Problème de voisinage : que faire ?

Vivre en harmonie avec ses voisins est l’idéal que nous cherchons tous à atteindre. Mais que faire lorsque la réalité est tout autre et que les troubles anormaux du voisinage perturbent votre quotidien ? On vous aide à naviguer à travers les conflits de voisinage et trouver des solutions adaptées.

Identifier le problème

Les litiges entre voisins sont aussi variés que délicats à gérer. Ils peuvent surgir sous de multiples formes, nécessitant une identification précise pour adopter une stratégie de résolution adaptée. Le tapage nocturne, par exemple, est un classique des troubles du voisinage. Il peut s’agir de bruits de pas, de musique forte, d’aboiements répétés ou encore de travaux réalisés à des heures inappropriées.

Les nuisances olfactives sont un autre type de désagrément courant. Elles peuvent provenir d’ordures, de compost, de fumées ou d’autres odeurs persistantes qui perturbent le bien-être des voisins.

Les désaccords sur les limites de propriété, quant à eux, englobent les litiges liés aux plantations, aux clôtures, ou à l’utilisation des espaces communs et privatifs.

Les conflits peuvent également être liés à l’usage des parties communes dans le cas de copropriétés, comme les problèmes de stationnement, l’utilisation des espaces verts ou d’autres installations communes.

Identifier le type de litige est le premier pas pour déterminer les démarches à mettre en œuvre, que ce soit une approche amiable ou l’engagement d’une procédure judiciaire.

D’abord, la communication

En cas de conflit de voisinage, que faire ? La communication est souvent l’outil le plus puissant pour résoudre les litiges de voisinage. Avant de s’engager dans des démarches plus formelles, une discussion ouverte et honnête peut être la clé pour dissiper les malentendus et trouver des solutions mutuellement bénéfiques.

Commencez par approcher votre voisin de manière calme et respectueuse. Choisissez un moment approprié, où vous pouvez discuter sans être pressé par le temps. Exprimez clairement vos préoccupations, en étant précis sur les nuisances que vous subissez, tout en restant à l’écoute.

Restez courtois et montrez de l’empathie, en essayant de comprendre la situation de votre voisin. Cela peut aider à créer un environnement propice à la recherche de solutions.

N’hésitez pas à proposer des compromis ou à exprimer vos attentes clairement. La communication peut permettre de clarifier des malentendus, d’exprimer des attentes claires et de travailler ensemble pour trouver des solutions qui améliorent la cohabitation et le respect mutuel entre voisins.

Les solutions amiables

Quand le dialogue direct ne porte pas ses fruits, il est temps de considérer des solutions amiables pour résoudre les conflits de voisinage. Ces méthodes visent à trouver un accord mutuel sans avoir besoin de s’engager dans une procédure judiciaire, souvent longue et coûteuse.

La médiation est une option particulièrement efficace. Elle implique l’intervention d’un médiateur, un professionnel neutre et impartial, qui facilite la communication entre les parties. Le médiateur aide à clarifier les points de désaccord, à explorer des solutions et à négocier un accord qui satisfait toutes les parties impliquées.

La médiation permet de maintenir un certain contrôle sur la résolution du conflit, contrairement à une procédure judiciaire où les décisions sont prises par un juge. Elle offre également un espace confidentiel pour discuter ouvertement des problèmes, ce qui peut être particulièrement bénéfique pour préserver de bonnes relations de voisinage à l’avenir.

D’autres solutions amiables incluent la conciliation, où un conciliateur tente de rapprocher les parties et de les aider à trouver un accord, et l’arbitrage, où un arbitre prend une décision après avoir entendu les arguments de chaque côté.

Opter pour une solution amiable peut souvent conduire à une résolution plus rapide, moins stressante et plus satisfaisante des litiges entre voisins, tout en préservant une atmosphère de respect et de coopération.

Les recours juridiques

Lorsque les nuisances persistent malgré vos efforts de communication et de médiation, il peut être nécessaire de se tourner vers des recours juridiques pour faire valoir vos droits. Le code civil offre un cadre légal pour gérer les troubles de voisinage et peut être une ressource précieuse pour comprendre vos droits et obligations.

Pour engager une procédure, il faut d’abord documenter les nuisances subies. Comment prouver un trouble du voisinage ? Cela peut inclure la prise de photos ou de vidéos, la rédaction de notes détaillées sur la nature et la fréquence des nuisances, et la collecte de témoignages de tiers si possible. Ces éléments peuvent être essentiels pour prouver l’existence et l’impact des troubles du voisinage.

Trouble du voisinage : code civil

Les articles 544, 1240 et 1241 du code civil sont particulièrement pertinents en matière de troubles de voisinage. L’article 544 définit le droit de propriété et les limites associées, tandis que les articles 1240 et 1241 concernent la responsabilité civile en cas de dommages causés à autrui.

Une procédure judiciaire peut être engagée pour demander réparation, souvent sous forme de dommages et intérêts, et pour faire cesser les nuisances. Cela peut impliquer de saisir le tribunal d’instance ou de grande instance, selon la nature du litige.

Les recours juridiques peuvent être plus complexes et exigeants, mais ils sont parfois nécessaires pour résoudre des conflits persistants et garantir le respect de vos droits en tant que propriétaire ou occupant.

Prévention et bonnes pratiques

La prévention est votre alliée la plus puissante dans la gestion des troubles de voisinage. Adopter une attitude proactive, respectueuse et tolérante peut souvent désamorcer des tensions avant qu’elles ne se transforment en conflits majeurs. Voici quelques bonnes pratiques pour maintenir une cohabitation paisible et prévenir les problèmes de voisinage.

D’abord, cultivez de bonnes relations avec vos voisins dès le départ. Un simple bonjour, une petite discussion ou une attitude amicale peuvent créer un sentiment de communauté et de respect mutuel. Soyez également conscient des règles de vie commune, que ce soit en matière de bruit, d’utilisation des espaces communs ou de gestion des déchets.

Ensuite, soyez attentif aux préoccupations de vos voisins. Si un voisin exprime une gêne ou un mécontentement, écoutez-le attentivement, montrez de l’empathie et soyez prêt à faire des ajustements raisonnables pour résoudre le problème.

Enfin, n’hésitez pas à communiquer proactivement en cas de situations susceptibles de causer des désagréments, comme des travaux de rénovation ou une fête. Informer vos voisins à l’avance et montrer de la considération pour leur confort peut aider à maintenir une atmosphère harmonieuse.

En adoptant ces bonnes pratiques, vous pouvez contribuer à créer un environnement de vie agréable, minimiser les risques de conflits et favoriser une cohabitation respectueuse et paisible avec vos voisins.

Quel type d’assainissement individuel choisir ?

Si vous êtes propriétaire d’une maison isolée, la question de l’assainissement individuel est primordiale. Dans cet article, nous aborderons les principaux types d’assainissement, les critères de choix, les prix de l’assainissement individuel et les aides disponibles en France.

Comprendre vos besoins en assainissement individuel

L’assainissement individuel, ou assainissement non collectif (ANC), désigne le traitement des eaux usées provenant d’une maison. Contrairement aux systèmes collectifs, il concerne les maisons isolées, qui ne sont pas raccordées au réseau public de tout-à-l’égout. Entre 15 et 20% de la population française est concernée par l’assainissement individuel.

Pourquoi est-ce important ? L’assainissement individuel offre plus de flexibilité, réduisant ainsi la nécessité de raccordement à un système collectif. Cela peut être avantageux, surtout si votre maison est située dans une zone éloignée. De plus, il contribue à préserver l’environnement en traitant les eaux usées de manière plus efficace.

Les différents types d’assainissement individuel

Plusieurs options s’offrent à vous pour l’ANC, chacune avec ses avantages spécifiques. Les principales sont la fosse toutes eaux, la microstation d’épuration, et le filtre compact.

La fosse toutes eaux

La fosse toutes eaux (anciennement fosse septique) est un choix classique, efficace pour les maisons de petite à moyenne taille. Elle retient les matières solides et permet un traitement partiel des eaux usées. Son prix d’installation est souvent abordable, mais il faut prévoir des coûts d’entretien régulier.

La phyto épuration

La phyto épuration (aussi appelée lagunage) est le système d’assainissement individuel écologique par excellence, qui dépollue les eaux usées grâce à l’installation d’un massif filtrant planté, constitué d’un ou de plusieurs étages de plantes.

La microstation d’épuration

La microstation d’épuration est un système de traitement des eaux usées qui effectue l’intégralité du cycle d’épuration. On trouve des micro stations d’épuration à culture fixée, et d’autres à culture libre. Le système doit cependant être activé en permanence pour ne pas que les bactéries meurent.

Le filtre compact

Le filtre compact a un fonctionnement proche de celui des fosses toutes eaux, avec quelques caractéristiques des microstations. La fosse est soit intégrée au filtre, soit séparée. Son principal avantage est sa petite taille, inférieure à 15 m². Il n’a pas besoin d’électricité ni de fonctionner en continu.

Les critères de sélection de l’assainissement individuel

Quel assainissement non collectif choisir ? Le choix de votre système d’ANC dépend en grande partie de vos besoins spécifiques. Parmi les principaux facteurs de choix, on retrouve :

  • Taille de la maison : en fonction du nombre de pièces principales, vous aurez besoin d’un système d’assainissement plus ou moins puissant. L’occupation de votre maison entre également en compte, car les microstations d’épuration sont incompatibles avec les maisons secondaires. La taille du terrain joue aussi, car une fosse toutes eaux nécessite au moins 100m² de surface extérieure.
  • Nature du sol : une analyse de votre sol doit être effectuée pour savoir quel assainissement non collectif sera le plus adapté. Par exemple, un sol argileux n’est pas compatible avec une fosse toutes eaux.
  • Zone sensible : pour installer un ANC, votre terrain ne doit pas se trouver en zone sensible (proche d’un lieu de baignade ou d’une source d’eau potable).
  • Budget : Évidemment, installer un système d’assainissement individuel représente un certain investissement. Les coûts d’installation, de maintenance et d’entretien sont différents en fonction de votre choix. Des aides sont toutefois disponibles pour vous aider.

Une installation encadrée

Il faut savoir que l’assainissement individuel est encadré par les pouvoirs publics, afin d’éviter tout risque sanitaire ou environnemental. Avant de débuter votre projet d’ANC, plusieurs étapes sont nécessaires.

  • Contacter le SPANC (service public d’assainissement non collectif) dont dépend votre logement pour être conseillé ;
  • Demander une étude de sol à un professionnel pour choisir le système approprié ;
  • Faire valider votre projet auprès du SPANC avant toute installation.

Assainissement individuel : les prix

Un élément clé dans le choix de votre système d’assainissement individuel est le prix. Les coûts varient considérablement en fonction du type de système et de votre situation particulière.

La fosse toutes eaux est le dispositif le plus accessible : il faut compter entre 3 500 et 10 000€, en fonction du niveau de gamme. L’entretien est intéressant, puisque la vidange se fait seulement tous les 4 ans, selon le taux de remplissage de votre fosse.

Pour la phytoépuration, vous devrez débourser entre  7 500 et 11 000€ pour son installation. En revanche, l’entretien est très intéressant puisque le retrait des boues ne se fait que tous les 5 à 10 ans.

La microstation d’épuration est un système qui peut être assez onéreux, entre 4 500€ et 12 000€ en général. La vidange se fait tous les 2 ans, l’entretien est donc plus régulier.

Installer un filtre compact vous demandera un investissement de 8 000 à 11 000€. Son avantage est que le remplacement du substrat filtrant ne se fait que tous les 10 à 15 ans. La vidange doit être effectuée lorsque son taux de remplissage atteint 50%.

D’autres coûts sont à prendre en compte lorsqu’il s’agit de faire un choix entre les différents types d’assainissement individuel : l’étude du sol, le raccordement, les puits perdus, le remblayage, les contrôles, la redevance au SPANC, etc.

Les aides pour de l’assainissement individuel

Des aides sont disponibles en fonction du type d’assainissement choisi, pour encourager l’adoption de systèmes respectueux de l’environnement. Vous pouvez réduire le coût d’installation grâce à des subventions de l’Anah ou des collectivités locales, bénéficier de l’éco-PTZ, de prêts de la CAF, d’un taux de TVA réduit ou d’aides des caisses de retraite.

Conception et installation

Une fois que vous avez choisi le type d’assainissement non collectif qui vous convient, il est temps de passer à la phase de conception et d’installation. Nous vous recommandons de faire appel à un professionnel qualifié pour garantir une installation correcte et conforme à la réglementation.

Entretien de l’assainissement

Après l’installation, l’entretien est essentiel pour assurer le bon fonctionnement de votre système d’ANC. Les fosses toutes eaux, les microstations et les filtres compacts doivent être vidangés régulièrement, et les pré-filtres nettoyés. N’hésitez pas à mettre en place un contrat d’entretien avec un professionnel de l’assainissement pour vous assurer d’être aux normes.

FAQ

Quel assainissement non collectif choisir ?

Nous l’avons vu, le choix du système d’assainissement individuel dépend de nombreux facteurs tels que la taille de la maison, la nature du sol, la sensibilité de la zone et le budget que l’on souhaite y consacrer. Pour une maison de petite taille, une fosse toutes eaux est souvent suffisante. La phytoépuration, quant à elle, s’avère intéressante si vous cherchez une solution écologique.

Qu’est-ce qu’un système d’assainissement autonome ?

Un système d’assainissement autonome est conçu pour traiter les eaux usées d’une maison non reliée au réseau collectif de tout-à-l’égout. Il s’agit d’installations individuelles, comme les fosses toutes eaux ou les micro stations, qui assurent le traitement de manière indépendante. Ces systèmes permettent une gestion locale des eaux usées, parfait pour les habitations isolées.

Qui est concerné par l’assainissement non collectif ?

L’assainissement non collectif regroupe l’ensemble des solutions permettant de collecter, transporter, traiter et évacuer les eaux usées domestiques des habitations non reliées au réseau public. Cela est loin d’être marginal, puisque 15 à 20 % de la population française est concernée car non raccordée au tout-à-l’égout.

Quel budget prévoir pour la rénovation d’une salle de bain ?

Vous envisagez de rénover votre salle de bain que vous ne pouvez plus voir en peinture ? Malgré la taille, souvent petite, de cette pièce, le coût de cette rénovation représente plusieurs milliers d’euros. Laissez-nous vous guider à travers les différents postes de dépenses à considérer avant de vous lancer.

Les raisons de rénover votre salle de bain

Les raisons qui vous poussent à entreprendre une rénovation de votre salle de bain sont aussi variées que personnelles. Voici les motivations les plus courantes qui incitent de nombreuses personnes à sauter le pas :

  • Une touche de modernité et de fonctionnalité : Transformez votre espace salle de bain en un cocon contemporain et pratique, répondant à vos attentes.
  • Un havre de bien-être : Faites de votre salle de bain un lieu de retraite dédié à la détente, où vous pourrez oublier le stress quotidien.
  • La sécurité avant tout : Si la baignoire vous inquiète, optez pour une douche pour une salle de bain plus sûre, en particulier pour les membres les plus âgés de la famille.
  • Économie d’eau intelligente : En rénovant, vous pouvez également mettre en place des solutions éco-responsables qui réduisent votre consommation d’eau.
  • Adieu à l’humidité et aux moisissures : Si vous avez affaire à des problèmes d’humidité, une rénovation bien pensée peut purifier et assainir votre espace.

Rénovation de salle de bain : le budget

Le budget pour une rénovation de salle de bain varie notamment en fonction de la taille de celle-ci et des travaux que vous envisagez. Faisons le point sur les différents postes de dépenses !

Budget global pour la rénovation d’une salle de bain

Le coût total se situe généralement autour de 700€ par m². Il vous suffit de faire un rapide calcul en fonction des dimensions de votre salle de bain pour avoir une idée du budget nécessaire.

Gardez à l’esprit que si votre rénovation requiert des travaux plus importants, le coût par m² peut augmenter de quelques centaines d’euros. Il est judicieux de demander plusieurs devis à différents artisans et de comparer les prix en fonction des services proposés. Vous pourrez rencontrer de nombreux professionnels lors des salons Viving, ce qui facilitera votre recherche d’experts qualifiés pour votre projet.

Budget rénovation de douche

Si vous envisagez d’installer une nouvelle douche ou de remplacer votre baignoire par une douche, il est important de prendre en compte la diversité des prix en fonction du type de douche que vous souhaitez.

Pour une douche classique, les coûts oscillent généralement entre 500 et 1 500€. Cependant, si vous aspirez à une douche à l’italienne, offrant un espace plus spacieux et une esthétique moderne, prévoyez un budget compris entre 2 500€ et 4 500€. Une alternative intermédiaire serait la douche hydromassante, qui offre une relaxation à un tarif plus abordable, généralement entre 500 et 2 000€.

Si vous rêvez d’avoir un véritable spa à domicile, vous pouvez opter pour une douche hammam/sauna, mais cela peut coûter entre 2 500€ et 12 000€, en fonction du modèle choisi. Enfin, pour ceux qui ont des besoins spécifiques, une douche PMR peut être une option, avec des prix allant de 2 500€ à 8 000€. Des aides financières sont disponibles pour faciliter cette transformation.

N’oubliez pas que le choix des matériaux joue un rôle déterminant dans le coût final de votre douche. Opter pour du marbre ou de la pierre naturelle représente un investissement plus conséquent que l’utilisation d’acrylique ou de céramique.

>> En savoir plus : Comment rénover une douche ?

Budget rénovation du sol et des murs

Lors de la rénovation de votre salle de bain, pensez à changer le papier peint, la peinture ou le revêtement de sol pour un nouveau style.

Assurez-vous d’inclure le coût de la dépose des revêtements existants dans votre budget, avant de poser un nouveau carrelage ou un autre revêtement. Le carrelage est idéal pour les salles de bains en raison de sa facilité d’entretien et de sa résistance à l’humidité. En comparaison, peinture et papier peint sont des options plus économiques.

Par exemple, la mosaïque coûte entre 15 et 60€/m², la faïence entre 20 et 60€/m², les carreaux de ciment environ 100€/m², tandis que la peinture spéciale salle de bain est à seulement 10€/m².

>> En savoir plus : Comment choisir son sol de salle de bain ?

Budget robinetterie

La robinetterie est cruciale pour économiser de l’eau. Opter pour un robinet mitigeur plutôt qu’un robinet mélangeur classique permet des économies d’eau plus significatives. Les robinets mitigeurs ont un coût moyen de 110€, ce qui est plus abordable que les robinets mélangeurs, généralement à 120€.

Si votre plomberie ou tuyauterie est dégradée ou rouillée, une rénovation s’impose, impactant ainsi votre budget. Dans ce cas, le tarif horaire d’un plombier s’appliquera. N’hésitez pas à demander plusieurs devis avant d’arrêter votre choix.

Budget sèche-serviettes

L’installation d’un sèche-serviettes peut être avantageuse pour votre salle de bain. Compact et efficace, il réchauffe rapidement la pièce. Les sèche-serviettes ont généralement un coût variant de 200€ à 1 000€ en fonction des fonctionnalités souhaitées.

Budget meubles de salle de bain

Si vous prévoyez de donner un coup de neuf à votre salle de bain avec de nouveaux meubles, il est difficile de donner un budget précis.

De nombreux types de meubles peuvent s’intégrer à cette pièce, tels que des colonnes de rangement, des meubles vasques, des étagères, des meubles à tiroirs, et bien sûr, la petite décoration telle que les tapis, les bougies ou les plantes. En règle générale, prévoyez un budget allant de 800€ à 2 000€ pour vos meubles de salle de bain.

Comment rénover une salle de bain à petit prix ?

Hé oui : une salle de bain rénovée, ça peut coûter très cher. Pour une rénovation de salle de bain à petit budget, nous avons quelques conseils pour vous aider :

  • Optez pour des équipements d’entrée de gamme ou des équipements d’occasion en bon état.
  • Si vous avez des compétences en bricolage, envisagez de gérer la dépose vous-même, en veillant à ne pas toucher à la robinetterie.
  • Effectuez des travaux mineurs sans modifier les points d’eau, qui représentent souvent une part importante des coûts.
  • Privilégiez une simple couche de peinture sur les murs plutôt que de remplacer le carrelage s’il est encore en bon état.
  • Explorez les aides disponibles pour les rénovations de salle de bain, notamment pour les travaux liés à la sécurité ou à l’accessibilité. Des crédits d’impôts ainsi que des aides de l’Anah et des collectivités territoriales peuvent contribuer à réduire votre budget.

Comment rénover le carrelage de votre cuisine ?

La cuisine est sans aucun doute l’une des pièces maîtresses de votre maison. Avec le temps, le carrelage peut perdre de son éclat et avoir besoin d’une petite cure de jouvence. Vous vous demandez comment rénover un carrelage mural de cuisine ou un plan de travail en carrelage ? On vous explique comment procéder à une rénovation de carrelage de cuisine réussie !

Préparation de la rénovation du carrelage de cuisine

Avant de vous lancer tête baissée dans votre projet de rénovation, prenez un temps de réflexion. Tout bon bricoleur sait que la préparation est la clé du succès. Rassurez-vous, cette phase n’est pas aussi compliquée qu’elle en a l’air.

Nettoyez le carrelage actuel

Munissez-vous d’une éponge, d’eau chaude et d’un bon détergent. Frottez bien pour retirer toutes les taches, graisses et autres joyeusetés qui se sont accumulées au fil du temps. Vous avez besoin d’un support propre, prêt à accueillir sa nouvelle parure.

Évaluez les dommages et réparations mineures

Ensuite, inspectez minutieusement votre carrelage. Repérez les carreaux cassés, les joints endommagés ou tout autre petit bobo. Prenez des notes, cela pourrait vous être utile pour la suite ! Pour les réparations, un peu de mortier ou de mastic fera l’affaire.

Choisissez les matériaux et outils nécessaires

Selon que vous souhaitez peindre, réparer ou remplacer un carreau, la liste d’achats variera. La plupart des magasins de bricolage ont des conseillers qui se feront une joie de vous guider, si vous n’avez pas besoin d’un artisan pour de plus gros travaux de rénovation de cuisine. Pensez à vérifier les outils que vous avez déjà chez vous pour éviter des achats inutiles.

Les travaux peuvent commencer ! Alors, qu’y a-t-il à faire ?

 >> En savoir plus : Refaire sa cuisine : les questions à se poser

Comment rénover un carrelage mural de cuisine ?

Vous avez décidé de relooker votre vieux carrelage mural ? Avec un peu d’huile de coude et les bons conseils, ce sera un jeu d’enfant.

Nettoyez le carrelage mural

Muni d’une spatule ou d’un grattoir, retirez toutes les saletés et les vieux résidus de joint. Pour un nettoyage digne de ce nom, une bonne brosse, de l’eau savonneuse et un peu d’effort seront vos meilleurs alliés. Pour les taches tenaces, vous pouvez également utiliser du vinaigre blanc. Une fois que votre mur ressemble à un tableau vierge, séchez-le bien.

Posez une sous-couche ou un enduit

Cette étape est souvent négligée, mais elle est cruciale ! Pourquoi ? Parce qu’elle assure l’adhérence de la peinture ou du nouveau carrelage. Alors, chouchoutez votre mur en lui appliquant une sous-couche adaptée ou, si vous souhaitez poser un nouveau carrelage, un enduit spécial carrelage.

Peinture ou pose d’un nouveau carrelage ?

Si vous optez pour la peinture, choisissez-en une conçue pour les carrelages, elle résistera mieux aux éclaboussures et à l’humidité. Pour la pose d’un nouveau carrelage, vérifiez bien les recommandations du fabricant. La pose peut être délicate, alors n’hésitez pas à faire appel à un artisan. Vous pourrez en découvrir lors des salons Viving ou en déposant votre projet sur notre site !

Rénovation du sol du carrelage de la cuisine

Rassurez-vous, lui donner un coup de jeune est loin d’être une mission impossible. Un peu de travail et vous aurez un sol brillant et accueillant sous vos pieds !

Retirez le carrelage abîmé

Une étape compliquée, qui peut être confiée à un professionnel si vous ne vous sentez pas bricoleur dans l’âme. Mettez des gants, un casque et des lunettes de sécurité puis, à l’aide d’un marteau et d’un burin, décollez délicatement les carreaux abîmés. Allez-y doucement pour ne pas endommager les carreaux en bon état, à moins que vous ne retiriez tout !

Préparez du sol

Une fois les vieux carreaux retirés, balayez et aspirez soigneusement tous les débris. Selon l’état du sol, il peut être nécessaire d’appliquer un enduit de lissage pour garantir une surface parfaitement plane.

Choisissez votre carrelage

Pensez à la résistance, à l’esthétique et, bien sûr, à votre budget. Emportez avec vous un échantillon de votre ancien carrelage ou une photo de votre cuisine, pour vous aider à visualiser le résultat final.

Posez le nouveau carrelage

Appliquez la colle avec une spatule crantée, posez le carreau en le pressant légèrement et veillez à respecter des intervalles réguliers entre chaque pièce (pour les joints). Une fois tout en place, attendez que la colle sèche, puis procédez à la jointure. Vous avez peur que ce soit un peu trop technique pour vous ? Faites appel à un artisan pour un résultat parfait !

Comment rénover un plan de travail de cuisine en carrelage ?

Si vous utilisez beaucoup votre cuisine, votre plan de travail a souffert, sans aucun doute ! Comment lui redonner un look frais et moderne ?

Décapez le plan de travail actuel

Avant toute chose, faisons place nette ! Avec une éponge et un nettoyant doux, débarrassez-vous des taches et résidus. Si votre carrelage est particulièrement ancien ou encrassé, le vinaigre blanc sera votre allié. Rincez bien, séchez et admirez votre espace de travail prêt pour la métamorphose !

Réparez les éventuels dégâts

Les plans de travail peuvent parfois subir de petits accidents : carreaux fissurés, joints abîmés… C’est le moment d’y remédier. Utilisez du mastic ou de la résine pour combler les petits trous voire un morceau de carreau pour remplacer ceux qui sont vraiment endommagés. Pensez à bien lisser pour éviter les surépaisseurs.

Nouveau carrelage ou rénovation ?

  • Option carrelage : Une fois le plan de travail préparé, déposez un filet de colle à carrelage et commencez la pose en partant du centre vers les bords. Utilisez un niveau pour vérifier la planéité et insérez des croisillons entre chaque carreau pour garder des espaces réguliers. Laissez sécher, puis jointez.
  • Option résine : Si vous voulez garder votre carrelage mais lui offrir un nouveau look, la résine est la solution ! Elle recouvrira le carrelage en lui donnant une apparence lisse et moderne.

Et voilà ! Votre plan de travail a retrouvé sa splendeur d’antan (ou peut-être même mieux !). N’oubliez pas de le chouchouter et de le nettoyer régulièrement pour préserver sa beauté.

Vous n’êtes pas certain d’être capable de rénover le carrelage de votre cuisine seul ? Pas de panique, rendez-vous au salon Viving le plus proche de chez vous et prenez conseil auprès de nos artisans qualifiés.

Combien investir en SCPI ?

Investir dans une SCPI, c’est un peu comme partir en voyage : il faut bien préparer sa route ! Mais rassurez-vous, on est là pour vous guider pas à pas. Voici quelques stratégies qui peuvent vous aider à investir de manière intelligente et sereine dans les SCPI.

Rappel : qu’est-ce qu’une SCPI ?

Une SCPI, ou Société Civile de Placement Immobilier, est une structure qui permet d’investir dans l’immobilier sans avoir à acheter un bien en direct. En acquérant des parts de SCPI, vous investissez indirectement dans un ensemble de biens immobiliers que la SCPI possède et gère.

Plutôt que d’acheter tout un immeuble ou un appartement, vous achetez une petite partie d’un grand portefeuille immobilier. Cela vous permet de profiter des revenus locatifs générés par ces biens, tout en mutualisant les risques avec d’autres investisseurs. De plus, c’est la SCPI qui se charge de toute la gestion : de la recherche des locataires à l’entretien des propriétés, vous n’avez pas à vous en soucier !

>> En savoir plus : Investir dans l’immobilier d’entreprise, est-ce intéressant ?

Quelle somme minimum investir en SCPI ?

En général, les tickets d’entrée dans une SCPI sont accessibles : des parts sont proposées à 200€ seulement. Toutefois, pour profiter de véritables revenus complémentaires, il est nécessaire d’investir davantage.

Selon la SCPI que vous choisissez, vous devrez peut-être débourser au moins 10 000 ou 20 000€ pour espérer un bon rendement mensuel. Il est intéressant de consacrer 15% de son capital disponible aux SCPI, s’il s’agit de votre stratégie patrimoniale. N’hésitez pas à consulter un gestionnaire de patrimoine pour vous conseiller.

Bien sûr, vous pouvez tout à fait investir un petit montant au départ, puis acheter plus de parts à l’avenir.

SCPI, combien investir au maximum ?

Bien que les risques soient limités en SCPI par rapport à d’autres types d’investissement grâce à la mutualisation des risques, il est recommandé de ne pas dépasser ⅓ de votre patrimoine dans les SCPI.

Si vous envisagez d’investir une grosse somme, comme 200 000 ou 300 000€, nous vous préconisons de répartir la somme sur plusieurs SCPI différentes, afin de réduire encore davantage le risque et de diversifier votre patrimoine.

Comment acheter des parts ?

Investir comptant dans une SCPI

Acheter des parts de SCPI comptant vous permet d’investir dans la pierre avec quelques centaines d’euros seulement, sans les contraintes de l’emprunt immobilier. Vous pouvez profiter de revenus complémentaires après le délai de jouissance, sans avoir à les utiliser pour rembourser votre crédit. Si vous disposez des liquidités suffisantes, c’est une solution intéressante.

Investir à crédit dans une SCPI

Même si le ticket d’entrée est accessible, emprunter pour acheter des parts de SCPI peut être avantageux. Vous bénéficiez à la fois des rendements de la SCPI et de l’effet de levier du crédit immobilier. Avec le bon choix, vous pouvez rembourser votre emprunt grâce aux dividendes perçues, tout en déduisant les intérêts d’emprunts de vos revenus fonciers.

A noter : certaines banques peuvent être réticentes à l’idée de financer des SCPI, à moins de proposer leurs propres produits.

Investir dans une SCPI via une assurance vie

Il est possible d’investir dans des SCPI grâce à un contrat d’assurance vie. Elles sont disponibles en tant qu’unités de compte. Dans ce cadre, les frais d’entrée sont généralement allégés et il n’y a aucun délai de jouissance. L’assureur garantit également la liquidité des parts.

Les frais à ne pas oublier

En plus de votre investissement, d’autres coûts sont à prendre en compte. Il est important de les considérer pour ne pas vous retrouver à payer des frais que vous n’aviez pas prévu dans votre budget.

  • Frais de souscription : le coût pour acheter vos parts de SCPI, comme des frais d’entrée.
  • Frais de gestion : la société gérante de la SCPI prélève un pourcentage sur les loyers perçus chaque année.
  • Frais de cession : si vous décidez de vendre vos parts, il peut y avoir des frais de cession à payer.

Comment bien investir dans une SCPI ?

Démarrer petit et augmenter progressivement

Nul besoin de sortir le grand jeu dès le départ. Commencer avec un montant modeste vous permet de vous familiariser avec le fonctionnement des SCPI sans prendre de risques démesurés.

Cela vous donne le temps d’observer comment votre investissement évolue, de comprendre les termes comme le taux de rendement ou le taux d’occupation financière sans vous sentir dépassé.

À mesure que vous devenez plus à l’aise, envisagez d’augmenter progressivement votre investissement pour obtenir un meilleur rendement.

L’effet de levier avec un emprunt

Cela peut sembler intimidant, mais emprunter pour investir dans une SCPI est une stratégie courante, appelée effet de levier. C’est-à-dire que vous prenez un crédit bancaire pour acheter vos parts de SCPI.

L’intérêt majeur ici est que vous pouvez acheter des parts sans utiliser uniquement votre propre argent, et en plus, les intérêts de cet emprunt sont souvent déductibles de vos revenus fonciers, ce qui est fiscalement avantageux !

Parlez-en à un expert et assurez-vous de bien comprendre les termes du prêt avant de vous lancer. Vous pouvez rencontrer des experts immobiliers lors des salons Viving.

La diversification à travers plusieurs SCPI

Vous avez entendu l’expression ‘ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier’ ? Cela s’applique aussi ici ! Investir dans différentes SCPI vous permet de diversifier votre investissement.

Cette stratégie réduit vos risques, car si une SCPI performe moins bien, les autres peuvent compenser. Cela vous donne également l’accès à différents marchés immobiliers (bureaux, commerces, résidences…).

Prenez le temps de bien choisir les SCPI dans lesquelles vous investissez. Comparez leurs performances passées, mais aussi leur stratégie et leur gestion.

Fixer des objectifs clairs et réalistes

Avant de vous lancer, demandez-vous : “Pourquoi je veux investir dans des SCPI ?”. Est-ce pour préparer votre retraite, générer un revenu complémentaire, réduire vos impôts ?

Avoir des objectifs clairs vous aidera à choisir la SCPI qui correspond le mieux à vos besoins et à éviter les mauvaises surprises.

Soyez patient et réaliste. L’immobilier est un investissement sur le long terme. Ne vous attendez pas à devenir riche du jour au lendemain !

Comment rénover une salle de bain : nos conseils

Lassé de votre vieille salle de bain qui ne correspond plus à vos goûts ou à vos besoins ? C’est le moment de lui donner un coup de neuf et de la transformer en un espace à votre image ! On vous partage nos meilleurs conseils pour réussir la rénovation de votre salle de bain.

Préparer la rénovation de la salle d’eau

Etat des lieux

Avant de rénover sa salle de bain, la première étape consiste à évaluer son état. Prenez le temps d’analyser la pièce dans les moindres détails et d’identifier les problèmes, les réparations et les améliorations possibles.

Quelques exemples de questions à vous poser :

  • Est-ce que votre plomberie montre des signes de faiblesse ?
  • Est-ce que le carrelage est ébréché ou démodé ?
  • Est-ce que vous souhaitez remplacer les meubles de la salle de bain ?
  • Faut-il installer une douche à la place de la baignoire ?
  • Les luminaires doivent-ils être changés ? etc.

Une fois que vous saurez exactement ce qu’il y a à conserver et à remplacer, vous pourrez passer à l’étape du budget.

Prévoir un budget

Les travaux de la salle de bain peuvent être rapidement onéreux. Connaître le budget maximal que vous pouvez y consacrer vous aidera à prioriser les rénovations.

Prenez en compte les coûts des matériaux (qui ont augmenté), des outils et du ou des artisans si vous êtes accompagné dans ce projet. On vous le recommande si les travaux sont importants.

Pour obtenir des devis personnalisés, n’hésitez pas à vous rendre au salon Viving où vous pourrez rencontrer des artisans experts en rénovation de salle de bain, qui vous aiguilleront dans votre projet de travaux.

Inspiration

C’est l’occasion idéale pour laisser libre cours à votre imagination ! De quoi avez-vous vraiment envie pour votre salle de bain rénovée ?

Explorez les dernières tendances en matière de décoration intérieure et choisissez ce qui vous plaît le plus. Vous préférez la déco Japandi, la déco feng shui ou la déco bohème ? Pensez à visiter notre Labo Viving pour prendre conseil auprès de nos expertes en décoration, qui pourront vous aider à transformer vos envies en réalité.

Prendre les mesures

Pour donner vie à vos idées, vous aurez besoin de connaître les mesures précises de la pièce : longueur, largeur et hauteur sous plafond, pour savoir exactement ce que vous pouvez vous permettre comme meubles et aménagements. Notez également les emplacements des portes, des fenêtres, des prises électriques, de l’interrupteur et de la VMC.

Réaliser les travaux de rénovation de salle de bain

Liste des travaux

Que vous réalisiez les travaux seul ou que vous les déléguiez à un professionnel, soyez sûr d’établir une liste des travaux à réaliser, pour garder un cap précis et ne pas vous éparpiller.

Faites le point :

  • Faut-il tout casser pour intégralement refaire la salle de bain ?
  • Faut-il décloisonner pour agrandir la pièce ?
  • Faut-il rénover toute la plomberie ?
  • Faut-il changer la ventilation ?
  • Faut-il revoir l’éclairage ?
  • Faut-il installer de nouveaux revêtements de sols et de murs ?
  • Faut-il changer les meubles ?
  • Faut-il installer une nouvelle baignoire ou une douche ?
  • Faut-il remplacer ou agrandir les fenêtres ? etc.

Si vous ne pouvez pas tout faire, classez les travaux par ordre de priorité et commencez par le plus urgent. Pour chacun, définissez les matériaux et les équipements dont vous avez besoin.

Engager des professionnels ou faire soi-même ?

La question fatidique ! Si vous pensez avoir les compétences et le temps de réaliser vous-même cette transformation, pourquoi pas. Songez que ce type de travaux demande une certaine disponibilité et si vous manquez de temps, rénover votre salle de bain risque d’être laborieux. Vous pourriez même finir par faire appel à un professionnel en désespoir de cause.

Avant de prendre une décision, pesez le pour et le contre. Engager un artisan spécialisé en rénovation de salle de bain vous garantit un travail de qualité, un gain de temps conséquent et un résultat à la hauteur de vos attentes. En réalisant vous-même les travaux, vous économisez de l’argent sur la main d’œuvre et avez la satisfaction d’avoir rénové votre salle d’eau par vos propres moyens.

Si vous décidez malgré tout de réaliser la rénovation vous-même, veillez à prendre toutes les mesures de sécurité nécessaires : ne vous mettez pas en danger inutilement !

Combien de temps pour refaire entièrement une salle de bain ?

La rénovation complète d’une salle de bain peut varier en termes de durée, en fonction de la complexité des travaux et de la taille de la pièce.

En général, il est recommandé de prévoir un délai d’environ deux à trois semaines pour une rénovation complète. Cependant, des imprévus peuvent survenir en cours de route et ainsi prolonger la durée des travaux.

Pour éviter tout retard, établissez un échéancier détaillé en planifiant les différentes étapes du processus de rénovation. Cela vous permettra de suivre efficacement les progrès et de vous assurer que les travaux se déroulent selon le planning prévu.

Terminer la rénovation de la salle de bain

Choix des meubles et des accessoires

Une fois les gros travaux terminés, il est temps de s’attaquer aux touches finales qui donneront à votre nouvelle salle de bain tout son charme. Si vous avez choisi l’option du relooking complet de votre pièce, faites-vous plaisir sur la décoration.

Choisissez les meubles et les accessoires selon les inspirations que vous avez sélectionnées en amont. Si vous avez une petite salle de bain, veillez à ne pas la surcharger. L’aide d’une décoratrice d’intérieur peut vous être utile !

Éclairage et ventilation

L’éclairage et la ventilation sont deux éléments essentiels dans une salle d’eau. Pour créer une atmosphère agréable sans oublier la praticité, assurez-vous d’avoir un éclairage de salle de bain adéquat.

La ventilation aide à éliminer l’humidité et les odeurs. Assurez-vous d’avoir une bonne circulation d’air en installant une nouvelle VMC ou en ouvrant régulièrement les fenêtres si vous en avez.

Nettoyage et entretien

Ça y est, votre salle de bain est prête à être utilisée ! Pour en profiter le plus longtemps possible, pensez à l’entretenir quotidiennement. Nettoyez les surfaces, les joints et les robinets avec des produits adaptés pour éliminer les restes de savon et prévenir la moisissure. Vérifiez régulièrement l’état des joints d’étanchéité et remplacez-les si nécessaire.

Ces petites attentions vous permettront de profiter pleinement de votre salle d’eau pendant de nombreuses années.

Comment nettoyer une terrasse : les meilleures méthodes

Lorsque l’on a la chance d’avoir une terrasse ou un balcon, rien d’étonnant à ce que l’on souhaite en profiter au moindre rayon de soleil. Les intempéries hivernales ayant laissé quelques traces de leur passage, un brin de toilette est indispensable pour que votre extérieur retrouve son charme. Voici quelques conseils pour nettoyer sa terrasse en fonction du matériau qui l’habille.

Bien entretenir une terrasse

Avant de profiter pleinement de sa terrasse ou de son espace extérieur, un peu d’entretien s’impose. Dans un premier temps, pensez à enlever le mobilier, les plantes et les éléments de décoration qui pourraient gêner l’opération.

Qu’il s’agisse de nettoyer une dalle de terrasse en ardoise, en carrelage, en bois, en pierre, en béton ou en composite, il existe différentes méthodes pour lui redonner de sa superbe tout en garantissant sa longévité. L’idéal étant évidemment d’utiliser des produits écologiques, sans danger pour l’environnement.

Comment nettoyer une terrasse en bois ?

La mousse et le lichen peuvent rendre votre terrasse en bois sale et surtout très glissante. Pour qu’elle garde un aspect propre et chaleureux, vous pouvez nettoyer votre terrasse en bois au savon noir. En effet, le savon noir est un produit naturel dégraissant, antibactérien et insecticide. Même s’il s’agit d’un bois particulièrement résistant, il est important d’appliquer ensuite une huile de protection pour le protéger au fil des saisons.

Pour ceux qui se posent la question, oui, il est possible de nettoyer une terrasse en bois au Karcher. Attention, lors de l’utilisation d’un nettoyeur à haute pression, il est primordial de tenir le jet d’eau à une distance de 50 cm minimum de la surface à traiter et d’éviter les pressions trop élevées. Pour information, les essences de bois exotiques tolèrent mieux le nettoyage à basse pression.

Comment nettoyer une terrasse en pierre ?

Basalte, granit, grès, ardoise ou marbre, il est essentiel d’utiliser des produits au pH neutre lors de l’entretien de votre terrasse en pierre naturelle. Ainsi, lorsque les mauvaises herbes élisent domicile entre les pierres de votre terrasse, vous pouvez facilement vous en débarrasser avec de l’eau bouillante. Habituellement salée, l’eau de cuisson des pâtes est un excellent désherbant naturel : une fois les plantes anéanties jusqu’aux racines, il est facile de les enlever.

Vous vous demandez comment nettoyer une terrasse en pierre très sale ? Il faut s’armer de patience et d’un peu d’huile de coude. En effet, afin de préserver ces matériaux de qualité, il est préférable d’éviter l’usage de nettoyeurs haute pression sur une pierre poreuse ou une pierre reconstituée. La puissance du jet rend sa surface plus fragile et sensible au gel.

Enfin, vous pouvez tout à fait protéger votre terrasse en pierre à l’aide d’un produit imperméabilisant. Ce dernier comble les pores de la pierre et forme une barrière contre les taches et l’invasion de micro-organismes, permettant d’espacer les nettoyages.

Nettoyer sa terrasse au vinaigre blanc lorsqu’elle est en pierre naturelle, est-ce vraiment une bonne idée ? Oui, s’il s’agit de pierres non calcaires comme le granit ou le quartz. En revanche, on évite absolument le vinaigre blanc sur le marbre ou le travertin qui vont s’abîmer au contact de l’acidité.

Comment nettoyer une terrasse en béton ?

Si vous prenez le temps de bichonner votre terrasse régulièrement, le bicarbonate de soude suffit à lui redonner tout son éclat. Appliquez un mélange d’eau chaude savonneuse (savon de Marseille ou savon noir) et de bicarbonate sur la surface, frottez avec une brosse, puis rincez à l’eau claire.

Lorsque votre terrasse est très sale, votre meilleur allié sera le vinaigre blanc. Laissez-le agir une quinzaine de minutes avant de frotter avec une brosse plutôt douce, puis rincez abondamment.

Nettoyer sa terrasse en béton à la javel est tentant, mais est-ce réellement une bonne idée ? Il semblerait que non. En effet, outre le fait que ce type de produit est polluant pour l’environnement, cela dégage également des vapeurs toxiques dangereuses pour la santé. Ainsi, une terrasse fraîchement nettoyée à l’eau de javel et chauffée par les rayons du soleil se transforme en cocktail toxique pour tous ceux qui viennent s’y relaxer. Par ailleurs, il s’agit d’un produit agressif susceptible d’attaquer la couche de protection du béton : la terrasse devient alors plus terne et plus vulnérable.

Autre solution : le percarbonate. Ce produit, que l’on surnomme “javel sans chlore” est sans danger pour l’environnement et offre des résultats spectaculaires.

Comment nettoyer une terrasse en carrelage ?

Il est préférable d’éviter le nettoyeur haute pression pour ce type de revêtement. En effet, il pourrait endommager irrémédiablement votre joli carrelage. Un peu d’eau chaude savonneuse suffit généralement à entretenir une terrasse en carrelage.

Néanmoins, si celle-ci est particulièrement encrassée, vous pouvez utiliser du vinaigre blanc ou du bicarbonate de soude pour venir à bout des taches tenaces. La recette est simple : un seau d’eau chaude additionné d’un bouchon de savon noir, auquel on ajoute un demi verre de bicarbonate de soude et un demi verre de vinaigre blanc. Ensuite, il suffit de brosser au balai, puis de rincer à l’eau claire.

Pour les joints, l’idéal est de les saupoudrer de bicarbonate de soude puis de les frotter à la brosse à dent avec un mélange d’eau chaude, de vinaigre blanc et de citron (un verre de vinaigre blanc et un verre de jus de citron pour un litre d’eau). Un peu d’huile de coude, et ils seront à nouveau impeccables !

Pour nettoyer la terrasse en carrelage à la Javel, utilisez une solution composée d’un volume de produit et de 10 volumes d’eau froide. Il est préférable de ne pas tenter une concentration plus forte au risque d’abîmer les joints ou d’altérer définitivement la couleur du revêtement. Alors, combien de temps laisser l’eau de Javel agir sur la terrasse sans craindre les dégâts ? Appliquez la solution durant 10 à 15 minutes maximum avant de rincer abondamment.

Comment nettoyer une terrasse en composite ?

Entretenir une terrasse en composite est très facile : un coup de balai et de serpillère toutes les semaines suffit à éliminer les saletés et à sublimer l’aspect de votre espace extérieur. Lorsque les taches sont incrustées, n’hésitez pas à utiliser de l’eau chaude savonneuse à la place de l’eau claire.

Si cette méthode s’avère insuffisante, il est possible de nettoyer sa terrasse au vinaigre blanc. Pour ce faire, il est primordial de bien diluer le produit dans de l’eau et de le laisser agir seulement quelques minutes avant de frotter.

Contrairement au bois naturel, nettoyer une terrasse en bois composite demande finalement peu d’efforts : pas d’huile de protection, de lasure ou de dégriseur. La plupart des lames de bois composite sont d’ailleurs garanties résistantes aux taches, aux intempéries ainsi qu’à la décoloration à cause des UV.

Finalement, quel que soit le matériau de votre terrasse ou le produit que vous avez décidé d’utiliser pour la nettoyer, il est judicieux de faire un essai sur une partie peu visible afin d’éviter les mauvaises surprises.

Comment nettoyer une terrasse avec du bicarbonate de soude ?

Bichonner sa terrasse avec du bicarbonate convient à la plupart des revêtements, y compris les surfaces en carrelage, en béton ou en bois brut. En suivant le bon dosage de bicarbonate de soude pour nettoyer la terrasse, vous obtiendrez un résultat efficace et sans risque pour l’environnement.

Pour un entretien classique : Mélangez 2 cuillères à soupe de bicarbonate de soude par litre d’eau chaude.

Pour des taches tenaces : Préparez une pâte à base de 3 parts de bicarbonate de soude et une part d’eau.

Surélever une maison : tout ce qu’il faut savoir

Vous manquez de place chez vous, mais vous ne pouvez pas construire d’extension en longueur ? Choisissez l’extension verticale en surélevant votre maison ! En créant un voire plusieurs étages, vous bénéficierez de plus de pièces sans avoir besoin de déménager.

En quoi consiste la surélévation ?

La surélévation de maison est une construction qui permet de gagner de l’espace sans empiéter sur votre terrain. Cela consiste à ajouter un étage ou une partie d’étage (surélévation partielle) à une maison, en modifiant la structure et le toit de la bâtisse. La toiture peut aussi être déposée puis reposée telle quelle.

Il n’est pas obligatoire de surélever votre maison sur toute sa longueur. Selon votre budget et vos envies, vous pouvez décider de rehausser une partie seulement de votre maison.

Pourquoi surélever une maison ?

Plusieurs raisons peuvent vous donner envie de faire construire une extension verticale :

  • vous agrandissez votre surface habitable ;
  • si vous avez une maison de ville, vous n’avez sûrement pas la place pour une extension horizontale ;
  • vous gagnez en confort de vie grâce à une ou plusieurs pièces supplémentaires ;
  • votre maison prend de la valeur pour une potentielle revente ;
  • si votre couverture ou votre charpente présentent des faiblesses, la surélévation sera l’occasion de les rénover ;
  • vous aurez une meilleure efficacité énergétique, avec une isolation refaite à neuf ;
  • vous pourrez installer des panneaux solaires en captant mieux le rayonnement solaire.

Surélévation de maison : la réglementation à connaître

Surélever sa maison induit des travaux importants. Les règles d’urbanisme régissent la construction et l’extension de maison en France. Vous pouvez les consulter dans le plan local d’urbanisme (PLU) à la mairie de votre commune.

Elles vous indiqueront la hauteur maximale d’un bâtiment dans votre ville, une information à connaître avant de vous lancer dans une extension verticale. Les règles de mitoyenneté et de distance y sont également stipulées, tout comme les règles esthétiques et architecturales imposées par la commune ou par les architectes des bâtiments de France si vous vivez dans un secteur protégé.

2ème point à vérifier : l’acte notarié de l’achat de votre parcelle. Il peut indiquer des limites qui ne vous permettront pas de réaliser une surélévation. C’est généralement le cas dans les lotissements.

Demander une étude de faisabilité

Une fois que vous avez consulté votre PLU et que vous vous êtes assuré que la surélévation n’était pas interdite, il est temps de demander une étude de faisabilité à un bureau d’études.

En effet, vous devez vérifier la capacité de votre maison à supporter le poids et les contraintes d’un étage supplémentaire. Un bureau d’études structure est tout à fait habilité pour ce type d’étude.

Le technicien bureau d’études examinera la nature et la résistance de votre sol, la profondeur et la largeur des fondations, la solidité des murs porteurs et des planchers, la hauteur sous plafond et la pente de la toiture.

Si tout est parfait, votre projet continue, sinon il vous proposera des solutions adaptées : renforcer les fondations, modifier la charpente, consolider les murs porteurs, etc.

La demande d’autorisation de travaux

C’est l’heure des démarches administratives ! Alors, permis de construire ou déclaration de travaux ?

C’est très simple : si la surface ajoutée ne dépasse pas les 20 m² (ou les 40 m² pour les communes avec PLU ou POS), et que la surface habitable après travaux ne dépasse pas les 150 m², alors une déclaration préalable de travaux suffit.

Ce n’est pas le cas ? Il vous faudra donc demander un permis de construire.

A noter : si votre maison est située dans une zone sensible ou classée, un permis de construire est obligatoire dans tous les cas.

Le recours à un architecte est exigé si la surface habitable totale dépasse les 150 m² après l’ajout de l’étage.

N’oubliez pas de demander une autorisation d’occuper le domaine public routier pour les échafaudages ou la grue s’ils risquent d’empiéter sur la voie publique.

Une fois votre demande déposée, il faudra attendre un mois pour obtenir une réponse à votre demande préalable de travaux, ou deux à trois mois pour un permis de construire. Si votre projet est jugé non conforme, vous ne pourrez pas faire votre surélévation.

La surélévation de maison en copropriété

Surélévation de maison et voisinage font rarement bon ménage. En effet, cela peut occasionner des désagréments à vos voisins : perte de luminosité, vis à vis plus important, privation de vue, ombrage…

Même si l’autorisation de vos voisins n’est absolument pas requise pour ce type de travaux (sauf si vos maisons sont mitoyennes), il vaut mieux leur demander leur accord écrit afin d’éviter de créer un conflit. Sinon, ils pourraient porter réclamation durant la procédure de déclaration de travaux ou de permis de construire et faire échouer votre projet.

Parmi les règles à respecter concernant la surélévation d’une maison et le voisinage, on retrouve :

  • La privation de vue : il faut veiller à ne pas engendrer une perte de vue ou d’ensoleillement.
  • Les servitudes de voisinage : la distance entre les maisons doit être respectée par la surélévation, cela ne doit pas gêner leur accès à la voie publique, etc.
  • Les nuisances sonores : prendre des mesures d’isolation acoustique éviter de perturber le calme du voisinage.

Quel matériau choisir ?

Plusieurs matériaux sont utilisables pour une surélévation : bois, béton cellulaire ou acier.

La surélévation de maison en bois est un choix de plus en plus privilégié par les propriétaires ! C’est un matériau écologique, recyclable, qui fournit une excellente isolation sans trop d’épaisseur. Sa légèreté simplifie la tâche des artisans, tout en sollicitant peu la structure existante.

Autre matériau isolant, le béton cellulaire prend la forme de blocs. Bien qu’il soit plus coûteux que le bois, c’est un bon investissement de par sa longévité.

Enfin, l’acier est parfait pour poser la structure sur la charpente existante : il n’est donc pas nécessaire de la déposer. Très léger également, sa pose est simple, ce qui facilite les travaux.

Prix d’une surélévation de maison

Étant donné la complexité des travaux, le coût d’une surélévation de maison est très important. Plus qu’une extension latérale.

Rentrons tout de suite dans le vif du sujet : il faut compter entre 1800 et 2500€ TTC par m² ajouté, sur une maison saine. Mais sachez que le prix peut considérablement varier en fonction de votre projet : taille de l’agrandissement, qualité du bâti, matériau choisi, pente, type de pièces, isolation, aménagement de terrasse, fenêtres, revêtements intérieurs et extérieurs, etc.

Notre conseil, c’est de demander plusieurs devis à des artisans différents pour comparer leurs propositions. Vous pourrez en rencontrer lors des salons Viving !

Des dépenses administratives sont également à prévoir. Par exemple, vous devrez payer un droit d’occupation du domaine public en cas d’installation de grue ou d’échafaudage sur la voie publique. N’oubliez pas que cette extension verticale doit être déclarée aux impôts, qui revaloriseront alors votre taxe foncière. Vous devez également prévenir votre assureur, qui modifiera votre assurance habitation en conséquence.

Vos questions sur les maisons surélevées

Comment savoir si on peut surélever sa maison ?

Toutes les maisons ne peuvent pas être surélevées. Il faut d’abord vérifier que votre maison peut supporter un étage supplémentaire, via une étude de faisabilité. Autre point qui peut vous empêcher de surélever votre maison : le plan local d’urbanisme et le plan d’occupation des sols. Si la surélévation n’est pas conforme au PLU ou au COS, vous ne pourrez pas vous lancer dans de tels travaux.

Peut-on surélever une maison sans permis de construire ?

C’est possible si votre agrandissement est inférieur à 20 ou 40 m², en fonction de votre PLU. Dans ce cas, une simple déclaration préalable de travaux suffit. Au-delà, le permis de construire est obligatoire, même si la surélévation n’a pas d’incidence sur l’emprise au sol de votre maison.

Peut-on surélever une maison sans fondations ?

Non. Si les fondations de votre maison sont insuffisantes ou inexistantes, il faut à tout prix les renforcer ou les créer avant de surélever votre maison. Une étude de faisabilité technique vous aiguillera.

Quelles sont les techniques utilisées lors de la surélévation d’une maison de ville ?

Quand il s’agit de surélévation de maison et de fondation, il n’y a parfois pas d’autre choix que de prendre de la hauteur pour gagner de précieux m². Mais avant de réhausser sa maison, il est important d’évaluer la capacité des fondations à supporter le poids supplémentaire d’un ou plusieurs étages. Si les fondations existantes ne sont pas assez solides, il est possible de renforcer. Une des techniques consiste à injecter de la résine dans le sol, ce qui permet de remplir les interstices et de renforcer le compactage du sol. Autrement, il est envisageable de faire une reprise en sous-œuvre qui va permettre de répartir différemment le poids de la maison. Pour cela, le professionnel va déterminer soit l’augmentation de la surface d’appui, soit le transfert des charges plus en profondeur.

Quel portail choisir en plein vent ?

BOUM ! Votre portail vient de rendre l’âme face aux assauts répétés du vent. Si vous vivez dans une région fortement exposée, vous devez à tout prix installer un portail qui résiste au vent, au risque d’en changer régulièrement. On vous apporte tous nos conseils pour choisir le portail le plus robuste possible.

Portail exposé au vent : que choisir ?

Renforcer votre portail face au vent est possible, à condition de choisir le bon modèle. On fait le tour des différentes possibilités !

Les matériaux

Pour les zones venteuses, un matériau de portail est particulièrement plébiscité : l’aluminium. Parce qu’il est à la fois robuste et flexible, l’aluminium est parfait pour les portails souvent aux prises avec le vent.

D’autres matériaux peuvent également être convenables, à condition qu’ils soient de bonne qualité : le bois et le PVC. Le bois est très résistant, même s’il est moins flexible et léger que l’alu. Pour le PVC, veillez à sa qualité, car ce n’est pas un matériau connu pour sa longévité.

N’hésitez pas à demander conseil auprès d’un professionnel lors des salons Viving. Ils sauront vous recommander le meilleur matériau en fonction de votre localisation et de l’orientation de votre portail.

Portail battant ou coulissant ?

Entre battant et coulissant, votre coeur balance ? Nous vous conseillons plutôt le portail coulissant en cas de prise au vent, car il y est moins sensible.

Le portail coulissant se déplace vers la droite ou vers la gauche, généralement sur un rail. Il est maintenu en hauteur par un guide ou par un poteau de guidage. Ainsi, il a moins de prise au vent qu’un portail battant, qui dispose de 2 vantaux qui s’ouvrent vers l’intérieur ou l’extérieur. Un vent fort peut gêner l’ouverture ou la fermeture du portail, selon son orientation. Sans parler des gonds, qui risquent d’être endommagés rapidement.

Vous ne voulez pas que votre portail soit arraché par le vent, n’est-ce pas ?

Portail ajouré ou plein ?

Généralement, le portail plein est apprécié pour l’intimité qu’il offre à ses propriétaires. Malheureusement, dans une région venteuse, il vaut mieux l’oublier !

Privilégiez un portail ajouré, qui laisse passer l’air grâce à ses lames espacées. Il a donc moins de prise au vent. Le portail plein reçoit une trop forte pression et a plus de risques d’être endommagé, voire arraché en cas de tempête.

Deuxième solution, le portail à lames persiennes. Les lames sont espacées comme le portail ajouré, mais inclinées, ce qui permet d’éviter les regards indiscrets. Un juste-milieu intéressant !

Comment bloquer un portail contre le vent ?

Si vous en avez assez que votre portail manuel s’ouvre à chaque coup de vent ou se referme en claquant, il est nécessaire d’installer un arrêt de portail. Il en existe plusieurs types : sabot de portail, arrêt de portail à bascule, butée… ces accessoires sont faciles à trouver sur le marché et aisés à installer.

Une alternative est possible : la serrure électrique. De plus en plus prisé, le système de blocage électrique est très efficace pour les portails manuels. L’intervention d’un artisan professionnel est toutefois nécessaire.

Si votre portail est motorisé, il n’est pas nécessaire d’opter pour une serrure électrique ou un arrêt de portail, puisque l’ouverture et la fermeture sont contrôlées par le moteur.

Quel moteur de portail contre le vent ?

C’est un fait, les portails motorisés résistent bien mieux au vent que les portails manuels. Même si vous choisissez un portail en aluminium, ajouré et coulissant, un portail manuel sera toujours moins robuste qu’un portail à ouverture automatique.

La motorisation d’un portail soumis aux vents forts est différente d’une motorisation de portail classique. D’autres critères entrent en compte, notamment la puissance du moteur et sa solidité.

Le moteur à vérin hydraulique réversible est à privilégier pour les portails exposés au vent, en particulier les portails battants. Il s’agit d’un moteur électrique qui actionne une pompe hydraulique, afin d’ouvrir ou fermer les vérins du portail. En cas de coupure de courant ou de panne moteur, le portail peut être ouvert manuellement.

Concernant la puissance, préférez un moteur en 230V si vous avez fréquemment de fortes rafales. En effet, cette puissance ne détecte pas les obstacles, un bon point pour éviter à votre portail de confondre le vent avec un humain. Cela vous évitera des dysfonctionnements !

Évitez si possible les moteurs avec des extrémités en plastique, car elles ne seront pas suffisamment résistantes en cas de coup de vent. Un alliage solide est toujours préférable.

Pour choisir la bonne motorisation pour votre portail, en fonction de sa taille, de son poids, de son ouverture et de la pente du terrain, demandez conseil aux experts Viving. Ils vous proposeront la motorisation qui convient parfaitement à vos besoins.

Les assurances en cas de dommage lié au vent

Les sinistres liés au vent entrent dans la catégorie des tempêtes, pas des catastrophes naturelles. Ainsi, vous êtes normalement couvert par votre assurance habitation si votre portail est endommagé ou arraché par une rafale de vent. Vérifiez bien que votre assurance habitation multirisques s’applique à votre jardin.

Conformément à l’article L122-7 du Code des assurances, toutes les assurances habitation disposent d’une garantie tempête. Cette garantie est engagée si la vitesse du vent est supérieure ou égale à 100 km/h.

Après avoir constaté le sinistre, vous disposez de 5 jours ouvrés pour avertir votre assureur. Envoyez des photos et expliquez la situation à votre assurance. Les factures de la pose de votre portail peuvent être utiles. Un certificat Météo France attestant de la vitesse du vent au moment où votre portail s’est envolé vous sera certainement demandé. Un expert pourra venir constater les dégâts sur place.

Comment bien choisir un monte-escalier ?

Autrefois désuet, le monte-escalier s’est aujourd’hui largement démocratisé auprès des personnes âgées ou souffrant de difficultés pour se déplacer. Mais comment choisir un monte-escalier ? Retrouvez nos conseils pour pouvoir vous décider en toute sérénité.

Le monte-escalier : à quoi sert-il ? 

Le monte-escalier est un appareil qui permet d’aider les personnes âgées ou ayant des difficultés à se déplacer à monter les escaliers. 

L’installation d’un monte-escalier pour personne âgée ou présentant des difficultés ne nécessite pas de travaux. Il peut être installé en quelques heures, uniquement par un professionnel expérimenté.  

Monte-escalier : que choisir ? 

Le choix de votre monte-escalier dépend non seulement de votre intérieur, mais aussi de votre budget et de vos besoins. 

Certains modèles peuvent s’adapter à tous types d’escaliers, mais il est important de bien fournir les mesures de votre escalier à votre prestataire. L’installation d’un monte-escalier nécessite en général une largeur minimum de 65 cm. 

Vérifiez également que votre siège monte-escaliers répond à la norme européenne de type C, NF EN 81-40 de décembre 2008. 

Le monte-escalier électrique  

Le monte-escalier électrique figure parmi les modèles les plus communs. Un rail est fixé tout au long de votre escalier (quel que soit le matériau de votre escalier). Il permet la circulation d’un siège élévateur grâce à un moteur électrique afin de monter et descendre les escaliers sans difficultés. 

Pour garantir la sécurité de l’usager, le siège élévateur comporte une ceinture de sécurité et des accoudoirs sur lesquels figurent peuvent figurer les commandes. Il est aussi doté d’un détecteur d’obstacle, d’un système d’arrêt d’urgence et de la possibilité de le verrouiller afin d’éviter les mises en fonction accidentelles. Pour plus de confort, le siège est généralement pivotant et rabattable. 

Pratique, le monte-escalier électrique est privilégié par les personnes qui bénéficient encore d’une certaine autonomie car il faut être capable de se tenir debout et de s’asseoir pour l’utiliser.  

Bon à savoir : la plupart des monte-escaliers électriques sont dotés d’un système avec du courant continu. Celui-ci se recharge automatiquement, ce qui permet une utilisation en cas de coupure électrique.

Le monte-escalier à plateforme  

Le monte-escalier à plateforme est le modèle recommandé lorsqu’il est utilisé par une personne en fauteuil roulant ou avec un déambulateur. Il peut en général supporter entre 200 et 300 kilos.  

Tout comme le monte-escalier électrique, il est équipé d’un rail mais une plateforme rabattable remplace le siège. Lorsqu’elle se déplie au niveau du sol, elle peut accueillir une personne en fauteuil roulant ou avec un déambulateur.  

La chaise élévatrice  

La chaise élévatrice se fixe au plafond plutôt qu’au mur ou le long des escaliers. Elle peut être installée quelle que soit la configuration de votre escalier. 

Particulièrement pratique, elle peut être entièrement escamotable et ne gêne pas le passage dans l’escalier. Deux types de modèles existent : pour fauteuil roulant ou pour personnes avec une mobilité réduite.

Ce type de monte-escalier présente de nombreux avantages, dont son prix plus raisonnable, mais il offre moins de confort que les autres modèles. 

Le mini-ascenseur 

Si la personne éprouve de grosses difficultés à se déplacer, un mini-ascenseur à domicile peut être installé. Il supporte à peu près le même poids qu’un monte-escalier à plateforme (environ 250 kilos). 

Facile d’utilisation, l’installation d’un mini-ascenseur est généralement coûteuse et nécessite des frais d’entretien.

Le diable monte-escalier 

Le diable monte-escalier peut être utilisé en complément d’un monte-escalier classique pour faciliter les déplacements d’une personne âgée. 

Ce dispositif permet à la personne qui a des difficultés à se déplacer de franchir facilement les escaliers en extérieur. Cependant, il doit être maîtrisé par une personne valide qui comprend bien son fonctionnement.

Différents modèles existent, du diable monte-escalier pour fauteuil roulant à celui avec siège détachable ou non. Le confort dépend bien sûr du modèle et de la gamme de prix, certains modèles sont équipés d’un frein par exemple. 

Monte escalier : le prix

Le prix d’un monte-escalier peut varier entre quelques milliers d’euros et jusqu’à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Ce prix dépend non seulement des modèles, mais aussi de la configuration de votre intérieur. Les prix moyens sont compris entre 2 500 et 12 000 euros.

Un monte-escalier pour un escalier droit a un tarif plus abordable (entre 2 500 et 5 000 euros) car il nécessite une installation moins complexe. Les monte-escaliers tournant ou en colimaçon ont un prix moyen plus élevé (jusqu’à 12 000 euros). Enfin, le prix d’un monte-escalier à plateforme est situé entre 6 000 et 12 000 euros.

Pour faire votre choix, prenez également en compte la garantie des équipements fournis (minimum 5 ans) ainsi que les services d’assistance proposés. 

Parking haut ou parking bas ?

Le parking désigne l’endroit où le monte-escalier sera garé lorsqu’il n’est pas en fonctionnement : en haut de l’escalier ou en bas.

Le parking haut est recommandé pour les personnes qui ont une vraie difficulté à se déplacer ou des troubles de l’équilibre. Il permet de laisser l’espace libre dans l’escalier et de s’asseoir à niveau.

Le parking bas permet une libre circulation dans le couloir et libère l’escalier qui peut être emprunté sans monte-escalier. Il est adapté aux personnes avec déambulateur, fauteuil roulant ou béquilles.