. Avec des matériaux de qualité, la véranda embellit votre logement. 

Pièce supplémentaire : la véranda augmente la surface habitable de votre maison, ce qui apporte une plus-value à votre bien. Contrairement à la pergola, la véranda est un espace clos, protégé des températures chaudes et froides grâce à son isolation. Au-delà de 20 m², un permis de construire est nécessaire. 

>> Aller plus loin : Tout savoir pour installer une véranda

Pourquoi choisir un store banne ? 

Le store banne est une protection solaire avec une toile verticale qui se déplie et se replie autour d’un axe en métal. Il comprend des bras articulés et peut être motorisé pour plus de confort. Le store banne est généralement positionné au-dessus d’une baie vitrée. Cela évite également que les rayons du soleil ne chauffent l’intérieur de la maison. 

Les avantages du store banne

Choisir un store banne vous offre plusieurs bénéfices :

Facilité d’installation : le store banne se fixe sur une façade pour protéger votre terrasse du soleil et éviter que l’intérieur de votre maison ne chauffe trop. Un permis de construire n’est pas nécessaire pour installer un store banne, mais un accord de la copropriété peut être nécessaire selon votre ville de résidence. 

Motorisation : il est possible de motoriser son store banne pour plus de confort d’utilisation. Vous pouvez choisir entre un système filaire et sans fil.

Protection : le store banne vous offre un espace extérieur protégé contre le soleil, sans avoir besoin de construire une véranda ou une pergola. Si votre maison a du vis à vis, le store banne vous protège aussi des regards indiscrets. 

Options : vous pouvez agrémenter votre store banne de diverses options, comme un éclairage LED, un brumisateur, des capteurs de pluie, de vent ou solaires, etc. 

>> Aller plus loin : Comment choisir les options de son store banne ?

Pourquoi choisir une pergola ? 

La pergola est une structure de jardin qui prolonge votre maison à l’extérieur tout en vous préservant des rayons du soleil. Plusieurs types de pergolas existent : les pergolas fixes, les pergolas bioclimatiques, les pergolas à lames orientables ou rétractables. Il est même possible de motoriser sa pergola ! La pergola peut être autoportante ou fixée sur la façade de votre maison. 

Pergola on passive house with large panoramic windows

Les avantages de la pergola

Choisir une pergola vous procure de nombreux avantages :

Résistance : la pergola résiste bien aux intempéries et au vent, et vous permet de profiter de votre extérieur en hiver si vous l’équipez de panneaux, à la manière d’une véranda. 

Esthétisme : élégante, la pergola est aussi bien adaptée à une maison ancienne ou contemporaine grâce à sa diversité de matériaux et de couleurs. Elle peut être autoportante, flottante ou fixée au mur. 

Variété de pergolas : il existe plusieurs types de pergolas. La pergola fixe est le modèle le plus classique, avec un toit plat pour vous protéger du soleil. La pergola en toile peut vous protéger à la fois des UV et des averses, pour l’utiliser toute l’année. La pergola bioclimatique comprend des lames orientables en fonction de la position du soleil pour rester à l’ombre toute la journée. 

Motorisation : comme le store-banne, la pergola peut être motorisée ! Vous pouvez motoriser les lames bioclimatiques afin qu’elles suivent la course du soleil, ouvrir et fermer les stores automatiquement ou descendre les protections latérales.

Quels sont vos besoins ?

Pour faire le bon choix entre véranda, store banne et pergola, vous devez avant tout faire le point sur vos besoins et vos attentes. Vérifiez ces critères : 

  • Quelle est la surface à ombrager ? Le store banne est idéal pour les petites surfaces, mais pour des grandes terrasses il vaudra mieux privilégier la pergola. Pour un espace de vie supplémentaire, la véranda est incontournable. 
  • Y’a t-il une grande exposition au vent ? Pour vous protéger du vent, la véranda est parfaite ; la pergola résiste également bien au vent. 
  • Comptez-vous l’utiliser toute l’année ou seulement en été ? La véranda et la pergola sont utilisables toute l’année, alors que le store-banne est plus adapté aux températures de l’été. 
  • Quel est votre budget ? Le store-banne est le choix le plus abordable pour ombrager votre terrasse, tandis que la véranda est le choix le plus onéreux. La pergola, selon les options que vous choisirez, peut être aussi chère qu’une véranda. 

Comparaison entre véranda, store banne et pergola

Véranda Store banne Pergola
Principaux avantages Pièce supplémentaire, isolation, luminosité, esthétisme Installation facile, prix accessible, motorisation, nombreuses options Résistance, motorisation, grand choix
Principaux inconvénients Prix élevé, autorisation de travaux ou permis de construire nécessaire  Faible résistance, utilisable en été, protection de petites surfaces  Prix élevé si options, espace ouvert extérieur, peu de protection en cas de pluie  
Matériaux Bois, PVC, aluminium, acier Aluminium, acier

Toile acrylique, polyester, polypropylène ou micro-aérée

Acier, aluminium, PVC, bois, fer forgé
Prix 650 – 2 150€ le m² 500 – 1 800€ 125 – 450€ le m²
Extension de maison Oui Non Non
Démarches administratives Autorisation de travaux ou permis de construire Accord de copropriété Autorisation de travaux ou permis de construire
Motorisation Non Oui Oui
Isolation Oui Non Non
Résistance Bonne Faible Bonne