Tout savoir pour installer une véranda

Baignée de soleil, la véranda est un prolongement de votre maison entièrement vitré pour laisser passer la chaleur et la lumière. Idéal en été pour profiter du beau temps tout en restant chez soi ! Emplacement, matériaux, autorisations, budget, isolation… l’installation d’une véranda ne s’improvise pas. On vous explique tout ce que vous devez savoir avant de faire installer votre véranda.

Faire installer une véranda

Pour profiter d’une belle véranda, respectueuse des normes, nous vous recommandons de faire appel à un professionnel pour installer votre véranda. S’il existe des vérandas en kit à monter soi-même, le résultat peut être très différent de ce que vous espériez si vous n’avez pas les qualités d’un véritable artisan. Les vérandalistes installent des vérandas personnalisées en bois, en aluminium, en PVC ou en acier qui correspondent à vos attentes.

Pour choisir votre artisan, n’hésitez pas à demander des exemples de réalisation de vérandas à plusieurs entreprises. Vérifiez la garantie décennale de l’artisan et ses certifications, notamment Qualibat, gage de qualité.

Où installer une véranda ?

L’emplacement de votre véranda va dépendre de plusieurs critères, notamment la qualité de votre terrain et l’exposition. Un professionnel spécialisé dans les vérandas vous indiquera s’il faut réaliser un terrassement, des tranchées ou des travaux de nivellement avant d’installer votre véranda. Attention, cela peut augmenter drastiquement le coût de votre véranda.

Ensuite, l’orientation de votre véranda est indispensable à prendre en compte : une exposition au sud est idéale dans les régions peu ensoleillées, mais dans le sud de la France, on conseillera une véranda exposée à l’Ouest ou au Nord.

Les autorisations pour installer une véranda

Avant de faire installer votre véranda, vous devez effectuer quelques démarches administratives et obtenir des autorisations. Il vous faut notamment consulter le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de votre commune, pour vous assurer être en règle par rapport à vos voisins ou pour votre toiture : une pente peut être imposée dans les régions très pluvieuses ou neigeuses.

Vous devez également informer l’administration fiscale de votre projet d’extension, car votre véranda augmentera certainement la valeur foncière de votre maison.

Faut-il un permis de construire pour une véranda ?

Un permis de construire n’est pas forcément nécessaire pour construire votre véranda. Si elle n’excède pas 40 m² et que la surface habitable de votre maison ne dépasse pas 170 m², vous n’aurez qu’à demander une simple autorisation de travaux. En revanche, si votre projet de véranda ne respecte pas ces limites, vous devez déposer un permis de construire.

Quels matériaux choisir pour sa véranda ?

Une véranda en bois

Pour une véranda esthétique et chaleureuse, choisissez le bois pour votre véranda. Il s’intégrera bien à votre décoration, même dans les maisons les plus modernes. S’il nécessite un traitement régulier, le bois vieillit bien et dure longtemps. De plus, le bois est un isolant thermique et phonique naturel, idéal pour une bonne isolation dans votre véranda. Cependant, c’est un matériau assez cher et, si vous voulez une grande véranda, il vous faudra un budget conséquent.

Une véranda en PVC

Matériau le plus répandu pour les vérandas, le PVC offre plusieurs avantages, notamment celui d’être le moins cher ! C’est également un matériau résistant et solide, dont l’entretien est léger et rapide (lavage à l’eau savonneuse). Très isolant et étanche, le PVC vous permet de faire des économies d’énergie, encore plus si vous installez un double vitrage. Par contre, le PVC ternit au fil des années et ne peut pas être peint, même s’il existe désormais du PVC coloré.

Une véranda en aluminium

Particulièrement intéressante pour son rapport qualité/prix, la véranda en aluminium est adaptée aux petits budgets tout en offrant une grande robustesse et peu d’entretien. Léger, l’aluminium permet de construire de grandes vérandas, contrairement au PVC. Toutefois, l’isolation de la véranda en aluminium laisse à désirer : discutez-en avec votre vérandaliste pour qu’il renforce l’isolation thermique de votre véranda avec des barrettes isolantes, par exemple.

Une véranda en acier

Adaptée à tous types de maisons, traditionnelles comme contemporaines, la véranda en acier sublime votre extérieur. L’acier se décline dans de nombreux coloris et possède une longue durée de vie après un traitement anti-corrosion. C’est aussi le matériau le plus cher pour une véranda, sans offrir une bonne isolation thermique. Il est cependant possible de renforcer l’isolation lors de son installation, comme pour la véranda en aluminium.

Comment isoler une véranda ?

Si certains matériaux offrent une excellente isolation thermique à la véranda, comme le PVC et le bois, d’autres sont moins efficaces. Il est tout de même possible d’améliorer l’isolation de la véranda, notamment avec du double vitrage. Pour la façade, un double vitrage à isolation thermique renforcée est idéal pour conserver la chaleur à l’intérieur de la maison, et pour la toiture, un double vitrage peu émissif limite les déperditions d’énergie. Il est également recommandé d’installer des barrettes isolantes pour améliorer les performances thermiques de la véranda.

Pour protéger votre véranda du soleil et conserver la fraîcheur en été, n’hésitez pas à l’équiper de stores intérieurs et extérieurs, simples mais très efficaces. De plus, ils peuvent être motorisés pour plus de confort.

Le prix pour installer une véranda

Le coût de votre véranda va globalement dépendre du type de matériau que vous choisissez pour la véranda, sans compter les tarifs de l’artisan auquel vous faites appel.

Voici un tableau indiquant une fourchette de prix pour chaque matériau :

Type de véranda (entre 10 et 20 m²) Fourchette de prix
Véranda en kit 2 000 à 15 000€
Véranda en PVC 10 000 à 30 000€
Véranda en bois 15 000 à 45 000€
Véranda en aluminium 15 000 à 50 000€
Véranda en acier 30 000 à 55 000€

Les aides pour installer une véranda

Il existe malheureusement peu d’aides pour vous aider à financer votre véranda. Vous pouvez tout de même prétendre à 3 dispositifs : la TVA à taux réduit, les aides de l’ANAH et l’éco-prêt à taux zéro.

Dans le cadre d’une rénovation énergétique de véranda, notamment le remplacement des vitrages, vous pouvez bénéficier du crédit d’impôt pour la transition énergétique.

13 astuces pour réduire sa facture d’eau

En moyenne, chaque Français consomme 148 litres d’eau potable par jour ! Vous voulez faire des économies et réduire votre facture d’eau ? Découvrez nos 13 astuces pour économiser l’eau !

Réduire sa facture d’eau dans la salle de bain

1.   Ne pas laisser couler l’eau

Lorsque vous utilisez l’eau du robinet, ne laissez pas couler l’eau trop longtemps ou quand ce n’est pas nécessaire. Cela vaut pour le lavage des mains, des dents ou pour le rasage. Pendant que vous vous savonnez ou que vous vous brossez les dents, coupez l’eau. Cela peut sembler anodin, mais sur une année, cela fait des milliers de litres d’eau économisés !

2.   Utilisez un mousseur de robinet

Un mousseur de robinet permet d’économiser de l’eau : c’est un embout que l’on fixe sur la sortie d’eau du robinet, et qui mélange de l’air sous pression avec l’eau afin de consommer moins d’eau avec le même confort d’utilisation ! Avec un mousseur de robinet, vous passez de 15 litres d’eau par minute à seulement 5 litres.

3.   Privilégier les douches

Même si prendre un bain est très agréable, pour réduire votre facture d’eau, on vous recommande de privilégier les douches. Un bain nécessite entre 150 et 200 litres d’eau, alors qu’une douche, 60 litres même sans couper l’eau. En coupant l’eau pendant que vous vous savonnez, vous économisez 20 litres supplémentaires.

4.   Minuter votre douche

On vous dit souvent qu’une douche doit durer 5 minutes pour ne pas consommer trop d’eau. Mais comment le savoir exactement ? Avec un minuteur ! Que ce soit le minuteur de votre téléphone ou de votre cuisine, il suffit de le lancer pour 5 minutes et de respecter le temps imparti.

5.   Installer un mitigeur thermostatique

Lorsque vous prenez votre douche, vous êtes obligé de laisser couler l’eau un certain temps pour obtenir la température souhaitée. Avec un mitigeur thermostatique, vous pouvez choisir la température et l’avoir quasi instantanément. Parfait pour économiser une dizaine de litres d’eau à chaque douche !

6.   Récupérer l’eau de douche pour le jardin

Si vous ne pouvez pas investir dans un mitigeur thermostatique, vous n’êtes pas obligés de laisser l’eau couler pour rien : vous pouvez récupérer l’eau de douche dans un seau, afin de l’utiliser pour arroser vos plantes plus tard.

7.   Installer une chasse d’eau à double débit

Dans les toilettes, la chasse d’eau à double débit permet de varier le nombre de litres d’eau utilisés. En installer une permet d’utiliser entre 3 et 8 litres d’eau au lieu de 10 à 12 sans double débit !

8.   Remplir complètement la machine à laver

Vous voulez laver vos vêtements ? Remplissez complètement votre machine à laver, pour ne pas gâcher de l’eau pour une machine à moitié vide. Pensez également à la fonction Éco pour économiser à la fois de l’eau et de l’énergie.

>> Lisez également : 6 astuces pour faire baisser votre facture énergétique

Réduire sa facture d’eau dans le jardin

9.   Choisir des plantes peu gourmandes en eau

Certaines plantes ont moins besoin d’eau que d’autres, que ce soit dans le jardin ou en pot à l’intérieur. Si vous voulez faire des économies d’eau, choisissez des plantes qui ont besoin de peu d’eau pour vivre.

10.               Mettre du paillage dans son potager

Le paillage permet de retenir l’humidité de l’arrosage et de la rosée dans votre potager, pour garder vos cultures humides. Vous pouvez donc arroser moins souvent !

11.               Utiliser un arroseur goutte à goutte

Vous avez un grand jardin ? Investissez dans un arroseur goutte à goutte, très pratique pour arroser automatiquement vos cultures et réguler votre consommation d’eau. Ce type d’arroseur est idéal pour ne pas gaspiller d’eau.

12.               Arroser le soir

Un conseil vu et revu, mais pourtant essentiel : arrosez le soir, pour éviter que l’eau ne s’évapore à cause du soleil et de la chaleur. Le soir, l’eau hydrate mieux les plantes et l’évaporation est réduite.

13.               Récupérer l’eau de pluie

L’eau du robinet coûte cher, c’est pour cela que l’on veut réduire sa facture d’eau. Alors pourquoi ne pas récupérer l’eau de pluie ? Elle peut vous servir pour arroser votre jardin, laver votre voiture, et vous pouvez même la potabiliser pour la consommer chez vous.

Rénover sa maison en 10 étapes

Vous avez acheté une maison en ruines dans l’idée de la rénover entièrement ? Ou votre maison actuelle est ancienne et a besoin d’un coup de neuf ? Découvrez les 10 étapes principales pour rénover sa maison !

Les étapes de rénovation d’une maison

  1. Expertise de la maison et des besoins
  2. Planifier les démarches
  3. La démolition de la maison
  4. Évacuer les déchets et les gravats de chantier
  5. Gros oeuvre et assainissement
  6. Isolation extérieure et intérieure
  7. Electricité, chauffage, plomberie
  8. Peinture et aménagements intérieurs
  9. Ménage après travaux
  10. Emménagement

Expertise de la maison et des besoins

La première étape, avant même de penser à la rénovation de la maison, c’est de savoir quels sont les travaux nécessaires. Si vous avez acheté une maison en ruines, le diagnostic est aisé mais si ce sont seulement des petits travaux, vous devez tout analyser : est-ce que l’installation électrique et l’installation de gaz sont aux normes ? comment est la plomberie ? l’isolation est-elle bonne ? y’a t-il des cloisons à casser ? quel est le système d’assainissement ? dans quel état sont les murs, les sols et les plafonds ? y’a t-il une infestation de parasites ? etc. Un expert peut vous accompagner pour être certain de ne rien oublier !

Après avoir listé les travaux à réaliser par pièce, vous pouvez demander des devis à plusieurs artisans afin d’estimer le coût et la durée de la rénovation.

Planifier les démarches

Avant d’engager des travaux, vous devez effectuer quelques démarches auprès de la mairie de votre ville. Il vous faudra remettre une déclaration préalable de travaux ou déposer un permis de construire selon la superficie de votre maison et des travaux nécessaires.

Il est également nécessaire de demander les autorisations de permis de stationnement et de dépôt de bennes au service urbanisme de votre mairie.

La démolition de la maison

Première chose à faire avant de démolir la maison ou de commencer des gros travaux : nettoyer et vider la maison, s’il reste du mobilier du précédent propriétaire. Ensuite, la démolition peut commencer ! Cloisons, cheminée, plafond… travaillez d’abord dans les étages et terminez au rez-de-chaussée. Niveau sécurité, pensez à porter des lunettes, un masque et des chaussures de sécurité.

Évacuer les déchets et les gravats de chantier

Tout de suite après la démolition, vous devez vous occuper des gravats de chantier et des déchets. Normalement, vous êtes en possession de l’autorisation d’occupation temporaire du domaine public, vous pouvez donc louer des bennes et les stationner près de votre maison.

En ce qui concerne les déchets du chantier, il est de votre devoir de les trier selon leur nature : plomberie, gravats, bois, etc, avant de les déposer à la déchetterie.

Gros oeuvre et assainissement

Par gros oeuvre, on entend les travaux de construction induits par la démolition : fondations, briques ou parpaings pour les murs, charpente, toiture, etc. Il peut également s’agir de rénovation, en réparant les murs abîmés ou la maçonnerie pour solidifier le bâti.

L’assainissement de la maison est primordial : faites appel à des professionnels pour les problèmes d’humidité, d’infiltrations ou de parasites. Ne laissez pas ça dans un mauvais état au risque de voir votre maison se dégrader rapidement.

Isolation extérieure et intérieure

En parallèle du gros oeuvre et de la rénovation des cloisons, il faut penser à l’isolation extérieure ou intérieure de votre maison. Les parois en contact avec l’extérieur doivent absolument être isolées pour éviter la déperdition de chaleur. C’est un problème récurrent lors de rénovation de maisons anciennes, qui sont généralement mal isolées. Faites-vous accompagner par un artisan expert en isolation pour réaliser ce type de travaux.

Electricité, chauffage, plomberie

La rénovation de l’installation électrique, de la plomberie, la pose d’une chaudière et de radiateurs ou la mise en place d’un système d’assainissement sont des étapes particulières dans la rénovation d’une maison. Nous ne pouvons que vous conseiller de faire appel à une entreprise du bâtiment ou à des électriciens et plombiers compétents. Ce sont des chantiers qui peuvent être dangereux et qui sont régis par des normes très strictes. Si vous n’avez pas de connaissance dans ces domaines, mieux vaut déléguer à des spécialistes.

Peinture et aménagements intérieurs

Ça y est, votre rénovation est presque achevée ! Cette étape est réservée aux finitions : la décoration et l’aménagement. Cela comprend la peinture des plafonds et des murs, la pose des revêtements de sol, le choix des luminaires, les installations de cuisine, salle de bains, toilettes, dressing, etc.

Ménage après travaux

A la fin du chantier, pensez à nettoyer la maison et à faire le ménage : c’est une étape indispensable ! En effet, la poussière de chantier peut être très importante et nécessitera un grand nettoyage. N’hésitez pas à faire appel à une société de nettoyage d’après travaux pour avoir une maison rénovée prête à vous accueillir.

Emménagement

La dernière étape n’est pas des moindres : c’est celle de l’emménagement. Vous n’avez donc plus qu’à meubler les différentes pièces de votre maison, avec l’aide d’un décorateur d’intérieur ou seul !

Faire isoler sa maison par l’extérieur

Bien plus efficace que l’isolation intérieure, l’isolation extérieure procure un meilleur confort thermique. Les façades peuvent laisser s’échapper jusqu’à 25% de la chaleur : il est indispensable de mieux les isoler.

L’isolation extérieure, qu’est-ce que c’est ?

La façade est le deuxième endroit de la maison où la déperdition de chaleur est la plus importante, après les combles. Les murs peuvent laisser s’échapper jusqu’à 25% de la chaleur présente dans la maison ! Ils doivent donc être correctement isolés…

L’isolation thermique extérieure est faite pour pallier ce problème, en créant une enveloppe isolante performante autour de la maison, comme une façade supplémentaire. Cette technique d’isolation permet d’augmenter considérablement l’isolation de la maison, en supprimant les ponts thermiques. Cela procure aux habitants un grand confort thermique.

Généralement, le choix de l’isolation thermique par l’extérieur se fait lors d’un ravalement de façade ou d’une rénovation.

Les avantages de l’isolation thermique par l’extérieur

L’isolation extérieure comporte de nombreux avantages pour ses occupants. En voici les principaux bénéfices :

  • augmentation de la performance thermique globale grâce à la réduction des ponts thermiques ;
  • gain de 3 classes dans le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) ;
  • préservation de l’inertie des murs ;
  • aucune réduction de la surface habitable puisque tout se fait à l’extérieur ;
  • pas d’obligation de quitter le logement pendant les travaux ;
  • réduction de la consommation de chauffage ;
  • embellissement de la façade ;
  • amélioration du confort thermique et du confort de vie ;
  • éligibilité aux aides à la rénovation énergétique.

Les inconvénients de l’isolation thermique par l’extérieur

Bien sûr, l’isolation extérieure ne possède pas que des avantages, même si les inconvénients sont légers par rapport à la performance énergétique apportée :

  • prix supérieur à l’isolation par l’intérieur ;
  • augmentation de l’occupation au sol ;
  • changement des volets battants ;
  • modification de l’aspect de la maison ;
  • légère réduction de la luminosité si l’isolant utilisé est épais ;
  • allongement de la toiture nécessaire si l’isolant est épais, pour que le toit déborde de la façade.

Comment isoler sa maison par l’extérieur ?

Il existe 4 façons d’isoler sa maison par l’extérieur, selon le matériau choisi : l’isolation avec enduit, l’isolation sous panneaux enduits, l’isolation sous bardage ou l’isolation avec double mur.

Isolation avec enduit

L’isolation avec enduit est peu utilisée, mais devrait se développer avec les enduits écologiques à la chaux et au chanvre ou au liège. Cet enduit isolant se compose d’un mortier classique, d’un liant (chaux, argile ou ciment) et de granulés isolants (microbilles de chanvre, de liège, de polystyrène…).

On compte 5 types principaux d’enduits isolants : l’aérogel de silices, l’enduit à base de polystyrène, l’enduit chaux-chanvre, l’enduit chaux-liège et le torchis. Lorsque l’isolant contient de la chaux, c’est un matériau respirant, parfait pour assainir les fissures, protéger contre les moisissures des façades et déshumidifier.

La peinture isolante est de couleur blanche, pour réfléchir les rayons du soleil et limiter l’entrée de la chaleur pendant l’été. Elle est également efficace pour limiter les déperditions énergétiques en hiver, comme toute autre isolation extérieure. Résistante aux intempéries et aux salissures, elle ne jaunit pas au fil des années. Contrairement aux autres isolants, l’enduit isolant ne modifie pas complètement la façade de la maison.

Isolation sous panneaux enduits

L’isolation sous panneaux enduits est une technique d’isolation très courante, grâce à des panneaux d’isolants, souvent de polystyrène expansé, de laine de roche ou de fibre de bois. L’épaisseur des panneaux peut varier entre 30 et 140 mm. Ces panneaux sont collés ou chevillés sur le mur de façade et recouverts d’un enduit de protection puis d’un enduit de finition.

L’isolation sous panneaux enduits ne nécessite pas d’ossatures préalables, et son coût est moins élevé que l’isolation sous bardage. L’isolation sous enduits est acceptée dans un grand nombre de communes.

Isolation sous bardage

L’isolation sous bardage a l’avantage, en plus d’être performante, d’être particulièrement esthétique. Le revêtement de façade se fixe sur une ossature en bois ou en métal, qui dissimule un isolant thermique, protégé des intempéries par un bardage et un pare pluie. Une lame d’air est également présente pour évacuer la vapeur d’eau.

Le revêtement de façade peut être composé de nombreux types de matériaux : tôle d’acier, tôle d’aluminium laqué, pierre naturelle, bois naturel ou composite, terre cuite ou encore clins fibres-ciment.

Isolation avec double mur

L’isolation extérieure avec double mur n’est possible que lors d’une construction ou d’une rénovation. La maison comporte un mur intérieur et un mur extérieur, entre lesquels on fixe un isolant. Les deux murs sont reliés par une rondelle de maintien, qui cale également l’isolant. Le mur extérieur est simplement un mur de parement. De fines ouvertures d’évacuation doivent être présentes au bas du mur afin d’éviter des désagréments dûs à la condensation.

Prix de l’isolation extérieure

Le coût d’une isolation thermique par l’extérieur est plus important qu’une isolation intérieure, mais offre de meilleures performances. Voici un tableau récapitulant les tarifs de chaque type d’isolant d’après le site travaux.com :

 

Type d’isolation Prix moyen au m²
Isolant laine de verre 7€
Isolant laine de roche 10€
Isolant chanvre 18€
Isolant fibres de bois 18€
Isolant fibres de lin 20€
Isolant polystyrène 20€
Isolant polyuréthane 20€
Isolant laine de coton 23€
Isolant verre cellulaire 33€
Isolant béton cellulaire 38€
Isolant panneaux isolants sous vide 53€
Isolant brique monomur 65€
Enduit isolant 70€
Pose d’isolant 80€

 

Quelles sont les aides pour l’isolation extérieure ?

Il est possible de bénéficier d’un certain nombre d’aides financières pour isoler son logement, grâce aux aides à la rénovation énergétique. On compte parmi elles :

  • le crédit d’impôt pour la transition énergétique ;
  • la TVA réduite à 5,5% ;
  • le programme “Habiter mieux” de l’ANAH ;
  • les certificats d’économie d’énergie ;
  • les chèques énergie ;
  • l’exonération de la taxe foncière.

6 astuces pour faire baisser votre facture énergétique

Nos habitudes de consommation sont énergivores : c’est un fait. Au-delà de l’impact écologique, nos habitudes augmentent également nos factures d’électricité et d’eau. Découvrez nos astuces pour améliorer vos habitudes et faire baisser votre facture énergétique.

Baisser votre facture d’énergie dans la cuisine

Lorsque vous cuisinez, vous consommez de l’énergie. De nombreuses habitudes de cuisson peuvent être améliorées pour faire baisser la facture :

  • couvrez vos casseroles pour augmenter la rapidité de cuisson ;
  • utilisez une bouilloire plutôt qu’une casserole pour faire bouillir de l’eau ;
  • réchauffez vos plats au four à micro-ondes, moins énergivore qu’un four ;
  • préférez une cocotte minute pour cuire des légumes, elle est 60% plus économe qu’une casserole ;
  • choisissez des plaques à induction, qui chauffent plus vite que les plaques vitrocéramiques (30%) et classiques (50%).

Baisser votre facture énergétique avec le frigo

Comme beaucoup d’appareils électroménagers, le réfrigérateur consomme beaucoup d’énergie. Notre premier conseil est de choisir un frigo récent et de classe A à A+++ si vous avez les moyens. Ces modèles de frigo diminuent votre consommation énergétique jusqu’à 60% !

Il est également important de dégivrer votre réfrigérateur, au risque de consommer plus d’électricité. Si le givre atteint 3 mm d’épaisseur, votre consommation d’énergie peut augmenter de 30%.

Baisser votre facture énergétique avec le lave-vaisselle

D’abord, ne lancez votre lave-vaisselle que lorsqu’il est plein. Si ce n’est pas le cas mais que vous avez absolument besoin de votre vaisselle, utilisez la fonction demi-charge qui sera moins énergivore.

Ensuite, profitez des heures creuses pour faire fonctionner votre lave-vaisselle (entre 22h30 et 6h30) : l’électricité est 40% moins chère pendant cet horaire.

Si vous pouvez acheter un lave-vaisselle neuf et de classe A+++, vous réduirez drastiquement votre facture énergétique. En effet, un cycle de lave-vaisselle A+++ consomme seulement 10 litres d’eau contre 25 à 40 litres pour un vieux lave-vaisselle. Les modèles récents consomment également 65% de moins d’eau, et 40% de moins d’électricité.

Baisser votre facture énergétique dans la salle de bain

Des économies d’énergie peuvent être facilement faites dans votre salle de bain. L’astuce la plus connue, c’est évidemment de préférer prendre des douches plutôt que des bains : cela consomme 70% de moins d’eau chaude.

En complément, vous pouvez installer des économiseurs d’eau pour diminuer votre consommation :

  • le système stop-douche permet de couper l’eau pendant que vous vous savonnez, et de retrouver la même température d’eau lorsque vous le réactivez. Cela vous fait économiser 20 litres d’eau par minute ;
  • la douchette économe offre un débit moins important pour économiser de l’eau : 7 litres par minute contre 16 pour une douchette traditionnelle.

Baisser votre facture d’énergie avec la machine à laver

Comme pour le lave-vaisselle, nous vous conseillons d’utiliser votre machine à laver pendant les heures creuses. Les machines à laver possèdent aussi l’option demi-charge, afin d’utiliser moins d’eau si la machine n’est pas pleine. Le cycle éco permet de consommer 18% de moins d’eau, et 25% de moins d’électricité.

Baisser votre facture énergétique avec les appareils électroniques

Les appareils électroniques, même en veille, consomment énormément d’énergie et font grimper votre facture d’électricité. Lorsque vous ne les utilisez pas, n’hésitez pas à débrancher votre télévision, vos consoles de jeu, votre ordinateur, votre machine à café, votre micro-ondes, vos chargeurs (téléphone, ordinateur…). Vous verrez la différence sur votre facture !

Fortes chaleurs : quelles solutions pour votre intérieur ?

L’été approche, et avec lui les fortes chaleurs, voire la canicule selon votre région ! Comment lutter contre la chaleur extérieure ? Quelles sont les solutions pour rafraîchir votre intérieur ? Ventilateur, isolation, climatiseur, puits canadien : découvrez les avantages de chacune de ces solutions.

Rideaux et volets

C’est la solution la moins coûteuse : garder votre intérieur à l’ombre en fermant vos volets et en tirant vos rideaux opaques. Vos pièces seront obscures, mais protégées du soleil et de la chaleur. Vos fenêtres doivent également rester fermées aux heures les plus chaudes afin de ne pas laisser entrer la chaleur. Cependant, en cas de canicule, cette simple solution ne suffira pas forcément à vous rafraîchir.

Ventilateur

Un ventilateur est une solution toute indiquée pour rafraîchir votre intérieur lorsque la chaleur commence à arriver, sans dépenser trop d’argent. Toutefois, votre ventilateur risque de finir par brasser de l’air chaud en cas de fortes chaleurs ! Pour pallier ce problème, vous pouvez installer des bouteilles d’eau glacée ou des bassines de glace devant votre ventilateur, pour diffuser la fraîcheur des glaçons.

Climatiseur

Si vous avez la possibilité de réaliser des travaux dans votre maison, n’hésitez pas à installer un climatiseur : c’est un des moyens les plus efficaces pour rafraîchir votre maison lors de fortes chaleurs. De plus, il existe des climatiseurs réversibles qui peuvent également chauffer votre maison en hiver.

Nous vous conseillons de faire appel à un artisan pour un climatiseur “split”, qui consiste à installer une unité à l’extérieur de la maison pour évacuer l’air, et une console intérieure dans la pièce principale ou dans chaque pièce.

Climatiseur mobile

Vous ne pouvez pas réaliser de travaux mais souhaitez quand même climatiser votre intérieur ? C’est possible avec un climatiseur mobile. Il existe des modèles monoblocs sans évacuation, et des modèles split avec une unité à fixer à l’extérieur. Si ces climatiseurs mobiles rafraîchissent rapidement votre intérieur, ils sont assez bruyants et consomment beaucoup d’énergie.

Puits canadien

Là encore, cette solution ne convient que si vous êtes prêts à faire des travaux. Le puits canadien est un système géothermique de surface, pour une climatisation naturelle grâce à l’inertie thermique du sol. Le puits canadien, installé au minimum à 1.5 mètre de profondeur, permet de rafraîchir votre maison en été et de la réchauffer en hiver, selon la température du sol.

Isolation

Des travaux d’isolation thermique peuvent vous aider à lutter contre la chaleur, en isolant votre intérieur des rayons du soleil. L’isolation doit être réalisée en priorité dans les combles et la toiture, dans les murs, dans les sols et pour vos vitres : ce sont les zones qui font entrer la chaleur extérieure. Concernant les isolants, il est conseillé d’utiliser de la laine de bois ou de la ouate de cellulose, qui sont les plus adaptés pour l’isolation thermique contre la chaleur.

Vous n’avez pas les moyens d’isoler votre maison ? N’hésitez pas à consulter notre article sur les aides financières pour la rénovation énergétique.

Quel revêtement de toit choisir ?

Si vous êtes en train de construire votre maison, il se peut que vous vous posiez des questions sur le choix du revêtement de toit. En effet, il est bon de savoir que la tuile, si elle est fort répandue, n’est pas le seul revêtement de toit disponible. Entre le toit en ardoise, en chaume, en zinc, en acier et autres matériaux… de nombreuses possibilités s’offrent à vous. Tour d’horizon des différents types de revêtements de toiture.

Quelle toiture choisir : les différents types de toitures

Les tuiles

Très répandu, ce revêtement de toit peut être posé par la plupart des professionnels de la toiture. Il offre un bon rapport qualité/prix, car la tuile est un élément solide, même si elle nécessite souvent un isolant intérieur pour une parfaite isolation de la maison et diminuer les déperditions thermiques. Lorsqu’on opte pour des tuiles, il est nécessaire de faire nettoyer régulièrement sa toiture afin de conserver toute son esthétique.

Les fabricants de tuiles octroient spontanément une garantie de 30 ans sur les qualités naturelles. En cas de rénovation, il n’est même pas nécessaire de récupérer les anciennes tuiles fragilisées. Il existe de nouvelles tuiles de haute qualité sur le marché ayant subi un traitement spécial pour obtenir un aspect vieilli. Depuis quelques années, on utilise de plus en plus les tuiles pour habiller des façades verticales.

Les tuiles en béton

Les tuiles en béton ne sont pas cuites. Le mélange d’argile, de ciment et de sable durcit comme du béton. Ces tuiles sont disponibles en grands formats et sont donc un peu moins chères.

En raison de leur poids, elles nécessitent cependant une charpente plus solide. Elles ne conviennent en aucun cas pour les toitures aux formes complexes et sont généralement plus sensibles à la formation de mousse.

Les ardoises naturelles

Les ardoises naturelles figurent parmi les recouvrements de toiture les plus durables et les plus coûteux. Mais une belle toiture en ardoise peut défier les siècles. Comme c’est le cas de tout produit naturel, la qualité des ardoises n’est pas toujours égale. La présence de cristaux de quartz en surface et la teneur en carbonate de calcium jouent un rôle.

Esthétiquement, la tuile en ardoise est très appréciée, notamment car elle se décline en de nombreuses couleurs et qu’elle apporte un véritable charme à la maison. C’est également un matériau respectueux de l’environnement et qui offre une très bonne isolation. La pose de l’ardoise doit absolument être pratiquée par un professionnel.

Toit en ardoise ou tuiles classiques ? Chaque matériau a ses propres bénéfices. Si vous avez un budget restreint, privilégiez les tuiles classiques ou les tuiles en béton. En revanche, si vous voulez avant tout que votre maison soit esthétique et durable, optez pour les tuiles en ardoise !

Les ardoises artificielles

Les ardoises artificielles se composent d’un mélange de ciment, de fibres d’armature et de minéraux. On parle de revêtement de toiture imitation ardoise.

La couche superficielle possède des propriétés anti-mousse et sur le dossier, on applique une résine acrylique. Outre les nuances classiques des ardoises naturelles, les tuiles imitation ardoise sont également disponibles dans les teintes vertes, roses, bleu foncé et mauves.

La plupart des fabricants octroient une garantie de trente ans sur les propriétés naturelles et quinze ans sur la couleur. Il existe sur le marché des ardoises artificielles qui présentent une surface inégale et des bords cannelés. On les distingue à peine des ardoises naturelles, mais elles sont indéformables. Malgré l’amélioration du produit, les ardoises artificielles sont encore sujettes à la formation de mousses.

Les tuiles shingle

Autre alternative au revêtement de toit en tuile, le toit en shingle est une valeur sûre. Il s’agit en effet d’un matériau apprécié pour sa légèreté, composé d’une feuille de feutre asphaltée, de fibres de verre et de granulés minéraux qui lui offrent un aspect agréable.

Proche de l’ardoise en termes de rendu, le shingle est plus léger et plus facile à poser et à entretenir. Les coloris disponibles sont particulièrement nombreux pour un revêtement de toiture en shingle.

Le shingle doit être posé par un professionnel et nécessite une bonne isolation intérieure du toit, car posé seul, il est assez peu isolant. Autre inconvénient de ce matériau : la toiture en shingle a une durée de vie de 25 ans, soit bien moins longue que l’ardoise par exemple.

Le toit en chaume

Un toit de chaume présente des avantages et des inconvénients. Grâce à toute une série d’astuces et de produits, la sécurité anti-incendie d’un toit de chaume a été nettement renforcée. Le chaume possède d’excellentes propriétés isolantes, mais revient plus cher que les tuiles.

Il n’y a pas de gouttière cependant, et la maison est dès lors entourée d’un anneau d’humidité, généralement en galets avec un système de drainage par-dessous, pour éviter la formation de flaques boueuses. L’eau stagnante est l’ennemi juré du chaume. C’est pour cette raison que les chaumiers préfèrent une toiture fortement inclinée.

Les toits de chaume ne conviennent pas aux maisons constamment à l’ombre, étant donné le risque de formation d’algues. Si vous optez pour le chaume, faites preuve de patience. Les entreprises professionnelles spécialisées ne sont en effet guère nombreuses. Les toits de chaume n’ont plus la cote et la toiture en paille est bien révolue.

Ce produit naturel offre une excellente isolation thermique et phonique, le tout en respectant parfaitement l’environnement. La chaume a également l’avantage de renouveler l’air naturellement et remplace donc une ventilation mécanique. Le revêtement de toit de chaume a une durée de vie de 40 ans environ, qui peut s’étendre à plus de 70 ans s’il est bien entretenu.

Le zinc

Le zinc rencontre un succès grandissant, surtout auprès des architectes, car il se prête bien mieux aux formes arrondies que tout autre matériau. Une toiture en zinc est relativement légère et ne représente donc pas de charge lourde pour la charpente de toiture.

Attention : les gouttières et les tuyaux de descente doivent être exécutés dans les mêmes matériaux au risque de créer des réactions électrochimiques.

L’acier

L’acier est également fort demandé. Les tuiles en acier existent en formats classiques. Mais on utilise généralement de grandes plaques d’acier dont le relief imite les vraies tuiles.

Ces plaques peuvent être, en principe, soit jaune canari voire bleu ciel. Dans la pratique, on retrouve surtout les mêmes teintes que les tuiles ou les ardoises.

Les grandes plaques sont faciles à traiter et bon marché, mais les formes sophistiquées sont exclues. Ce matériau convient parfaitement dans le cas d’une rénovation. La toiture existante peut rester telle quelle et la toiture en acier est posée par-dessus. L’acier est galvanisé et enduit d’une couche de peinture et de granulats de pierre.

Quel bardage choisir pour recouvrir une façade ?

Il suffit souvent de changer la façade d’une maison pour lui donner un style plus contemporain et une meilleure isolation thermique. Plusieurs matériaux prennent le dessus comme le bois, le zinc, le PVC ou l’ardoise. Lequel de ces habillages de façade de maison choisir ? Quels sont les atouts de chaque matériau ? Passage en revue des bardages pour maison qui offriront à vos façades une toute nouvelle allure.

Façade de maison en bois : bonne ou mauvaise idée ?

Ses avantages

Une façade en bois est idéale pour un style rustique, mais toujours chic et esthétique. Certaines essences de bois peuvent même moderniser votre maison !

En effet, un des grands avantages du bois, c’est sa variété. Il existe un grand nombre d’essences de bois, de couleurs et de formes : si vous êtes créatif, ce type de bardage vous plaira assurément !

Pin, mélèze, douglas, red cedar, épicéa ou encore bois composite, chaque type de bois a ses particularités. En tant que bardage pour façade, il est préférable de choisir une essence légère, résistante à l’humidité et imputrescible.

On pourrait penser que le bardage en bois isole mal les maisons ; il offre pourtant une isolation thermique et phonique performante, associé à un isolant extérieur.

Niveau technique, le bardage en bois d’une façade de maison est très facile à poser. Il ne nécessite aucun temps de séchage puisqu’il s’agit d’un chantier sec.

Le bois est un matériau durable et donc long terme, si vous choisissez un produit labellisé FSC ou PEFC.

Ses inconvénients

Malgré ses qualités, la façade en bois possède quelques inconvénients qu’il convient de prendre en compte.

Par exemple, le bois nécessite un entretien régulier. Le soleil et les intempéries peuvent faire vieillir prématurément le matériau et sa couleur. Un traitement est ainsi recommandé tous les deux ans.

Le prix d’un bardage en bois peut également vous freiner. En effet, à environ 30€ le m², il est plus cher que le PVC ou la pierre.

Façade en ardoise : bonne ou mauvaise idée ?

Ses avantages

L’ardoise, pierre naturelle schisteuse, est employée depuis des siècles pour couvrir les toits de nos maisons mais aussi les façades. Au-delà de son charme et de son élégance, l’ardoise est un matériau incombustible, imperméable et non poreux, résistant au vent et au froid… Votre façade en ardoise naturelle tiendra facilement 80 ans, voire 100 ans.

L’ardoise synthétique, constituée essentiellement de fibres-ciment, un mélange de fibres naturelles agglutinées avec du ciment, a avantageusement pris le relais par rapport à l’ardoise pure. Son prix est plus bas, ses dimensions et sa qualité sont plus homogènes. La pose est ainsi plus facile. Leur durée de vie s’élève à 20 à 30 ans.

Ses inconvénients

Un bardage en ardoise naturelle est assurément plus onéreux qu’en ardoise synthétique, en PVC ou même en bois. Il faut compter environ 115€ par m². Néanmoins, son prix est compensé par sa durabilité.

Concernant l’ardoise synthétique, elle est sensible à la formation de mousse, après une dizaine d’années. Sa longévité est également plus faible que l’ardoise naturelle.

Façade en zinc : bonne ou mauvaise idée ?

Ses avantages

En construction neuve comme en rénovation, le bardage en zinc est généralement mis en œuvre pour protéger un système d’isolation par l’extérieur et, par conséquent, la construction elle-même. On le choisit pour trois bonnes raisons : sa pérennité, son côté écologique et son esthétique.

C’est un matériau écologique car presque entièrement recyclable. De plus, il est résistant, pratique et aisément modulable. Les lames de zinc ont une longévité importante, de l’ordre de 50 à 100 ans, grâce à la patine protectrice du matériau.

La gamme de coloris est assez large pour vous autoriser des fantaisies esthétiques. Son entretien est aisé puisqu’il se résume à un lavage à l’eau claire.

Ses inconvénients

Pour un bardage en zinc, les inconvénients principaux sont son prix, assez onéreux, renforcé par le fait que la pose doit être obligatoirement effectuée par des professionnels. Le mètre carré coûte en effet entre 90 et 100€.

Façade en PVC : bonne ou mauvaise idée ?

Ses avantages

Avec son allure très contemporaine, le bardage en PVC a le vent en poupe avec son aspect lisse, veiné, crépi et sa large gamme de couleurs. Sa mise en œuvre est simple et rapide. Il offre une bonne résistance aux chocs, aux intempéries, aux produits chimiques, aux moisissures.

Il garantit une excellente tenue dans le temps avec son traitement anti-UV. Avec lui, aucune pourriture ni corrosion !

Il se nettoie avec un détergent doux, sa très faible porosité ne retient pas les salissures.

Sa propriété d’isolant thermique ne doit pas être oubliée, sa conductivité thermique étant comparable à celle du bois.

Enfin, son prix est un argument de poids : entre 10 et 25€ le m², c’est le matériau de bardage le plus économique !

Ses inconvénients

Le bardage de maison en PVC, malgré ses nombreuses qualités, possède quelques défauts. D’un point de vue esthétique, on peut lui reprocher son manque d’authenticité par rapport au bois ou à l’ardoise.

Il faut également se rappeler que le PVC est un plastique, donc un matériau issu du pétrole. En cas d’incendie, ses émanations sont toxiques.

S’équiper d’une alarme pour protéger son habitat

Plus de 1 000 cambriolages ont été recensés par jour en 2013 en France selon les données de la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA).
Dans 95% des cas, le déclenchement d’une alarme fait fuir les intrus. S’équiper d’un système d’alarme s’avère donc être le meilleur moyen de protéger son habitat. Plusieurs équipements sont proposés sur le marché.

Alarme-Crédit photo@www.somfy.fr

NOS CONSEILS MAISON

 L’ALARME SANS FIL

C’est aujourd’hui, le système de protection le plus développé. Il se résume à la mise en place de contacteurs sur les portes et les fenêtres et d’un ou plusieurs détecteurs de mouvement placés à des endroits stratégiques. Dans la grande majorité des cas, les différents éléments se connectent sans fil à la centrale, avec un protocole propre au fabricant. Pour optimiser l’efficacité du système, il est préférable d’installer la centrale dans un lieu caché, difficilement détectable par les intrus.

Il est important de bien protéger les pièces situées à l’arrière de la maison car c’est souvent à cet endroit plus isolé que les effractions sont commises.

La gestion de l’alarme (mise en fonctionnement et arrêt) se gère avec la simple composition d’un code sur un clavier ou par le biais d’une télécommande. Les alarmes sans fil  nécessitent souvent la souscription d’un abonnement mensuel qui propose des services différents : simple mail ou message quand il y a une intrusion, déplacement d’une équipe de surveillance…

Les avantages de ce type d’alarme sont nombreux : facilité de transport (en cas de déménagement), facilité d’installation, possibilité de brancher des détecteurs supplémentaires.

L’alarme « connectée »

Son installation requiert les mêmes équipements que l’alarme traditionnelle. La centrale est quant à elle reliée à la box internet de l’habitat. Les différents éléments se connectent sans fil et se paramètrent depuis l’interface web du fabricant.

En  téléchargeant une application donnée par le fournisseur web,  le système d’alarme peut-être activé via le site web du fabricant, depuis un smartphone ou une tablette. En cas d’intrusion, l’utilisateur est alerté par mail, SMS (en option) ou par messagerie vocal.

LA CAMÉRA DE VIDÉOSURVEILLANCE

Pour cette option, il suffit d’équiper les pièces de la maison de caméras de surveillance aujourd’hui accessibles en terme de prix et d’installation. Ces caméras sont reliées à la box en wifi. Ce système permet de voir en direct ce qui se passe chez soi à partir d’un ordinateur ou d’un smartphone après téléchargement d’une application vendue par l’opérateur.

Pour éviter les désagréments de la coupure de courant qui mettraient la connexion ADSL hors service, il est primordial que la centrale soit équipée d’un module de transmission GSM ou GPRS (dans ce cas, les alertes sont transmises par le réseau mobile).

En fonction de la valeur des biens, l’assureur peut imposer l’installation d’un système de protection répondant à la norme NF A2P.

Il est important aussi de se renseigner sur les services proposés par l’opérateur ou l’installateur. Le plus souvent, le visionnage en direct des images est gratuit, mais leur enregistrement et leur stockage sont souvent payants. La plupart des systèmes proposent également un service complémentaire de télésurveillance, payant lui aussi.

Installer un système de vidéosurveillance chez soi ne nécessite aucune déclaration préalable.

Comment bien choisir sa véranda ?

BEAUCOUP DE PROPRIÉTAIRES RÊVENT D’AGRANDIR LA SURFACE DE LEUR MAISON TOUT EN JOUISSANT D’UNE PIÈCE CLAIRE ET OUVERTE À LA LUMIÈRE.

La véranda a toujours connu un grand succès. Elle évolue aujourd’hui vers plus de modernité et de design. Aluminium, acier ou bois, quel matériau choisir ? Quelles démarches à effectuer avant de commencer les travaux ? Voici nos conseils maison.

QUELLES RÉGLEMENTATIONS POUR CONSTRUIRE UNE VÉRANDA ?

En dessous de 20 m², une simple déclaration de travaux à la mairie suffit pour construire une véranda. Il faut compter un délai d’attente d’environ un mois. Pour plus de 20 m², une demande de permis de construire doit être déposée à la Direction Départementale de l’équipement. Le délai d’attente sera d’environ trois mois.

LES RÉFLEXES QUI PROTÈGENT :

. Exiger une garantie décennale au constructeur sur l’ensemble de la véranda.
. Souscrire une extension de garantie auprès de votre assurance.

UNE VÉRANDA EN BOIS POUR LA SOLIDITÉ ET L’ESPRIT NATURE

Mydevis-Véranda-Bois-(7)-1024x624Crédit@my devis veranda bois

LES AVANTAGES D’UNE VÉRANDA EN BOIS

. Solidité et robustesse
. Apparence chaleureuse et conviviale
. Se marie à tous les styles de maison et particulièrement bien à la pierre
. Isolation thermique et sonore hyper performante
. Supporte une toiture lourde en tuile ou en ardoise

LES INCONVÉNIENTS D’UNE VÉRANDA EN BOIS

. Des prix élevés pour des essences de bois robustes et imputrescibles en comparaison avec une véranda en aluminium
. Un entretien tous les 2-3 ans si le bois est de moyenne gamme pour éviter l’invasion de nuisible.
. Des fissures possibles si le bois n’est pas entretenu ou si le sol du terrain manque de stabilité.

UNE VÉRANDA EN ACIER OU EN FER FORGÉ POUR SA RÉSISTANCE ET SON AUTHENTICITÉ

Cantini-Metal-veranda-extension-acier-sur-mesureCrédit@cantini métal véranda

LES AVANTAGES D’UNE VÉRANDA EN ACIER OU FER FORGÉ

. Un style victorien, Art nouveau
. Une résistance absolue dans le temps
. Une solidité qui permet de supporter une toiture très lourde
. Une stabilité de la structure générale qui permet de développer de grandes surfaces

LES INCONVÉNIENTS D’UNE VÉRANDA EN ACIER OU FER FORGÉ

. Peu de performance au niveau isolation
. Un matériau froid qui n’a aucune qualité thermique. Il faut donc compenser avec des verres très performants pour améliorer la qualité thermique de la véranda. Matériau à éviter donc dans les régions froides
. Entretien important pour éviter la corrosion de matériaux hyper oxydables. Traitement obligatoire contre la rouille.
. Matériau cher compensé par son attrait esthétique

UNE VÉRANDA EN ALUMINIUM POUR SA DURABILITÉ SANS ENTRETIEN

crédit-Schüco-CMC65-vérandaCrédit@Schüco véranda

LES AVANTAGES D’UNE VÉRANDA EN ALUMINIUM

. Nombreuses possibilités de conception, de design et de couleur
. Rapidité de construction
. Bon rapport qualité / prix
. Entretien minimum et longévité assurée
. Grande résistance à la corrosion grâce à des laquages durables dans le temps obtenus à l’aide de traitements spécifiques.
. Simple d’entretien
. Pièces de la structure aluminium facilement changeables en cas de dommages
. Matériau sain et sûr, l’aluminium n’émet ni poussières ni particules.
. Supporte des vitrages de grande dimension avec de grandes baies vitrées qui captent les apports thermiques naturels du soleil.

LES INCONVÉNIENTS D’UNE VÉRANDA EN ALUMINIUM

. Fragilité de la structure si la qualité de l’aluminium n’est pas au top
. Peu de performance thermique. Il est envisageable d’installer des ponts thermiques afin de renforcer l’isolation
. Matériau qui ne peut supporter une forte charge du toit

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