Rénovation : les aides financières en 2025

Si l’une de vos résolutions pour 2025 concerne la rénovation de votre maison, sachez que le dispositif d’aides à la rénovation énergétique pour les particuliers a évolué. Pour vous aider à concrétiser vos projets, faisons le point ensemble sur les aides financières auxquelles vous pouvez prétendre afin de participer au financement de vos travaux cette année.

Les règles pour déposer une demande d’aide

Pour financer vos travaux, il est possible de profiter d’aides de l’État, des collectivités territoriales, des fournisseurs d’énergie ou encore d’autres organismes comme les caisses de retraite.

Il existe donc plusieurs solutions pour vous aider à financer vos projets de rénovation énergétique. Les travaux pris en charge peuvent varier d’une aide à l’autre, mais l’intervention obligatoire de professionnels RGE et les exigences techniques sont les mêmes pour tous les dispositifs.

Conformément à la loi Climat et résilience, le recours à Mon Accompagnateur Rénov’ est obligatoire pour l’obtention de certaines aides. Ce spécialiste agréé intervient sur le plan administratif, technique, social et financier.

N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec un conseiller France Rénov pour faire le point.

Ma Prime Rénov

En 2025, MaPrimeRénov’ change pour mieux répondre aux besoins des familles, en prenant en compte leur situation financière, leurs projets de travaux et les caractéristiques de leur logement. L’objectif est de continuer à accompagner efficacement la transition écologique. Désormais, on retrouve :

  • MaPrimeRénov’ : priorise l’installation d’un système de chauffage ou d’eau chaude sanitaire décarboné, fonctionnant avec une énergie moins polluante et plus économe.
  • MaPrimeRénov’ Parcours accompagné : encourage les rénovations ambitieuses permettant un gain d’au moins 2 classes énergétiques.
  • MaPrimeRénov’ Copropriété : favorise la rénovation des parties communes en copropriété, offrant un gain énergétique d’au moins 35%.

Le dispositif Loc’Avantages

En 2025, le dispositif Loc’Avantages se transforme en crédit d’impôt, ce qui devient bien plus avantageux pour les bailleurs faiblement imposés, à condition de louer leur bien à tarif plafonné à des locataires aux ressources modestes.

Loc’Avantages ouvre droit à des subventions pour les travaux de rénovation du logement. Ce programme est ouvert à tous les propriétaires bailleurs, quel que soit leur taux d’imposition, permettant ainsi d’accroître l’offre de logements locatifs. Les propriétaires bailleurs concluent une convention avec l’Anah (Agence nationale de l’habitat) qui définit les conditions de location pour une période de 6 ans : loué nu, au titre de résidence principale, afficher une note supérieure à F en termes de performance énergétique, etc.

Le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE)

Les primes CEE encouragent les entreprises qui vendent de l’énergie (électricité, gaz ou GPL, fioul domestique, carburants pour véhicules) à promouvoir des actions efficaces d’économies d’énergie auprès des consommateurs.

Elles peuvent donc proposer des aides pour rénover votre logement et, si elles ne respectent pas leurs obligations, l’État leur impose de fortes pénalités financières.

La TVA à taux réduit

En règle générale, les travaux de rénovation, d’amélioration, de transformation, d’aménagement et d’entretien sont soumis à un taux de TVA de 10%. Mais, bonne nouvelle pour les projets visant à rendre votre logement plus éco-énergétique en 2025 : ce taux est réduit à 5,5%.

Cette TVA s’applique automatiquement sur le devis, sans aucune démarche à effectuer. Vous profitez donc d’un avantage fiscal pour votre projet de rénovation énergétique, sans tracas administratifs.

Les aides des collectivités locales

Dans certaines régions, départements, intercommunalités ou communes, il est possible de recevoir des aides complémentaires aux aides nationales pour les travaux d’amélioration de la performance énergétique.

Pensez à faire le point sur les aides disponibles localement avec un conseiller France Rénov’.

Le chèque énergie

Le chèque énergie est alloué chaque année, en fonction des revenus du foyer et de sa composition tels que déclarés à l’administration fiscale. Aucune démarche n’est nécessaire pour bénéficier de cette aide : si vous remplissez les critères d’éligibilité, vous la recevez automatiquement.

Le chèque énergie peut être utilisé pour payer les factures énergétiques ou encore soutenir partiellement des travaux de rénovation énergétique éligibles à MaPrimeRénov’ et réalisés par des professionnels RGE.

En 2025, il conserve les mêmes montants que les années précédentes et varie entre 48 € et 277 €.

L’exonération de taxe foncière

Les propriétaires de logements anciens, dont la construction s’est achevée avant le 1ᵉʳ  janvier 1989, peuvent bénéficier d’une exonération de taxe foncière durant 3 ans. Pour cela, le coût des travaux de rénovation énergétique doit être supérieur à 10 000 € dans l’année qui précède l’exonération, ou à 15 000 € au cours des 3 ans qui précèdent l’application de l’exonération.

Attention toutefois, cette aide est valable uniquement dans les communes qui ont voté en faveur de cette exonération.

L’aide de votre caisse de retraite

En tant que retraité du régime général, votre caisse de retraite peut vous accorder une aide pour effectuer certains travaux de transition énergétique dans votre logement comme l’isolation thermique des pièces de vie ou le changement de chaudière.

L’éco-prêt à taux zéro

Aussi appelé éco-PTZ, il s’agit d’un prêt à taux d’intérêt nul et accessible sans condition de ressources. Il permet de financer le reste à charge des travaux d’amélioration de la performance énergétique éligibles à MaPrimeRénov’.

La durée de remboursement de cette aide, destinée aux logements occupés à titre de résidence principale, peut aller jusqu’à 20 ans. Le montant emprunté diffère selon l’ampleur des travaux à mener :

  • Jusqu’à 15 000 € pour une action seule ;
  • Jusqu’à 25 000 € pour 2 travaux ;
  • Jusqu’à 30 000 € pour 3 travaux ou plus ;
  • Jusqu’à 50 000 € pour la performance énergétique globale.

Pour obtenir ce prêt, il vous suffit de vous rendre dans un établissement de crédit avec les devis et le formulaire emprunteur que vous aurez rempli avec une entreprise ou un artisan RGE.

Le prêt avance rénovation

Il s’agit d’un prêt hypothécaire proposé aux ménages depuis le 1er janvier 2022 par certaines banques. L’objectif est de faciliter le financement de travaux de rénovation énergétique en s’appuyant, en partie, sur un fonds public.

Le fonds de garantie pour la rénovation énergétique (FGRE) peut garantir ces prêts “avance rénovation” en couvrant 75 % de la différence entre la valeur finale du bien après travaux et le montant à rembourser, en cas de solde négatif.

Le remboursement du prêt se fait lors de la vente du logement ou de la succession. Les intérêts, quant à eux, peuvent faire l’objet d’un remboursement périodique ou être versés au moment de la transmission ou de la vente du bien rénové.

Ces aides à la rénovation en 2025 pourraient connaître des ajustements, notamment en lien avec les objectifs climatiques et la loi Climat et résilience. Pour obtenir des informations actualisées, pensez à consulter régulièrement France Rénov’.

Comment agrandir visuellement une petite salle de bain ?

Dans un intérieur bien aménagé, la salle de bain est un véritable cocon dans lequel on doit se sentir bien. Mais que faire lorsqu’on a une petite salle de bain ? Dans cet article, retrouvez nos conseils pratiques pour aménager et décorer une salle de bain étroite sans avoir à faire de gros travaux.

Privilégiez des petits meubles adaptés à votre salle de bain

Première chose à retenir : même si vous avez de très beaux meubles récupérés d’un ancien logement, il est important de ne pas surcharger votre espace avec des meubles trop imposants. Dans un espace réduit, il est important de laisser des surfaces vides et de faciliter la circulation des habitants (ou invités) en allant à l’essentiel.

Si vous avez une salle d’eau de taille réduite, optez pour des meubles pour petits espaces comme les meubles d’angle ou les meubles de rangement sur roulettes. Si possible, privilégiez des petits meubles suspendus qui permettent de dégager le sol. Pensez aussi aux accessoires de rangement comme les crochets à suspendre.

Enfin, si vous avez la possibilité de choisir votre vasque, privilégiez une vasque qui ne prend pas tout l’espace. De préférence, installez-là sur un meuble suspendu ou sur une petite console avec des pieds fin en métal.

Adoptez une décoration minimaliste et gardez l’espace rangé

La décoration d’une petite salle de bain doit se faire par touches design plutôt qu’en multipliant les objets. Les bibelots n’ont pas leur place ici !

Par contre, même si vous optez pour un style minimaliste, vous pouvez choisir de porter votre attention sur de petits détails qui font toute la différence : de belles serviettes, un tapis de bain assorti ou encore un miroir au style vintage ou industriel.

Pour garder votre espace rangé, désencombrez-le ! Ne laissez rien traîner sur l’évier ou sur le rebord de la baignoire, et rangez immédiatement l’espace après avoir fini de vous préparer.

Faites le tri dans vos produits et ne gardez à portée de main que ce que vous utilisez quotidiennement. Rangez le reste dans vos meubles. Pour gagner de la place, pensez au tiroir flaconnier qui permet de disposer tous vos flacons de cosmétiques.

Choisissez votre miroir (ou vos miroirs) avec soin

Plus qu’un simple accessoire de beauté, le miroir permet d’agrandir visuellement un espace réduit et il peut apporter de la luminosité à un endroit mal éclairé. Mais il ne suffit pas de poser n’importe quel miroir n’importe où pour obtenir l’effet désiré !

Pour une petite salle de bain, n’ayez pas peur de voir les choses en grand en optant pour un miroir XXL. Souvent placé au-dessus du lavabo ou de la vasque, le miroir apporte encore plus de luminosité s’il est posé face à une fenêtre ou à une source de lumière.

Il peut être aussi appliqué sur toute la surface de votre porte ou d’une porte de meuble de rangement pour un effet trompe-l’œil assuré. Attention, cela signifie que vous devrez le nettoyer très régulièrement et cela peut être fastidieux.

Enfin, si vous avez une petite salle de bain sans fenêtres, optez pour un beau et grand miroir de salle de bain lumineux. Bien qu’un peu plus cher qu’un miroir classique, il s’agit d’un bon investissement à la fois pratique et décoratif.

Pensez aussi à l’aménagement de votre douche

Oubliez le rideau de douche ! Même si vous adorez votre rideau de douche, visuellement, il peut donner l’impression de cloisonner et d’encombrer l’espace. Si vous ne pouvez pas faire autrement, choisissez un rideau de douche transparent.

La meilleure option ? La paroi de douche transparente, qui donne l’impression d’un espace agrandi (en veillant à la nettoyer régulièrement, bien sûr). Une porte coulissante est aussi préférable car plus pratique.

N’hésitez pas à ajouter un panier de rangement en métal pour vos articles de toilette, mais n’en faites pas un panier fourre-tout ! Ne laissez dedans que ce que vous utilisez quotidiennement ou régulièrement (gel douche, shampooing, après-shampooing).

Bon à savoir : même si la cabine de douche est souvent le choix le plus pratique dans une salle de bain de taille réduite, la baignoire peut être une bonne idée si vous adaptez ses dimensions ou son format en choisissant par exemple une petite baignoire d’angle ou une baignoire sabot. Ici aussi, privilégiez une paroi de douche transparente si possible.

Jouez aussi sur le choix du carrelage

Le choix du sol de votre salle de bain a aussi son importance ! Si vous en avez la possibilité, vous pouvez aussi remplacer votre carrelage actuel par des grands carreaux XXL unis pour agrandir visuellement la pièce. Si vous avez une douche italienne, choisissez le même carrelage pour votre douche et votre sol afin que les deux se confondent et donnent une sensation d’espace.

Si vous êtes bricoleur, vous pouvez décider d’appliquer le même carrelage sur le sol et sur les murs. Un revêtement mural identique au revêtement de sol donne une impression de grandeur immédiate.

Bon à savoir : pour les moins adroits, il existe également des carreaux adhésifs à poser sur le carrelage en place. Parfaitement étanches, ils sont adaptés pour les salles de bain.

Quelle peinture pour une petite salle de bain ?

Repeindre ses murs peut donner plus de luminosité, de profondeur ou de chaleur à une pièce. Plus qu’une question de goût, le choix des couleurs de vos murs doit se faire en fonction de leur emplacement.

De manière générale, la couleur pour une petite salle de bain se choisit parmi les couleurs claires. Si le blanc est souvent privilégié car il apporte beaucoup de luminosité, il peut paraître parfois froid et ennuyant. Pour trancher, choisissez des meubles en bois ou apportez des touches de couleur avec un joli carrelage, des plantes vertes ou encore quelques accessoires.

Vous n’aimez pas le blanc ? Pour la peinture de votre petite salle de bain, vous pouvez faire votre choix parmi les teintes claires, qu’il s’agisse de couleurs chaudes (crème, beige…) ou de couleurs froides comme le vert d’eau.

Enfin, pour les plus experts en peinture, il est possible d’opter pour des couleurs plus flashy avec différentes teintes pour donner une impression d’un espace agrandi. Petit bémol : l’application de votre peinture doit être impeccable et les finitions maîtrisées. N’hésitez pas à vous tourner vers un professionnel en cas de doute.

Bon à savoir : pour donner plus de volume à une pièce, peignez votre plafond de la même couleur que vos murs ou avec une teinte légèrement plus claire.

Comment aménager une petite salle de bain en longueur ?

Comment agrandir visuellement une petite salle de bain en longueur ? Décoration, aménagement et rangement : les mêmes conseils s’appliquent pour une salle de bain réduite en longueur.

Vous pouvez aussi jouer davantage sur les miroirs ou miser sur des motifs graphiques pour votre carrelage, qui vont donner l’impression de plus de profondeur dans la pièce.

Vous l’aurez compris, rangement et aménagement sont les maîtres-mots pour faire de votre petite salle de bain un espace dans lequel vous vous sentirez bien ! Et tout cela sans avoir forcément à rénover votre salle de bain (sauf si vous le souhaitez bien sûr).

Que faire d’une cheminée non utilisée ?

La cheminée a connu son heure de gloire en France dans les années 70 et elle reste dans les esprits comme un symbole de chaleur et de convivialité. Mais comment décorer une cheminée non utilisée, qu’il s’agisse d’une cheminée rustique ou moderne, qu’elle soit située dans une maison de campagne, une ancienne ferme ou un appartement ? Des idées les plus classiques aux touches plus originales, découvrez nos inspirations pour décorer une cheminée condamnée.

Comment habiller le tour d’une cheminée ?

Vous n’avez pas le temps ou l’envie d’opter pour un relooking complet de cet ancien espace de chauffage ? Privilégiez la sobriété en décorant uniquement le tour de votre cheminée (aussi appelé manteau de cheminée).

Optez pour une nouvelle peinture

Une nouvelle peinture peut suffire à changer l’atmosphère d’une pièce ou le style d’un meuble. En changeant la peinture du contour de votre ancienne cheminée, vous pouvez lui ajouter une touche plus moderne ou au contraire valoriser son caractère authentique et rustique.

De nombreuses options sont possibles quant au choix de la couleur. Vous pouvez choisir de jouer sur les contrastes en optant pour un beau noir (idéal pour valoriser une cheminée en marbre rouge), tester des couleurs plus vives et acidulées pour une touche audacieuse ou encore la peindre de la même couleur que votre mur pour adopter le style color-block, l’une des tendances déco 2023.

D’autres techniques sont également possibles comme le blanchiment à la chaux de vos briques pour un effet rustique chic ou encore l’option papier peint qui permet plus de fantaisie. Attention, ces deux techniques demandent un certain investissement et un véritable sens de la minutie. Si vous faites le choix d’un blanchiment à la chaux, il faudra nettoyer et dégraisser chacune de vos briques au préalable.

Faites de votre tour de cheminée un coin déco

Si vous vous demandez que faire d’une cheminée non utilisée, l’une des options les plus classiques consiste à utiliser cet espace comme un coin déco supplémentaire que vous pourrez agrémenter de petits objets et accessoires.

Vous pouvez par exemple choisir de disposer différents souvenirs de voyage et objets ethnique pour une inspiration décoration bohème, utiliser les rebords pour y déposer des cadres photo,  déposer un grand miroir avec quelques petits accessoires ou laisser votre créativité s’exprimer en accord avec votre décoration intérieure. Veillez à ne pas trop surcharger l’espace et à le dépoussiérer régulièrement afin de conserver tout son charme au quotidien.

Ajoutez une touche de verdure

Vous avez envie d’une touche nature dans votre intérieur ? Misez sur une touche végétale pour la déco de votre cheminée ancienne en disposant différentes plantes vertes au pied et sur le rebord. Même si vous préférez la sobriété, quelques plantes peuvent être du plus bel effet sur une belle cheminée en brique ou une vieille cheminée en marbre par exemple. Sur un rebord, les plantes tombantes sont également du plus bel effet.

Pour éviter les complications, privilégiez des plantes d’intérieur qui ne demandent pas beaucoup d’entretien. Le Sansevieria et le Zamioculcas demandent peu d’arrosage et peuvent se plaire dans tous les environnements, lumineux ou non.

Les cactus et les plantes grasses se déclinent dans de nombreuses variétés, mais préfèrent en général des endroits lumineux. Certains ficus se plaisent aussi bien dans des environnements semi-lumineux ou lumineux sans contact direct avec les rayons du soleil.

Jouez sur la luminosité

Pour créer une ambiance cosy, optez pour des touches de luminosité avec une ou plusieurs guirlandes lumineuses ou un ruban LED, plusieurs bougies à disposer au sol…

Préférez plusieurs bougies de différentes tailles et gabarits pour miser sur un effet naturel. Pour une touche parfumée, n’hésitez pas à ajouter une ou plusieurs bougies senteur.

Comment décorer l’intérieur d’une cheminée ?

Si vous souhaitez décorer également l’antre de votre cheminée (après un petit nettoyage si nécessaire), plusieurs options s’offrent à vous.

Créez votre propre jardin végétal

Pour miser sur une ambiance végétale jusque dans les moindres détails, créez votre propre petit jardin végétal, à décorer au fil des saisons.

Dans une cheminée en pierres, vous pouvez aussi miser sur les contrastes en disposant une plante plus imposante qui ne craint pas les zones plus sombres comme l’aglaonema, avec un éclairage en arrière-plan pour la valoriser.

Transformez-là en fausse cheminée ou installez un poêle à bois !

Envie d’une touche rustique ? Pour valoriser votre vieille cheminée, rappelez la fonction première de cet ancien espace de chauffage en disposant des rondins ou des bûches de bois à même le sol ou dans un panier à bûches.

Vous pouvez également vous servir de cet emplacement pour installer votre poêle à bois, plus moderne et en accord avec les tendances actuelles pour faire des économies d’énergie. Dans ce cas, il faudra que votre foyer ne soit pas condamné, n’hésitez pas à demander l’avis d’un professionnel pour vous assurer de la viabilité de votre projet.

Comment transformer une cheminée en meuble ?

Pour terminer cette sélection d’inspirations, et si vous en profitiez pour transformer votre cheminée en meuble pratique ? Il est relativement simple de créer un espace de rangement à cet emplacement pour peu que vous soyez bricoleur, en veillant à bien boucher le foyer avec une plaque de médium, et en installant plusieurs étagères.

Pour créer l’étonnement auprès de vos invités, vous pouvez également transformer votre ancienne cheminée en bibliothèque, en disposant dans les rayons vos livres préférés, et juste à côté un fauteuil confortable avec plaid pour en faire un coin lecture.

Vous ne savez pas encore avec certitude ce que vous voulez faire ? Inutile de vous précipiter ! En attendant, il est possible de dissimuler votre cheminée derrière un paravent ou de simplement la laisser en état pour préserver son cachet 100% authentique. Pensez également à dépoussiérer régulièrement les lieux et à la ramoner une fois par an si elle n’est pas condamnée. Le ramonage de votre cheminée non condamnée est une obligation légale, il permet d’éliminer les dépôts de suie et de goudron, les risques d’obstruction du conduit ou encore les risques d’incendie.

Vous souhaitez d’autres idées pour aménager votre intérieur ? Rendez-vous au salon Viving le plus proche de chez vous pour rencontrer nos nombreux exposants et disposer des meilleurs conseils en direct pour tous vos projets personnels.

Décoration bohème dans la chambre : comment l’adopter ?

La décoration de chambre bohème est une invitation au voyage, à la détente et à l’exploration des styles. Elle transforme la chambre en un sanctuaire de paix, où chaque élément raconte une histoire. Voici comment décorer votre chambre bohème, riche en couleurs, textures et inspirations diverses.

Des matières et des couleurs naturelles

Dans une décoration de chambre bohème chic, les matières naturelles sont au cœur du design, apportant une authenticité et une chaleur inégalées. Le bois brut est un choix incontournable pour le mobilier, apportant robustesse et caractère. Le rotin et l’osier, utilisés dans les chaises, miroirs ou lampes, ajoutent une touche de légèreté et de flexibilité.

Les textiles tels que le lin, le coton et la laine, sont également parfaits pour les rideaux, les coussins et les tapis, contribuant à une atmosphère accueillante et cosy. Les métaux, tels que le cuivre ou le laiton, peuvent être utilisés avec parcimonie pour ajouter une touche d’élégance et de brillance.

Les couleurs jouent un rôle primordial dans la définition de l’ambiance bohème chic. Les bases de beiges, terres de Sienne, verts olive et ocres évoquent la terre et la nature, créant une atmosphère apaisante.

Ces teintes naturelles peuvent être rehaussées par des touches de couleurs plus vibrantes et éclatantes comme le turquoise, le pourpre ou le corail, apportant ainsi de la vie et de l’énergie à la pièce. N’hésitez pas à expérimenter avec des motifs ethniques, floraux ou géométriques pour ajouter de la diversité et de la profondeur à votre palette de couleurs.

En combinant judicieusement ces matières et couleurs, vous pourrez créer une chambre bohème chic qui est non seulement visuellement attrayante, mais aussi riche en textures et en nuances, offrant une expérience sensorielle complète et immersive.

Le mobilier et les textiles bohèmes

Le mobilier dans une chambre bohème se doit d’être unique et plein de caractère. Privilégiez des pièces vintage ou artisanales, qui racontent une histoire et ajoutent une touche d’authenticité. Les meubles récupérés, patinés par le temps, apportent également une âme et une chaleur particulière à l’espace.

Les textiles jouent un rôle central dans la douceur et le confort de la chambre. Optez pour une abondance de coussins aux motifs ethniques, de tapis berbères et de plaids en laine ou en coton pour créer une atmosphère cosy et accueillante. Les rideaux, de préférence en lin ou en autres matières naturelles, doivent être fluides et légers, contribuant à adoucir l’espace et à filtrer délicatement la lumière, pour une chambre qui invite au repos et à la sérénité.

Les Accessoires et Objets Décoratifs

Les accessoires sont essentiels pour peaufiner et personnaliser votre décoration de chambre bohème. Ils ajoutent une touche d’originalité, rendant chaque espace unique. Pensez aux miroirs en rotin qui évoquent un style naturel et artisanal, et des paniers en osier pour une organisation élégante et fonctionnelle.

Les lampes en macramé contribuent à une ambiance chaleureuse et apaisante, essentielle dans une chambre. Intégrez des œuvres d’art qui résonnent avec votre style, qu’il s’agisse de peintures, de sculptures en bois ou de tout autre objet artistique. Les souvenirs de voyages, comme des objets artisanaux ou des textiles exotiques, enrichissent l’espace en y ajoutant une touche personnelle et du vécu.

Chaque accessoire doit être choisi avec soin, en veillant à maintenir une harmonie et un équilibre dans la pièce, pour que la décoration reste cohérente tout en reflétant votre personnalité et vos goûts.

Les plantes

Les plantes sont un atout majeur dans une chambre à la décoration bohème, apportant vitalité et fraîcheur à l’espace. Elles contribuent à purifier l’air et à créer une ambiance vivifiante. Optez pour des plantes imposantes telles que le ficus, les palmiers ou un olivier pour faire une décoration forte.

Les pots en terre cuite, céramique ou osier, ajoutent une touche rustique et naturelle. Choisissez des plantes de différentes tailles et formes pour plus de diversité et d’intérêt visuel, et considérez des suspensions pour maximiser l’espace et ajouter une dimension aérienne à votre décoration.

Le mélange des styles

Dans une chambre bohème, l’harmonie réside dans la diversité. N’hésitez pas à fusionner le style bohème avec d’autres influences, comme l’industriel, le vintage ou le contemporain.

Un tapis persan peut cohabiter avec une lampe industrielle, et un tableau contemporain peut trouver sa place à côté d’un miroir orné de motifs ethniques. Cette fusion de styles crée une dynamique visuelle, rendant la chambre captivante, tout en conservant une essence bohème.

De quoi vous inspirer…

Pour infuser votre chambre d’une véritable essence bohème, laissez libre cours à votre créativité. Superposez les tapis pour plus de chaleur et de texture. Mélangez les coussins de différentes formes, tailles et motifs pour un lit invitant et confortable. Les étagères ouvertes sont parfaites pour exposer vos livres, plantes et objets d’art, ajoutant une touche personnelle et décorative.

En matière d’éclairage, pensez aux guirlandes lumineuses, lanternes et bougies pour créer une ambiance douce, chaleureuse et magique. Ces éléments, bien choisis et agencés, transformeront votre chambre en un havre de paix, reflétant votre personnalité et vos goûts.

La décoration d’une chambre style bohème est un voyage en soi, une exploration continue des styles, des textures et des couleurs. En suivant ces conseils, vous créerez une chambre qui est non seulement esthétiquement plaisante, mais aussi profondément personnelle et accueillante.

Problème de voisinage : que faire ?

Vivre en harmonie avec ses voisins est l’idéal que nous cherchons tous à atteindre. Mais que faire lorsque la réalité est tout autre et que les troubles anormaux du voisinage perturbent votre quotidien ? On vous aide à naviguer à travers les conflits de voisinage et trouver des solutions adaptées.

Identifier le problème

Les litiges entre voisins sont aussi variés que délicats à gérer. Ils peuvent surgir sous de multiples formes, nécessitant une identification précise pour adopter une stratégie de résolution adaptée. Le tapage nocturne, par exemple, est un classique des troubles du voisinage. Il peut s’agir de bruits de pas, de musique forte, d’aboiements répétés ou encore de travaux réalisés à des heures inappropriées.

Les nuisances olfactives sont un autre type de désagrément courant. Elles peuvent provenir d’ordures, de compost, de fumées ou d’autres odeurs persistantes qui perturbent le bien-être des voisins.

Les désaccords sur les limites de propriété, quant à eux, englobent les litiges liés aux plantations, aux clôtures, ou à l’utilisation des espaces communs et privatifs.

Les conflits peuvent également être liés à l’usage des parties communes dans le cas de copropriétés, comme les problèmes de stationnement, l’utilisation des espaces verts ou d’autres installations communes.

Identifier le type de litige est le premier pas pour déterminer les démarches à mettre en œuvre, que ce soit une approche amiable ou l’engagement d’une procédure judiciaire.

D’abord, la communication

En cas de conflit de voisinage, que faire ? La communication est souvent l’outil le plus puissant pour résoudre les litiges de voisinage. Avant de s’engager dans des démarches plus formelles, une discussion ouverte et honnête peut être la clé pour dissiper les malentendus et trouver des solutions mutuellement bénéfiques.

Commencez par approcher votre voisin de manière calme et respectueuse. Choisissez un moment approprié, où vous pouvez discuter sans être pressé par le temps. Exprimez clairement vos préoccupations, en étant précis sur les nuisances que vous subissez, tout en restant à l’écoute.

Restez courtois et montrez de l’empathie, en essayant de comprendre la situation de votre voisin. Cela peut aider à créer un environnement propice à la recherche de solutions.

N’hésitez pas à proposer des compromis ou à exprimer vos attentes clairement. La communication peut permettre de clarifier des malentendus, d’exprimer des attentes claires et de travailler ensemble pour trouver des solutions qui améliorent la cohabitation et le respect mutuel entre voisins.

Les solutions amiables

Quand le dialogue direct ne porte pas ses fruits, il est temps de considérer des solutions amiables pour résoudre les conflits de voisinage. Ces méthodes visent à trouver un accord mutuel sans avoir besoin de s’engager dans une procédure judiciaire, souvent longue et coûteuse.

La médiation est une option particulièrement efficace. Elle implique l’intervention d’un médiateur, un professionnel neutre et impartial, qui facilite la communication entre les parties. Le médiateur aide à clarifier les points de désaccord, à explorer des solutions et à négocier un accord qui satisfait toutes les parties impliquées.

La médiation permet de maintenir un certain contrôle sur la résolution du conflit, contrairement à une procédure judiciaire où les décisions sont prises par un juge. Elle offre également un espace confidentiel pour discuter ouvertement des problèmes, ce qui peut être particulièrement bénéfique pour préserver de bonnes relations de voisinage à l’avenir.

D’autres solutions amiables incluent la conciliation, où un conciliateur tente de rapprocher les parties et de les aider à trouver un accord, et l’arbitrage, où un arbitre prend une décision après avoir entendu les arguments de chaque côté.

Opter pour une solution amiable peut souvent conduire à une résolution plus rapide, moins stressante et plus satisfaisante des litiges entre voisins, tout en préservant une atmosphère de respect et de coopération.

Les recours juridiques

Lorsque les nuisances persistent malgré vos efforts de communication et de médiation, il peut être nécessaire de se tourner vers des recours juridiques pour faire valoir vos droits. Le code civil offre un cadre légal pour gérer les troubles de voisinage et peut être une ressource précieuse pour comprendre vos droits et obligations.

Pour engager une procédure, il faut d’abord documenter les nuisances subies. Comment prouver un trouble du voisinage ? Cela peut inclure la prise de photos ou de vidéos, la rédaction de notes détaillées sur la nature et la fréquence des nuisances, et la collecte de témoignages de tiers si possible. Ces éléments peuvent être essentiels pour prouver l’existence et l’impact des troubles du voisinage.

Trouble du voisinage : code civil

Les articles 544, 1240 et 1241 du code civil sont particulièrement pertinents en matière de troubles de voisinage. L’article 544 définit le droit de propriété et les limites associées, tandis que les articles 1240 et 1241 concernent la responsabilité civile en cas de dommages causés à autrui.

Une procédure judiciaire peut être engagée pour demander réparation, souvent sous forme de dommages et intérêts, et pour faire cesser les nuisances. Cela peut impliquer de saisir le tribunal d’instance ou de grande instance, selon la nature du litige.

Les recours juridiques peuvent être plus complexes et exigeants, mais ils sont parfois nécessaires pour résoudre des conflits persistants et garantir le respect de vos droits en tant que propriétaire ou occupant.

Prévention et bonnes pratiques

La prévention est votre alliée la plus puissante dans la gestion des troubles de voisinage. Adopter une attitude proactive, respectueuse et tolérante peut souvent désamorcer des tensions avant qu’elles ne se transforment en conflits majeurs. Voici quelques bonnes pratiques pour maintenir une cohabitation paisible et prévenir les problèmes de voisinage.

D’abord, cultivez de bonnes relations avec vos voisins dès le départ. Un simple bonjour, une petite discussion ou une attitude amicale peuvent créer un sentiment de communauté et de respect mutuel. Soyez également conscient des règles de vie commune, que ce soit en matière de bruit, d’utilisation des espaces communs ou de gestion des déchets.

Ensuite, soyez attentif aux préoccupations de vos voisins. Si un voisin exprime une gêne ou un mécontentement, écoutez-le attentivement, montrez de l’empathie et soyez prêt à faire des ajustements raisonnables pour résoudre le problème.

Enfin, n’hésitez pas à communiquer proactivement en cas de situations susceptibles de causer des désagréments, comme des travaux de rénovation ou une fête. Informer vos voisins à l’avance et montrer de la considération pour leur confort peut aider à maintenir une atmosphère harmonieuse.

En adoptant ces bonnes pratiques, vous pouvez contribuer à créer un environnement de vie agréable, minimiser les risques de conflits et favoriser une cohabitation respectueuse et paisible avec vos voisins.

Quel type d’assainissement individuel choisir ?

Si vous êtes propriétaire d’une maison isolée, la question de l’assainissement individuel est primordiale. Dans cet article, nous aborderons les principaux types d’assainissement, les critères de choix, les prix de l’assainissement individuel et les aides disponibles en France.

Comprendre vos besoins en assainissement individuel

L’assainissement individuel, ou assainissement non collectif (ANC), désigne le traitement des eaux usées provenant d’une maison. Contrairement aux systèmes collectifs, il concerne les maisons isolées, qui ne sont pas raccordées au réseau public de tout-à-l’égout. Entre 15 et 20% de la population française est concernée par l’assainissement individuel.

Pourquoi est-ce important ? L’assainissement individuel offre plus de flexibilité, réduisant ainsi la nécessité de raccordement à un système collectif. Cela peut être avantageux, surtout si votre maison est située dans une zone éloignée. De plus, il contribue à préserver l’environnement en traitant les eaux usées de manière plus efficace.

Les différents types d’assainissement individuel

Plusieurs options s’offrent à vous pour l’ANC, chacune avec ses avantages spécifiques. Les principales sont la fosse toutes eaux, la microstation d’épuration, et le filtre compact.

La fosse toutes eaux

La fosse toutes eaux (anciennement fosse septique) est un choix classique, efficace pour les maisons de petite à moyenne taille. Elle retient les matières solides et permet un traitement partiel des eaux usées. Son prix d’installation est souvent abordable, mais il faut prévoir des coûts d’entretien régulier.

La phyto épuration

La phyto épuration (aussi appelée lagunage) est le système d’assainissement individuel écologique par excellence, qui dépollue les eaux usées grâce à l’installation d’un massif filtrant planté, constitué d’un ou de plusieurs étages de plantes.

La microstation d’épuration

La microstation d’épuration est un système de traitement des eaux usées qui effectue l’intégralité du cycle d’épuration. On trouve des micro stations d’épuration à culture fixée, et d’autres à culture libre. Le système doit cependant être activé en permanence pour ne pas que les bactéries meurent.

Le filtre compact

Le filtre compact a un fonctionnement proche de celui des fosses toutes eaux, avec quelques caractéristiques des microstations. La fosse est soit intégrée au filtre, soit séparée. Son principal avantage est sa petite taille, inférieure à 15 m². Il n’a pas besoin d’électricité ni de fonctionner en continu.

Les critères de sélection de l’assainissement individuel

Quel assainissement non collectif choisir ? Le choix de votre système d’ANC dépend en grande partie de vos besoins spécifiques. Parmi les principaux facteurs de choix, on retrouve :

  • Taille de la maison : en fonction du nombre de pièces principales, vous aurez besoin d’un système d’assainissement plus ou moins puissant. L’occupation de votre maison entre également en compte, car les microstations d’épuration sont incompatibles avec les maisons secondaires. La taille du terrain joue aussi, car une fosse toutes eaux nécessite au moins 100m² de surface extérieure.
  • Nature du sol : une analyse de votre sol doit être effectuée pour savoir quel assainissement non collectif sera le plus adapté. Par exemple, un sol argileux n’est pas compatible avec une fosse toutes eaux.
  • Zone sensible : pour installer un ANC, votre terrain ne doit pas se trouver en zone sensible (proche d’un lieu de baignade ou d’une source d’eau potable).
  • Budget : Évidemment, installer un système d’assainissement individuel représente un certain investissement. Les coûts d’installation, de maintenance et d’entretien sont différents en fonction de votre choix. Des aides sont toutefois disponibles pour vous aider.

Une installation encadrée

Il faut savoir que l’assainissement individuel est encadré par les pouvoirs publics, afin d’éviter tout risque sanitaire ou environnemental. Avant de débuter votre projet d’ANC, plusieurs étapes sont nécessaires.

  • Contacter le SPANC (service public d’assainissement non collectif) dont dépend votre logement pour être conseillé ;
  • Demander une étude de sol à un professionnel pour choisir le système approprié ;
  • Faire valider votre projet auprès du SPANC avant toute installation.

Assainissement individuel : les prix

Un élément clé dans le choix de votre système d’assainissement individuel est le prix. Les coûts varient considérablement en fonction du type de système et de votre situation particulière.

La fosse toutes eaux est le dispositif le plus accessible : il faut compter entre 3 500 et 10 000€, en fonction du niveau de gamme. L’entretien est intéressant, puisque la vidange se fait seulement tous les 4 ans, selon le taux de remplissage de votre fosse.

Pour la phytoépuration, vous devrez débourser entre  7 500 et 11 000€ pour son installation. En revanche, l’entretien est très intéressant puisque le retrait des boues ne se fait que tous les 5 à 10 ans.

La microstation d’épuration est un système qui peut être assez onéreux, entre 4 500€ et 12 000€ en général. La vidange se fait tous les 2 ans, l’entretien est donc plus régulier.

Installer un filtre compact vous demandera un investissement de 8 000 à 11 000€. Son avantage est que le remplacement du substrat filtrant ne se fait que tous les 10 à 15 ans. La vidange doit être effectuée lorsque son taux de remplissage atteint 50%.

D’autres coûts sont à prendre en compte lorsqu’il s’agit de faire un choix entre les différents types d’assainissement individuel : l’étude du sol, le raccordement, les puits perdus, le remblayage, les contrôles, la redevance au SPANC, etc.

Les aides pour de l’assainissement individuel

Des aides sont disponibles en fonction du type d’assainissement choisi, pour encourager l’adoption de systèmes respectueux de l’environnement. Vous pouvez réduire le coût d’installation grâce à des subventions de l’Anah ou des collectivités locales, bénéficier de l’éco-PTZ, de prêts de la CAF, d’un taux de TVA réduit ou d’aides des caisses de retraite.

Conception et installation

Une fois que vous avez choisi le type d’assainissement non collectif qui vous convient, il est temps de passer à la phase de conception et d’installation. Nous vous recommandons de faire appel à un professionnel qualifié pour garantir une installation correcte et conforme à la réglementation.

Entretien de l’assainissement

Après l’installation, l’entretien est essentiel pour assurer le bon fonctionnement de votre système d’ANC. Les fosses toutes eaux, les microstations et les filtres compacts doivent être vidangés régulièrement, et les pré-filtres nettoyés. N’hésitez pas à mettre en place un contrat d’entretien avec un professionnel de l’assainissement pour vous assurer d’être aux normes.

FAQ

Quel assainissement non collectif choisir ?

Nous l’avons vu, le choix du système d’assainissement individuel dépend de nombreux facteurs tels que la taille de la maison, la nature du sol, la sensibilité de la zone et le budget que l’on souhaite y consacrer. Pour une maison de petite taille, une fosse toutes eaux est souvent suffisante. La phytoépuration, quant à elle, s’avère intéressante si vous cherchez une solution écologique.

Qu’est-ce qu’un système d’assainissement autonome ?

Un système d’assainissement autonome est conçu pour traiter les eaux usées d’une maison non reliée au réseau collectif de tout-à-l’égout. Il s’agit d’installations individuelles, comme les fosses toutes eaux ou les micro stations, qui assurent le traitement de manière indépendante. Ces systèmes permettent une gestion locale des eaux usées, parfait pour les habitations isolées.

Qui est concerné par l’assainissement non collectif ?

L’assainissement non collectif regroupe l’ensemble des solutions permettant de collecter, transporter, traiter et évacuer les eaux usées domestiques des habitations non reliées au réseau public. Cela est loin d’être marginal, puisque 15 à 20 % de la population française est concernée car non raccordée au tout-à-l’égout.

Quel budget prévoir pour la rénovation d’une salle de bain ?

Vous envisagez de rénover votre salle de bain que vous ne pouvez plus voir en peinture ? Malgré la taille, souvent petite, de cette pièce, le coût de cette rénovation représente plusieurs milliers d’euros. Laissez-nous vous guider à travers les différents postes de dépenses à considérer avant de vous lancer.

Les raisons de rénover votre salle de bain

Les raisons qui vous poussent à entreprendre une rénovation de votre salle de bain sont aussi variées que personnelles. Voici les motivations les plus courantes qui incitent de nombreuses personnes à sauter le pas :

  • Une touche de modernité et de fonctionnalité : Transformez votre espace salle de bain en un cocon contemporain et pratique, répondant à vos attentes.
  • Un havre de bien-être : Faites de votre salle de bain un lieu de retraite dédié à la détente, où vous pourrez oublier le stress quotidien.
  • La sécurité avant tout : Si la baignoire vous inquiète, optez pour une douche pour une salle de bain plus sûre, en particulier pour les membres les plus âgés de la famille.
  • Économie d’eau intelligente : En rénovant, vous pouvez également mettre en place des solutions éco-responsables qui réduisent votre consommation d’eau.
  • Adieu à l’humidité et aux moisissures : Si vous avez affaire à des problèmes d’humidité, une rénovation bien pensée peut purifier et assainir votre espace.

Rénovation de salle de bain : le budget

Le budget pour une rénovation de salle de bain varie notamment en fonction de la taille de celle-ci et des travaux que vous envisagez. Faisons le point sur les différents postes de dépenses !

Budget global pour la rénovation d’une salle de bain

Le coût total se situe généralement autour de 700€ par m². Il vous suffit de faire un rapide calcul en fonction des dimensions de votre salle de bain pour avoir une idée du budget nécessaire.

Gardez à l’esprit que si votre rénovation requiert des travaux plus importants, le coût par m² peut augmenter de quelques centaines d’euros. Il est judicieux de demander plusieurs devis à différents artisans et de comparer les prix en fonction des services proposés. Vous pourrez rencontrer de nombreux professionnels lors des salons Viving, ce qui facilitera votre recherche d’experts qualifiés pour votre projet.

Budget rénovation de douche

Si vous envisagez d’installer une nouvelle douche ou de remplacer votre baignoire par une douche, il est important de prendre en compte la diversité des prix en fonction du type de douche que vous souhaitez.

Pour une douche classique, les coûts oscillent généralement entre 500 et 1 500€. Cependant, si vous aspirez à une douche à l’italienne, offrant un espace plus spacieux et une esthétique moderne, prévoyez un budget compris entre 2 500€ et 4 500€. Une alternative intermédiaire serait la douche hydromassante, qui offre une relaxation à un tarif plus abordable, généralement entre 500 et 2 000€.

Si vous rêvez d’avoir un véritable spa à domicile, vous pouvez opter pour une douche hammam/sauna, mais cela peut coûter entre 2 500€ et 12 000€, en fonction du modèle choisi. Enfin, pour ceux qui ont des besoins spécifiques, une douche PMR peut être une option, avec des prix allant de 2 500€ à 8 000€. Des aides financières sont disponibles pour faciliter cette transformation.

N’oubliez pas que le choix des matériaux joue un rôle déterminant dans le coût final de votre douche. Opter pour du marbre ou de la pierre naturelle représente un investissement plus conséquent que l’utilisation d’acrylique ou de céramique.

>> En savoir plus : Comment rénover une douche ?

Budget rénovation du sol et des murs

Lors de la rénovation de votre salle de bain, pensez à changer le papier peint, la peinture ou le revêtement de sol pour un nouveau style.

Assurez-vous d’inclure le coût de la dépose des revêtements existants dans votre budget, avant de poser un nouveau carrelage ou un autre revêtement. Le carrelage est idéal pour les salles de bains en raison de sa facilité d’entretien et de sa résistance à l’humidité. En comparaison, peinture et papier peint sont des options plus économiques.

Par exemple, la mosaïque coûte entre 15 et 60€/m², la faïence entre 20 et 60€/m², les carreaux de ciment environ 100€/m², tandis que la peinture spéciale salle de bain est à seulement 10€/m².

>> En savoir plus : Comment choisir son sol de salle de bain ?

Budget robinetterie

La robinetterie est cruciale pour économiser de l’eau. Opter pour un robinet mitigeur plutôt qu’un robinet mélangeur classique permet des économies d’eau plus significatives. Les robinets mitigeurs ont un coût moyen de 110€, ce qui est plus abordable que les robinets mélangeurs, généralement à 120€.

Si votre plomberie ou tuyauterie est dégradée ou rouillée, une rénovation s’impose, impactant ainsi votre budget. Dans ce cas, le tarif horaire d’un plombier s’appliquera. N’hésitez pas à demander plusieurs devis avant d’arrêter votre choix.

Budget sèche-serviettes

L’installation d’un sèche-serviettes peut être avantageuse pour votre salle de bain. Compact et efficace, il réchauffe rapidement la pièce. Les sèche-serviettes ont généralement un coût variant de 200€ à 1 000€ en fonction des fonctionnalités souhaitées.

Budget meubles de salle de bain

Si vous prévoyez de donner un coup de neuf à votre salle de bain avec de nouveaux meubles, il est difficile de donner un budget précis.

De nombreux types de meubles peuvent s’intégrer à cette pièce, tels que des colonnes de rangement, des meubles vasques, des étagères, des meubles à tiroirs, et bien sûr, la petite décoration telle que les tapis, les bougies ou les plantes. En règle générale, prévoyez un budget allant de 800€ à 2 000€ pour vos meubles de salle de bain.

Comment rénover une salle de bain à petit prix ?

Hé oui : une salle de bain rénovée, ça peut coûter très cher. Pour une rénovation de salle de bain à petit budget, nous avons quelques conseils pour vous aider :

  • Optez pour des équipements d’entrée de gamme ou des équipements d’occasion en bon état.
  • Si vous avez des compétences en bricolage, envisagez de gérer la dépose vous-même, en veillant à ne pas toucher à la robinetterie.
  • Effectuez des travaux mineurs sans modifier les points d’eau, qui représentent souvent une part importante des coûts.
  • Privilégiez une simple couche de peinture sur les murs plutôt que de remplacer le carrelage s’il est encore en bon état.
  • Explorez les aides disponibles pour les rénovations de salle de bain, notamment pour les travaux liés à la sécurité ou à l’accessibilité. Des crédits d’impôts ainsi que des aides de l’Anah et des collectivités territoriales peuvent contribuer à réduire votre budget.

Comment rénover le carrelage de votre cuisine ?

La cuisine est sans aucun doute l’une des pièces maîtresses de votre maison. Avec le temps, le carrelage peut perdre de son éclat et avoir besoin d’une petite cure de jouvence. Vous vous demandez comment rénover un carrelage mural de cuisine ou un plan de travail en carrelage ? On vous explique comment procéder à une rénovation de carrelage de cuisine réussie !

Préparation de la rénovation du carrelage de cuisine

Avant de vous lancer tête baissée dans votre projet de rénovation, prenez un temps de réflexion. Tout bon bricoleur sait que la préparation est la clé du succès. Rassurez-vous, cette phase n’est pas aussi compliquée qu’elle en a l’air.

Nettoyez le carrelage actuel

Munissez-vous d’une éponge, d’eau chaude et d’un bon détergent. Frottez bien pour retirer toutes les taches, graisses et autres joyeusetés qui se sont accumulées au fil du temps. Vous avez besoin d’un support propre, prêt à accueillir sa nouvelle parure.

Évaluez les dommages et réparations mineures

Ensuite, inspectez minutieusement votre carrelage. Repérez les carreaux cassés, les joints endommagés ou tout autre petit bobo. Prenez des notes, cela pourrait vous être utile pour la suite ! Pour les réparations, un peu de mortier ou de mastic fera l’affaire.

Choisissez les matériaux et outils nécessaires

Selon que vous souhaitez peindre, réparer ou remplacer un carreau, la liste d’achats variera. La plupart des magasins de bricolage ont des conseillers qui se feront une joie de vous guider, si vous n’avez pas besoin d’un artisan pour de plus gros travaux de rénovation de cuisine. Pensez à vérifier les outils que vous avez déjà chez vous pour éviter des achats inutiles.

Les travaux peuvent commencer ! Alors, qu’y a-t-il à faire ?

 >> En savoir plus : Refaire sa cuisine : les questions à se poser

Comment rénover un carrelage mural de cuisine ?

Vous avez décidé de relooker votre vieux carrelage mural ? Avec un peu d’huile de coude et les bons conseils, ce sera un jeu d’enfant.

Nettoyez le carrelage mural

Muni d’une spatule ou d’un grattoir, retirez toutes les saletés et les vieux résidus de joint. Pour un nettoyage digne de ce nom, une bonne brosse, de l’eau savonneuse et un peu d’effort seront vos meilleurs alliés. Pour les taches tenaces, vous pouvez également utiliser du vinaigre blanc. Une fois que votre mur ressemble à un tableau vierge, séchez-le bien.

Posez une sous-couche ou un enduit

Cette étape est souvent négligée, mais elle est cruciale ! Pourquoi ? Parce qu’elle assure l’adhérence de la peinture ou du nouveau carrelage. Alors, chouchoutez votre mur en lui appliquant une sous-couche adaptée ou, si vous souhaitez poser un nouveau carrelage, un enduit spécial carrelage.

Peinture ou pose d’un nouveau carrelage ?

Si vous optez pour la peinture, choisissez-en une conçue pour les carrelages, elle résistera mieux aux éclaboussures et à l’humidité. Pour la pose d’un nouveau carrelage, vérifiez bien les recommandations du fabricant. La pose peut être délicate, alors n’hésitez pas à faire appel à un artisan. Vous pourrez en découvrir lors des salons Viving ou en déposant votre projet sur notre site !

Rénovation du sol du carrelage de la cuisine

Rassurez-vous, lui donner un coup de jeune est loin d’être une mission impossible. Un peu de travail et vous aurez un sol brillant et accueillant sous vos pieds !

Retirez le carrelage abîmé

Une étape compliquée, qui peut être confiée à un professionnel si vous ne vous sentez pas bricoleur dans l’âme. Mettez des gants, un casque et des lunettes de sécurité puis, à l’aide d’un marteau et d’un burin, décollez délicatement les carreaux abîmés. Allez-y doucement pour ne pas endommager les carreaux en bon état, à moins que vous ne retiriez tout !

Préparez du sol

Une fois les vieux carreaux retirés, balayez et aspirez soigneusement tous les débris. Selon l’état du sol, il peut être nécessaire d’appliquer un enduit de lissage pour garantir une surface parfaitement plane.

Choisissez votre carrelage

Pensez à la résistance, à l’esthétique et, bien sûr, à votre budget. Emportez avec vous un échantillon de votre ancien carrelage ou une photo de votre cuisine, pour vous aider à visualiser le résultat final.

Posez le nouveau carrelage

Appliquez la colle avec une spatule crantée, posez le carreau en le pressant légèrement et veillez à respecter des intervalles réguliers entre chaque pièce (pour les joints). Une fois tout en place, attendez que la colle sèche, puis procédez à la jointure. Vous avez peur que ce soit un peu trop technique pour vous ? Faites appel à un artisan pour un résultat parfait !

Comment rénover un plan de travail de cuisine en carrelage ?

Si vous utilisez beaucoup votre cuisine, votre plan de travail a souffert, sans aucun doute ! Comment lui redonner un look frais et moderne ?

Décapez le plan de travail actuel

Avant toute chose, faisons place nette ! Avec une éponge et un nettoyant doux, débarrassez-vous des taches et résidus. Si votre carrelage est particulièrement ancien ou encrassé, le vinaigre blanc sera votre allié. Rincez bien, séchez et admirez votre espace de travail prêt pour la métamorphose !

Réparez les éventuels dégâts

Les plans de travail peuvent parfois subir de petits accidents : carreaux fissurés, joints abîmés… C’est le moment d’y remédier. Utilisez du mastic ou de la résine pour combler les petits trous voire un morceau de carreau pour remplacer ceux qui sont vraiment endommagés. Pensez à bien lisser pour éviter les surépaisseurs.

Nouveau carrelage ou rénovation ?

  • Option carrelage : Une fois le plan de travail préparé, déposez un filet de colle à carrelage et commencez la pose en partant du centre vers les bords. Utilisez un niveau pour vérifier la planéité et insérez des croisillons entre chaque carreau pour garder des espaces réguliers. Laissez sécher, puis jointez.
  • Option résine : Si vous voulez garder votre carrelage mais lui offrir un nouveau look, la résine est la solution ! Elle recouvrira le carrelage en lui donnant une apparence lisse et moderne.

Et voilà ! Votre plan de travail a retrouvé sa splendeur d’antan (ou peut-être même mieux !). N’oubliez pas de le chouchouter et de le nettoyer régulièrement pour préserver sa beauté.

Vous n’êtes pas certain d’être capable de rénover le carrelage de votre cuisine seul ? Pas de panique, rendez-vous au salon Viving le plus proche de chez vous et prenez conseil auprès de nos artisans qualifiés.

Combien investir en SCPI ?

Investir dans une SCPI, c’est un peu comme partir en voyage : il faut bien préparer sa route ! Mais rassurez-vous, on est là pour vous guider pas à pas. Voici quelques stratégies qui peuvent vous aider à investir de manière intelligente et sereine dans les SCPI.

Rappel : qu’est-ce qu’une SCPI ?

Une SCPI, ou Société Civile de Placement Immobilier, est une structure qui permet d’investir dans l’immobilier sans avoir à acheter un bien en direct. En acquérant des parts de SCPI, vous investissez indirectement dans un ensemble de biens immobiliers que la SCPI possède et gère.

Plutôt que d’acheter tout un immeuble ou un appartement, vous achetez une petite partie d’un grand portefeuille immobilier. Cela vous permet de profiter des revenus locatifs générés par ces biens, tout en mutualisant les risques avec d’autres investisseurs. De plus, c’est la SCPI qui se charge de toute la gestion : de la recherche des locataires à l’entretien des propriétés, vous n’avez pas à vous en soucier !

>> En savoir plus : Investir dans l’immobilier d’entreprise, est-ce intéressant ?

Quelle somme minimum investir en SCPI ?

En général, les tickets d’entrée dans une SCPI sont accessibles : des parts sont proposées à 200€ seulement. Toutefois, pour profiter de véritables revenus complémentaires, il est nécessaire d’investir davantage.

Selon la SCPI que vous choisissez, vous devrez peut-être débourser au moins 10 000 ou 20 000€ pour espérer un bon rendement mensuel. Il est intéressant de consacrer 15% de son capital disponible aux SCPI, s’il s’agit de votre stratégie patrimoniale. N’hésitez pas à consulter un gestionnaire de patrimoine pour vous conseiller.

Bien sûr, vous pouvez tout à fait investir un petit montant au départ, puis acheter plus de parts à l’avenir.

SCPI, combien investir au maximum ?

Bien que les risques soient limités en SCPI par rapport à d’autres types d’investissement grâce à la mutualisation des risques, il est recommandé de ne pas dépasser ⅓ de votre patrimoine dans les SCPI.

Si vous envisagez d’investir une grosse somme, comme 200 000 ou 300 000€, nous vous préconisons de répartir la somme sur plusieurs SCPI différentes, afin de réduire encore davantage le risque et de diversifier votre patrimoine.

Comment acheter des parts ?

Investir comptant dans une SCPI

Acheter des parts de SCPI comptant vous permet d’investir dans la pierre avec quelques centaines d’euros seulement, sans les contraintes de l’emprunt immobilier. Vous pouvez profiter de revenus complémentaires après le délai de jouissance, sans avoir à les utiliser pour rembourser votre crédit. Si vous disposez des liquidités suffisantes, c’est une solution intéressante.

Investir à crédit dans une SCPI

Même si le ticket d’entrée est accessible, emprunter pour acheter des parts de SCPI peut être avantageux. Vous bénéficiez à la fois des rendements de la SCPI et de l’effet de levier du crédit immobilier. Avec le bon choix, vous pouvez rembourser votre emprunt grâce aux dividendes perçues, tout en déduisant les intérêts d’emprunts de vos revenus fonciers.

A noter : certaines banques peuvent être réticentes à l’idée de financer des SCPI, à moins de proposer leurs propres produits.

Investir dans une SCPI via une assurance vie

Il est possible d’investir dans des SCPI grâce à un contrat d’assurance vie. Elles sont disponibles en tant qu’unités de compte. Dans ce cadre, les frais d’entrée sont généralement allégés et il n’y a aucun délai de jouissance. L’assureur garantit également la liquidité des parts.

Les frais à ne pas oublier

En plus de votre investissement, d’autres coûts sont à prendre en compte. Il est important de les considérer pour ne pas vous retrouver à payer des frais que vous n’aviez pas prévu dans votre budget.

  • Frais de souscription : le coût pour acheter vos parts de SCPI, comme des frais d’entrée.
  • Frais de gestion : la société gérante de la SCPI prélève un pourcentage sur les loyers perçus chaque année.
  • Frais de cession : si vous décidez de vendre vos parts, il peut y avoir des frais de cession à payer.

Comment bien investir dans une SCPI ?

Démarrer petit et augmenter progressivement

Nul besoin de sortir le grand jeu dès le départ. Commencer avec un montant modeste vous permet de vous familiariser avec le fonctionnement des SCPI sans prendre de risques démesurés.

Cela vous donne le temps d’observer comment votre investissement évolue, de comprendre les termes comme le taux de rendement ou le taux d’occupation financière sans vous sentir dépassé.

À mesure que vous devenez plus à l’aise, envisagez d’augmenter progressivement votre investissement pour obtenir un meilleur rendement.

L’effet de levier avec un emprunt

Cela peut sembler intimidant, mais emprunter pour investir dans une SCPI est une stratégie courante, appelée effet de levier. C’est-à-dire que vous prenez un crédit bancaire pour acheter vos parts de SCPI.

L’intérêt majeur ici est que vous pouvez acheter des parts sans utiliser uniquement votre propre argent, et en plus, les intérêts de cet emprunt sont souvent déductibles de vos revenus fonciers, ce qui est fiscalement avantageux !

Parlez-en à un expert et assurez-vous de bien comprendre les termes du prêt avant de vous lancer. Vous pouvez rencontrer des experts immobiliers lors des salons Viving.

La diversification à travers plusieurs SCPI

Vous avez entendu l’expression ‘ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier’ ? Cela s’applique aussi ici ! Investir dans différentes SCPI vous permet de diversifier votre investissement.

Cette stratégie réduit vos risques, car si une SCPI performe moins bien, les autres peuvent compenser. Cela vous donne également l’accès à différents marchés immobiliers (bureaux, commerces, résidences…).

Prenez le temps de bien choisir les SCPI dans lesquelles vous investissez. Comparez leurs performances passées, mais aussi leur stratégie et leur gestion.

Fixer des objectifs clairs et réalistes

Avant de vous lancer, demandez-vous : “Pourquoi je veux investir dans des SCPI ?”. Est-ce pour préparer votre retraite, générer un revenu complémentaire, réduire vos impôts ?

Avoir des objectifs clairs vous aidera à choisir la SCPI qui correspond le mieux à vos besoins et à éviter les mauvaises surprises.

Soyez patient et réaliste. L’immobilier est un investissement sur le long terme. Ne vous attendez pas à devenir riche du jour au lendemain !

Comment rénover une salle de bain : nos conseils

Lassé de votre vieille salle de bain qui ne correspond plus à vos goûts ou à vos besoins ? C’est le moment de lui donner un coup de neuf et de la transformer en un espace à votre image ! On vous partage nos meilleurs conseils pour réussir la rénovation de votre salle de bain.

Préparer la rénovation de la salle d’eau

Etat des lieux

Avant de rénover sa salle de bain, la première étape consiste à évaluer son état. Prenez le temps d’analyser la pièce dans les moindres détails et d’identifier les problèmes, les réparations et les améliorations possibles.

Quelques exemples de questions à vous poser :

  • Est-ce que votre plomberie montre des signes de faiblesse ?
  • Est-ce que le carrelage est ébréché ou démodé ?
  • Est-ce que vous souhaitez remplacer les meubles de la salle de bain ?
  • Faut-il installer une douche à la place de la baignoire ?
  • Les luminaires doivent-ils être changés ? etc.

Une fois que vous saurez exactement ce qu’il y a à conserver et à remplacer, vous pourrez passer à l’étape du budget.

Prévoir un budget

Les travaux de la salle de bain peuvent être rapidement onéreux. Connaître le budget maximal que vous pouvez y consacrer vous aidera à prioriser les rénovations.

Prenez en compte les coûts des matériaux (qui ont augmenté), des outils et du ou des artisans si vous êtes accompagné dans ce projet. On vous le recommande si les travaux sont importants.

Pour obtenir des devis personnalisés, n’hésitez pas à vous rendre au salon Viving où vous pourrez rencontrer des artisans experts en rénovation de salle de bain, qui vous aiguilleront dans votre projet de travaux.

Inspiration

C’est l’occasion idéale pour laisser libre cours à votre imagination ! De quoi avez-vous vraiment envie pour votre salle de bain rénovée ?

Explorez les dernières tendances en matière de décoration intérieure et choisissez ce qui vous plaît le plus. Vous préférez la déco Japandi, la déco feng shui ou la déco bohème ? Pensez à visiter notre Labo Viving pour prendre conseil auprès de nos expertes en décoration, qui pourront vous aider à transformer vos envies en réalité.

Prendre les mesures

Pour donner vie à vos idées, vous aurez besoin de connaître les mesures précises de la pièce : longueur, largeur et hauteur sous plafond, pour savoir exactement ce que vous pouvez vous permettre comme meubles et aménagements. Notez également les emplacements des portes, des fenêtres, des prises électriques, de l’interrupteur et de la VMC.

Réaliser les travaux de rénovation de salle de bain

Liste des travaux

Que vous réalisiez les travaux seul ou que vous les déléguiez à un professionnel, soyez sûr d’établir une liste des travaux à réaliser, pour garder un cap précis et ne pas vous éparpiller.

Faites le point :

  • Faut-il tout casser pour intégralement refaire la salle de bain ?
  • Faut-il décloisonner pour agrandir la pièce ?
  • Faut-il rénover toute la plomberie ?
  • Faut-il changer la ventilation ?
  • Faut-il revoir l’éclairage ?
  • Faut-il installer de nouveaux revêtements de sols et de murs ?
  • Faut-il changer les meubles ?
  • Faut-il installer une nouvelle baignoire ou une douche ?
  • Faut-il remplacer ou agrandir les fenêtres ? etc.

Si vous ne pouvez pas tout faire, classez les travaux par ordre de priorité et commencez par le plus urgent. Pour chacun, définissez les matériaux et les équipements dont vous avez besoin.

Engager des professionnels ou faire soi-même ?

La question fatidique ! Si vous pensez avoir les compétences et le temps de réaliser vous-même cette transformation, pourquoi pas. Songez que ce type de travaux demande une certaine disponibilité et si vous manquez de temps, rénover votre salle de bain risque d’être laborieux. Vous pourriez même finir par faire appel à un professionnel en désespoir de cause.

Avant de prendre une décision, pesez le pour et le contre. Engager un artisan spécialisé en rénovation de salle de bain vous garantit un travail de qualité, un gain de temps conséquent et un résultat à la hauteur de vos attentes. En réalisant vous-même les travaux, vous économisez de l’argent sur la main d’œuvre et avez la satisfaction d’avoir rénové votre salle d’eau par vos propres moyens.

Si vous décidez malgré tout de réaliser la rénovation vous-même, veillez à prendre toutes les mesures de sécurité nécessaires : ne vous mettez pas en danger inutilement !

Combien de temps pour refaire entièrement une salle de bain ?

La rénovation complète d’une salle de bain peut varier en termes de durée, en fonction de la complexité des travaux et de la taille de la pièce.

En général, il est recommandé de prévoir un délai d’environ deux à trois semaines pour une rénovation complète. Cependant, des imprévus peuvent survenir en cours de route et ainsi prolonger la durée des travaux.

Pour éviter tout retard, établissez un échéancier détaillé en planifiant les différentes étapes du processus de rénovation. Cela vous permettra de suivre efficacement les progrès et de vous assurer que les travaux se déroulent selon le planning prévu.

Terminer la rénovation de la salle de bain

Choix des meubles et des accessoires

Une fois les gros travaux terminés, il est temps de s’attaquer aux touches finales qui donneront à votre nouvelle salle de bain tout son charme. Si vous avez choisi l’option du relooking complet de votre pièce, faites-vous plaisir sur la décoration.

Choisissez les meubles et les accessoires selon les inspirations que vous avez sélectionnées en amont. Si vous avez une petite salle de bain, veillez à ne pas la surcharger. L’aide d’une décoratrice d’intérieur peut vous être utile !

Éclairage et ventilation

L’éclairage et la ventilation sont deux éléments essentiels dans une salle d’eau. Pour créer une atmosphère agréable sans oublier la praticité, assurez-vous d’avoir un éclairage de salle de bain adéquat.

La ventilation aide à éliminer l’humidité et les odeurs. Assurez-vous d’avoir une bonne circulation d’air en installant une nouvelle VMC ou en ouvrant régulièrement les fenêtres si vous en avez.

Nettoyage et entretien

Ça y est, votre salle de bain est prête à être utilisée ! Pour en profiter le plus longtemps possible, pensez à l’entretenir quotidiennement. Nettoyez les surfaces, les joints et les robinets avec des produits adaptés pour éliminer les restes de savon et prévenir la moisissure. Vérifiez régulièrement l’état des joints d’étanchéité et remplacez-les si nécessaire.

Ces petites attentions vous permettront de profiter pleinement de votre salle d’eau pendant de nombreuses années.